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LASTDAYS

Sunset Ulu Watu Temple

31 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Sunset Ulu Watu Temple
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29 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Une fin de journée sur la plage de Kuta
Une fin de journée sur la plage de KutaUne fin de journée sur la plage de KutaUne fin de journée sur la plage de Kuta

Une fin de journée sur la plage de Kuta

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BALI 8 en images

28 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Vue de notre chambre du Komala. Une fleur de frangipanier si odorante.Vue de notre chambre du Komala. Une fleur de frangipanier si odorante.Vue de notre chambre du Komala. Une fleur de frangipanier si odorante.
Vue de notre chambre du Komala. Une fleur de frangipanier si odorante.

Vue de notre chambre du Komala. Une fleur de frangipanier si odorante.

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BALI 8 en images

28 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Une fin de journée sur la plage de Kuta, l'arbre du Bouddha, une banane lorsqu'elle pousse
Une fin de journée sur la plage de Kuta, l'arbre du Bouddha, une banane lorsqu'elle pousseUne fin de journée sur la plage de Kuta, l'arbre du Bouddha, une banane lorsqu'elle pousse

Une fin de journée sur la plage de Kuta, l'arbre du Bouddha, une banane lorsqu'elle pousse

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BALI 8 en images

26 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Coucher de soleil sur le temple d'Ulu Watu
Coucher de soleil sur le temple d'Ulu WatuCoucher de soleil sur le temple d'Ulu Watu

Coucher de soleil sur le temple d'Ulu Watu

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BALI 8 : le retour

26 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Minuit cinq. L'équipe thaïe est ponctuelle. Cela va être non pas une longue luit mais un long voyage avec la fatigue et le sommeil qui vont venir comme les plateaux repas (et un zeugma de glissé).

Contrairement à la dernière fois, on va se mettre près de la porte d'entrée des business et première classe. Ce sont eux qui embarquent en premier mais comme la dame a vu une poussette, elle vient la chercher et nous passerons après la jet set et autres Vip.

Cela n'a aucune importance sauf que nos enfants attendront moins. Il y a vraiment beaucoup de monde, mais vraiment beaucoup. Normal avec l'A380 qui peut embarquer plus de 500 passagers.

 

On va avoir droit à  une boisson puis au plateau repas mais plus tard. Je commence à être fatigué. Mon aîné s'est endormi, il ne se réveillera que pour le petit déjeuner, tant mieux.

Je crois que j'ai ruiné ces 29 jours à Bali avec des portions raisonnables par ce vol. Il faut dire que le plateau repas a plutôt perdu en surface. La sruveilance de ce que je mange, cela sera pour la rentrée.

 

Après le repas, je sombre pour quelques heures sur les douze du voyage. Je vais pouvoir regarder la suite de Divergente "au-delà du mur", ce troisième opus est ennuyeux comme le précédent que j'avais vu dans l'avion, l'année dernière. J'ai entendu que suite au manque de succès, les films s'arrêteraient pour que soit transformé cette histoire en série (pour adolescent).

 

Proche de l'arrivée de Roissy, je remets ma puce français dans mon téléphone; je mets en marche le sablier : quand il sonnera, on aura encore 30 minutes pour être à la gare. On arrive normalement à 07h05 et notre train est à 09h58. Le chrono va tourner.

Pour l'attérissage, aucun souci, les roues se posent sur le sol français avec même de l'avance. Il faudra pourtant attendre un quart d'heure avant que l'on puisse sortir  et une bonne demi-heure pour passer la police des frontières. Un employé me montre deux américains en me disant que ce sont des militaires armés dans les avions. Direction les bagages. C'est étrange, il n'y avait pas notre poussette lors de notre sortie. J'avais demandé, une hôtesse me répondit que je l'aurais plus loin. Et bien non. Je pense alors qu'elle sera délivrée avec les valises.

A 08h05, on a nos valises mais pas la poussette. Comme l'an dernier, direction le bureau des réclamations. Je vais attendre au moins vingt minutes pour que la personne devant le guichet termine sa déposition. En pus, c'est un français avec sa copine cambodgienne. Vingt minutes, c'est long.  Et, il y en a un passager avant moi. Heureusement, entre deux réprimandes à l'aîné, on vient nous apporter la poussette alors qu'un employé était allé voir ce qu'il en était.

Il n'est pas encore 9 heures mais c'est gagné. On quitte le terminal 1, on prend l'ascenceur vers le cdgval (tram de quelques wagons) pour s'arrêter au terminus qui est le terminal 2. En fait, on fait le chemin inverse de l'aller. Il n'y avait pas de quoi stresser car sur le panneau d'affichage est mentionné un retard de 20 minutes pour notre tgv. On est en France !

 

On y arrivera tout de même avec un retard final de plus de 50 minutes. Certes, ils se sont excusés lors de leurs annonces mais ils ont oublié de préciser que l'on avait la possibilité et surtout le droit de demander une réclamation. Moins d'une heure, c'est une réduction en billets de train de 25%, entre 1h et 3 heures, c'est 50% mais le remboursement en euros est possible. Pour les plus malchanceux, c'est-à-dire plus de trois heures, c'est 75% du billet.

 

Les enfants se sont faits remarquer dans le train : soit ils parlaient, se chamaillaient, faisaient des allers-retours. Les enfants dans un wagon de train, c'est toujours une hantise, plus que ceux qui téléphonent et qui font profiter l'assistance de leur conversation ou musique.

On s'est levés le dimanche à  vers 8 heures et je vais finir par écrire ses mots le lendemain vers 22 heures en sachant qu'avec le décalage horaire, j'ai 6 heures de plus.

Dans l'ensemble, le retour s'est bien déroulé. Demain, on parle de l'aspect monétaire d'un voyage à Bali comme le mien.

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BALI 8 en images

25 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

des panneaux sur la Benesari (travaux, restaurant du Komala, la totale (j'ai fait les 3 hôtels !)
des panneaux sur la Benesari (travaux, restaurant du Komala, la totale (j'ai fait les 3 hôtels !)des panneaux sur la Benesari (travaux, restaurant du Komala, la totale (j'ai fait les 3 hôtels !)

des panneaux sur la Benesari (travaux, restaurant du Komala, la totale (j'ai fait les 3 hôtels !)

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BALI 8 : Last day in Bali

25 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Tout a une fin et tout recommence.

 

Un jour, un ami me dit qu'il pensait que je finirais mes jours à Bali ou sur une île thaïlandaise. Si l'idée a son charme, je lui répondis que j'ai trop d'attaches pour mon pays et sa culture pour tout quitter. Par contre, ne pas supporter d'hiver ne me manquerait pas du tout.

