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Missak Manouchian, héros étranger de la Résistance, France culture

18 Juin 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

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Robert Guédiguian a consacré un film à Missak Manoukian

18 Juin 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

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«Il porte une part de notre grandeur» : Missak Manouchian va bien entrer au Panthéon, annonce l’Elysée

18 Juin 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

La figure arménienne de la Résistance, communiste apatride, sera panthéonisée par le président de la République, selon un communiqué de l’Elysée ce dimanche 18 juin.
 

Emmanuel Macron s’y était dit «extrêmement favorable» vendredi, c’est désormais officiel. Le président de la République va faire entrer au Panthéon Missak Manouchian, figure de la Résistance d’origine arménienne, a annoncé ce dimanche 18 juin l’Elysée.

«Missak Manouchian porte une part de notre grandeur», il «incarne les valeurs universelles» de liberté, égalité, fraternité au nom desquelles il a «défendu la République», déclare la présidence dans un communiqué. Le président, qui salue la «bravoure» et «l’héroïsme tranquille» de Missak Manouchian, rend aussi hommage, à travers lui, à tous ses compagnons d’armes étrangers, Espagnols, Italiens ou Juifs d’Europe centrale. «Le sang versé pour la France a la même couleur pour tous», souligne l’Elysée.

Missak Manouchian entrera dans le temple des personnalités qui ont marqué l’histoire de la nation française «accompagné de Mélinée», son épouse d’origine arménienne, résistante comme lui, qui lui survécut 45 ans et repose à ses côtés au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), a précisé l’Elysée. C’était le souhait de la famille, comme pour Simone Veil et son époux Antoine, entrés au Panthéon en 2018. Le couple Manouchian reste ainsi unis dans la mort mais Mélinée n’est pas elle-même panthéonisée.

 

Cette annonce coïncide avec le 83e anniversaire de l’Appel du 18 Juin, que le président commémorera comme chaque année dans la matinée au Mont-Valérien, près de Paris, où un millier de résistants et otages, dont Missak Manouchian, furent exécutés par l’armée allemande pendant l’Occupation.

Premier résistant étranger et communiste au Panthéon

Rescapé du génocide arménien, apatride, réfugié en France en 1925, Missak Manouchian rejoignit en 1943 la résistance communiste où il s’illustra à la tête d’un réseau très actif avant d’être arrêté et fusillé par les Allemands le 21 févrer 1944.

Il devient le premier résistant étranger et communiste à entrer dans le temple des grandes figures de la République, au côté de Voltaire, Victor Hugo ou Marie Curie.

L’Elysée n’a pas précisé à quelle date exactement le héros de l’Affiche rouge fera son entrée parmi les grands hommes auxquels la patrie est reconnaissante, mais la cérémonie pourrait intervenir le 21 février 2024, date marquant le 80e anniversaire de son l’exécution, au Mont Valérien, avec 21 de ses camarades résistants.

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Le riche débat « Arménia » sur « Les Arméniens, peuple du passé ou d’avenir ? » a tenu sa promesse avec l’enthousiasme du public

6 Juin 2023 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

L’association culturelle « Arménia » était vendredi 26 mai à la salle Cheneviers de la MJC Jean Moulin à Bourg-Lès-Valence (Drôme) en débat sur le thème « Les Arméniens, peuple du passé ou d’avenir ? » face à un public de plusieurs dizaines de personnes.


Avant de débuter la présentation du débat, Krikor Amirzayan le président d’« Arménia » a salué le public présent parmi lequel des élus, des religieux et des responsables d’associations.
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Etaient présents, Wilfried Pailhes et Georges Ishacian, élus à Bourg-Lès-Valence. Etaient également présents Armenag Abrahamian président de l’Arménie Occidentale et Lydia Margossian la ministre des Affaires étrangères de l’Arménie Occidentale, Ara Nourian, l’un des responsables de la FRA de Valence, section Kristapor Mikaélian, Georges Eretzian, Alain Euksuzian et Sarkis Jamalordzian, membres d’associations arméniennes. Khosrof Iliozer, vice-président d’« Arménia » et président d’Idje-Val et de l’Amicale de Malatia, étant à Malatia en Arménie Occidentale.


