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LASTDAYS

voyages

Rediff BALI IV : Fantastic Mister Fox

23 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Un mort. Trois sauvetages dont un qui n'a peut-être pas pu avoir lieu. La corde qui relie la cheville a la planche qui rompt ou la planche à voile qui casse et c'est une mauvaise passe pour le surfeur, sûrement imprudent. Dans ce cas-là, ce fut la mort. La première sur Kuta depuis mon arrivée. J'ai discuté ce matin avec un Lifeguard, je pensais que le drapeau allait encore être rouge partout mais ce ne fut pas le cas.

Dans l'eau, je pourrais avoir un t-shirt "aid Lifeguard" car je fais toujours autant respecter aux surfeurs la zone de baignade. La plupart du temps, ceux-ci comprennent mais il y a vraiment du boulot avec les écoles de surf ! Aujourd'hui, dans cette dernière ligne droite, je vais vous conter la suite de mes rencontres!

Cela commence au petit déjeuner, avec un allemand à la peau bien blanche, je le retrouverai avec son surf et le visage encore plus blanc avec la crème dans l'eau, dans l'après-midi. Il entame la conversation après avoir lu qu'une personne regardant 3 heures par jour, perd 6 ans de vie (je crois, mais 3h par jour cela fait 1/8e de jour). Je lui dis que je n'ai pas de télévision. En fait la moyenne en France est de 3h20 environ, les personnes âgées devant pulvériser cette durée. 

Ensuite, je rencontre Pascal, un nouvel arrivant. Issu des années 60, il a un parcours chaotique pour chercher une paix spirituel. Son accent dénote le Sud-Ouest, pourtant il est de Paris, a vécu à Nice pour s'installer à Toulouse. Un accident de voiture et le voici pensionné. Après un divorce, il a décidé de quitter la France pour vivre léger et trouver en Asie une harmonie intérieure. Il croit que notre société arrive à une fin de cycle et qu'il y aura des "élus' dans une nouvelle configuration de l'humanité. Il a presque fini son livre : un livre de 1 500 pages avec des photos, du son et même du tissu. Il le fera publier sous couvert d'une association et les fonds seront verses pour des associations pour enfants. Bon esprit.

Il me dit qu'il a financé des enfants dans des villages mais s'est aperçu (c'est un classique) que les parents gardaient l'argent pour eux. Le déclic de son ouverture d'esprit s'est opéré lorsqu'il avait une vingtaine d'années lors d'un voyage en Inde. Il était alors héroïnomane et cela lui a mis "une grande claque" pour changer d'une vie dissolue. Après avoir cheminé, dans un long voyage intérieur, il m'a dit qu'il est allé voir des personnes, des amis, pour s'excuser de ce qu'il avait pu faire à l'époque sans s'en rendre compte et dont il a pris désormais conscience.

Felix et Johnny, les deux allemands métis nous rejoignent. Je raconte à Pascal l'histoire de l'araignée, de la grosse araignée dans la chambre que Felix n'a pas voulu écraser. Et Pascal lui dit "Il fallait lui parler, pas de souci, il y a une connexion entre l'homme et l'animal". Felix acquiesce. Plus tard, le chat craintif de l'hôtel (celui qui fait les poubelles !) passe nous voir.

En allant boire mon mango juice, je tombe sur deux jeunes français qui vont partir travailler en Australie. En discutant, je m'aperçois qu'ils sont au même hôtel que moi ! Ils viennent de Lombok ou ils ont vécu loin de l'agitation e Bali et de Kuta. L'un d'eux me dit qu'il a fait un tour du monde. Ils n'aiment pas les villes, les grandes villes. Jakarta je comprends mais je leur dis que j'ai apprécié KUALA LUMPUR et même Bangkok. En fait, ils sont trois, deux frères et un cousin. Je les reverrai le soir en compagnie de filles et en train de boire une bière. Ils ont testé l'arak, l'alcool du pays, ce que je n'ai jamais fait et dont je n'ai pas envie. L'arak est un alcool de riz, boisson balinaise, 40 degrés. En cocktail, on le trouve sous l'appellation 'arak attack'. Les productions locales donnent mal à la tête dit-on et j'ai vu certains balinais refusaient le verre que leur tendait leur copain !

Je peux apporter une théorie sur la différence de générations et de buts dans les voyages. Lorsque l'on est jeune et que l'on découvre le voyage, on veut de l'inédit, faire ce que les autres n'ont pas fait, n'ont pas vu, vécu. Alors, c'est la recherche du territoire perdu, on court de villes en villages, essayant de vivre chez l'habitant, du vrai, du roots. La personne qui n'est pas de votre génération ne vous intéresse pas dans le sens où elle en a peut être vu plus ou - comme vous pouvez le penser - moins ou pas pareil !

Lorsque l'on vieillit et que l'on a voyage, on dépasse ce stade dans le sens ou ce que l'on recherche c'est le voyage intérieur, ce sont les rencontres où qu'elles soient, dans un village et même et surtout dans les grandes villes où lieux touristiques. Car, vivre dans une tribu ou chez l'habitant nécessite un minimum de langue locale sinon, les discussions tournent vite court. Victor, Saïd et bien d'autres l'ont compris. On ne va pas refaire maintes fois le parcours des villes, des lieux comme Lovina et ses dauphins ou Amed et la plongée à faire juste a cote a Tulamben  (il paraît que c'est sublime) à l'endroit d'un bateau immergé le Liberty, issue de la seconde guerre mondiale je crois. Sans parler du Mont Bromo, du Kawa Ijen, du Kintamani.

Ensuite, direction mon vendeur de maïs. Comme je le sais coquin, je lui demande : "have you a big corn ?" (As-Tu un long maïs ?), Au début, il ne comprend pas mais ensuite, il me répond "Jumbo !". Il y avait des jeunes femmes à qui il a rendu la monnaie et qui avaient peur que cela ne soit des billets n'ayant plus cours, je leur dit aucun problème et leur propose même d'échanger. Elles veulent bien ! Aucun souci de ce côté dans les voyages sauf à tomber sur des escrocs, les marchands vous surtaxent mais ne vous donnent pas des faux billets ! Même si j'ai écope d'une pièce indienne de deux roupies à la place de celle de 1 000 roupies indonésiennes !

C'est déjà la nuit. Dernier tour de plage, en rentrant je croise Victor pour son dernier soir au Mini Mart près de la Panta Kutai. Je vais discuter avec lui car je lui ai dit que je l'accompagnerai la première partie de son trajet à pied vers l'aéroport. Il se faisait du souci pour mon retour car c'est loin, sinueux dans la seconde partie et qu'il ferait noir lorsque je rentrerais. Je lui redis que je ne ferais que la première partie du trajet, qui prendra bien une heure avec son rythme.

Un jeune couple nous demande s'ils peuvent venir à notre table, nous répondons par l'affirmatif avec plaisir. Lui est australien je crois, elle slovaque. Lui, étudiant, est en stage en Australie pour la recherche de cuivre et elle, travaille à Londres. Vacances à Bali. On discute de voyages, ils sont allés en Inde, de films et là, tombe de sa poche une figurine de Scoubidou et ensuite une autre à laquelle je m'exclame "oh, Mister Fox". En fait, c'est le neveu de Mister Fox. Bien entendu, il me demande si je veux du cadeau Macdonald et je dis oui, cela complétera le Mister et Miss Fox que j'ai mais en 'poils". Je les ai trouvés par hasard dans une brocante en banlieue parisienne.

On discute de film, elle a vu AMELIE POULAIN et lui LE JOUR DE LA MARMOTTE (un jour sans fin en français), et bien entendu, je sors alors la Marmotte de mon sac et leur montre quelques photos !

