Publiée ce mardi soir, l’information confirme une rumeur qui courait les salles de rédaction et les couloirs de Radio-France. Inamovible animateur de l’émission « Le masque et la plume », l’une des doyennes de France Inter, enregistrée le jeudi soir et diffusée le dimanche à 20 heures, Jérôme Garcin a annoncé qu’il rendrait son tablier en décembre après 34 années d’excellents et loyaux services. Un record de longévité radiophonique.
Ce soir, Masque et la Plume Théâtre
Avec Fabienne Pascaud (Télérama), Armelle Héliot (Quotidien du médecin), Jacques Nerson (L’Obs) et Vincent Josse (France Inter)
« Othello », Shakespeare/Jean-François Sivadier (Odéon et tournée)
« Dom Juan », Molière/David Bobée (La Villette et tournée)
« Le Dragon », Evgueni Schwartz/ Thomas Jolly (Amandiers et tournée)
« Théorème », Pasolini/Amine Adjina et Emilie Prévosteau (Vieux Colombier)
« Suite royale », Judith Elmaleh/Bernard Murat (Madeleine)
« Une étoile », Isabelle Le Nouvel/Stefan Druet Toukaieff (Montparnasse)
« Les Pigeons », Michel Leeb/Jean-Louis Benoit (Nouveautés)
Jérôme Garcin, après 34 ans, e Masque et la Plume, prend sa retraite
Jérôme Garcin aura alors 67 ans et ne sera pas facile à remplacer tant il personnifie l’émission par son immense culture, aussi bien littéraire, théâtrale que cinématographique. Et par le ton qu’il avait su créer avec les critiques qui l’accompagnent depuis des années et dont fit partie notre ex-consœur de Sud Ouest, Sophie Avon. Comme il le disait, « on s’empoigne, on s’émeut, on s’enthousiasme » mais sans tomber dans le charivari. « Le masque et la plume » n’était jamais tiède, jamais privé de sel ou de poivre non plus.
La directrice de France Inter, Adèle van Reeth, et Jérôme Garcin lui-même cherchent le nom et le visage de l’homme ou de la femme qui lui succédera, sans doute plus jeune, dans les quarante ans. Garcin n’avait que 33 ans quand il a pris les rênes de l’émission, en 1989, prenant la suite de Pierre Bouteiller, lui-même successeur de François-Régis Bastide, le créateur (avec Michel Polac) de l’émission. Mais il est vrai que Jérôme Garcin a tout fait avec précocité, y compris diriger les pages culturelles du Nouvel Observateur (devenu L’Obs) qu’il abandonnera également en décembre, tout en y conservant un bloc-notes culturel.
Adieu et Merci Jérome : Jérôme Garcin quitte le Masque et la Plume
Jérôme Garcin lors d'un shooting à Paris, 2015. (© JOEL SAGET / AF
Jérôme Garcin quitte le Masque et la Plume !
Je le savais depuis des mois ...
Jérôme quitte en décembre « Le Masque et la Plume » comme il me l'avait annoncé ...
Il va se consacrer à ses projets d'écriture ("c'est de plus en plus difficile d'écrire") et bien sûr à sa famille avec sa petite-fille Esther.
A la tribune du Masque depuis 1989, il abandonnera aussi son poste de responsable des pages culturelles de L’Obs, tout en gardant son billet d'humeur.
Le choix de sa ou son successeur au « Masque » va être difficile car c'est un travail de titan, de "surhomme" comme me l'écrivait Alain Riou qu'effectuait le soixantenaire entre les films, les livres et les pièces de théa^tre.
Il faut savoir que c'est lui qui lisait le courrier des auditeurs, tous les mails soit 150 par semaine.
Le choix des livres, des films et des pièces, c'était lui.
Epaulé par Lysiane Selam, il a toujours continué à écrire des livres sur sa famille ces dernières années.
Le dernier, MES FRAGILES, nous faisait découvrir des deuils douloureux.
Une page historique du Masque va se tourner car en plus de Jérôme, Lysiane, Michel Ciment, Pierre Murat, Armelle Heliot, entre autres, ne devraient pas revenir en 2024.
Ruffin Président
9 minutes
L'ex-candidat à la présidentielle, qui dit vouloir «être remplacé», promet qu'il «n'y aura pas de bataille de succession» entre lui et un autre Insoumis pour 2027.
La guerre de succession n'aura donc pas lieu? C'est en tout cas ce que promet Jean-Luc Mélenchon dans une note de blog publiée dimanche. «Ni François Ruffin, ni moi ne nous laisserons entraîner dans ce cirque», assure le triple candidat Insoumis à la présidentielle alors que son collègue de la Somme se dévoile de plus en plus. «Naturellement, ce match n'existe pas et n'existera jamais», insiste le chef des Insoumis.
Dans un tweet posté la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon avait déjà salué François Ruffin assurant, sondage à l'appui, que son collègue était «prêt» pour la présidentielle. Dans la maison Insoumise, nombreux se sont étonnés d'un tel adoubement si loin de l'échéance, au point d'y voir un cadeau empoisonné. Même François Ruffin s'était montré gêné : «C'est gentil, mais ce n'est pas le moment», avait-il répondu sur France Info.
«J'ai dit sur tous les tons que je souhaitais être remplacé. Pour les élections. Je n'ai pas changé d'avis», assure en attendant Jean-Luc Mélenchon, certifiant que son «rôle est autre dorénavant». «Je le répète : il n'y aura pas de 'bataille de succession' entre moi et qui que ce soit dans le mouvement Insoumis. Il y aura en 2027 une candidature soutenue par les Insoumis. Et nous accéderons au second tour», promet-il.
Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas non plus que la «force» de son mouvement soit «affaiblie par le tableau d'une guerre de personnes». «Surtout celle que je ne veux pas mener», martèle-t-il. «François Ruffin conduit une campagne ardente et réussie. Il exprime un contenu politique et une ligne. Il ne peut être question pour moi de voir transformer les discussions avec lui en pugilat ou compétition, qui n'aurait qu'un résultat : affaiblir le mouvement et sa position en 2027», prévient-il.
À quatre ans de la prochaine élection présidentielle, l'Insoumis tient également à rappeler que «rien ne presse». «Il y a d'autres candidatures dans nos rangs ? Oui, je le sais, comme tout le monde. Je connais leur valeur. Le temps dira si elles éclosent. De nouveaux visages émergent aussi, encore», observe-t-il. «Mon conseil à chacun reste le même : faites-vous aimer, rendez-vous utile au peuple et au mouvement. Le reste vous sera donné par surcroît», lance-t-il à ses camarades. Et comme dans un dernier conseil à François Ruffin : «Méprisez les flatteurs qui donnent de la lumière pour attiser les disputes. Les médias et la classe médiatique lèchent, lâchent puis lynchent. Toujours».
Ce soir, Masque et la Plume Cinéma
Avec Camille Nevers (Libération), Eric Neuhoff (Figaro), Nicolas Schaller (L’Obs) et Michel Ciment (Positif)
«The Quiet Girl», Colm Bairéad
« Les âmes sœurs», André Téchiné
«La vie pour de vrai», Dany Boon
«La Conférence», Matti Geschonneck
« Avant l’effondrement », Alice Zeniter
«Sur l’Adamant», Nicolas Philibert
Emission du Masque et la plume Littérature du 16 avril 2023
À lire ou pas ? Marc Dugain, Adeline Dieudonné, Don DeLillo, Pierre Assouline et Lionel Shriver
Olivia de Lamberterie (Elle) Patricia Martin (France Inter) Jean-Claude Raspiengeas (La Croix) Arnaud Viviant (Transfuge) ▶︎ Chez Belfond Pour épargner à leurs enfants et à la société le c...
Ce soir, Masque et la Plume Littérature
Avec Olivia de Lamberterie (Elle), Patricia Martin (France Inter), Jean-Claude Raspiengeas (La Croix) et Arnaud Viviant (Transfuge).
« A prendre ou à laisser », Lionel Shriver (Belfond)
« Tsunamie », Marc Dugain (Albin Michel)
« Reste », Adeline Dieudonné (L'Iconoclaste)
« End Zone », Don DeLillo (Actes Sud)
« Le nageur » Pierre Assouline (Gallimard)
Ce soir, enregistrement du Masque et la Plume
Théâtre
Avec Fabienne Pascaud (Télérama), Armelle Héliot (Quotidien du médecin), Jacques Nerson (L’Obs) et Vincent Josse (France Inter)
« Othello », Shakespeare/Jean-François Sivadier (Odéon et tournée)
« Dom Juan », Molière/David Bobée (La Villette et tournée)
« Le Dragon », Evgueni Schwartz/ Thomas Jolly (Amandiers et tournée)
« Théorème », Pasolini/Amine Adjina et Emilie Prévosteau (Vieux Colombier)
« Suite royale », Judith Elmaleh/Bernard Murat (Madeleine)
« Une étoile », Isabelle Le Nouvel/Stefan Druet Toukaieff (Montparnasse)
« Les Pigeons », Michel Leeb/Jean-Louis Benoit (Nouveautés)
Diffusion le 30 avril 2023 sur France Inter
Cinéma
Avec Camille Nevers (Libération), Eric Neuhoff (Figaro), Nicolas Schaller (L’Obs) et Michel Ciment (Positif)
«The Quiet Girl», Colm Bairéad
« Les âmes sœurs», André Téchiné
«La vie pour de vrai», Dany Boon
«La Conférence», Matti Geschonneck
« Avant l’effondrement », Alice Zeniter
«Sur l’Adamant», Nicolas Philibert
Présentation de OTHELLO
Un homme qui n’a pas aimé avec sagesse, mais avec excès
Othello, Maure et général des armées vénitiennes, a secrètement épousé la jeune aristocrate Desdémone dont Roderigo est également amoureux. Iago, le sous-lieutenant d’Othello, accepte d’aider Roderigo à casser cette union car Othello vient de promouvoir un autre homme que lui au poste de lieutenant. Enivré par sa soif de vengeance, usant de ruses et de mensonges, Iago va amener Othello à douter de la fidélité de sa femme. Persuadé de la duplicité de Desdémone, Othello devient fou de douleur et de colère… Jusqu’où peut aller un homme pour en détruire un autre ?
Familier des grands textes du répertoire, Jean- François Sivadier met tout son art théâtral au service de la pièce de Shakespeare. Othello et Iago, incarnés avec talent par les comédiens Adama Diop et Nicolas Bouchaud, s’affrontent autant qu’ils se complètent dans cette tragédie où les faux-semblants et les illusions se jouent de la réalité et précipitent la chute des personnages.
Pièce implacable sur la violence des passions humaines, sur les apparences et le trouble, elle fait également entendre une envoûtante « partition musicale », selon les mots de Stanislavski.
Demain, Masque et la Plume Livres
Avec Olivia de Lamberterie (Elle), Patricia Martin (France Inter), Jean-Claude Raspiengeas (La Croix) et Arnaud Viviant (Transfuge).
« A prendre ou à laisser », Lionel Shriver (Belfond)
« Tsunamie », Marc Dugain (Albin Michel)
« Reste », Adeline Dieudonné (L'Iconoclaste)
« End Zone », Don DeLillo (Actes Sud)
« Le nageur » Pierre Assouline (Gallimard)
52 minutes