Krikor Amirzayan « Les Arméniens sont un peuple de l’Histoire. Dans l’Antiquité, les Arméniens formaient un grand peuple avec près de 5 millions d’individus dans le monde qui ne comptait que près de 200 millions d’habitants à l’époque des premiers jours de la Chrétienté. Si de cette époque antique, beaucoup connaissent l’Empire arménien de Tigrane le Grand au 1er siècle avant J.-C. avec une Arménie à son apogée grande comme trois à quatre fois la France, s’étendant de la Méditerranée à la Mer Noire et la Caspienne, avant cet Empire arménien, l’Arménie était également un grand royaume.
Ainsi en 190 et 160 avant J.-C. l’Arménie sous le roi Ardachès Ier était déjà un vaste pays avec le Royaume d’Arménie Majeure, le Royaume d’Arménie Mineure, le Tzopk et la Commagène, soit quatre royaumes arméniens plus grands que la France actuelle.

Mais l’Arménie, soumise aux invasions Romaines, Perses, Arabes, Mongoles et Turcs Seldjoukides fut réduite au cours des siècles. Envahie, mais jamais complètement soumise, cette Arménie devenue le Premier Etat chrétien au monde en l’an 301 a su garder une forme d’indépendance.
Et même avec la perte du dernier Etat arménien en 1064 avec la chute de sa capitale Ani, les Arméniens ont créé le Royaume de Petite Arménie, en Cilicie, sur les bords orientaux de la Méditerranée entre 1080 et 1375. Un royaume proche des Francs, où on parlait outre l’arménien, le latin et le français…Le dernier roi de la Petite Arménien, Léon VI de Lusignan étant un Poitevin qui repose aujourd’hui à la basilique de Saint-Denis.
Mais après les invasions, les déplacements forcés, les massacres et le génocide des Arméniens entre 1915 et 1923 par la Turquie, les Arméniens qui ont failli disparaitre et dont les deux-tiers périrent, sont-ils un peuple d’avenir ?

L’histoire des Arméniens, qui plonge ses racines dans 8 000 ans d’histoire est là pour attester de la résilience de cette nation toujours envahie, mais qui reste debout. Un peuple résiliant.
Et même si le spectre d’un second génocide -ou la continuité du premier- continue de hanter l’Arménie et l’Artsakh face aux appétits turco-azéris, le peuple arménien semble disposer de la ressource nécessaire à sa résilience et son envie de vie.

Alors dans ces conditions, les Arméniens qui ont donné de grands noms à l’histoire, et cela dans tous les domaines, de la science au cinéma, de la chanson à la littérature, de l’armée à la justice en France, en Arménie et dans le monde où ils seraient près de 12 millions, les Arméniens semblent également être tournés vers l’avenir. Donc un peuple de l’Histoire mais également d’avenir.

L’Arménie est effectivement un peuple d’avenir qui a donné de grands noms à l’humanité. Charles Aznavour et Cher pour la chanson, Kim Kardashian pour la téléréalité, Henri Verneuil et Ruben Mamoulian pour le cinéma, Victor Hambardzumian pour l’astrophysique à l’astronaute James Baguian, du maréchal Baghramian à Missak Manouchian pour la résistance face au nazisme, de l’académicien Henri Troyat aux peintres Aïvazovski et Arshile Gorky, l’histoire de la civilisation mondiale recense des centaines d’Arméniens illustres. Démontrant que les Arméniens, peuple du passé sont également tournés vers l’avenir.
La croissance de l’Arménie dans le domaine des technologies de pointes, du Hi-Tech et du numérique, qui constitue une part importante de l’économie arménienne est la preuve de cette vitalité et d’avenir de la nation arménienne ».

A la question « Les Arméniens, sont-ils un peuple du passé ou d’avenir », le débat s’installa avec de très nombreuses interventions du public. Parmi ces derniers celles d’Armenag Aprahamian, Lydia Margossian, Sarkis Jamakordzian, Georges Ishacian, Ara Nourian, Simon Melkonian, Marie Amirzayan, Alain Euksuzian (à voir les vidéos de ces interventions).