Ils ont fini leurs bières, Il est presque 22 heures, j'accompagne Victor sur le chemin retour ou nous croisons le néo-zélandais avec sa guitare à l'extérieur du salon du massage, le nouvel hôtel a 300 000 roupies la chambre. Sourires, échanges de phrases, il est temps de prendre du repos pour demain avoir une nouvelle journée toujours aussi remplie de rencontres positives. Celles-ci ont lieu aussi par ce que l'on dégage.

Jimmy & Felix

Jimmy & Felix

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Redacted BALI 5 : Eat, Swim and sleep

22 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Redacted BALI 5 : Eat, Swim and sleep

5h21. Le portable sonne.

Il faut que je me lève pour aller à l'internet et me connecter sur le site de la Sncf.

Je vais réserver un billet pour Paris dans trois mois pour assister à l'enregistrement du Masque et la Plume. Depuis, ce lieu a fermé devant la prolifération des smartphones connectés.

 

Qui a écrit qu'il ne pleut jamais à Bali ? En me réveillant, j'entends un bruit qui ressemblent a de la pluie. Je ne me trompe pas, il pleut et cela n'est pas prêt de s'arrêter. Lors de mes voyages, longtemps je n'ai pas pris en compte le froid et la pluie. Pour cette dernière, j'ai changé avec un poncho présent dorénavant dans mon sac. Cela tient peu de place, léger et cela est utile. En autant de temps qu'il faut - comme en France - j'ai le billet de train Prems.

 

De retour, j'entends une nouvelle fois le miaulement entendu lors de mon arrivée. Je m'approche d'une porte de garage et vois un chaton. Il a peur. J'essaye de le rassurer mais il est craintif. C'était donc bien cela, un chaton qui devait être dans le bungalow du personnel et qui est maintenant dans la maison juste à l'entrée des bungalows. Ce matin, je l'ai encore entendu !

 

Au petit déjeuner, je discute avec un français. Il est venu de Flores pour son visa : il vit avec une indonésienne et a un restaurant. C'est presque un cliché. Il dépend maintenant de sa compagne pour son visa et pour son affaire car il n'est pas propriétaire majoritaire. La fille l'avait accompagné en France et au bout de deux jours, il me dit qu'elle voulait travailler mais sans connaître la langue française ! Il vient pour faire une photo et renouveler le visa. Il existe 8 types de visa, de celui pour étudiants à retraites en passant par la famille et le business.

 

Au menu aujourd'hui, cela a été une cantine a cote de mon marchand de noix de coco. Il y a des marches la nuit mais il faut avoir l'énergie pour y aller. Ma journée débute matinalement et finit tôt, le coucher du soleil donnant le signe du retour ou presque. Pour 10 000 roupies, j'ai droit a du riz, du tempe, tofu et un morceau de thon avec une sauce mais pas à la noix de coco. Comme d'habitude, je prends du chili. La dame sait me dire en français : "comment allez-vous ?". 

 

Avant d'en arriver là, j'ai assisté à une cérémonie balinaise sur la plage, au moment du coucher du soleil, ils étaient un demi-millier, face à la plage avec danses d'enfants balinais, musique, offrandes et bénédiction. Il faut que les balinais résistent avec leurs traditions car j'ai entendu que ce pays musulman (le premier au monde), n'apprécierait pas leurses danses et folklores trop suggestifs. En Indonésie, il y a Bali et les autres îles.

Je me souviens de n'avoir pas eu un bon souvenir de mon arrivée à Lombok. Sitôt arrive, beaucoup de propositions pour me vendre divers objets. Je me suis vite retrouve torse nu ! Je voulais me débarrasser de mon t-shirt et je l'ai échangé contre un petit collier en bois représentant le signe de Bali. Le gars est ensuite venu me revoir pour me faire payer la lessive !

 

Les vagues m'ont calmé. Elles étaient moyennes mais surtout, une fois de plus, c'était le retour du courant latéral, un fort courant. Nageant au niveau des surfeurs, l'un d'eux me dit "strong current", je comprends et je me rabats vers la plage. Je ne me sens plus le courage et l'énergie pour avoir à lutter pour arriver au bord. Je comprends alors que le réveil si matinal, que l'accumulation de mes baignades et qu'un mal de dos sont signes qu'il me faut du repos. Je vais me faire prodiguer un massage du dos (25 000 roupies) qui me détend mais ne m'enlève pas ce point en dessous de l'omoplate.

 

Ce matin, en voyant Victor, le surfeur septuagénaire et en discutant avec lui, je l'entends me dire qu'il a un rhume mais qui n'est pas cachets et que dans trois, quatre jours cela lui aura passé. Il me dit que sa vie est rythmée par : "meat, surf ans sleep". Je lui réponds : "bon programme de vie !".

Le soir, je croise la grand-mère - celle du bungalow d'à-côté qui s'occupe de sa petite fille pendant que sa fille est en discothèque pour des raisons pluôt financières   qui me demande comment s'est déroulée ma journée, je lui dis "Eat, swim and Sleep" (manger, nager, dormir). Elle me dit : "comme les enfants". Je lui rétorque que c'est un bon programme de vacances !

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Rediff Bali 2011 : Victor

21 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Rediff Bali 2011 : Victor

Victor est un australien de 71 ans qui surfe encore le matin. Il a été marié avec une indonésienne il y a trente ans (elle avait alors 20 ans). Ils ont eu deux enfants, à la retraite, Victor a jeté sa montre, n'a pas de carte bleue, pas de téléphone et voyage seul.

Au petit déjeuner, je vois Victor arriver, c'est la première fois qu'il vient à la cantine. Il me confie que la chaise en plastique qu'il avait dans son bungalow, il l'a emprunté sous couvert de pourboires à la fille de la cuisine. Il a même droit à un autre pain de mie.

Il a mal dormi car il a été perturbé en pensant qu'en l'accompagnant vers l'aéroport, lors de mon retour, je ne trouve pas le chemin. Je lui répète que je ne fais que la première partie du chemin car ensuite, il est vrai que c'est plus compliqué et que cela n'a pas d'intérêt comme longer la plage.

Saïd avait proposé à Victor de l'emmener à l'aéroport mais il a refusé. Il est comme cela Victor. Il laisse sa chambre à midi alors que son avion est à minuit. En plus, il n'est pas sûr de pouvoir entrer dans l'aéroport car, avec les mesures de sécurité, ils n'autorisent pas de rentrer trop tôt par rapport au décollage.

Nous mangeons ensemble. Victor, fidèle à ses habitudes, prend une salade de fruits et un sandwich qui laisse refroidir. Aujourd'hui, un coca au lieu du pot de thé. Il faut gérer les toilettes ! Mais Victor m'apprend que dans le nouveau KFC, dans la galerie marchande, au premier étage, en bout de galerie, il y a des toilettes !

Après manger, je vais nager dans les vagues toujours aussi réjouissantes en ayant auparavant fait la police car les surfeurs en profitent de n'avoir pas de nageurs face à eux. Aujourd'hui, le Lifeguard fait aussi le ménage dans cette zone. Retour, douche, et nous voici partis vers 16h après un maïs. Comme d'habitude, blague récurrente avec Asli mon marchand, je lui demande s'il a un petit ou gros maïs !

Comme par hasard, le temps est clément. Nous marchons, marcherons pendant une heure, avec un léger vent et un ciel ombragé. Sur le chemin, j'interpelle une femme. Elle vient de passer avec une poussette. Je lui tends la sucette qu'a lâchée son petit garçon. Elle me remercie, cela va éviter des pleurs, me dit-elle !