Il est vrai qu'avec Internet et la technologie, on est connecté en temps réel avec seulement le décalage horaire. Si je vivais sur Bali, j'écouterai à 13 heures, le journal du matin sur France Inter, j'acheterai les livres versions liseuse. Par contre, ce qui bloque, c'est le cinéma. Les centaines de vidéos - dont les films juste sortis en salle - ne peuvent étancher ma soif de catégorie Art et essai, voire Recherche. Ma bibliothèque me manquerait, sûrement 4 000 titres entre les livres et les revues.

 

Nous voici déjà le dernier jour de nos vacances où notre seule question du jour était : "où allons-nous manger". On n'avait rien d'autre à se soucier, même pas de la lessive. Il est bon d'être du bon côté de la planète pour passer du temps de l'autre côté, plus accessible et plus chaud.

La chaleur a été moindre cette année, à l'image de la pluie qui a été présente un après-midi, du ciel nuageux aussi. C'est ce que nous avons depuis deux matins. Du jamais à Bali.

Peu de monde au Lusa en ce début de service. Leur spécialité au petit déjeuner, c'est de revenir prendre les assiette vide (nous en avons deux : une pour le plat, l'autre pour les fruits). C'est aussi stressant qu'au restaurant japonais avec le serveur  qui reste à côté tant que l'on n'a pas commandé.

 

Le dernier tour à la plage se fera sous le ciel nuageux et une pluie fine. Nos valises ont été préparées. Nous revenons avec seulement deux valises, celles des enfants étant dans les notres. C'est dire combien nous nous sommes allégés. Cela vient en partie des vêtements que nous avons donnés à Wayane (l'employé du Komala) que du sac que nous laissons au Komala.

Il y a beaucoup d'écoles de surf le matin, sur les vagues. Cet été, il y a soit un fort courant donc pas agréable de nager loin, soit des vagues qui se cassent à d'arrivée avec peu d'intérêt.

Il est temps de revenir à l'hôtel, douche, valises laissées à l'accueil et repas. Nous avions choisi le warung qui propose indien mais pas de chance, il est fermé en ce dimanche. On va presque à côté dans un warung, où ils sont trois enfin deux : une femme, la serveuse et le cuisiner. On commande et là, on va se croire dans un épisode de Cauchemar en cuisine. Le service va être lent, mais lent. Au moins une demi-heure pour un nasi goreng et un curry, même pas au poisson car ils n'ont plus de poisson ! Un couple vient s'installer, j'avais presque envie de leur dire s'ils avaient un avion à prendre, ce n'est pas là qu'il faut commander. Je commande un mango juice, elle me dit 'pas possible, va le boire en face !".

 

Au moins, la nourriture est bonne. Il est déjà 13 heures, on retourne doucement à l'hôtel et on attend notre taxi. Taxi qui n'est toujours pas là à 13h30. Ce n'est pas du Made. Je lui avais pourtant envoyé un sms hier mais pas de réponse. Je décide de l'appeler et je crois entendre 'sorry'. Je ne sais s'il a une 'mission' ou s'il a fini sont travail mais le résultat est le même, on n'a personne ! A l'indonésienne.

 

Je vais devoir passer au plan B qui est la compagnie de taxi Blue bird, la plus sérieuse qui fonctionne avec un taxi meter. L'employé du Lusa qui m'a vu téléphoner me propose de me booker un taxi, j'accepte. Il est 13h50 et toujours pas de taxi. Il rappelle, le gars est sur le chemin, sûrement les embouteillage. Le voici enfin. On charge les valises tout en remerciant l'employé.

 

Et maintenant du classique ou presque. Moins de 40 minutes pour aller à l'aéroport car nous sommes un dimanche et il n'y pas d'école avec des boutiques fermées. Si j'ai payé 150 000 roupies à l'aller, je n'en paye que 70 000 pour le retour. La compagnie n'est pas la même. La compagnie Blue Bird peut amener des clients à l'aéroport mais n'a peu prendre des clients pour le chemin inverse.

Il faut d'abord montrer le passeport à un militaire ou affilié comme tel. Il regarde à peine mes billets d'avion et pas les passeports. Ensuite, il faut passer devant une table avec deux personnes dont une me demande si j'ai un briquet dans ma valise. Je dis que oui. Et bien non ! Faute. Il n'en faut pas. Je le retrouve facilement mais en ouvrant ma valise, il voit mon ordinateur et mon appareil photo et me dit qu'il est préférable de les enlever. Je lui dis que j'ai fait cela à l'aller et me répond qu'ici, il faut mieux l'enlever. J'enlève donc mon appareil photo, mon ordinateur, un briquet et ma bonne humeur (ceci est un zeugma).

Il nous dirige ensuite vers le comptoir de réservation par Internet. J'ai confirmer nos billets juste avant de quitter l'hôtel mais il semble que cela prenne autant de temps que dans la file classique. On garde la poussette pour éviter d'attendre à Paris. Ils nous la donneront à la sortie de l'avion. Enfin, si tout se passe bien ...

 

Le passage du bureau de contrôle des passeports va prendre au moins une demi-heure. On est sur la file où il n'y a qu'une seule personne. Dans la file d'à-côté, il y a trois employés. C'est mon destin, mon karma. Nous serons les derniers à passer de la file. Visiblement, l'employé avait hâte de quitter son service. Quelquefois, il prenait plus de temps avec certains passagers. J'ai su pourquoi lorsque j'étais à son niveau : il avait en fait son téléphone portable sur la table et il envoyait des sms !

Je regarderai en France les tampons sur nos passeports. Dernière précision : il n'y a plus de taxe à payer. Il me semble que l'année dernière, j'en avais payer mais pas pour les enfants. Peut-être que l'agent m'avait escroqué ou alors peut-être que j'ai oublié que je n'en avais pas payé ? J'avais prévu cette dépense donc il me reste assez d'argent indonésien si je reviens pour payer un taxi et vivre quelques jours.

 

Il est proche de 16 heures. Goûter pour les enfants. Je m'aperçois alors que l'on est proche de notre plage, de l'endroit où je voyais les avions décoller ! Mes enfants sont contents de voir des avions attérir. J'ai le temps d'appeler Fred mais une annonce précisant 'children' me fait abréger notre conversation. J'ai droit au billet coupe-file avec mes jeunes enfants. J'en profite donc. On décolle à l'heure. J'ai un petit pincement au coeur lorsque que je vois la mer s'éloigner.

Je vais regarder un film TRIPLE 9 que je n'avais pas voulu voir au cinéma. Je m'étais trompé. C'est le premier scénario de Matt Cock dont je suivrai sa filmographie qui arrive à mélanger action et psychologie, fiction et réalité, avec des liens entre les personnages pour une fin inattendue.