Des interventions très précises démontrant la résilience du peuple arménien au passé riche mais également à l’avenir certain, même si des « nuages noirs » planent au-dessus de l’Arménie et de l’Artsakh, particulièrement depuis la guerre de 44 jours de l’automne 2020.
A noter qu’à l’issue de la soirée des cartes d’identité de l’Arménie occidentale furent remises à plusieurs personnes présentes à la réunion.

 

 

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Le film « Invisible Republic » consacré à l’Artsakh, de Gariné Hovhannisian le 11 mai au cinéma Le Navire à Valence

8 Mai 2023 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

Le film « Invisible Republic » consacré à l’Artsakh, de Gariné Hovhannisian le 11 mai au cinéma Le Navire à Valence

Le cinéma Le Navire à Valence (9, boulevard d’Alasace) en partenariat avec l’UGAB Valence et les Amis du CPA propose jeudi 11 mai (20h30) un Ciné-débat. Avec projection du film « Invisible Republic » de Gariné Hovhannisian suivi d’un débat.
En présence de Noubar Kechichian (président de l’association Les Amis du CPA), Krikor Amirzayan (journaliste) et Kevin Markarian (président de l’UBAG Valence). Tarif unique : 5€
Réservation ou prévente à l’accueil sur le cite Facebook du Le Navire.

Le film « Invisible Republic » de Gariné Hovhannisian (Arménie, 2022, durée 1h29)

Lorsque la guerre assiège la République non reconnue d’Artsakh (Karabakh), l’écrivaine et photographe Lika Zakaryan se réfugie dans un bunker et commence à écrire son journal. Elle est loin de se douter que ses mots deviendront la chronique définitive de cette guerre brutale de 44 jours, mais aussi un portrait universel d’une femme qui entreprend un voyage de courage, de créativité et d’engagement sans relâche en faveur des droits de l’homme.

Ce documentaire primé est accompagné d’une campagne de sensibilisation et d’information sur l’Artsakh, organisée par l’Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) et Creative Armenia. Tous les bénéfices seront reversés au Fonds de secours mondial de l’UGAB et à d’autres organisations caritatives liées à l’Artsakh.

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Sur Arte replay, AURORA L'étoile arménienne

7 Mai 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Sur Arte replay, AURORA L'étoile arménienne

Arte présente le remarquable film de Inna Sahakyan, retraçant le destin d’Aurora Mardiganian, survivante du génocide des Arméniens.

Le film reprend des éléments du film dans lequel Aurora joue son propre rôle et d’autres en images animées remarquables de réalisme. Aurora témoigne elle-même quelques années avant sa mort dans un document qui avait été perdu.

Voir le long-métrage > https://www.arte.tv/fr/videos/079909-000-A/aurora/

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Il y a 108 ans

24 Avril 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Il y a 108 ans

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Robert Guédiguian : “Faire entrer Manouchian au Panthéon serait reconnaître que les premiers résistants étaient des étrangers”

28 Février 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Robert Guédiguian : “Faire entrer Manouchian au Panthéon serait reconnaître que les premiers résistants étaient des étrangers”

Le 21 février 1944, le groupe Manouchian tombait sous les balles des nazis. Depuis des années, le réalisateur Robert Guédiguian, auteur de “L’Armée du crime”, milite pour que le poète et partisan arménien Missak Manouchian entre au Panthéon. Explications.

« Vous n’avez réclamé ni la gloire ni les larmes », écrivait Louis Aragon dans son célèbre poème « L’affiche rouge », dédié au groupe Manouchian, tombé sous les balles des nazis au Mont-Valérien, le 21 février 1944. Ils n’ont rien « réclamé », ces héros « étrangers » de la Résistance, membres des FTP-MOI (« Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée »), mais à l’heure du 79ᵉ anniversaire de leur sacrifice, une vraie reconnaissance nationale se profile enfin.