Nous passons devant des hôtels de luxe, des bungalows calmes, des piscines pour enfants, cela sent l'argent. Le chemin se termine, nous voici devant le grillage de l'aéroport, les avions sont plus imposants. C'est le lieu et l'heure de se séparer. Je dis à Victor de prendre soin de lui. Nous nous serrons chaleureusement les mains. En voyant Victor s'éloignait le long de ce long mur, torse nu, avec son sac rouge de trois ou quatre kilos, je m'aperçois qu'il me rappelle mon père.

Il aurait eu le même âge, presque la même taille, les mêmes lunettes. Cette image de Victor, c'est comme une fin de film, une personne qui va plus vers sa fin que vers une nouvelle aventure. Mais, il y en aura d'autres et peut-être le reverrai-je dans quelques années s'il peut avoir son visa de six mois, si sa maladie le permet et s'il a encore la force physique !

Décollage vers minuit, ne pas dormir tout de suite pour avoir le repas, arrivée six heures plus tard puis le taxi car c'est plus simple malgré le fait qu'en train, il ne paye pas grand-chose en étant à la retraite.

De retour, son bungalow est occupé par un jeune qui a fait connaissance avec le vendeur de peintures. Il y a plein de toiles étalées. Le jeune partira le lendemain. Je croise Pascal, le français spirituel avec qui je discute juste avant le coucher du soleil. Nous échangeons sur les trois questions essentielles : d'où est-ce que je viens, qui je suis et où je vais.

Nous sommes d'accord sur le fait que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. On ne part pas seulement avec notre histoire mais l'histoire de nos parents, de notre famille, de nos ancêtres.

Dans cet environnement, je me rends compte que l'environnement de Bali est de l’énergie positive mais surtout que c'est aussi ce que je donne - sans m'en rendre compte - et que je reçois, naturellement.

Quelques mois après, Victor est revenu mais a dû repartir en Australie vu son état de santé dégradé. Je ne le reverrai plus.

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Rediff BALI 7 : F**ck You !

20 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Rediff BALI 7 : F**ck You !

De l’art de se faire des amis à Bali.

 

A midi, en mangeant au Warung Seven, on discute avec des français : un jeune couple en vacances est bloqué pendant une semaine sur Bali car leur vol pour l’Australie a été reporté à cause du volcan qui a failli annuler le nôtre. Ils sont en vacances donc ils n’ont pas de souci. Leur compagnie est australienne et ne veut pas prendre de risques comme la Garuda. Ils me disent que lors de leur départ, le volcan avait perturbé les vols et ils ont vu les personnes qui avaient une assurance annulation car ils quittaient la file d’attente pour annuler leurs vols. Je pense que si j’ai un prochain voyage, je prendrais cette assurance qui rembourse intégralement ou presque le billet d’avion car la carte bleue ne couvre pas les taxes d’aéroport et l’essence, montant qui peut se monter à un tiers du billet.

 

Il y a des chiens à Bali, visibles surtout à la plage. Ce sont presque toujours des gentils chiens. Pas tous ont un collier, ils s’amusent souvent à se courir après et à venir auprès de chiots qui ont leurs maîtres. Un après-midi, alors que j’étais avec mon tout petit, j’entends pleurer tout près de moi, c’est le grand ! Il vient vers moi en pleurant en me disant qu’il a été mordu par un chien. Je regarde vite sa fesse, il n’y a pas de trace ! En fait, il courrait et un chien lui a couru après ; il a eu peur ! Ensuite, les jours suivants, à chaque chien qui venait près de nous, à cinq mètres minimum, il me disait « c’est le chien qui m’a mordu », surtout le chien noir !

Je lui dirai « n’aie crainte, s’il vient, je l’attrape et je le jette à la mer ! », il me répondra en me disant « oui, on fera un piège et on le jettera à la mer ! ». que d’aventures.

 

Sur la plage, il n’y a pas que les chiens, il  y aussi le monsieur avec des lunettes qui parlent quelques phrases de français. Il nous dit être un masseur dans une maison médicale, il est éclectique car il a aussi d’autres activités mais j’ai oublié. Il se promène toujours avec deux paquets de marque en papier, je ne sais ce qu’il y a dedans. Il arrive souvent en fin d’après-midi, toujours dans la même ère, toujours avec le sourire. Il aime bien mes enfants, toujours avec un air réjouit. Il connaît maintenant leurs prénoms. En mimant des massages sur mon tout petit, il nous dit que sa peau est douce … et oui comme un bébé.

 

Une des attractions visible de la plage et de bien d’autres endroits, ce sont les cerfs-volants.

J’en ai compté au moins cinquante. Ils font le plaisir de mon tout petit qui comme son frère il y a deux ans qui est émerveillé. Il lève la tête, tend le bras et lance un cri. Il le fait aussi avec les avions qui sont dans le ciel et qui abordent le virage dans les airs pour atterrir. Cela est un spectacle car souvent, il y a un avion toutes les cinq minutes et des gros. On se demande où passent tous les touristes dans les avions. Lorsqu’ils atterrissent, on ne les voit que trois secondes car la piste est ensuite cachée par des arbres. Il y a deux ans et plus encore quatre ans, je m’étais approché proche de la piste, en longeant le chemin des hôtels de luxe.

Cela me rappelle une  anecdote avec Fred. Fred est un curieux, un peu trop quelquefois, surtout lorsqu’il longea en scooter l’aéroport. Après quelques minutes, la police vient à sa rencontre et lui demande et les papiers du scooter et le passeport en lui posant des questions.

A pied en passant vers les hôtels, on peut être proche de l’aéroport mais ensuite il faut prendre des petites rues. C’est ce qu’avait Victor l’australien de 71 ans qui pour prendre son avion n’avait pas pris de taxi ! il faut préciser qu’il n’avait qu’un petit sac comme affaires.

 

Aujourd’hui, lorsque j’arrive à la plage, entre les deux drapeaux, c’est presque l’apocalypse !

Trop de surfeurs, trop de monde. Je pars avec le grand et je fais faire le ménage. Je lui dis de m’attendre, en moins de deux minutes, trois surfeurs sont avertis. Une jeune femme vient alors dans notre direction sur un surf et je lance mon discours classique : « two flags, swimming zone, no surfeurs », en plus de cela, je joins le geste à la parole avec le fameux signe X que connait mon fils (interdit). La fille se trouve presque au milieu de la zone et proche de la plage. Je lui dis – selon moi - fermement qu’elle est en infraction et elle me répond en français dans le texte « ça va, calme toi ». Elle a tout de même compris le message mais les imbéciles sont de toutes nationalités. Je la verrai plus tard revenir dans la zone lorsque je serai sorti. Elle ne fera pas attention au courant ou tout simplement n’en a rien à faire. Je pense aussi que la fille a pu se sentir agressée en attendant mon ton mais c’est la seule façon de leur faire comprendre (aux imbéciles) qu’ils dépassent les limites.

 

Les vagues sont fortes mais je dois continuer mon travail de police de la zone de baignade. Je m’attaque maintenant à un surfeur indonésien qui lui est au milieu de la zone mais éloigné, en fait éloigné des autres et pas de moi. Même discours mais pas même réponse : « fuck you » en me faisant un doigt d’honneur. Je ne me laisse pas démonter et continuer mon discours pédagogique lorsqu’il me demande d’où je viens ; après m’avoir dit en me montrant la mer, « it’s mine ». j’aurais eu l’envie de lui dire que depuis bien longtemps, ce n’est pas à lui, plus aux indonésiens et que mon respect vaut autant que sa prétention. Mais comme je suis dans la mer, que je n’ai pas beaucoup de temps et qu’il faudrait les mots en anglais, je laisse tomber. Le surfeur vient alors à ma rencontre et s’excuse en me serrant la main en m’expliquant qu’il surfe en biais et qu’il sait qu’il est dans la zone de baignade. Ok man.

