pandémie progresse, euphémie aussi
Nous avons déjà eu l'occasion de parler des expressions façonnées et lancées par les divers services de l'Etat puis reprises par la presse : "forces de l'ordre", par exemple, ou "partenaires sociaux". Il semble que "dommage collatéral", lancée hardiment par l'état-major de l'armée américaine lors de la première guerre du Golfe (avec son jumeau "frappe chirurgicale"), soit en train de prendre le même chemin. Nous la trouvons en page une du Monde daté mardi 28 avril.
Un dommage étant soit un préjudice, soit un dégât, soit une "chose fâcheuse" (Robert), on voit que qualifier ainsi les victimes civiles de combats ou de bombardements, c'est couvrir la réalité d'un voile pudique : cachez ces cadavres que je ne saurais voir. Cela fait partie d'ailleurs de l'euphémisation permanente qui fait préférer décès à mort ou mal-voyant à aveugle (et jadis gorge à sein).
Que la Grande Muette ait son propre jargon, "c'est beau dommage"* (collatéral) ; que la presse lui emboîte le pas (cadencé), ça l'est moins.
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* Expression canadienne pour "le contraire serait étonnant".
Un ancien de la WWE rend hommage à The Ultimate Warrior
Celui que l'on surnomme "The Masterpiece" serait en effet arrivé sur le ring avec le légendaire theme song du Warrior et aurait reproduit son entrée tout en arborant le mythique maquillage facial de l'ancien champion de la WWE.
L'hommage de Masters ne se serait pas arrêté là puisque d'après les spectateurs présents, ce dernier aurait ensuite, tout au long de son match, lutté comme si il était dans la peau de The Ultimate Warrior.
sortie cette semaine
Conversation animée avec Noam Chomsky
30 avril 2014
Conversations avec le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky.
WWE 2013 PPV: la WWE perd des joueurs
La WWE a confirmé hier, durant "RAW", que le PPV "Extreme Rules" ne sera pas disponible sur DISH Network et sur DirecTV.
Michael Cole a encouragé les fans à s'inscrire sur WWE Network afin de pouvoir regarder "Extreme Rules" dimanche prochain. Une hausse d'abonnements est donc à prévoir dans les prochains jours...
Journal : l'adoucisseur
Bonjour
Oui, c'est vrai, il faudrait que je parle du bébé mais j'ai le temps dans les centaines de jours et de semaines qui viennent.
Aujourd'hui, suite de l'opération chaudière.
J'ai pu négocier facilement, même sans le demander, d'avoir pour le prix de la chaudière, un total qui engloberait le coût d'un adoucisseur d'eau.
Plus de 5 000 euros à inscrire sur un chèque, cela m'est arrivé rarement. Sinon jamais. Même lorsque nous étions en francs !
L'adoucisseur est d'une simplicité pour son fonctionnement : il n'y a rien à faire sinon à mettre 50 kg de sel. Pendant la nuit, il procède à une régénération. Seul souci, il faut que l'installateur me confirme quoi faire en cas de long week-end (régénération en arrivant sans boire l'eau) et surtout en cas de longues vacances (idem mais avec un produit à verser).
Fini donc la Brita (dommage j'avais un stock de cartouches filtrantes), la peau qui gratte. Après un mois environ d'utilisation, j'ai vu la différence sur l'eau de vaisselle, elle mousse plus. Sur la peau, je n'ai plus cette mauvaise sensation de grattage (mais je ne l'avais presque plus avant). Enfin pour ce qui est du calcaire, j'ai dû détartrer ma bouilloire deux fois. Le calcaire était léger.
Avec l'arrivée de ces deux machines, j'ai dû changer l'aménagement de mon garage. Le grand ménage a commencé d'une manière rapide.
Journal : la chaudière
Bonjour.
C'est donc reparti !
Que s'est-il passé depuis tout ce temps ?
La chaudière. La chaudière est tombée en panne, une semaine avant l'accouchement. J'ai donc eu à régler le problème en deux jours. Direction un magasin spécialisé pour m'entendre dire qu'ils ne l'installaient pas. Avant de les quitter j'ai tout de même pu avoir trois noms d'installateurs.