Emmanuel Macron vient en effet de déclarer officiellement l’un d’entre eux, le Polonais Szlama Grzywacz, « mort pour la France ». Comme beaucoup d’autres, Robert Guédiguian y voit les prémices d’un hommage historique : l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, figure emblématique du groupe, peut-être pour les 80 ans de sa mort, l’année prochaine. Membre du comité de soutien qui se bat depuis des années pour cette ultime consécration du poète et partisan arménien, le cinéaste a aussi consacré un film (L’Armée du crime, en 2009) à l’épopée tragique de ces hommes qui ont combattu pour libérer un pays qui n’était pas le leur. Il a bien voulu nous expliquer en quoi cette inscription solennelle au fronton de la mémoire collective lui semble plus que jamais pertinente et nécessaire.

Que représente pour vous une éventuelle entrée de Missak Manouchian au Panthéon ?
Avant tout, ce serait la reconnaissance du fait que les premiers résistants, les premières personnes qui ont défendu bec et ongles une certaine idée de la France étaient… des étrangers. Ils aimaient le pays des Lumières et des libertés, celui de 1789, et ils ne supportaient pas qu’on l’écrase, parce qu’ils avaient eux-mêmes, chez eux, souffert des dictatures, voire subi un génocide, dans le cas de Manouchian, rescapé de celui de 1915 contre les Arméniens. Il est nécessaire, aujourd’hui, de réaffirmer que des étrangers ont participé à la résistance de manière très active et y ont laissé leur vie.

C’est déjà essentiellement pour cette raison que j’ai réalisé L’Armée du crime en 2009. Et ce n’est pas un hasard si je l’ai fait assez tard dans mon travail de cinéaste. Parce que les questions d’immigration, de racisme, d’intégrisme, tous ces « isme » régressifs, étaient plus présentes dans la société française que dans les décennies précédentes, et c’est encore pire aujourd’hui. Je voulais remettre en lumière la vision du monde de ces hommes. Ils étaient « fous d’humanité », profondément internationalistes, opposés à toute forme de xénophobie, et il me semblait capital de le rappeler. Je me souviens, quand j’ai tourné le film, il restait deux survivants du groupe Manouchian. Quand je parlais à l’un d’eux, Henri Karajan, des Allemands qu’il avait tués pendant la guerre, il me répondait : « Je n’ai jamais tué d’Allemands, j’ai tué des nazis. » Dans sa dernière lettre à sa femme Mélinée, Manouchian écrit d’ailleurs : « Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand. » Cette phrase m’a toujours bouleversé. Ma mère était allemande, mon père arménien, et pour moi, ces mots-là ont une grande puissance émotionnelle.

Selon vous, pourquoi cette reconnaissance nationale arrive-t-elle si tard dans l’histoire de notre pays ?
Les FTP-MOI étaient communistes, je pense que ça n’a pas aidé. Même si, juste après la Libération, une alliance entre De Gaulle et les communistes a brièvement existé, ces derniers ont été chassés très tôt du gouvernement, dès 1947. Ensuite, dans un contexte de guerre froide, il n’était pas forcément de bon ton de montrer tous ces « rouges » qui avaient résisté. D’autant plus qu’ils étaient étrangers, alors même que le général De Gaulle essayait à toute force de créer l’idée d’une France unanimement résistante. Donc, évidemment, on préférait parler des héros français – par ailleurs tout aussi formidables – comme Pierre Brossolette, Henri Frenay ou Emmanuel d’Astier de La Vigerie.

Le groupe Manouchian, lui, appartenait à l’histoire communiste. Le parti le revendiquait en permanence. Il y a eu le poème d’Aragon, la chanson de Léo Ferré… Chaque année, à chaque anniversaire, on en parlait dans L’Humanité, que je vendais à L’Estaque, à Marseille, quand j’étais gamin. En conséquence, je me suis intéressé au sujet très jeune. Dans le quartier où je suis né, c’était un puissant modèle d’identification. Je rêvais d’être Manouchian. Je rêvais d’être ce héros, jeune, poète et féru de littérature, qui ne voulait la mort de personne, qui avait même essayé d’organiser la résistance sans avoir à tirer un seul coup de feu. C’était son obsession. Il y a d’ailleurs une scène qui l’évoque dans mon film. Manouchian vient voir Mélinée et il pleure parce qu’il a été contraint de tuer. Je pense aussi, d’ailleurs, qu’il est important, aujourd’hui, de rappeler que cela pouvait aussi être ça, l’idéal communiste. Ces gens n’avaient aucun rapport avec Staline, rien à voir avec les régimes de la Corée du Nord ou de la Chine. Ils avaient une grande idée du collectif. Pour moi, ce n’est pas une idée morte. On a plus que jamais besoin d’y réfléchir.