 

Le plus désolant dans tout cela, c’est en fait le manque de travail des lifeguards. On ne les voit pas, on ne les voit plus sauf pour enlever les drapeaux, bien avant le coucher du soleil. Ce n’est plus la même équipe. Comme je l’avais écrit précédemment, la zone de baignade, c’est ma place et plus encore maintenant avec des enfants. Dans l’ensemble, mis à part ces deux énergumènes, le message passe.

 

Le soir, on croise Jack, australien lui aussi, notre voisin. Il s’en va demain pour Jogjakarta, vol qui a aussi été reporté à cause du volcan !  Peut-être reviendra-t-il, s’il le fait cela sera au Komala. On se croisera sûrement dans les rues car si Bali est grand, Kuta est petit.

De l’art de se faire des amis à Bali.

 

A midi, en mangeant au Warung Seven, on discute avec des français : un jeune couple en vacances est bloqué pendant une semaine sur Bali car leur vol pour l’Australie a été reporté à cause du volcan qui a failli annuler le nôtre. Ils sont en vacances donc ils n’ont pas de souci. Leur compagnie est australienne et ne veut pas prendre de risques comme la Garuda. Ils me disent que lors de leur départ, le volcan avait perturbé les vols et ils ont vu les personnes qui avaient une assurance annulation car ils quittaient la file d’attente pour annuler leurs vols. Je pense que si j’ai un prochain voyage, je prendrais cette assurance qui rembourse intégralement ou presque le billet d’avion car la carte bleue ne couvre pas les taxes d’aéroport et l’essence, montant qui peut se monter à un tiers du billet.

 

Il y a des chiens à Bali, visibles surtout à la plage. Ce sont presque toujours des gentils chiens. Pas tous ont un collier, ils s’amusent souvent à se courir après et à venir auprès de chiots qui ont leurs maîtres. Un après-midi, alors que j’étais avec mon tout petit, j’entends pleurer tout près de moi, c’est le grand ! Il vient vers moi en pleurant en me disant qu’il a été mordu par un chien. Je regarde vite sa fesse, il n’y a pas de trace ! En fait, il courrait et un chien lui a couru après ; il a eu peur ! Ensuite, les jours suivants, à chaque chien qui venait près de nous, à cinq mètres minimum, il me disait « c’est le chien qui m’a mordu », surtout le chien noir !

Je lui dirai « n’aie crainte, s’il vient, je l’attrape et je le jette à la mer ! », il me répondra en me disant « oui, on fera un piège et on le jettera à la mer ! ». Que d’aventures.

 

Sur la plage, il n’y a pas que les chiens, il  y aussi le monsieur avec des lunettes qui parlent quelques phrases de français. Il nous dit être un masseur dans une maison médicale, il est éclectique car il a aussi d’autres activités mais j’ai oublié. Il se promène toujours avec deux paquets de marque en papier, je ne sais ce qu’il y a dedans. Il arrive souvent en fin d’après-midi, toujours dans la même ère, toujours avec le sourire. Il aime bien mes enfants, toujours avec un air réjouit. Il connaît maintenant leurs prénoms. En mimant des massages sur mon tout petit, il nous dit que sa peau est douce … et oui comme un bébé.

 

Une des attractions visible de la plage et de bien d’autres endroits, ce sont les cerfs-volants.

J’en ai compté au moins cinquante. Ils font le plaisir de mon tout petit qui comme son frère il y a deux ans qui est émerveillé. Il lève la tête, tend le bras et lance un cri. Il le fait aussi avec les avions qui sont dans le ciel et qui abordent le virage dans les airs pour atterrir. Cela est un spectacle car souvent, il y a un avion toutes les cinq minutes et des gros. On se demande où passent tous les touristes dans les avions. Lorsqu’ils atterrissent, on ne les voit que trois secondes car la piste est ensuite cachée par des arbres. Il y a deux ans et plus encore quatre ans, je m’étais approché proche de la piste, en longeant le chemin des hôtels de luxe.

Cela me rappelle une  anecdote avec Fred. Fred est un curieux, un peu trop quelquefois, surtout lorsqu’il longea en scooter l’aéroport. Après quelques minutes, la police vient à sa rencontre et lui demande et les papiers du scooter et le passeport en lui posant des questions.

A pied en passant vers les hôtels, on peut être proche de l’aéroport mais ensuite il faut prendre des petites rues. C’est ce qu’avait Victor l’australien de 71 ans qui pour prendre son avion n’avait pas pris de taxi ! il faut préciser qu’il n’avait qu’un petit sac comme affaires.

 

Aujourd’hui, lorsque j’arrive à la plage, entre les deux drapeaux, c’est presque l’apocalypse !

Trop de surfeurs, trop de monde. Je pars avec le grand et je fais faire le ménage. Je lui dis de m’attendre, en moins de deux minutes, trois surfeurs sont avertis. Une jeune femme vient alors dans notre direction sur un surf et je lance mon discours classique : « two flags, swimming zone, no surfeurs », en plus de cela, je joins le geste à la parole avec le fameux signe X que connait mon fils (interdit). La fille se trouve presque au milieu de la zone et proche de la plage. Je lui dis – selon moi - fermement qu’elle est en infraction et elle me répond en français dans le texte « ça va, calme toi ». Elle a tout de même compris le message mais les imbéciles sont de toutes nationalités. Je la verrai plus tard revenir dans la zone lorsque je serai sorti. Elle ne fera pas attention au courant ou tout simplement n’en a rien à faire. Je pense aussi que la fille a pu se sentir agressée en attendant mon ton mais c’est la seule façon de leur faire comprendre  qu’ils dépassent les limites.

 

Les vagues sont fortes mais je dois continuer mon travail de surveillance de la zone de baignade. Je m’attaque maintenant à un surfeur indonésien qui lui est au milieu de la zone mais éloigné, en fait éloigné des autres et pas de moi. Même discours mais pas même réponse : « fuck you » en me faisant un doigt d’honneur. Je ne me laisse pas démonter et continuer mon discours pédagogique lorsqu’il me demande d’où je viens ; après m’avoir dit en me montrant la mer, « it’s mine ». j’aurais eu l’envie de lui dire que depuis bien longtemps, ce n’est pas à lui, plus aux indonésiens et que mon respect vaut autant que sa prétention. Mais comme je suis dans la mer, que je n’ai pas beaucoup de temps et qu’il faudrait les mots en anglais, je laisse tomber. Le surfeur vient alors à ma rencontre et s’excuse en me serrant la main en m’expliquant qu’il surfe en biais et qu’il sait qu’il est dans la zone de baignade. Ok man.

 

Le plus désolant dans tout cela, c’est en fait le manque de travail des lifeguards. On ne les voit pas, on ne les voit plus sauf pour enlever les drapeaux, bien avant le coucher du soleil. Ce n’est plus la même équipe. Comme je l’avais écrit précédemment, la zone de baignade, c’est ma place et plus encore maintenant avec des enfants. Dans l’ensemble, mis à part ces deux énergumènes, le message passe.

 

Le soir, on croise Jack, australien lui aussi, notre voisin. Il s’en va demain pour Jogjakarta, vol qui a aussi été reporté à cause du volcan !  Peut-être reviendra-t-il, s’il le fait cela sera au Komala. On se croisera sûrement dans les rues car si Bali est grand, Kuta est petit.

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Redacted 2008 : Y aura-t-il de la neige à Noël ?