 

Il est presque 21 heures et on a encore trois heures à attendre. Mon tout petit va voir l'A380, il aimerait entrer dans le couloir. Pour l'instant pas de signe de fatigue, pas même froid dans cette grande salle à l'air conditionné frais. Le voyage retour va commencer pour 7 heures sur le papier mais presque vingt avec le décalage horaire. Il nous faudra 25 heures pour retourner à notre point de départ, lorsque nous avons quitté la maison.

 

On part mais on revient toujours aux origines.

 

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BALI 8 en images

25 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.
1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.
1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.

1ere photo au Temple Tirta Empulh. les autres photos au Temple Kunung Kawi.

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BALI 8 : Last night in Bali

24 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

 

Voilà, c’est fini ou presque, le dernier jour complet à Kuta. 29 jours, cela passe vite au paradis.

J’ai été coupé de la France pendant tout ce temps. Pour la seule fois de l’année, je m’autorise un mois de déconnexion de l’information. Informations tristes de France avec je l’imagine des journaux télévisés qui ont dû faire des émissions spéciales avec témoignages qui devaient briser le cœur.

Ici, encore un petit déjeuner avec du riz, avec la pluie !. Puis un massage. Et une fois encore, une déception ! Je passe le fait que la masseuse d’un certain âge parlait avec sa copine car c’est la fin qui va me chagriner. J’ai commencé le massage à 11h15 et il est midi. Je me dis que l’heure est passée à 40 minutes comme dans les autres salons. Je me rhabille lorsque la femme me demande si je veux une manucure ou un ear candle (bougie dans les oreilles avec massage du dos). J’ai envie de lui dire « tu es bête ou quoi ». Je viens de faire un massage et ton ear candle, je peux le faire à la maison vu que l’an dernier j’en ai ramené (et fait qu’une seule fois !). Elle me tend une verre et tout de suite après, elle me dit « you pay now ». J’allais le faire.

Plus tard, je repasserai devant le salon et je m’arrêterai pour lui dire que son massage a duré 45 minutes. Bien sûr elle mentira. Je retournerai au salon mais je demanderai exclusivement Anna L’an dernier, c’était les jeunes qui envoyaient des sms ! Je renouvelle pourtant ma confiance à Anna qui vend des produits de beauté dont le bénéfice est reversé à des familles dans un village.

Midi et un bakso avec un Temulawak. Le Temulawak, si je ne l’ai pas déjà écrit est une boisson pétillante (mais moins que le coca) à base de curcuma. Il n’est pas facile d’en trouver ; en fait, on en trouve dans les warungs indonésiens et encore pas toujours. On dit au revoir à la dame, celle qui est en face du restaurant Tujuh. Je ne sais si l’on retournera dans ce sympathique restaurant qui a quadruplé ses prix.

De retour, on affine nos valises, tout est prêt, tout rentre. Une valise de 25 kilos et une autre qui doit avoisiner les 30. Pas de souci avec la compagnie Thaï, c’est le poids de 30 kilos multiplié par le nombre de personnes qui comptent. On prend le temps d’aller donner nos vêtements à Wayane et voit les chatons qui commencent à peine à marcher. Wayane les donnera ensuite, s’ils ne sont pas croquer par le chien du Komala.

On croise l’allemand du Lusa qui est revenu de Kuala Lumpur, il me confirme qu’il est à la retraite et qu’il passe six mois ici vu le niveau de vie. Plus tard, je le reverrai avec une indonésienne. Sur le chemin, un questionnaire pour savoir d’où je viens et quel est mon but ici avec une suggestion à leur faire pour une amélioration. Je cite en premier les trottoirs qui n’ont pas assez changé. En poussette, cela bloque souvent, encore plus lorsqu’il y a des motos en stationnement. Je ne veux même pas imaginé ce que cela doit être pour un handicapé. Je m’aperçois juste que durant ce voyage on n’aura pas fait la Poppies 1 (petite rue en largeur, très marchande), à peine trois fois la Poppies 2 pour acheter les dvd aux enfants. En passant, je n’ai même pas demandé le prix des chambres à Arthawan, chambres pour voyageurs petit budget mais qui refuse les familles (et pour cause, vu la clientèle féminine de Java qu’il loge !).

Avant-dernière baignade avec mon maillot élimé aux fesses avec le tissu détendu  qui fait que l’entrejambe pendouille avec le sable. Cela me donne l’occasion de vous livrer ce zeugma : il sortit de l’eau les cheveux plein de sable et la tête plein de gêne. Sur la plage, le seul topless de l’été. A chaque fois, elles ont la même particularité, elles peuvent le faire (sauf l’an dernier avec la surfeuse athlétique).

Je demande aux sauveteurs où est Marcelle et ils me répondent au poste 5 qui est à quelques centaines de mètres (soit au but de la Pantaï Kuta avant le virage). Pas de Marcello, je m’en doutais, il est avec sa femme et sa fille qui sont revenues de leur voyage en Pologne. Il sera présent au moment même où nous atterrirons sur le sol français. Cela n’empêche pas mon aîné de poursuivre sa mission – sans me le dire – de rentrer les drapeaux avec un sauveteur que l’on ne connaît pas. Ce qui est drôle, c’est qu’ils connaissent son prénom !

Je vais rendre le gallon (19 litres) là où je l’avais emprunté, on me rend l’a moitié de la somme mais je suis vraiment content d’avoir eu ce gallon qui m’a évité tant d’aller-retour et contribué à plus d’écologie. On en profite pour dire nous au revoir à nos amies du salon de massage, du surf, du restaurant bakso.

Au Lusa, si nous revenons nous trouverons un autre bâtiment terminé et j’espère pur eux rempli car l’hôtel fut bien vide. Beaucoup de chambres vides (que j’estime à plus de 50%).  Dans cet hôtel, il y a un vieux monsieur aveugle qui me ferait penser à une série de kung fu, je pourrais même préciser Zatoishi pour les plus japonisant d’entre vous (Takeshi Kitano en a fait un film, un film de commande qui en a fait son plus gros succès commercial sur l’île). Il travaille toujours dans cet hôtel mais je ne sais ce qu’i fait en particulier.

Je voulais aller au cinéma mais il n’y a rien d’intéressant. J’aurais pu programmer les deux films que j’ai vus pour donner une critique en avant-première car ils ne sortent que dans quelques jours en France.