Missak Manoukian était un immigré arménien, comme votre père. La célébration de sa mémoire contribue-t-elle aussi pour vous à remettre en lumière votre pays d’origine commun ?
Tout à fait. En ce moment, l’Arménie est menacée. L’Azerbaïdjan nie ses frontières, et la situation est très dure. C’est un tout petit pays qui n’a pas d’argent, pas de ressources, pas de matières premières, et on n’en parle quasiment jamais. Pas suffisamment, en tout cas, pour s’opposer aux appétits de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Personne n’y prête vraiment attention, dans le tumulte des autres actualités géopolitiques. Je sais par exemple que des interventions sur l’Ukraine ou l’Iran sont prévues ce vendredi pendant la cérémonie des César, mais rien sur l’Arménie. C’est très inquiétant, parce que la situation rappelle l’époque du génocide de 1915, et la manière dont il est d’abord presque passé inaperçu, en pleine Première Guerre mondiale. Rendre hommage à Manouchian, c’est peut-être redonner un peu de visibilité à ce pays, aider les Arméniens à tenir bon et à se battre. En définitive, l’entrée prochaine d’un résistant communiste arménien au Panthéon est importante pour toutes les raisons que l’on vient d’évoquer ensemble. Récemment, je me suis dit que Manouchian n’aurait peut-être pas aimé ce genre d’attention, mais qu’il l’aurait acceptée, pour nous. Pour nous aider à combattre le racisme, la pauvreté, tous les discours nauséabonds qui minent aujourd’hui la société. Parce qu’on a besoin de signes, de symboles, d’étendards, pour vivre ensemble.

Robert Guédiguian : “Faire entrer Manouchian au Panthéon serait reconnaître que les premiers résistants étaient des étrangers”
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Demain, Conférence de l’association Arménia à Bourg-Les-Valence

23 Février 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Demain, Conférence de l’association Arménia à Bourg-Les-Valence

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Robert Guediguian : Pour Manouchian au Panthéon

21 Février 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Robert Guediguian : Pour Manouchian au Panthéon

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André Manoukian et Léa Salamé pour l’Arménie

19 Février 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Hier, samedi 18 février, dans l’émission Quelle époque, animée par Léa Salamé et Christophe Dechavanne, une longue séquence consacrée à André Manoukian, qui publie son album Anouch, a été l’occasion pour le pianiste-compositeur de mettre l’accent sur le génocide des Arméniens. Il a ainsi rappelé le calvaire enduré par sa famille en 1915, un génocide réalisé avec le soutien de l’armée allemande a-t-il rappelé. L’occasion également pour lui de mettre en évidence la phrase de Robert Guédiguian à propos du blocus en Artsakh :« Aujourd’hui mettez 120 000 chiens sur une île, coupez-les de tout et vous aurez toutes les associations de France qui vont hurler ». « Mais là pour les Arméniens rien ne se passe. »

Outre ce moment intense, Léa Salamé a quant a elle pointé la détresse des 120 000 Arméniens du Karabakh sous blocus, en privation de médicaments et nourriture, rappelant qu’« on n’en parle pas assez ».

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La Nativité arménienne fêtée à l’église Maranatha de Valence

6 Janvier 2023 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

Ce Vendredi soir 6 janvier à l’église Maranatha de Valence, les enfants et jeunes présentent un programme spécial de Noël en cette journée de Nativité chez les Arméniens. Avec des chants, des dialogues et de cours messages bibliques. Félicitations au pasteur Luder Nassanian et de son épouse Ruth Nassanian pour cette belle initiative.