19 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Il la prenait dans ses bras et elle suivait le mouvement, sauf lorsque son portable sonnait. Lui, avait l'allure d'un informaticien allemand d'une trentaine d'années, elle une javanaise d'une vingtaine d'années avec ses longs cheveux noirs.

Des couples mixtes, on peut en remarquer beaucoup. C'est le jeu : échange tendresse contre au mieux un départ vers l'Europe ou au moins de quoi subvenir à ses besoins pendant un certain temps ; jusqu'à la prochaine rencontre.

Ce que je percevais, c'est que lui y croyait, elle aussi. Mais, dans son rôle.
Il est des retours qui vont être difficiles avec la réalité d'une certaine communication.
Autre année, autre pays. J'avais rencontré un portugais qui voyageait grâce à une pension d'invalidité. Il se plaignait que les '
filles' thaïlandaises changeaient. Auparavant, on les emmenait en voyage, leur laissant un pourboire à la fin sauf que maintenant, certaines n'hésitent pas à glisser des somnifères pour piller le portefeuille de l'homme blanc pendant la nuit !

J'aurais dû évoquer le cas de ces deux vrais couples mixtes mais j'en ai déjà parlé lors de ma précédente venue (lire dans voyages, Bali 3). Car même si les sentiments sont réciproques (sans aucun aspect monétaire), il y a au moins un mot inconnu en Indonésie : hiver. En Indonésie, il n'y a que deux saisons (pluie et sèche) avec des températures comprises à Bali entre 25 et 30 degrés.
La neige n'existe pas et si le froid intérieur peut-être présent en chacun de nous, celui d'une température négative a de quoi faire exploser bien d'autres mesures que celle d'un thermomètre.

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Redacted 2009: Il voyage en solitaire

18 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

"Il voyage en solitaire et nul ne l'oblige a se taire".
Lors de mes voyages, je voyage seul mais cette annee va deroger a la regle. Règle qui n'est pas ecrite. L'avantage c'est d'être libre, l'inconvenient c'est de moins découvrir. Mais quelquefois, je pense que la Marmotte est la seule que je peux supporter !

Hier soir, je pensais passer une bonne nuit mais c'etait sans compter avec la soiree karaoke sur la plage. Cela ne m'a pas empeche de me lever a 6h15 (certes avec le reveil). depart 7h pour prendre le ferry vers 10h, pour arriver a Katapang à Java avec une heure de decalage en moins. C'est utile avec l'avion pour le retour, pour arriver a l'heure ou l'on est parti.

Direction le KAWA IJANE, le cratère de souffre. Sur le guide, ils disaient routes "impraticables", je confirme. Sur quelques kilometres, j'ai vraiment souffert, vraiment difficile. Au retour, avec Fed, on prendra une route plus longue mais en meilleur etat.


La route, il n'y avait palus de route. Des morceaux de rochers, pierres sur une pente raide. Lorsque mon sac est tombé, en voulant le rechercher, j'ai cru que la moto ne pouvait plus s'arrêter de descendre. On a croisé des voitures et quelques motos mais jamais de touristes.

 

Au camp de départ vers le cratère, seulement deux bâtiments pour dormir. Tous libres. Chambre rudimentaire annoncees a 100 000 et les autres (avec toilettes) a 200 000. On negocie les premieres a 70 000 (plus un droit d'entrée de 15 000 - il faut vraiment demander le ticket). Ballade de quelques heures où nous trouvons une plantation de café.

Je ne m'maginais pas ce petit arbre avec ses feuilles caduques, lisses et ses petits fruits qui renfermes deux grains verts. Le fruit est vert puis rouge. En se balandant on a remarqué deux gardes dont l'un avait un fusil et l'autre un coupe coupe. Fred a demandé de se faire photographier avec l'arme puis avec son nouvel ami. Etait-il la pour proteger le village ou garder la population ?

Ensuite, c'est la vie de montagne mais sans les marmottes. Oubliez la douche. Pas d'electricite aussi (bougies a la place). J'apercois des porteurs de souffre : toute la journnee, ils font l'aller retour avec environ 80 kg sur leurs epaules, repartis dans deux paniers. Il y a une possibilite de dormir dans le camp avec eux a 1.6 km environ mais il faut discuter et les conditions doivent etre encore plus 'roots'.

On rencontre un couple de belges. La fille a des yeux bleux limpides. Son copain est plombier et part en vacances avec l'argent non declaré ! Petite discussion sur le fait de vouloir toujours negocier. Mon argument ultime : " si cela est tellement peu cher, dans ce cas laisse un pourboire de 5 000 roupies (soit 1/3 d'euro a chaque fois)".

C'est comme cela, avec l'arrivee de touristes en nombre cette annee que l'hotel LUSA a Kuta a double le prix de ses chambres economiques. Fred a discuté avec un franco-canadien (il faisait des mesures avec des appareils dans le camp) qui lui a deconseillé de faire la descente du cratère a cause des émanations.

Vous pensez que dormir a côté d'une plage etait calme ?
He bien non. Vous pensiez que dormir dans un refuge etait calme ?
et bien vous vous vous êtes encore trompés ! Il y a le bruit du generateur.

Pas de chance car demain, le réveil sonne à 3h30.

Redacted 2009: Il voyage en solitaire
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En attendant BALI 8 : le retour de la Marmotte

17 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 8 : le retour de la Marmotte

Bonjour à Tous.

Elle est dans ma valise.

L'an dernier, on était partis plus tot, dès le début des vacances et je devais être fatigué.

En fait, j'étais fatigué. A chaque départ en vacances, comme par hasard, j'attrape un herpès àl'oeil, signe que mes défenses sont faibles.

Pas cette année. J'avais préparé mon sac avec l'ordianteur acheté poru l'occasion, spécial voyages. Si je le perds ou le casse, aucun souci vu la somme modique. Par contre, il est lent.

Donc, me voici dans l'avion, puis dans notre bungalow lorsque le lendemain, juste avant de perdre mon passeport, je m'aperçois que je ntrouve pas la Marmotte qui d'habitude est dans mon sac.

Pour partir en voyage, je n'ai besoin que d'une carte bleue, de médicaments et ... de la Marmotte.

Signe que ce voyage n'allait pas bien se dérouler, j'ai oublié ma Mamotte, celle avec qui je fais les photos. Elle m'a toujours accopagné. Je repense à elle au Tibet, en particulier.

Elle a eu différents surnom dont 'moneky' et "puppet".

Cette année, exceptionnellement, la Marmotte voyagera dans la valise qui va en soute. Cela sera plus sûr pour elle de redécouvrir Bali !

J'écris ce billet, juste avant la fin du match de la demi-finale de l'Euro. Mais, la Marmotte est comme moi, le sport et plus particulièrement le foot, elle n'est pas fan !

Je vous laisse donc savourer la victoire de l'équipe de France et vous donne rendez-vos demain pour des articles reprogrammés.

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En attendant BALI 8 : des chiffres et des lettres

16 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 8 : des chiffres et des lettres

Bonjour à Tous.

Un peu d'économie n'est pas coutume dans ce blog traitant de voyages.

L'idée m'est venue lorsque j'écrivais sur le niveau de vie à Bali.

Voic donc les derniers chiffres connues, issues du Bilan du monde 2016 du Monde.

L'Indonésie est le plus peuplé des pays musulmans avec 255 millions d'habitants (qui ne sont pas tous musulmans).

La croissance de 4.7% est un rêve que n'a même pas notre président (1.1% en 2015). Par contre, l'inflation atteint 3.4% contre 0% pour nous en 2015 pour un taux de chômage proche des 10%.