Le temps est passé comme suspendu dans un voyage encore statique, où il n’y avait rien à faire, juste à voir, sourire malgré la pluie, malgré un état de santé déficient pendant quelques jours. Comme me l’a écrit Teache A, savoir se poser, ne pas jouer aux touristes qui visitent les pyramides de leur bus. Manger un maïs avec Nawill mais plus de jus de noix de coco, moins de mango juice. Ce n’est plus mon voyage mais celui de la famille.

Il a fallu supporter le ventilateur la nuit, l’infrastructure déficiente au Komala, les prix qui varient on ne sait pourquoi dans les restaurants, les micros incidents. Mais, une fois de plus, ne rien préparer pour le petit déjeuner, seulement savoir où manger à midi et profiter deux de la plage, c’est tout de même appréciable.

Mes enfants auront fait d’énormes progrès dans l’eau. Ils ne sont pas du signe zodiacal du poisson ! Je serai leur mémoire de tous ces ‘Give me 5’, ces regards heureux des indonésiens et quelques-uns étonnés des cadeaux que l’on a pu leur faire (Yulia la masseuse nous remerciera en français), plus par la démarche que par le contenu je pense.

A ce jour, je ne sais si l’on reviendra mais Bali et Kuta reste définitivement dans mon cœur mais si l’environnement change et changera encore. « None of us can’t stop the time » chantait Bob Marley !

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BALI 8 en images

24 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

au warung avant d'aller au Temple d'Empulh
au warung avant d'aller au Temple d'Empulhau warung avant d'aller au Temple d'Empulh
au warung avant d'aller au Temple d'Empulhau warung avant d'aller au Temple d'Empulh
au warung avant d'aller au Temple d'Empulhau warung avant d'aller au Temple d'Empulh

au warung avant d'aller au Temple d'Empulh

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BALI 8 en images

23 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.
les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.
les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.
les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.

les restes de mon snapper dans le warung malang, photos suivantes au Totemo.Avant-dernière photo seafood basket (poissons frits), dernière photo feuille de banane.

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BALI 8 : Ulu Watu

23 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Voilà. J’y ai pensé et je vais réussir à aller à Ulu Watu pour voir un coucher de soleil. L’an dernier, je voulais le faire mais un détail financier m’a fait renoncer à ce voyage en taxi. Je m’explique.

Pour une journée en taxi, de 9h à 19h, le prix est partout pareil soit 500 000 roupies (soit 35 euros ou 4 nuits d’hôtels). Mais, pour aller à Ulu Watu, en passant par Nusa Dua, soit 14h ou 15h à 20 h, le prix reste le même. L’an dernier, j’ai essayé de négocier mais je n’y suis pas arrivé. Ils ont refusé de marchander, j’ai refusé d’y aller.

Cette année, en prenant Made comme taxi pour 3 tours, j’avais une possibilité de négocier ; c’est ce que j’ai fait dès le départ. Gagné à 350 000.

La matinée va vite passer. Tout d’abord, mon petit dernier se réveille et part de la chambre direction la sortie, sans rien nous dire (bon, d’un côté, il ne parle pas encore). Il réveille un agent de sécurtié (enfin, la personne qui dort sur le canapé la nuit) avant que l’on aille le rechercher. Au petit déjeuner,  je mange des nouilles, comme à la belle époque avec Fred, où nous mangions un nasi goreng à 7 heures du matin. Avec cela, la journée commence bien.

Ensuite, on va échanger des dvd achetés qui ne fonctionnent pas. J’en ai acheté 15 (car 10 achetés, 5 gratuits !) et on visionnera en France ceux que mes enfants n’ont pas regardé car ils bloquent pour l’instant sur Le roi lion. Mon aîné pleure à chaque fois que Mufusa (c’est le papa, le petit s’appelle Simba) meurt. Sur le chemin, nous croisons la copine indonésienne de l’australien qui dit qu’elle viendra nous voir. Je pense qu’elle pense que l’on doit être au Komala. Je n’ose lui demander des nouvelles de son copain.

Elle travaille dans le premier salon de massage, coiffure en tournant à droite lorsque l’on vient du Frog (ex- carrefour du Brazil). Presque en face, il y a aussi un salon de massage tenu par des garçons efféminés. Je pense qu’elle doit faire du racolage. Elle adore mon aîné dont elle dit qu’il a grandi. Et qu’il est « awesome ».

Ensuite, piscine, masakan dont le nom est Depot Muslim (en descendant quelques marches après un magasin de jouets mais avant les jus de fruits). Il ne plains les rations, on ramène encore du riz. Un jus de mangue pour se rappeler du goût avec ou sans glaçon, avec ou sans sucre.

Made est toujours ponctuel, on part avant deux heures direction Nusa Dua. Il y a vraiment mais vraiment beaucoup de policiers à chaque croisement. J’apprends  par mon chauffeur que c’est parce que le président indonésien va faire une conférence. Pour la première fois, on me demande de mettre ma ceinture de sécurité.

Nous voici à Nusa Dua que j’avais visité avec Fred, il y a quelques années. C’est beau, on dirait un parc. En arrivant sur le parking, je vois une pancarte qui mentionne qu’ils ne veulent pas de Uber et de taxi Bird (ceux qui mettent le compteur).

Ma sœur est allé à Nusa Dua, à côté du Club Med. Sans le savoir, on y était à une dizaine de mètres. C’est le quartier des lunes de miel et/ou des riches et même des deux puisque nous verrons une photo de mariage sur la plage.

Parlons de la plage. Je suis déçu, je vois des algues sur le bord, des déchets. Une personne va les ramasser pour les mettre dans le trou qu’il a fait auparavant. Hallucinant. Il y a plus de sauveteurs dans le poste que de baigneurs. Il n’y a pas de fortes vagues et l’eau est profonde rapidement. Tout au long de la plage mais en retrait, il y a des chaises longues. Il n’y a que des indonésiens et nous sur le bord de la mer.

Fred m’a raconté qu’avant Nusa Dua était un village de producteurs d’algues, surtout pour les chinois. Les terrains ont été rachetés, voilà pourquoi il subsiste des restes de l’ancien siècle. Je n’ose imaginer comment on a dû persuader les locaux de quitter leur village. C’est juste au moment de partir que je découvre les panneaux des hôtels. On n’a pas le temps de faire la ballade qui est jolie selon Fred et ma sœur.

Pour moi, Nusa Dua a un côté mortifère, endroit où vous êtes captifs. Cela n’est pas du tout mon style.

 

Direction Ulu Watu. En fait, nous allons aller au temple d’Ulu Watu pour voir sûrement le plus beau coucher de soleil de notre voyage, même si le ciel est nuageux, mais moins qu’à Kuta.

En fait, je voulais aller au spot Blue point ou à Padang Padang mais je ne l’ai pas précisé à mon guide et nous n’avons pas le temps vu le trajet d’y aller mais visiter le temple d’Ulu Watu est un endroit à voir.

