Kurdistan au féminin : une députée suédoise visée par Erdogan
Une députée suédoise d'origine kurde visée par Erdogan https://t.co/bzZjFSBaO2
La Turquie a transformé la demande d’adhésion à l'OTAN de Finlande et Suède en un moyen de chantage pour criminaliser les Kurdes dans ces pays nordiques. Un des Kurdes de Suède qu'Erdogan cible ... pic.twitter.com/Kv3C2teH1Y
Le Masque et la Plume, émission Cinéma du 29 mai 2022
Palmarès du 75e Festival de Cannes
Cette émission spéciale est consacrée au palmarès du 75ᵉ Festival de Cannes. Un festival qui, après les années covid et l'édition de l'an passé, présentée en plein mois de juillet, avai...
Les jeux sur écrans tactiles néfastes pour l'acquisition du langage des petits
Méfiez-vous des smartphones et tablettes !
C'est, du moins, la conclusion d'une récente étude selon laquelle l'utilisation d'écrans tactiles chez les plus jeunes enfants pour des jeux non-éducatifs ralentirait l’acquisition du langage.
A votre avis quel est le jeu préféré d'un bébé de 11 mois aujourd'hui ?
Exit peluches, poupées, voitures et autres jouets traditionnels, c'est le smartphone qui remporte la palme ! D'après une étude rapportée par le Daily Mail, les enfants en bas âge utiliseraient les dispositifs tactiles environ 36 minutes par jour, dont 9 minutes à toucher les boutons au hasard, sans véritablement jouer.
De nos jours, nombreux sont les parents à céder à l'option de facilité en laissant son enfant jouer sur leur smartphone pour avoir la paix pendant quelques minutes. Eh bien méfiez-vous car les écrans tactiles nuiraient au développement du langage chez l'enfant.
C'est ce que démontre cette étude réalisée au centre médical pour enfants Cohen à New-York. Elle a en effet révélé que les enfants âgés de 0 à 3 ans jouant à des jeux non-éducatifs sur écrans tactiles auraient un développement verbal plus lent. L'étude attribue un zéro pointé aux applications telles que Angry Birds ou Fruit Ninja qui n'auraient absolument aucune valeur éducative !
Le groupe de chercheurs a également constaté que 60% des parents interrogés avaient tendance à utiliser les smartphones pour remplacer les livres et les jouets, pensant que les jeux éducatifs de leurs dispositifs tactiles pourraient aider au développement de leur enfant.
"Nous avons observé dans notre clinique néonatale que le "jouet" numéro un que les parents donnent à leurs enfants en bas âge est le smartphone", a déclaré le Dr Ruth Milanaikau quotidien. Or, les chercheurs ont constaté que les enfants ayant fréquemment été en contact avec des applications a priori éducatives n'avaient pas un meilleur éveil que ceux qui ne l'avaient pas été.
Attention à ne pas confondre technologie et éducation !
Première publication le 8 mai 2014
Scholastique Mukasonga et la fable de l'amazone noire
Il faut battre le tambour pour ce roman à percussion dont la prose est aussi tendue qu’une peau de djembé. Roman? Fable, plutôt. A l’époque où, au Rwanda, se profile le génocide qui sera perpétré par les Hutus, une jeune Tutsie, Prisca, se découvre un don de chanteuse qui la met en transe et va bientôt la convaincre qu’elle porte en elle l’esprit de la princesse Nyabinghi, qu’elle est la réincarnation de la mythique reine Kitami, dont elle prendra ensuite le nom.
Le passage, à Kigali, d’un groupe rasta formé de trois batteurs (l’un jamaïcain, l’autre guadeloupéen, le troisième ougandais) lui sauve la vie et forge son destin. Installée aux Etats-Unis, celle qu’on appelle l’amazone noire va parcourir le monde au galop. Sa voix subjugue les foules, mais aussi son grand tambour, Ruguina («le Rouge-Brun»), qui finira par la tuer.
Lorsque s’ouvre le roman, en effet, Kitami est morte sur une ancienne plantation de l’île de Montserrat, mystérieusement écrasée par ce tambour sacré dont elle seule connaissait l’histoire secrète, les sortilèges ancestraux et le coeur battant. On trouvera chez elle le récit manuscrit qu’elle a laissé de sa brève et convulsive existence. Il constitue l’essentiel de ce conte, porté à la fois par le rythme universel des tambourinaires, la magie des légendes rwandaises et la puissance d’une femme qui a réchappé de la tragédie ordonnée par le gouvernement Kambanda.
Elle ressemble à Scholastique Mukasonga, cette miraculée dont toute la famille de «cafards», de «nuisibles», fut exterminée au nom de la purification ethnique et dont l’oeuvre, écrite aujourd’hui sous le ciel pommelé de Normandie, n’est consacrée qu’à cela: ressusciter ses morts, les honorer dans un tombeau de papier, les veiller.
Avec « Coeur tambour », la mémorialiste d’«Inyenzi» et romancière de «Notre-Dame du Nil» ne prolonge pas seulement, en l’élargissant à la dimension du monde jamaïcain et caribéen, le traumatisme originel, elle donne aussi, jusque dans l’exil, une belle leçon d’insoumission. Car où qu’elle passe et triomphe, Kitami porte haut et fort le chant de son pays natal. Et ce chant, le croirez-vous, on l’entend à chaque page de ce livre ensorcelant, tambourinant. Cartésiens et coeurs froids, s’abstenir.
Jérôme Garcin
Coeur tambour, par Scholastique Mukasonga,
Gallimard, 178 p., 16,50 euros.