Selon mes calculs (un PIB de 872 milliards de dollars), le Produit intérieur brut par habitant serait de 300 euros par mois.

Le président en place Joko Widodo s'est fait remarquer sur le plan international pour refurser sytstématiquement le droit de grâce à des étrangers condamnés à moirt pour trafic de drouge pars moins de 13 personnes ont été exécutés en 2015.

Michaël Blanc, français condamné à perpétuité a finalement été libéré avec obligation de rester surle territoire indonésien juqu'en 2017.Il y a environ 2 000 français condamnés dans le monde (3/4 pour affaires de stupéfiants et/ou escroquerie/vols).

La capitale de l'Indonésie est Jakarta, mégapole de presque 10 millions d'habitants. L'Indonésie est le 3e pays du monde en habitants pour son régime démocratique, le 4e pays le plus peuplé du monde (mais qui est le 3e ?), c'est le plus archipels du monde avec 17 500 îles.

On classe l'Indonésie dans les BRIICS : Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine, Afrique du Sud. C'est un acronyme journalistique.Au fait, le 3e pays le plus peuplé est les Etats-Unis.

Les soins sont gratuits mais pas la nourriture, ni les médicaments. Les indonésiens fument trop, ils consacrent 3 fois plus d'argent aux dépenses de cigarettes que pour leur santé.

Pour terminer ce survol, pour les plus cinéphiles d'entre vous, pour ceux qui ont écouté Michel Ciment lors d'un Masque et la plume en 2006, il y a un film (que j'ai vu) qui s'intitule OPERA JAWA. Positif (le mensuel du cinéma) avait adoré, moins les autres critiques qui trouvaient le film hermétique.

Je continuerai peut-être ce tour d'horizon de l'Indonésie lors de mon voyage dans deux semaines.

 

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En attendant BALI 8 : Jérôme

15 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 8 : Jérôme

Bonjour à Tous.

L'an dernier, on avait pris l'avion plus tôt, ce qui nous avait empêcher d'assister à l'enregistrement du Masque et la Plume à Avignon.

Cette année, comme la durée de notre voyage est plus courte, j'ai décalé les dates pour rencontrer une nouvelle foisJérôme Garcin, écrivain mais surtout animateur du Masque et la plume, émission qu'il anime depuis 25 ans.

Qui aurait dit que je me retrouverai dans son livre NOS DIMANCHES SOIRS ?

Personne, même pas moi. Tout cela est le fruit d'une longue correspondance : dix ans à raison d'un mail toutes les quinzaines plus les cartes postales lors de mes voyages. Eti il y en a eu.

J'ai écouté une émission du Masque au TIbet, dans un centre Internet géant avec des centaines de postes. Il y avait des personnes (des chinois, je poense) qui dormaient sur les fauteuils la nuit car ce centre était ouvert 24 heures sur 24 et souvent plein len fin d'après-midi.

Il y a deux ans, c'était le deuxième fois que l'on assistait à Avgnon avec notre fils aîné (il y avait aussi le tout petit mais c'était une première pour lui dans la poussette) et c'est là qu'a commencé l'histoire pour lequel il apparaît dans le livre.

Si l'entrée se passe un quart d'heure avant le début de l'émission, soit 10 heures, il faut être présent au moins une demi-heure avant pour avoir une place. Cette année là, il y eut même une erreur dans le programme qui indiquait 11h/13h pour les enregistrements.

Si cette année, l'émission a lieu au Musée Calvet, auparavant, le lieu était une cour intérieur, une grande cour intérieur auquelle on accède par des escaliers en colimaçon. C'est étrange de se retrouver dans une cour avec des arbres, le bruit des criquets, la sonnerie de l'horloge toutes les heures.

Lorsque l'émission se termine, je laisse les personnes qui veulent discuter avec Jérôme et puis je viens. Mais, cette fois-là, mon aîné avait pris les devants et comme un grand (il avait alors 2 ans et demi) était allé voir Jérôme !

Bien entendu, sa bouille et ses cheveux de presque blondinet avait d'autant plus fait craquer Jérôme (et Vincent Josse qui le prit en photo) qu'il  portait un tshirt brodé du Népal avec comme inscription LE MASQUE ET LA PLUME.

Cette année, mon tout petit sait maintenant marcher et c'est à trois que nous irons voir Jérôme avec un nouveau tshirt brodé du Népal.

Je dois souvent dire aux gens que je ne vends pas les tshirts !

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En attendant BALI 8 : le trajet

13 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 8 : le trajet

Bonjour à Tous.

Voilà que je redécouvrir le détail de nos trajets en avion.

En effet, jai acheté les bilelt en octobre et depuis, j'ai oublié les heures et même les jours de  notre décollage. Je coryais que l'on partait aujourd'hui mais c'était oublié que j'ai décalé le voyage pour être mieux en forme et assister au Masque et la Plume à Avignon.

Nous partons le samedi 16 avant 7h pour être à la gare tgv qui nous emmenera directement au Terminal 2 de Roissy. Changement avec le tram pour atteindre le Terminal 1. Cela ne va pas être facile avec les deux valises J'ai allégé la mienne de 28 à 26 kg.

Notre avion décolle à 13h40 pour une durée de 11h15, destination Bangkok. Je vous donnerai mes impressions sur l'A380.

Dans l'aéroport de la capitale thaïe nous aurons 3h25 pour prendre notre correspondanc. Nouveau décollage à 9h20 pour une arrivée à Bali à 4h40, soit un vol de 4h20.

Cela fera 16 heures de vol au total. J'espère que les enfants seront aussi sages en avion que les fois précédentes !

Le retour, puisqu'il faut bien rentrer a lieu le 14 août à 16h pour une arrivée à 19h10 soit 4h10 snas escale. 5 heures d'attentet pour un départ à minuit 5 et une arrivée à 7h05 soit 12 heures de vol. Le décalage horaire nous fait arriver plus 5 heures plus tôt.

Début août, vous pourrez lire de la théorie à la pratique ce nouveau voyage.

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En attendant BALI 8 : la valise

11 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous.

28,4 kg. C'est le poids de ma valise.

J'ai droit à 30 kg avec la compagnie Thaï Airways.

Mais que contient cette valise ?

Beaucoup de choses qui ne reviendront pas en France.

Tout d'abord la nourriture : 1 kg de compotes en gourdes, puis 1 kg de pâte à tartiner (pour offrir), de la crème de marrons, un sachet de couches, les crèmes solaires.

Puis vient mes vêtements, la trousse de médicaments, les serviettes.

Le souci avec une valise si lourde, c'est bien entendu lorsqu'il faut la transporter, la transvaser de la maison à la voiture, la sortir, la mettre dans le train, la resortir pour la traîner pour prendre le tram vers le terminal  pour enfin s'en débarasser. Ensuite, attente lors de l'arrivée, je la mets dans le taxi et c'est gagné.

Il me reste maintenant à calculer le poids qui me restera lors du retour mais aussi à penser que je ourrais me délester dans le sac de mon aîné mais aussi de ma compagne.

Un fait est certain, dans ma valise, il y a la marmotte que j'avais oublié en France l'année dernière.

Elle reviendra pour agrémenter les articles à partir du 1er août.

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En attendant BALI 8 : smartphone

10 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous.

C'est reparti, je recommence à pianoter pour enfin alimenter ce blog qui a eu pendant 10 ans, sans discontinuer, des articles tous les jours. Pour le mois de juin, ce ne fut pas le cas !

Seule consolation pour ce mois de l'été, l'affluence le jour du baccalauréat d'Economie Droit qui a poussé LASTDAYS à la seconde place des recherches internet pour l'article concernant le syllogisme juridique.