Le temple d’Ulu Watu (oulou watou) est une falaise offrant un beau panorama. Autour d’elle, il y a des plages et surtout des surfeurs, les plus expérimentés qui affrontent une mer aux fortes vagues. La dernière fois, j’ai vu (de loin) un surfeur qui avait cassé sa planche mais le souci ici, c’est qu’il n’y a pas de sauveteurs ! Il faut se débrouiller avec les autres surfeurs et la personne en haut de la falaise qui vous guide avec des gestes.

Les noms des plages sonnent comme une invitation au rêve et à la découverte : Padang padang, Balangan, Pandawa, Nyang Nyang, Binging et la fameux Blue point Aller à Blue point pour regarder les surfeurs et boire un Bintang ! La seule du voyage ! Je me suis renseigné rapidement sur Internet sur le prix des hôtels (mais pas de leur proximité, ni de la vue), cela débute à 33€ pour finir dix fois plus cher. J’ai lu que c’est dans la presqu’île de Bukit que les prix sont les plus chers, ils avoisineraient le million de dollar. J’ai trouvé une villa à louer à Binging à partir de 526 €.  On peut y loger à 12. Le luxe mais presque entièrement réservée pour le mois de janvier 2016.

Il ne faut pas que j’oublie de vous signaler que dans temple, il y a des singes qui se montrent excités au coucher du soleil. En descendant des marches, l’un d’eux a voulu toucher la chaussure de mon fils qui était tenu par sa maman. J’ai fait un signe pour le repousser et il m’a montré ses dents. Il était temps de partir, nous avions fait les photos qu’il fallait.

Le voyage va être moins long que prévu car nous partons après le coucher du soleil mais avant la fin du spectacle de la kecak dance qui draine des bus. Je parlerai de cette danse que j’ai déjà vu deux fois. Ce qui est impressionnant c’est moins la danse que la marche sur des braises par une personne en état de transe. Pour la petite histoire et pour vous dire que je l’ai vu il y a longtemps, j’avais acheté une cassette (oui, une cassette) et l’avait offerte à un ami qui s’est fait cambriolé. C’est dommage. Je signale que dans ma voiture, j’ai encore un poste à cassette ! Je sais que Teache A m’incite à m’inscrire sur Tweeter mais je n’ai vraiment pas de temps à perdre sur les réseaux sociaux. Je n’y arrive pas à trouver la motivation pour ce genre de relations et d’activités chronophages.

Le petit sur le chemin du retour va s’endormir, le grand va être un peu moins excité que le précédent voyage.

J’ai vu Ulu Watu mais pas Blue point, il faudra que l’on revienne sur Bali, l’année prochaine.

 

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BALI 8 : le geek

22 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Aujourd’hui, il faut que je vous parle de celui que je vais élire personnalité de la plage de cette année.

Je le surnomme le geek. Il doit avoir une trentaine d’années, des lunettes, des cheveux courts, très courts qui’l a dû perdre lors de ses études informatiques. Je l’ai vite remarqué car il était avec une indonésienne. Non, pas uen belle, plutôt une fille de Java, quelconque mais avec cette particularité de ne jamais avoir le sourire.

Le sourire, lui, le geek, il l’avait. Un air plus heureux que moi, que toi. Surtout toi ! Il était là, vers le coucher du soleil avec sa copine, sans jamais trop se toucher sauf quand il le voulait. Et il voulait surtout faire des selfies qu’il posterait sur les réseaux sociaux. D’un côté, je ne sais qui pourrait les regarder car il n’a pas d’amis et même s’il en avait, ils penseraient que c’est un montage.

Ces plus belles vacances avec enfin une fille. J’en ai vu de ces couples mais j’ai aussi vu des couples qui durait avec enfants et même des couples mixtes où la femme était européenne. Pour une fois, il n’y avait pas tant de différence d’âge que cela, pas tant de différence de kilos. La différence qu’il y avait c’est qu’elle était là pour l’argent, pas pour le fun, pas avec cet air réjoui. Elle ne faisait même pas semblant. Je l’ai écrit et maintes fois posté sur ce blog, « y aura-t-il de la na neige à Noël ? ». Non, pas pour notre geek, mais cela il ne le sait pas encore. Lorsqu’il rentrera, il prendra la box pour appeler l’Indonésie gratuitement, il fera des Skype mais il n’y aura pas de réponse à ses appels et le pseudo de la fille sera toujours hors connexion, après qu’elle l’ait remplacé.

En voyant certains de ces couples, je ne peux m’empêcher de penser à Victor et à sa vie. Ses parents avaient le choix d’émigrer en Australie ou aux Etats-Unis ; ils ont choisi la première destination. Victor va rencontrer à l’âge de 40 ans une javanaise (je crois). Et à partir de là que du classique : mariage, deux enfants, maison en Australie et dans le village de sa femme. A 70 ans, il voyageait seul, sans montre, ni portable, ni carte bleue. Libre mais seul. Seul et malade la dernière fois que je l’ai vu, il avait un début de maladie de Parkinson. C’est aussi ce qui peut nous arriver en France (finir seul et avoir Parkinson). Mais, ce jour, l’air radieux du geek restera dans ma mémoire.

Il faut aussi vous dire qu’au Lusa, c’est l’inverse du restaurant japonais. Je m’explique. Au restaurant japonais, le serveur reste à côté de vous tant que vous n’avez pas commandé ; au Lusa, la serveuse vient vous voir même et surtout lorsque vous n’avez pas terminé pour enlever les assiettes et tasses vides. Elle ferait de mieux prendre la commande car le banana pancake a été oublié et est devenu un toast !

Dernier change, l’hôtel est maintenant payé. Derniers achats dont mon stock de sachets de boissons énergisantes avec du café de Bali sans oublier le thé que l’on nous sert. Il est vendu dans un emballage carton qui une fois ouvert a le format d’une feuille format A5. J’ai revu la patronne du salon de massage Anna. Toujours avec son air sympathique. Dans son salon, elle vend des produits dont le bénéfice reviendra à un village.

Aujourd’hui encore, l y a un fort courant, les drapeaux sont rouges. Sans Marcello, il n’y a pas de coup de sifflet ! Je remarque qu’il y a un nouveau sauveteur. En direct, nous allons assister à un sauvetage. Deux personnes de type du Moyen-Orient ont été emportées par le courant et se trouvent maintenant derrière les vagues. Les deux sauveteurs y vont : l’un prend le surf rescue (long et large surf) et l’autre prend la frite. Ils doivent avoir la condition pour aller mais aussi revenir. Trop souvent, ces personnes ne veulent pas entendre les conseils. Lorsque vous avez pied, et même s’il y a du courant, on peut revenir mais dès que l’on a plus le contact avec le sable, c’est-à-dire à quelques dizaines de centimètres près, c’est fini, on est pris dans le courant qui nous fait reculer ou alors pas assez avancé. J’ai souvent vécu ce genre de situation et cette année, je ne me sens pas de les affronter.