Première publication, le 1er mars 2016
Enregistrement du Masque et la Plume
Cinéma
Avec Sophie Avon (Sud-Ouest), Nicolas Schaller (L’Obs), Jean-Marc Lalanne (Inrockuptibles) et Pierre Murat (Télérama).
« Top Gun : Maverick », Joseph Kosinski
« Frère et sœur », Arnaud Desplechin
« Coupez ! », Michel Hazanavicius
« Les crimes du futur », David Cronenberg
« Don Juan », Serge Bozon
« Compétition officielle », Mariano Cohn, Gastón Duprat
Débat passionnant d’« Arménia » sur Nikol Pachinian et la situation en Arménie
Le débat de l’association culturelle « Arménia » sur « Nikol Pachinian : de la Révolution de velours à la guerre en Artsakh, a-t-il trahi le peuple arménien ? » qui était annoncé comme passionnant, a tenu ses promesses.
Krikor Amirzayan, le président d’« Arménia » a remercié le public et les personnalités présentes, dont Georges Rastklan, Adjoint au Maire de Valence et co-président du C24 Comité du 24 Avril Drôme-Ardèche, le Pasteur Luder Nassanian de l’Eglise Maranatha de Valence, le Père Krikor Mikaélian de l’Eglise catholique arménienne de Valence. A noter également la présence de Quentin Lefevre, un enseignant drômois passionné de l’Arménie qui a fait part de ses rencontres en Arménie et sa vision de l’Arménie et de l’Artsakh.
Krikor Amirzayan a affirmé en début de la soirée « Nous savons que ce débat risque d’être animé, au regard des passions et haines, qui attire aujourd’hui le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, après la défaite militaire en Artsakh, où plus de 5 000 soldats Arméniens, très jeunes pour la plupart ont laissé leur vie en automne 2020. Avec également l’amputation de vastes territoires détenus jusqu’alors par les Arméniens en Artsakh ». Il a donné quelques éléments sur le parcours du Premier ministre arménien, de sa « Révolution de Velours » de mai 2018, de sa réélection en août 2021 ainsi que nombre d’informations sur l’Arménie et l’Artsakh. Avec l’agression et l’occupation d’une partie du territoire souverain de l’Arménie depuis mai 2021, les négociations arméno-turques pour la normalisation des relations diplomatiques. Il a également détaillé les conditions des « Accords de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en six points » qui vont être signés prochainement. L’un des paragraphes de ces accords étant que l’Arménie reconnait l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan dans lequel est inculs…l’Artsakh ! Tout en demandant à l’OSCE de définir un statut pour l’Artsakh et la protection des Arméniens.
Le débat fut très relevé avec des arguments en faveur de Nikol Pachinian et d’autres contre. Interventions très précises et argumentées de Georges Rastklan qui était récemment en Arménie et qui présenta un bref bilan de la situation sur place. Quentin Lefevre, a complété le débat par des remarques très intéressantes sur la situation géostratégique de l’Arménie et de l’Artsakh avec également la volonté du peuple arménien de lutter « pour vivre sur leurs terres ancestrales ».
Simon Melkonyan, membre d’« Arménia », grand connaisseur de la culture et de l’histoire a apporté des informations très précises sur la situation tant en Arménie qu’en Artsakh avec également un jugement sur les actions réalisées par Nikol Pachinian. Les interventions de Sarkis Jamakordzian étaient également pertinentes, tout comme celles d’Alexandre-Armen Amirzayan et Vartkès Simonian. Dans l’ensemble, le public admit que la position de Nikol Pachinian était très difficile au regard de la situation dans le région du Sud-Caucase et les pressions de l’Arménie. Mais les critiques à son encontre furent très modérées au regard de cette situation dont les enjeux dépassent parfois l’Arménie avec les zones d’influences de la Turquie et de la Russie dans la région.
Le débat se terminant par une prière pour la paix en Arménie et en Artsakah, réalisée par le pasteur Luder Nassanian et le père Krikor Mikaélian.
Au terme du débat passionnant, le public fut invité à finir les discussions en toute convivialité autour de quelques verres et pâtisseries arméniennes.
Prochain rendez-vous d’« Arménia », Vendredi 17 Juin (20h30) avec « L’Arménie depuis ses origines à aujourd’hui, réponses à toutes vos questions » conférence-débat qui sera animé par Krikor Amirzayan.
Photo : une partie du public présent au débat d’« Arménia »
Le Masque et la Plume Théâtre, émission du 22 mai 2022
Sur les planches : "Le Bourgeois gentilhomme", "L'Avare", "Cendrillon", "Tout mon amour"... ?
Les critiques ont-ils aimé "Le Bourgeois gentilhomme" mis en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, "L'Avare" par par Lilo Baur, "Skylight" par Claudia Stavisky, "Cendrillon" par Joël Pomm...
Ce soir, Masque et la Plume Théâtre
Avec Fabienne Pascaud (Télérama), Armelle Héliot (Quotidien du médecin), Fabienne Darge (Le Monde) et Jacques Nerson (L’Obs).
« Le Bourgeois gentilhomme », Molière / Valérie Lesort et Christian Hecq (Comédie-Française)
« L’Avare », Molière / Lilo Baur (Comédie-Française).
« Antoine et Cléopâtre », Shakespeare / Célie Pauthe (Odéon-Berthier)
« Skylight », David Hare / Claudia Stavisky (Rond-Point)
« Cendrillon », Joël Pommerat (Théâtre de la Porte Saint-Martin)
« Tout mon amour », Laurent Mauvignier / Arnaud Meunier (Rond-Point)
« Zaï zaï zaï zaï », Fabcaro (Comédie de Paris)