J'ai craqué, il y a deux jour. Comme me l'a écrit Teache A : "bienvenue dans le monde !".

J'ai donc acheté un smartphone. Durant la première heure, la première demi-journée, je me suis maudit. Trop difficile l'écran tactile. Je pensais et je pense encore que c'était plus simple avec un Noka.

Je dois avoir une dizaine d'appllications sur Internet mais vu que je n'ai pas d'abonnement, cela ne me sert pas. Non, Teache A, je ne suis pas encore prêt pour être sur Twitter !

En fait, j'ai pris ce téléphone pour trois raisons. La première est que mon Nokia a un certain âge et que j'étais frustré de ne pas pouvoir lire les photos que l'on m'envoyait et que je ne pouvais pas en envoyer aussi. La seconde est que j'a acheté des téléphones à Bali mais ils n'étaient pas adaptés et les écrans étaient petits. Enfin, il y avait les soldes et je voulais avoir un téléphone qui,s'il me tombe ou qu'il tombe en panne, je puisse avoir un plan B, en attendant d'en acheter un autre. Un peu comme une voiture, mais cela demande plus de place.

 

Quelle relation avec le voyage ? Et bien, ce téléphone a deux emplacements pour la carte SIM, ce qui m'évitera d'avoir à changer les cartes SIM à Bali. Il faut que je garde la carte SIM de la France au cas où je fasse un achat par Internet (on me demande alors le code envoyé sur mon téléphone).

Le plus drôle, c'est qu'en achetant ce téléphone je voulais aussi avoir une batterie neuve pour que le téléphone ait plus d'autonomie mais je viens de m'apercevoir qu'avec la nouvelle génération de smartphones, il faudra les recharger tous les jours ou presque à cause de la connexion en wifi entre autres.

Demain, on revient au concret avec la valise.

 

En attendant BALI 8 : smartphone
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En attendant BALI 9

9 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 9

Bonjour à Tous.

Abandon donc du Sri Lanka après étude de certaines difficultés de voyages avec mes jeunes envants. Je pensais la Thaölande mais il fait très chaud dans la capitale et les vagues n'existent pas dans les îles que je connais tant (Kho Pan Gan, Kho Pi Pi).

Alors, l'idée m'est venu de retourner en Indonésie, de retourner à Bali via Sumatra et Java.

Sumatra parce qu'il y aura Fred, sa femme et leur petit et Java pour revoir pour rester deux nuits dans la capitale et enchaîner sur Jogjakarta.

Tout ceci n'est qu'un projet qui pourra prendre forme dès la rentrée car je ne prendre les billets d'avion via Internet vu que notre trajet sera Kuala Lumpur ou Singapour pour l'aller et Bali pour le retour en avion.

Mais pour l'instant, je vais devoir faire ma valise pour notre voyage dans quelques jours .

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En attendant BALI 8 : future destination

8 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous.

Mes voyages se préparent presque toujours un an à l'avance pour la simple raison que les billets d'avion sont accessibles fin septembre à un prix abordable.

Une de mes connaissances est partie au Sri Lanka et a trouvé cette îlecomme un croisement de la douceur de vivre balinaise avec le dépaysement.

Je me suis donc lancé dans la recherche expériences qui aboutissaient toutes à la même conclusion : il faut aller au Sri lanka.

Après ce feu vert, j'ai poursuivi sur les recherches logistiques : les papiers, les vols, le coût de la vie. Les avis concordent sur le niveau de vie, intéressant pour nous mais en constante augmentation.

Cela n'allait pas me rebuter mais deux points m'ont bloqué : l'avion et les fortes vagues.

Si la durée du trajet est plus courte - un vol direct est possible - le prix ne l'est pas en haute saison, plus cher que pour aller à Bali. Second écueil, plus gênant, presque personne ne se baigne vu les forts courants et il n'y a pas de lifeguard !

 

Cette destination avec mes enfants en bas âge était intéressante mais pas possible, pas encore.

Mais, j'ai une autre idée pour l'année prochaine !

A demain.

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En attendant BALI 8 : virage

7 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant BALI 8 : virage

Bonjour à Tous,

nous sommes déjà fin juin et je reprends l'écriture pour ce blog délaissé depuis quelques mois.

Je reprends aussi la programmation pour me laisser plus de temps pour écrire et surtout programmer des photos de Bali.

Il faut vous préciser que télécharger des photos prend du temps, beaucoup trop de temps à mon hôtel et les centres Internet ont presque tous disparu depuis l'avénement du portable et du wifi.

J'ai donc décidé cette année, d'écrire mais non pas une semaine après mon arrivée mais deux. Cela me laissera en France le temps de télécharger sereinement les photos et de consacrer le mois d'août à ce 8e voyage.

 

A demain pour ce qui sera peut-être notre future destination été 2017 !

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Rediff BALI 8 : immatériel

6 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Article paru le 12 novembre 2015.

Bonjour à Tous.

Airbus A380, c'est l'avion que nous allons prendre. Le plus gros avion civil qui peut transporter plus de 500 passagers. Je n'ose même pas imaginer lorsque tous les passagers vont sortir et chercher à trouver un taxi !

Pour notre arrivée, comme notre retour, nous prendrons un Boeing 777 qui peut aussi transporter jusqu'à plus de 800 passagers, sans que cette option n'ait été retenue, pour l'instant.

L'avantage de l'Airbus, à ce que j'ai lu, c'est que même en classe économique, l'ergonomie a été pensé de manière à donner plus d'espace et de confort. Enfn, c'est ce que l'on peut lire cardepuis, pour améliorer la rentabilité, on a ajouté des sièges en classe économique.

Je voulais voyager dans cet avion même si je ne pensais que cela arrive un jour. Un Boeing 777 coûte environ 250 millions de dollars, un Airbus plus de 400 millions !

 

En m'informant sur cet avion, je me souvenais qu'il y avait eu un problème technique en vol, on peut même écrire un accident. Mais c'était il y a longtemps, en 2010, avec la compagnie australienne Qantas. Depuis, rien n'est arrivé à ce même avion.

 

La nouveauté avec ce gros porteur, c'est que sur le pont principal, en classe économique, il y a 11 sièges de front, décomposée en 5 sièges en allée centrale et deux fois trois sur les côtés. Donc, la tribu ne devrait pas être séparée sauf si l'on n'est pas dans cet environnement.  J'ai cru voir, mais c'était vraiment tôt dans le matin, vraiment, qu'il y avait seulement trois sièges dans l'allèe centrale et deux fois deux rangées de deux sur les côtés.

 

On verra. De toutes les manières, quelle que soit la configuration, on voyagera toujours mieux que nos précédetns voyages : au premier voyage, on avait deux sièges et l'on était trois ; au deuxième voyage, on avait trois sièges mais l'on était quatre !. Cela va être, pour nous, une classe économique premium !

11 sièges par rangée !

11 sièges par rangée !

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Rediff BALI 8 : Demandez le programme

5 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Article paru le 11 novembre 2015.

Bonjour à Tous.

Avec la presque euphorie d'avoir eu les billets pour une voyage qui n'aurait pas dû se faire, j'en ai oublié de donner les détails des vols.

Nous partons le 16 juillet à 13h40 de Paris pour arrivé le lendemain vers 6h à Bangkok. Cette fois, cet aéroport sera un transit et non pas le point d'arrivée. J'en ai vécu beaucoup des arrivées à Bangkok, c'était avant, avant de connaître Bali !

Nous avons ensuite 2h25 pour trouver le Terminal et arrivé à Bali à 14h40.

Le premier vol sera long 11 15, le second beaucoup moins 4h20.