Juste avant le coucher du soleil, car maintenant, ils enlèvent et sifflent de plus en plus tôt, sans rien demander à personne, mon aîné part à la rencontre du lifeguard qui va enlever et ranger les fameux drapeaux rouges. Il se propose de l’aider à porter les drapeaux (d’une hauteur de deux mètres). On peut se demander qui aide qui.

C’est l’une des images qui restera gravée dans ma mémoire, plus que les couchers de soleil qui ne furent pas sensationnels du tout, pas mémorables et pour tout écrire vite oubliés … sauf bien entendu pour notre geek !

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BALI 8 en images

22 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)
Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)
Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)

Uchill le chat de Wayane du Komala, le poisson aveugle du warung malang, dernière photo plat de seafood au warung malang (au bout de la rue Patimura)

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BALI 8 en images

21 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane
Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane

Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane

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BALI 8 : rambut potong

21 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Lorsque je pars en voyage, i n’est pas question que j’oublie ma trousse de médicamants. Au fur et à mesure des voyage, celle-ci s’est étoffé, jusqu’à 13 lignes avec les enfants. L’an dernier, par hasard, on avait un tube (par ordonnance) pour soigner un panaris, il nous a servi.

Cette année, cela va être le Spasfon. Je me suis couché dans un état nauséeux, espérant que pendant mon sommeil mon état de santé s’améliore. Clea n’est pas le cas. AU petit déjeuner, je mange peu. C’est rare et cela sera la seule fois du voyage.

Le seul médicament que j’ai oublié est une pommade contre les brûlures. Et bien entendu … je me suis brûlé. Il faut que je vous raconte. Au Lusa, dans notre bungalow, il y a un grand lit et derrière ce grand lit, une prise de courant qui bien entendu ne tient pas. Il aurait fallu que je débranche la prise à deux mains mais j’ai pris le chemin le plus rapide. Faute. Je sens sur mon index une vive chaleur. Sur un demi-centimètre, j’ai dû soit toucher un fil, soit prendre le courant. Je vois clairement la trace. Mais, comme je le dis à mes enfants : « je vais au-delà de la douleur ». Mais cela fait tout de même mal !

Autre cicatrice que je ramènerai de Bali, un V sur  mon avant-bras. Cela est plus étrange. Je n’ai rien senti jusqu’à mon retour à l’hôtel où je vois ce qui s’apparente à la lettre V. C’est maintenant que cela commence à piquer. Je ne sais d’où cela vient. Je pense à un filament de méduse, un filament de 1 cm sur 1 cm.

Cela me rappelle un de mes anciens voyages où sur une île, j’avais rencontré sur un bateau une fille qui avait sur le bras comme un tatouage tribal qui lui prenait la moitié de l’avant-bras. Je pensais « encore une tatouée », bien que le tatouage semblait en relief. Je me trompais bien sûr. La fille m’expliqua qu’elle nageait et qu’une méduse s’était entourée sur son bras. Elle a eu mal.

Il n’y a pas grand-chose à faire lors d’une piqure de méduse. A ne pas faire : rincer à l’eau douche (choc osmotique), uriner dessus, enlever les tentacules à l a main. A faire : mettre de l’eau de mer, ralcer avec une carte bleue, une carte postale avec du sable puis pour apaiser la douleur paracétamol voir anti-inflammatoire avec crème apaisante. Pour ceux qui n’aiment pas ces bêtes, sachez qu’il existe des méduses de 2 mètres de diamètre avec des filaments pouvant atteindre 40 mètres de long … dans les mers arctiques.

Ce matin, direction le coiffeur avec mes fils. Pour l’aîné, il le fallait, ses cheveux lui tombaient sur les yeux, pour le second, juste un coup de ciseaux que ce celui-ci refusera. Il faut dire qu’il n’a jamais été chez le coiffeur. Je me souviens que son frère avait pleuré la première fois alors que la coiffeuse était venue à la maison.

La maman aussi a été chez le coiffeur mais pour une couleur. Ce qui est drôle, c’est qu’en traduisant le mot ‘blond’ en indonésien j’ai eu un mot et qu’ensuite en le retraduisant, j’ai eu comme mot français ‘auburn’. Pour les filles sachez que la coiffeuse vous abandonne les cheveux mouillés dès qu’elle a fini sa couleur.

Après s’être tout de même reconnu après le passage chez le rambut podong, nous allons essayer de chercher – mais en vain – le masakan conseillé par Tom le rastaman. On ne devait pas être loin mais il a manqué une explication. On finit par retourner au masakan indien conseillé par Icham. Je teste le curry de Madras version poulet et c’est encore bon.

Sieste, plage. Nous rencontrons Fibi (Febi) la copine de Nawill avec sa sœur. Celle-ci  a un regard qui me fait penser à une petite souris craintive. Sa sœur la pousse à engager la conversation pour améliorer son anglais qu’elle étudie mais que dans les livres. Pas facile de lui donner un âge, elle est toute menue et sûrement petite (elle est assise). Plus tard, sa sœur me dira qu’elle a eu une maladie et qu’en fait, elle n’a pas 21 ans comme je le pensais mais 31 ans. Fibi en a 26. C’est un âge élevé pour une indonésienne célibataire. On se dit que l’on se retrouvera demain pour continuer la conversation mais on ne verra personne.

Une plage avec encore les drapeaux rouges, un coucher du soleil encore et toujours nuageux, un bakso chez notre copain après les jus et nous allons manger un dernier maïs. Nawill s’en va après sa soirée vers minuit. Une heure de route en moto, puis 4 heures de bateau pour arriver à Lombok puis une demi-heure pour rentrer chez lui. Il y restera une dizaine de jours pendant lesquels il fêtera la circoncision de son fils.

Comme il me restait un dernier pot de pâte à tartiner (que je voulais offrir à mon marchand de noix de coco), je le donne à Nawill qui me remercie. C’est moi qui le remercie encore pour ses maïs, ses bakpaos aux enfants et sa gentillesse. Peut-être le reverra-t-on l’année prochaine si on revient. Sûrement pas au même endroit car l’hôtel Ibis sera construit et il devra choisir un autre emplacement, ce qu’il a anticipé. La différence avec son frère, c’est que Moktar était le seul à vendre à la sortie de la plage des maïs. Désormais, il y en a trois sur la Pantaï Kuta plus un à côté du Lusa. On verra.