Le premier était en vacances, le second est venu le lendemain mais ne m'a jamais recontacté. Ses travaux allaient durer deux jours. Enfin, le dernier m'a contacté en retard mais j'ai tout de suite senti le sérieux et le fait de pouvoir s'entendre.
Devis, dates et prix. La chaudière fonctionnerait au retour de la maternité.
Ouf !
Ce que je ne savais pas encore, c'est que les réglages étaient électroniques donc il a fait chaud, trop chaud pendant quelques jours lorsque le bébé était parmi Nous !
"Paysanne", "servante", "ménagère": quand la critique parlait de Céleste Albaret
On réédite le témoignage de la gouvernante de Proust. Un document capital, mais qui fut accueilli avec beaucoup de violence en 1973.
Il y a trente ans - le 25 avril 1984 - s'éteignait, à Montfort-l'Amaury, Augustine Célestine Gineste, alias Céleste Albaret, native de Lozère, veuve d'un chauffeur de taxi et longtemps gardienne de la maison de Maurice Ravel. Elle avait 93 ans.
Peu de temps auparavant, le ministre Jean-Philippe Lecat lui avait remis les insignes de commandeur des Arts et Lettres. Car cette femme discrète était devenue soudain célèbre depuis que, en 1973, elle avait accepté de se confier à Georges Belmont et de lui raconter, par le détail, les huit années pendant lesquelles, comme gouvernante, elle avait été jour et nuit, jusqu'à sa mort, au service de l'auteur de la «Recherche».
«Ce sont vos belles petites mains, lui disait Proust, qui me fermeront les yeux.» Le livre émouvant qu'elle signa, et qui lui valut d'être l'invitée de Bernard Pivot à «Ouvrez les guillemets», s'intitulait «Monsieur Proust». Il eut un succès considérable. On le réédite, et c'est tant mieux (Philippe Sollers l'a relu, dans «le Nouvel Observateur» du 24 avril, p. 106).
Pour autant, il ne faudrait pas oublier ni mésestimer la violence avec laquelle furent alors accueillis dans la presse les souvenirs de ce témoin capital que les critiques traitèrent méprisamment de «paysanne», de «servante» ou de «ménagère».
« Le livre de Céleste n'existe pas», décréta Jacques Bersani dans «le Monde». Il est «frappé de stérilité», ajouta Claude Mauriac, dans «le Figaro». «Rien que du bavardage», asséna Hubert Juin dans «le Magazine littéraire». Des «papotages domestiques», selon Angelo Rinaldi, de «l'Express», tenus par une femme incapable de restituer le génie d'un écrivain qu'elle n'avait pas lu.
La curée fut telle que, sortant de son devoir de réserve, Robert Laffont, l'éditeur de Céleste Albaret, prit la plume pour vitupérer les critiques «à la mentalité de pion» et demander: «Depuis quand les bonnes n'ont-elles pas le droit d'avoir du jugement et de la mémoire?» Mon conseil: méfiez-vous des critiques.
Jérôme Garcin
Comment manipuler des critiques qui démolissent un film
Pour le dernier film de Samuel Benchetrit, Un voyage, la société de distribution Epicentre Films a fait une sélection d’extraits de critiques assez enthousiastes. Pourtant, si l’on remet les morceaux de phrases dans leur contexte, es critiques ne sont pas si bonnes, voire carrément mauvaises.
En comparant les extraits et les articles d’origine, Slate pointe une pratique assez courante des sociétés de distribution, ici poussée à son paroxysme.
Exemple avec cette phrase tirée de la critique parue dans Le Monde : “Un voyage, c’est son titre, est une épreuve par moment insoutenable, souvent exaspérante.”
La phrase est tirée de ce passage : “Un voyage est une histoire d’amour qui se finit par un suicide assisté”. Puis : “Anna Mouglalis en particulier qui, à mesure que sa mort approche, parvient à une justesse de jeu et de ton dont on ne la pensait pas capable, jusqu’à rendre bouleversante dans sa radicalité la scène où elle meurt”.