Այս ուրբաթ՝ Յունուար 6-ին երեկոյան, Վալանսի Մարանաթա եկեղեցիյին մէջ, երեխաները եւ երիտասարդները Սուրբ Ծննդյան այս օրը հայության մեջ ներկայացնում են Սուրբ Ծնունդի հատուկ ծրագիր կը ներկայացնեն ։ Երգերով, երկխոսություններով և աստվածաշնչյան կարճ պատգամներով։ Շնորհավորում ենք հովիվ Լյուդեր Նասանյանին և նրա կնոջը՝ Ռութ Նասանյանին այս մեծ նախաձեռնության համար։

La Nativité arménienne fêtée à l’église Maranatha de Valence
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Une année 2023 de Paix

2 Janvier 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Une année 2023 de Paix

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Belle Année 2023

1 Janvier 2023 , Rédigé par Kitano Publié dans #Arménia

Belle Année 2023

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Débat de l’association « Arménia » sur la situation en Arménie et en Artsakh, un thème qui passionna le public

17 Décembre 2022 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

La soirée débat de l’association culturelle « Arménia » sur le thème « L’Arménie en danger, que peut-on faire pour la sauver ? Témoignages de retour d’Arménie » s’est déroulée vendredi soir 9 décembre à la salle Cheneviers de la MJC Jean-Moulin à Bourg-Lès-Valence en présence de plusieurs dizaines de personnes.

Krikor Amirzayan (président d’Arménia) a remercié le public et expliqué la situation en Arménie et en Artsakh avec les agressions répétées de l’Azerbaïdjan et le danger du pantouranisme dans la région. Il a également donné quelques détails de la rencontre de la délégation de Valence avec Barouyr Hovhannisyan le vice-ministre des Affaires étrangères d’Arménie en octobre dernier à Erévan. Avec une analyse précise -carte à l’appui- de la situation à la frontière arméno-azérie et en Artsakh.

Puis la parole fut donnée au public par un débat passionnant autour de cette situation en Arménie et en Artsakh. Nombre de personnes se sont alors exprimés, donnant leur vision sur cette situation en Arménie ainsi que les engagements de la Russie, des Etats-Unis et de l’Europe. Parmi les interventions, notons celles de Khosrof Ilozer, Sarkis Jamakordzian, Simon Melkonyan, Albert Palandjian, René Adjémian, Alain Euksuzian et Georges Eretzian. Le constat général fut la difficulté de l’Arménie dans une région troublée par des changements géostratégique et les appétits des puissances régionales.

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La Patinoire de Valence inaugurée au nom de Georges « Jo » Boyadjian

7 Décembre 2022 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

Georges « Jo » Boyadjian était une légende du monde du sport dans la région de Valence. Disparu le 28 octobre 2020 à l’âge de 93 ans, Georges « Jo » Boyadjian étail également une légende des Enfants du Rhône. Ancien directeur des piscines et de la patinoire de la Ville de Valence, il était celui qui avait appris à nager des dizaines de milliers de personnes sur plusieurs générations. Né à Valence en 1927 de parents originaires de Malatia en Arménie, ayant fui le génocide arménien, il avait effectué ses premières brasses dans le Rhône. Georges « Jo » Boyadjian qui cumulait titres et médailles -dont la Légion d’Honneur – cultivait également l’amitié.

Homme chaleureux et généreux, il avait su s’entourer de très nombreux amis qui lui étaient fidèles comme lui l’était également. Il fut adjoint au Maire de Valence, chargé des Sports. Parmi les nombreuses associations auxquelles il était membre, il participait également aux activités des Anciens Combattants Français d’Origine Arménienne de Drôme-Ardèche (ACFOA) dont il était le Président d’Honneur. L’association culturelle « Arménia » avait réalisé en 2016 une soirée en l’honneur du célèbre Georges « Jo » Boyadjian.