Bali change et l’on n’y peut rien. On ne peut rester sur des impressions, sur des souvenirs d’il y a dix ans. Moi-même j’ai changé. Mais tout de même, j’aimais bien ces rendez-vous où il ne se passait rien, enfin presque rien si ce n’est de profiter du moment présent.

 

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BALI 8 en images

20 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie
le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie
le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie

le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie

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BALI 8 : Lusa

20 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

C’est parti, on est partis. On a quitté le Komala pour l’hôtel Lusa.

C’est un autre standing : la chambre est propre, la salle de bain avec du matériel neuf, le matelas de meilleur qualité, des serviettes, du papier toilette. Le luxe !

En plus du grand lit, il nous apporte un matelas pour mon aîné. Le petit déjeuner est plus copieux avec plus de choix : café ou thé classique mais petite salade de fruits avec trois fruits, pancake à la banane ou toast ou nasi goreng. Dès le matin, cela cale.

Mais, comme d’habitude, on doit attendre 13h30 pour aménager. J’arrive tout de même vers 10 heures avec les valises en faisant trois allers-retours. La chambre n’est toujours pas prête. On en profitera pour manger vers midi. Au retour, et comme par hasard, vers 13 heures, la chambre est prête ! Comme par hasard. A côté de nous, la chambre est inoccupé et le restaurant 6 nuits sur 7. Lorsque je ferai un tour autour de la piscine, je ne verrai que peu de touristes. L’hôtel est rempli au un tiers environ. Moins de monde par rapport à l’an dernier.

Il faut que je demande comment fonctionne le coffre-fort car j’ai oublié depuis l’an dernier et surtout, il n’y a pas de mode d’emploi. Je vais me faire expliquer par la dame qui a toujours le sourire à l’accueil. C’est simple : il faut appuyer sur le bouton reset, faire le code à trois ou quatre chiffres puis taper sur la touche dièse et c’est fait. Je donne le code à ma compagne au cas où il m’arrive quelque chose, on ne sait jamais. Au Komala, on ne risquait rien sauf qu’il fallait anticiper le fait que le bureau était fermé de 20 heures jusqu’au lendemain matin.

Avant de quitter le Komala, j’ai donné un tube de crème de marron à l’un des employés qui était avec sa femme et ses deux filles. Sa femme vient travailler le week-end pour laver le linge ou faire le ménage dans les maisons proches. Cela leur permet de se voir. Les employés habitent vers Ubud ou dans des villages environnants, ils partent le matin et reviennent le soir.

Les enfants sont moins malades. Certes, ils n’ont rien mangé mais ils vont mieux. On est allés manger vers le Warung Tujuh (celui qui avait des plats à 1$ l’an dernier et qui a quadruplé ses prix). On a délaissé le warung de gauche (celui aà côté d’une petite agence de voyage qui vend des livres) car les plats étaient trop épicés, pour le warung de droite. Une bonne adresse. Ensuite, petit tour vers le supermarché avant de retourner sur nos pas.

Nous sommes donc sur le chemin retour lorsque deux enfants (6 et 8 ans au visuel) s’approchent de nous et l’un d’eux tient la poussette où est notre tout petit. Ils nous accompagnent quelques mètres. Le grand s’en va lorsque son frère s’approche encore plus de la poussette et … commence à prendre la sucette de mon fils.  Je le repousse et comprends mieux en voyant quelques mètres plus loin la mère avec un enfant dans ses bras. Les t-shirts usés des enfants m’avaient mis sur la voie ainsi que leurs manières de faire. Aucun indonésien ne vous touche ici.

Il fait chaud. Après la sieste, on part direction les tortues mais pas d’œufs éclos donc il n’y aura pas de course. On reste tout de même sur la plage du début de la Pantaï Kuta, au poste 1 de sauvetage et on a droit – enfin – aux drapeaux jaunes.

Le soir, les enfants ont vraiment perdu leur appétit, ils ne vont même pas mangés le bakpao offert par Nawill (pain de mie fourré au chocolat ou à la confiture). Avec Nawill, il y a Faibie, une serveuse de restaurant. Elle vient d’une île d’assez loin (mais je n’ai pas compris le nom) et ce soir, c’est son jour de congé. Elle parle un anglais réduit mais compréhensible. Elle a le sourire. Au début, je croyais que Nawill avait pris une aide, amis c’est par amitié qu’elle venait voir Nawill. Ce que je ne savais pas, c’est que je la reverrai le lendemain sur la plage.

Le soir, j’aperçois comme une soucoupe ronde sur le plafond. Je me demande si c’est une alarme de détection de fumée mais je penche vite vers le spot wifi. Je peux avoir Internet sans avoir à me déplacer. Le luxe. Dans mon horizon, je vois la pancarte du PoP sur le bâtiment d’en face.

L’an dernier, on avait visité cet hôtel, neuf au design moderne. Sur les pancartes, ils disent que l’on peut être trois étoiles et que le prix débute pour moins de 20 euros. Le souci, c’est que dans cet hôtel, on ne peut amener, ni sa nourriture, ni son eau. On est donc captif de leurs ventes par distributeur. J’oubliais de mentionner la piscine et le petit déjeuner payant.

Il est temps de m’endormir, dans un état nauséeux. La nuit dernière, tellement que j’avais chaud, j’ai dormi une partie de la nuit sur le carrelage ! Mon tout petit est près de à moi, cela le rassure. Le changement d’hôtel ne l’a pas perturbé pour s’endormir. Dans la nuit, il lui arrive de parler, souvent pour dire « non, non ». Est-ce les vagues, son frère, sa période du non. Je ne sais mais ce que je sais, c’est que collé à moi, il se calme et repart je l’espère dans ses rêves qui se perdront dans la nuit. Comme moi.

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BALI 8 : alerte malade

19 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

7h30 la plage. Pour une fois, nous nous sommes levés tôt et nous allons sur une plage non pas désertée mais allégée de ces touristes. Les marchands divers sur la plage commencent à étaler les transats, à mettre en place les parasols et à ratisser le sable. Cette année, il y a eu un changement d’importance : il y a dorénavant des parasols tout au long de la plage. La plage s’organise de la façon suivante : une bande pour l’entrée, une autre pour les marchands de boissons, puis ce sont les transats, et enfin le sable. L’après-midi, au vu des personnes allongées sur les transats, il y a de la demande.

Il y a aussi de l’offre lorsque l’on arrive sur la plage : transat, bière, surf, leçon de surf. Sur la plage, ce sont des sollicitations pour des fruits, des tatouages, des glaces, des marionnettes ou des arcs.