BATISTA acteur (2010)
Photo Credit: www.blog-city.info
Bonjour tout le monde.
La star de WWE SmackDown Batista sera la vedette d’un prochain film intitulé « Blood Out ». Ce long métrage raconte l’histoire d’un sheriff d’un petit village qui part à l’aventure pour venger la mort de son frère. Le directeur Jason Hewitt débutera le tournage en février à Baton Rouge en Louisiane. Hewitt a été le réalisateur de ‘Wrong Side of Town’ qui mettait en vendette Batista et l’ancienne star de la WWE Rob Van Dam.
Lors d’une entrevue avec Big Show, ce dernier a dit que tout ce qui se dit à propos des jeunes talents qui veulent évoluer dans la WWE, ça ne leur sera pas donné.
La WWE n’a pas encore confirmer publiquement l’introduction de Stu Hart dans le Hall of Fame jusqu’ici, alors, il semble que les commentaires fait par Vince McMahon faisaient parti de son personnage heel, il ne l’a pas vraiment rendu officiel. Le Hall of Fame sera tenu au Dodge Theater. Les billets partiront vite car c’est une plus petite salle que lors des autres cérémonies précédentes des dernières années.
C’est tout pour moi aujourd’hui, merci d’avoir lu et revenez-nous pour d’autres nouvelles.
Posté le: 9 Jan 2010 à 0:22
Par: Jean Sarrazin
naturel comme un leader… du PS (2009)
Naturel est un adjectif vendeur, qui l'ignore ? et ce mot a servi à moult campagnes de pub, des yaourts aux radios ("naturel... comme un Danone"). Nous apprenons, dans Le Figaro du 27, que François Hollande, ex-premier secrétaire du PS, a déploré qu'il manquât un "leader naturel" à son parti, ce qui n'est pas très gentil pour sa successeure à ce poste. Un "leader naturel"", selon nous, se serait imposé sui generis, naturellement, spontanément, dépassant les luttes intestines ; alors, pourquoi a-t-il précisé, sur sa lancée, un leader, "ça se fabrique, ça se forge, ça se démontre" ? c'est un peu contradictoire.
Il a ajouté, regrettant le manque de crédibilité politique de son organisation, qu'être "dans le rejet de Nicolas Sarkozy"* n'était pas suffisant pour définir une ligne. Alors là, pas de problème, répond la pub (image ci-dessus) : "pour ma ligne... yoghourt Danone à volonté !" Et comme le yaourt est bon pour le transit, il triomphera aussi des luttes intestines.
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On aura noté que ce produit lacté a plusieurs orthographes.
* "Etre dans le rejet" de quelqu'un : curieuse expression ! De quelle partie du corps s'agit-il ?
Hulk Hogan à la rescousse de la WWE
Selon F4WOnline.com, Hulk Hogan fera partie de la prochaine tournée japonaise de la WWE (pas comme lutteur, bien sûr) car les ventes de billets sont plutôt faibles.
La WWE connait d'ailleurs une baisse de popularité dans ce pays depuis un certain temps. Hogan, très populaire dans ce pays, pourra-t-il renverser la vapeur?
Publié depuis Overblog
Le sot de l’oiseau
Tiens, un sot-l'y-laisse,
sans sa garniture de traits d'union
mais au menu tout de même
vers 38 secondes...
Journal : trop vite !
Bonjour.
C'est reparti mais pou combien de temps ,
Je me suis laissé déborder par le travail et pas pris le temps d'écrire ces chroniques.
Pour autant, j'ai gardé le rythme sur mon agenda quotidien et sur mon carnet hebdomadaire.
Demain, il va falloir que je faisse le tri, un choix sur les 10 plus belles photos prises sur les 500 environ du petit.
Heureusement que j'avais ramené des boissons énergisantes en poudre de Bali et que j'ai encore un stock pour tenir quelques mois.
Entre le travail, les enfants, les travaux de la maison, je n'ai plus eu le temps et l'énergie pour écrire le soir.
Mais, promis, le mois de mai sera fleuri.