L'arrivée vers 15 heures nous permettra d'assister à un coucher de soleil de plus et de nous permettre de prendre possession de notre bungalow sans précipitation.

 

Le retour est tout aussi favorable. On quittera notre bungalow après manger pour un vol départ à 16 heures. Il y a peu de circulation à cette heure. Nous arriverons vers 19 heures à Bangkok après 4h10 de vol. Il y aura, et c'est le seul petit inconvénient, 5 heures d'attente. Les enfants seront fatigués pour le départ vers minuit. La France se rappelera à nos souvenirs 12 heures plus tard. Il sera alors 7 heures du matin. Ce qui signifie que l'on pourra prendre directement un tgv sans passer par la case hôtel Paris ou gare du centre comme à Lyon, comme l'année dernière.

En parlant de train, il va falloir que je regarde les horaires !

La Marmotte devant un bananier, à Bali

La Marmotte devant un bananier, à Bali

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Rediff BALI 8 : Let's go !

4 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Article paru le 10 novembre 2015.

Bonjour à Tous.

Aujourd'hui, c'est le cas de l'écrire.

Je me suis levé tôt, très tôt, trop tôt mais c'est pour la bonne cause : l'achat des billets d'avion pour Bali pour cet été.

Nous sommes le 3 octobre 2015, le téléphone portable Nokia du XXe siècle que je n'utilise que comme réveil sonne. Iil est temps de me lever, il est 4h et Paris ne doit pas encore trop s'éveiller.

J'allume l'ordinateur, je branche Internet et me voici sur le site de l'agence de voyages.

Comme je m'y attendais, il y a une mauvaise surprise, celle du prix. Il a augmenté d'une centaine d'euros depuis hier mais c'était prévisible.

Est-ce dû à la théorie qui veut que plus on visite un site, plus le prix augmente ou alors est-ce la disponibilité qui se fait plus rare et donc le prix plus cher ? Quoi qu'il en soit, le prix final sera bien moins cher qu'en agence physique.

 

Le compte à rebours a débuté lorsque j'ai sélectionné le voyage et que l'on m'a dirigé vers les informations a donné. 25 minutes maximum. Après ce délai, il faut recommencer.

Je dois mentionner le nom, prénom et âge de naissance de la tribu. Je relis les conditions de paiement. Je n'ai pas oublié par téléphone d'augmenter mon plafond de carte bleue. Je relis les dates. On ne sait jamais, une erreur à cette heure si matinale serait vite arrivée, du style partir le 16 juillet et revenir une semaine après !

Ce n'est pas le cas, l'enregistrement se déroule au mieux. Je découvre que je peux choisir les places sans être sûr que celles-ci nous seront attribuées. Ce n'est pas évident de choisir et de trouver les emplacements pour les 4 vols.

Reste le clic final pour valider le paiement. Il est 4h34, je reçois le mail de réservation.

Encore quelques heures pour recevoir les e-billets.

Je vais me recoucher, non sans avoir auparavant remis dans mes favoris, la ville de Denpasar sur le site de Météo France.

La Marmotte devant un graf (Komala Indah le nom de mon hôtel) 2011

La Marmotte devant un graf (Komala Indah le nom de mon hôtel) 2011

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Rediff BALI 8 : immatériel

3 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Billet paru le 9 novembre 2015.

Bonjour à Tous.

Me voici devant mon ordinateur portable, plutôt à-côté car j'ai un clavier et une souris sans fil.

Je lance ma recherche sur le site au même nom que l'agence de cet après-midi.  Je m'attends à ce que le prix des billets soit plus chers suite à la théorie qui veut que le prix augmente au fur et à mesure des visites que l'on fait sur un site. Notre fréquentation répétée sur un site prouve que nous sommes intéressés par le service et donc il y a augmentation.

Cette théorie, pourtant validée par certaines personnes que je connais, ne le sera pas, bien au contraire !

La première surprise est que je retrouve le même vol, àl amême date, aux mêmes horaires avec la possibilité de choisir les places. La seconde est le prix, il est plus bas de 150 euros ! Je savais que j'avais des frais de dossiers mais pas à ce niveau.

Le lendemain, j'appelle l'agence et je demande des explications car cela me gêne de prendre les billets sur Internet alors que c'est la même entreprise. L'explication vient rapidement : la politique de cette entreprise de voyages est d'appliquer à chaque dossier des frais soit environ 50 euros pour l'agence plus 15 euros de frais de dossier.

La dame me dit que maintenant les compagnies aériennes ne font plus de rabais aux agences de voyages, il faut donc qu'ils se rémunèrent sur des frais annexes ou atures produits comme les assurances.Je lui dis que je vais prendre le billet sur Internet. Elle me comprend et fera remonter l'information à sa hiérarchie. Juste avant ce coup de fil, j'avais entendu une information en provenance de la Société Générale qui voulait fermer 20% de ses agences d'ici à 2020. La raison en est simple : on ne va plus en agence ou si peu. Tout se fait par Internet ou presque.

 

Quelques jours après cela, j'ai reçu un courrier de ma banque m'informant que l'on pouvait maintenant ouvrir des produits financiers à distance, par téléphone avec un conseiller. Pour ceux qui ont une banque en ligne, ils peuvent se faire livrer de l'argent liquide mais c'est payant. La dématiérialisation des services est donc à l'oeuvre.

 

Ma décision est prise, je vais acheter les billets par Internet. Mais, en discutant avec des amis, je lis les conditions particulières de vente et je m'aperçois - comme on me l'avait dit - que selon l'heure, on paye un service. Service qui devient gratuit mais très tôt dans le matin. On peut même avec certains sites avoir des frais, même lorsque le paiement a lieu avec une carte bancaire !

 

Demain, c'est décidé, je me lèverai pour une dizaine de minutes pour économiser quelques dizaines d'euros !

Ma chambre, au Komala 1, en 2011

Ma chambre, au Komala 1, en 2011

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Reddif : BALI 8 NF

2 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Billet paru la première fois, le 6 novembre 2015

Bonjour à Tous.

C'est le grand jour et je suis prêt.

L'aéroport de Bali a été fermé hier, c'était le volcan du Rinjani, sur l'îde Lombok qui par l'émission de fumées a bloqué, par mesure de sécurité le fameux aéroport qui côtoie la mer de Bali.

Je pars vers l'agence, l'air léger dans une ambiance brumeuse. Le ciel va se dégager au fil de la matinée. Je retrouve Dominique, la dame de l'agence, je lui dis que mon expérience avec la British a été négative : retard de deux heures sur le premier vol (merci Teache A), retard d'une heure au vol suivant, un aéroport aux mesures de sécurité paranoïaques, un retard au retour et une poussette qui disparaît sur le sol français !

 

Je donne les dates, les contraintes. Celles-ci doivent prendre en compte l'heure de vol aller et retour pour que l'on puisse prendre le tgv qui nous amène (et ramène) à l'aéroport. Je ne veux plus vivre le retour de BALI 6 avec deux valises de 20 kg dans le métro et des escalators qui ne fonctionnent pas.

L'ordinateur tourne et donne la réponse : vol possible avec la Thaï en Airbus A380, avec un départ l'après-midi et un retour le matin. Pas d'interminable attente, une arrivée à Bali à 20h50. Reste le prix :  3 100 euros environ.

Je souris. Je prends les feuilles qui détaillent les vols et donne rendez-vous le lendemain pour confirmer ou pas.

Le soir, je parle du détail des vols, tout le monde est content de retourner à Bali. Mais, le soir, une étincelle de vérification me dit d'aller faire des recherches sur Internet pour vérifier le prix des billets.

Et, ...

La suite demain.

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