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Redacted BALI 2011 : le Kawa Ijen
En attendant le direct, voici une semaine d'anciens billets revus et corrigés.
Le manque d'accents provient du clavier anglophone.
Le lac bleu. Presque le titre d'une chanson.
Lever 3h30. Mal dormi, une fois de plus.
Départ dans la nuit, sous la pluie pour une heure de montée au camp des porteurs. Il y a 3 km pour attendre l'altitude de 2 380 m.
Pourquoi tant de français croisés ?
On me donne la reponse : l'emission Pekin-Express.
Il y a eu une etape en Indonesie, a Java, ici. J'ai vecu la meme situation avec le film THE BEACH qui se passait en Thailande (Kho Pi Pi).
Le Kawa Ijen est un lac acide, acide sulfurique. La température de l'eau est a 240 degrés, la couleur est d'un ciel bleu vif. Du sous-sol sort du souffre, un gaz qui se liquifie a l'air. Pour information, on utilise le souffre pour les allumettes, la cosmetique et ... les explosifs.
Il y a des vapeurs d'une couleur jaune que respirent environ 80 porteurs, certains en tongue, tous sans masque et qui font trois allers retours par jour, en moyenne. Ils sont payes 6 000 roupies par kilos, leur panier pese environ 80 kg. Ils gagnent donc 3 fois plus que les fonctionnaires et deux fois plus que les employés a Kuta sauf que leur espérance de vie avoisine 40 ans. Pour se donner du courage, ils fument leur kretek (cigarette au gout de girofle, légèrement sucré). J'en ai vu certains marchaient au ralenti. Beaucoup ont des escares sur les epaules et un dos sûrement meurtri par leur deux paniers reliés par ce qui doit être une petite planche de bambou.
Pour eviter le flux touristique, il faut venir tôt, trés tôt, dès le lever du soleil vers 5h20. Environ une heure de marche avec une forte montée pour beaucoup (j'en ai vu à la descente avec des mines fatiguées). Pour ma part, aucun souci avec les nrj drinks et la boisson rehydratante. Pause au camp avec le régisseur. qui a été filmé pour une émission télé (Pékin express). Pour ceux qui voudrait le faire, il y a possibilité de dormir dans le camp des porteurs en négociant. Les conditions doivent être encore plus rudimentaires que la chambre où j'ai dormie.
Le jour se lève. Le paysage lunaire se dévoile ainsi que les émanations de souffre. Prevoir un masque. Je descends au plus près et c'est là que le danger peut venir en cas de vent tournant. Et, c'est le cas !
Au niveau zéro du Kawa Ijane, autrement dit au plus près des émanations de souffre, une fumée m'entoure, m'envahit. Mes yeux me piquent, je nv vois plus rien et il faut faire attention où je mets les pieds. Plus je reste, plus il y a de la fumée. La gorge n'est pas encore irritée. Cela fait seulement quelques secondes mais je ne panique pas, bien que mon sens de l'orientation soit mis a mal dans ce brouillard d'odeur de gaz lacrymogène.
J'arrive à retrouver mon chemin. J'ai fait seulement quelques pas, je passe sur un petit pont de bois, et je me prépare à remonter après avoir fait quelques photos de la Marmotte qui, une fois de plus, s'est faite remarquer par les porteurs qui me lance : 'monkey', 'monkey'. Cela les fait sourire, ils pourront en parler ce soir.
Monkey veut dire singe. Peut-être cela vient de la couleur ?
Beaucoup de personnes sont etonnées lorsque je leur dis que l'on est venu ici en moto. Je peux me donner une nouvelle étoile de voyageur international avec cette aventure.
Depuis quelques années, il n'est plus possible de descendre au "niveau zéro" par mesure de sécurité.
BALI 7 : Malade
Bonjour à tous, c'est presque en direct que vous lisez le début des aventures de ce 7e voyage.
Un contre-temps est venu en ce lundi. Mon aîné qui était fatigué jeudi (3h eures de sieste), qui n'a pas voulu dire au revoir à la maîtresse vendredi dernier a fini chez la pédiâtre avec de la fièvre, presque 40.