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Vendredi 2 décembre 2022, en présence de très nombreuses personnalités, élus et amis, fut inauguré la Patinoire intercommunale de Valence, du nom de Georges « Jo » Boyadjian. Le dévoilement s’est effectué par le maire de Valence Nicolas Daragon, Rodolphe Pesce l’ancien maire de Valence et ami proche de Georges « Jo » Boyadjian, ainsi que des membres de la famille de « Jo », dont Bruno Boyadjian, ex-champion de natation et membre de l’équipe de France olympique de water-polo à Séoul (1988).

Peu avant dans son discours, Nicolas Daragon le maire de Valence, Président de Valence Romans Agglo et vice-président de la Région a dans son discours retracé les étapes de la vie de Georges « Jo » Boyadjian et son investissement immense pour la ville de Valence, pour la natation ainsi que pour de nombreuses valeurs. Nicolas Daragon qui a évoqué également l’origine arménienne de la famille de « Jo » dont les parents avaient échappé au génocide arménien de 1915 pour s’installer en France, a affirmé qu’au regard de son apport, la ville de Valence lui devait consacrer ainsi un lieu public à son nom. Rodolphe Pesce a quant à lui évoqué les qualités humaines de son ami Georges « Jo » Boyadjian et les réunions entre amis.

Bruno Boyadjian a également évoqué avec tendresse ce que fut « papa ». Un homme généreux et au grand cœur. Des souvenirs émouvants. Il remercia également Nicolas Daragon et la Ville de Valence pour l’honneur d’inaugurer ainsi la Patinoire de Valence du nom de Georges « Jo » Boyadjian.

Puis après le dévoilement de la plaque sur la façade du bâtiment, le public fut invité à une collation.

Krikor Amirzayan

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Le C24 a participé à Valence le 11 novembre à la cérémonie du 104e anniversaire de l’Armistice par un dépôt de gerbe au nom de la communauté arménienne

11 Novembre 2022 , Rédigé par Krikor Amirzayan Publié dans #Arménia

Le C24 a participé à Valence le 11 novembre à la cérémonie du 104e anniversaire de l’Armistice par un dépôt de gerbe au nom de la communauté arménienne
Le C24 Comité du 24 Avril Drôme-Ardèche a participé ce vendredi 11 novembre 2022 au parc Jouvet de Valence (Drôme) aux cérémonies du 104e anniversaire de l’Armistice. Les membres du bureau du C24 avec Georges Rastklan et Krikor Amirzayan (coprésidents) et Khosrof Iliozer (trésorier) ont déposé comme chaque année, une gerbe au nom de la communauté arménienne de la région.

A noter également la présence de Georges Eretzian, membre du bureau du C24 et président de l’ACFOA Drôme-Ardèche (Anciens combattants français d’origine arménienne) qui déposé une gerbe au nom du monde combattant. L’ACFOA dont le porte-drapeau Jean-Claude Sarkissian avait pris part à la cérémonie. Quelques membres de la communauté arménienne de Valence étaient présents à la cérémonie, dont le Pasteur Luder Nassanian et Hovo Manukyan.

Etaient également présents de nombreux membres du monde combattant et des élus, dont les maires de Valence (Nicolas Daragon) et Bourg-Lès-Valence (Marlène Mourier). Avaient pris part à la cérémonie, de nombreux enfants du Conseil municipal des jeunes de Valence. La préfète, Elodie Degiovanni a tout d’abord lu un très beau texte rappelant les conditions de l’Armistice de 1918 qui mit fin à une guerre sanglante. Elle évoqué également les guerres présentes dans le monde et aux portes de l’Europe, avec ses effets dévastateurs pour les populations.

Rappelons que lors de la Première guerre mondiale, les Arméniens furent victimes du Premier génocide du 20e siècle dans l’Empire ottoman. Le gouvernement génocidaire Jeune-Turc profitant de cette guerre pour exterminer la population civile arménienne avec plus de 1,5 million de victimes.

Le C24 a participé à Valence le 11 novembre à la cérémonie du 104e anniversaire de l’Armistice par un dépôt de gerbe au nom de la communauté arménienne
Le C24 a participé à Valence le 11 novembre à la cérémonie du 104e anniversaire de l’Armistice par un dépôt de gerbe au nom de la communauté arménienne
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