Cela me fait toujours sourire de voir le monsieur âgé vendre ses marionnettes en nous disant « pupetts » et « thank you » tout de suite lorsque l’on fait un signe de tête. Ce monsieur, je le connais de vue depuis des années. Preuve que son business est lucratif. Surtout, il me fait penser à une scène mémorable, anthologique, entre lui et nous ; le nous incluant Fred et moi. Je vous raconte.

Fred voulait acheter une marionnette. Ce monsieur nous annonce un prix et pendant au moins une demi-heure nous allons marchander. A la fin, Fred aura eu non pas une mais deux marionnettes pour un montant diminué de moitié ! Ce qui était drôle, c’est que nous nous répartissions les rôles comme dans un sketch. Fred marchandait dur et moi j’enchainais en disant (par exemple, j’ai oublié les prix) « mais non, cela n’est pas assez cher 100 000 pour une marionnette, c’est au moins 120 000 … mais pour deux ! ». Le gars était en fin de saison, c’était son dernier jour, il allait repartir dans sa ville natale de Bandung. Au final, tout le monde était satisfait.

Revenons à aujourd’hui. Notre fils aîné est malade. Fièvre, 39°1. Il n’a rien mangé au restaurant japonais où mes enfants se tiennent mieux que l’an dernier où l’on était parti après leur tout petit verre de fruits exotiques et leurs cacahuètes. On doit être VIP car maintenant chacun a droit a son verre et à des cacahuètes, ce qui n’était pas le cas la dernière fois.

J’ai croisé le français Tom qui m’a raconté sa journée d’hier. Il est allé à l’immigration pour avoir un permis pour aller dans une île. Mais ce qui prendrait deux jours en prend cinq ! D’abord le dossier, puis les photos puis l’accord pour reprendre un autre jour son passeport. Il ne voulait pas le faire entrer dans le bureau car il était pieds nus !

Aujourd’hui, pour une des rares fois de cette saison, j’ai vu les drapeaux jaunes. D’habitude, ils sont à deux endroits (au début de la Pantaï Kuta puis au niveau de Semyniak). J’ai pu me baigner en me remémorant les sensatiosn passées des autres années où je me laissais prendre par la vague comme si j’étais dans une machine à laver ! Il y a dix ans, j’étais au niveau des surfeurs, à l’époque, il n’y avait pas d’école de surf venus avec les russes. J’avais aussi plus la forme et la condition physique et je n’avais pas été pris par les courants.

 

Le soir, vu l’état de mon fils, j’achète une galette salée dans la rue de Mataram. On peut voir de ces vendeurs dans les rues. La crêpe est en fait une pâte qu’ils font frire en y mettant des ingrédients qui vont des noix de cajou au poulet en passant par des œufs de canard. Ils font aussi des crêpes salées avec une pâte différente, beaucoup plus épaisse qui s’apparente plus à un gâteau fourré avec des ingrédients que l’on peut choisir. J’ai testé les deux et c’est bon.

Pour finir ce jour, je veux vous parler des mendiants sur la Pantaï Kuta. Il y a peu voire pas de mendiants à Bali, dans notre périmètre. Par contre, depuis des années, la Pantaï Kuta a ses mendiants attitrés. Je les avais déjà évoqués l’an dernier. Ce sont en fait des balinais qui habitent une île à côté de Bali. C’est un couple avec au moins trois enfants. On voit aussi des enfants qui vendent des colliers sur la plage mais je ne sais si c’est de la même famille. Sur la plage, ils sont par paires : deux garçon, deux filles. Ils doivent avoir entre 8 et 10 ans. Bien entendu, ils ne vont pas à l’école. Le pire, c’est Nawill qui me l’a dit, c’est que le Gouvernement, les attrape et les ramène chez eux mais rien n’y fait, ils reviennent. Lorsqu’ils viennent me voir, à mon air, ils savent qu’ils n’ont pas à rester mais avec les touristes cela, le soir (lorsque nous prenons notre maïs) ils font des ventes. Ils vendent des colliers 10 000 roupies (ce qui n’est rien – 1 euro = 14 500 roupies) qu’ils ont dû achetés au maximum 2 000 roupies. La mère se la joue à l’indienne : elle est assise sur contre un mur, avec un enfant en bas âge qui ne fait que dormir. Le père n’est jamais loin. J’avais entendu des histoires en Inde comme quoi des femmes achetées des enfants en bas âge, ne leur donnait pas à manger pour que le bébé pleure et qu’elle est plus d’aumône. Il arrivait que les bébés décèdent.

C’est un commerce lucratif pour cette famille qui vit aisément des revenus des enfants. Enfants qui sombreront dans les métiers de la rue n’ayant aucun bagage si ce n’est, c’est le cas de le dire, le bac de la rue.

Il m’est arrivé de dire à mon fils : « tu vois, le petit, il est obligé de travailler et de ne pas aller à l’école car ses parents n’ont pas d’argent ». Il ne sait pas qu’il a de la chance d’être né au bon endroit, dans une bonne famille même s’il ne s’en rend pas compte.

Une de mes connaissances m’a dit : « mais pourquoi partir si loin avec tes enfants ? Tu pourrais rester en France, cela serait ma même chose pour leurs souvenirs qu’ils n’auront pas ! ».

Ma réponse est que lors de ces voyages, je glisse dans l’ADN de mes enfants une séquence voyage : « si tu es parti avec nous lorsque tu étais petit, tu pourras le faire plus tard et seul ». Il m’a fallu deux décennies pour prendre le train pour Paris. Dorénavant c’est un classique pour moi mais aussi pour mes enfants dont l’aîné a pris le tgv alors qu’il avait 4 mois. L’avion, il m’a fallu trente ans. Mes enfants a 18 mois l’auront pris. Il restera des vidéos pour leur remémorer nos voyages et nos amis : Nawill notre vendeur de maïs, Marcello mon sauveteur et nos connaissances Parmi ceux-ci Yulia la masseuse d’un certain âge qui aiment s’amuser avec mes enfants lorsque l’on passe devant le salon, le patron (mais aussi sa femme) du masakan au bakson à 10 000 roupies, le monsieur du Warung Tujuh (même s’il a quadruplé ses prix – il est venu nous donner des bananes en moto), mon vendeur de noix de coco même si je ne l’ai pas encore revu.

J’espère que mes fils apprendront qu’il y a la carte mais surtout le territoire et que faire des rencontres, nouer des amitiés est aussi le but du voyage. Pour les trois premières personnes citées, il n’y a jamais eu d’échanges monétaires mais toujours un lien respectueux et amical.

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