Doliprane avec Aspegic en attendant de la revoir si cela continuait lundi. Et cela a continuait le week-end. Lundi, docteur : bronchine asmathique avec radio des poumons. Retour chez le docteur, ce vendredi.
Le voyage peut être remis en cause.
Sa fièvre est tombé mais le petit dernier tousse encore, il aurait généreusement passé ce microbe à son frère. Et maintenant, c'est à mon tour de tousser, avec mal de tête !
BALI 7 : Tribu
Ma valise est prête, presque 20 kilos : deux paquets de couches, une boîte de lait infantile, la trousse à médicaments, des vêtements et des serviettes qui ne reviendront pas en France.
Lors de notre précédent voyage, on était partis avec deux valises de 20 kilos et un sac de 10 pour revenir seulement avec deux valises dont une de souvenirs. Le souci est d’ordre du poids, du volume mais aussi de notre capacité à pouvoir les transporter. Cette année encore plus qu’en 2013, j’ai réduit la trousse à toilette : une brosse à dents, des rasoirs jetables et c’est tout. On achetera local.
Nouveauté pour cette année, je pars avec un ordinateur neuf, acheté presque pour l’occasion. La dernière fois, mon ASUS de 2005 ne supportait pas les températures du soir. Espérons que celui-ci me permette d’utiliser le wifi.
Je me rends compte aussi que l’usage d’Internet modifie les voyages. Sur booking.com on peut voir les chambres restantes, et de plus en plus les voyageurs réservent à l’avance. Dans les hôtels où l’on va, ce n’est pas encore le cas : ils fonctionnent à l’ancienne.
Notre voyage se précise, en espérant ne pas avoir à rester dans le hall d’accueil de l’hôtel Komala ou de dormir sur la plage. On aura toujours une solution de repli avec les nouveaux hôtels aux prix exorbitants.
Partir en tribu, c’est déjà une aventure !
BALI 7 : Refus
Les dés ont été lancés et le résultat ne s’est pas fait attendre : une suite de refus.
Fred ne fait qu’y penser.
C’est qui lui devait se charger de la réservation de l’hôtel.
Bien entendu, il l’a fait et s’est acquitté de cette mission avec abnégation mais les temps changent et on ne peut plus réserver mon hôtel depuis qu’ils en ont eu assez de subir des réservations non honorées.
Je suis passé au plan B mais revenons au plan A avec Fred.
Fred appelle (il parle maintenant couramment l’indonésien), et un refus lui ai signifié.
Il demande à un de ses amis indonésiens d’aller à l’hôtel pour reserver mais là aussi refus.
Il ne lâche pas et revient à la charge avec un de ses autres amis indonésiens, avec un tchèque, avec l’assurance d’un deposit … mais rien ou plutôt refus.
De mon côté ; pas la peine d’appeler, la ligne est trop mauvaise, je ne comprends rien même si c’était en français. Je passe à la méthode Victor, une lettre. En fait, deux de ma part à deux semaines d’intervalle. Je n’y crois pas trop mais on ne sait jamais !
Sur la lettre, j’ai mis du texte (en indonésien via un traducteur en ligne) et deux photos qui nous montrent dans le bungalow.
Si ma réservation n’était pas prise en compte, il y aurait le Komala 1 à côté mais le résultat serait presque le même. Il y a bien booking.com mais les chambres sont prévues pour 2 adultes et 1 enfant.
J’ai la solution de repli Senen ou alors plus loin le fameux Arthawan.
L’inconvénient du premier est qu’il n’y a pas de toilettes dans les chambres, pour le second il est situé dans la poppies dans une rue bruyante et une population de filles de Java qui ne viennent pas que pour faire du tourisme. D'ailleurs, cet hôtel a disparu des recommandations des guides.
Mardi vers 22 heures, j’aurai la réponse.
Si on n’a pas de place au Komala, la première chose que je ferais, sera d’acheter une boisson énergisante !
la Marmotte me dit que je peux boire cette Bintang
Bintan zero, biere sans alcool.
Bali 7 : London Heathwrow
Bonjour à Tous.
Cela ne va pas être facile !
Deux inconvénients dans les vols pour aller à Bali : à l'aller et au retour mais des inconvénients de nature différentes.
A l'aller, on arrive à Londres dans la matinée, vers 11h, le souci c'est que le vol est à 20 heures. Cela fait beaucoup mais cela peut donner la possibilité de visiter Londres pendant quelques heures. Quelques heures car du temps de quitter le Terminal 1, d'aller au center ville, de retourner au Terminal 5, d'être dans la file d'attente deux heures avant au moins, les 9 heures fondront vite au soleil.
Ensuite cela va s'accélérer : un vol de 13 heures (oui, cela va être long) pour arriver à Singapour à 16 heures pour 2 h 20 de transit. Puis, enfin, arrivée à 20h50 à Bali.
Le retour engendrera plus de tensions. On quittera les vagues le 20 août à 19h10, pour faire le chemin inverse. Arrivée à 21h45 à Singapour (durée du vol 2h35), puis 1h30 de transit pour le long vol (13h15). Ensuite, et c'est là le souci, on arrive à Londres à 05h30 au Terminal 5 (sûrement l'international) et l'on a 90 minutes pour embarquer au Terminal 1. Le souci c'est que sur le site de la British Airways, il faut 90 minutes pour aller d'un Terminale à l'autre.
Et inutile d'envoyer un mail à cetet compagnie, l'agence les a appelée et on leur a répondu que c'était possibleet qu'en cas de retard de l'avion, on prendrait le suivant ... à 16 heures !
BALI 7 : le vol
Bonjour à Tous.
Je reprends mes billets précédents des mois après et quelques semaines avant le voyage.
La conséquence de l'incompétence de la banque m'a poussé à transférer mes comptes dans une autre banque.
Cela demande de nombreux changements de virements et même quelques mois après il me reste encore un virement pas encore résolu.
J'ai envoyé deux mails au directeur concernant l'avalanche de frais bancaires qui apparaît depuis la suppression de ma carte bleue.
Revenons à l'aspect principal du voyage, le vol.
Départ de Lyon le 13 juillet à 10h15 pour une arrivée à Londres à 10h50.
Départ de Londres, le 13 juillet à 20h pour Singapour.
Départ de Singapour, le 14 juillet à 18h20 pour enfin arriver à Bali à 20h50.
Le retour comporte aussi 3 vols :
- départ le 20 août 19h10 pour être à Singapour à 21h45 ;
- départ le 20 août à 23h15 de Singapour pour une arrivée à Londres le 21 à 05h30 ;
- départ le 21 août à 07h pour être à Lyon à 09h35.
Demain, l'analyse du vol.
BALI 7 : Lyon
29/09/2014
Bonjour à Tous.
C'est fait.
J'y suis allé.
Me voici donc dans l'agence Nouvelles frontières avec la responsable.
Il y a un jeune homme dans le bureau d'à-côté.
L'agence a bien changé depuis la dernière fois ... il y a deux ans.
Depuis que Monica m'avait mal reçu.
L'éclairage, le mobilier, les tableaux sont déjà une touche de dépaysement.
Aujourd'hui, séance technique comme pour les recherches sur Internet.
Il faut que le départ de l'avion puisse cadrer avec l'arrivée du Tgv, idem pour le retour, pour nous éviter de passer une nuit à Paris. Il faut éviter trop de correspondances, trop d'attente. Trop de critères sont en jeu pour qu'ils soient tous satisfaits.
Bon, c'est parti, les recherches vont donner un vol acceptable et presque souhaitable :
c'est un vol sur la British AIrways mais le départ ne peut avoir lieu à la date prévue au plus tôt, qu'importe, je décale de trois jours. 5 semaines, c'est déjà bien, même si mes précédents voyages pouvaient atteindre jusqu'à 54 jours.
La surprise sur les prix va venir du départ non pas de Paris comme je l'ai toujours fait mais de Lyon !
Le détail du vol demain.
Bali 7 : c'est parti !
25/09/2014