Evolution
Bref. Ce mois des élections aurait vu mon blog pulvérisé toutes les statistiques d'audience depuis sa création (octobre 2005). Il se stabilise aux alentours de plus de deux cent personnes avec toujours aussi peu de commentaires.
Lors d'une émission de France Inter, l'invité était une femme qui avait son blog qui lui permettait d'en vivre avec la publicité. Près de 5 000 visites par jour tout de même avec des articles comme le test du rasoir anti-bouloches. Les blogs de filles cela marchent bien. C'est comme les blogs de 'djeuns'.
Et pourtant, en ne visant ni les premières, ni les seconds, LASTDAYS a figuré au top30 d'Over-blog qui en héberge plus de 550 000.
Ce qui m'a étonné l'été dernier, c'est le nombre de visites malgré la saison et le peu d'articles postés (un par jour durant mon long voyage). Il est vrai que comme j'avais vu PIRATES DES CARAIBES 2 à l'étranger avant sa sortie nationale, j'avais utilisé des forums pour donner en avant-première mon avis ! Cela avait fonctionné, sur l'immédiat.
Aujourd'hui, je n'en ai plus besoin.
Il faudrait plutôt que j'aille sur certains blogs leur proposer des collaborations. Comme à Cocole qui devrait pas ses dessins apparaître dès la rentrée pour égayer et donner sa touche personnelle avec son talent de peintre.
Car en début de mois de juin, je commence à préparer la rentrée avec de nouvelles rubriques, sans encore avoir déterminé le nombre d'articles par jour. Le blog me donne l'impression d'être un rédacteur en chef. Mais cela serait bien si je pouvais aussi embaucher des personnes pour participer à ce blog !
Evitez les dentifrices MADE IN CHINA
La Chine n'a pas bâti sa réputation à l'export sur les produits alimentaires et pharmaceutiques, elle en écoule tout de même pour 30 milliards de dollars (22,3 milliards d'euros) par an à l'étranger.
Les récents scandales concernant ce type de produits dont certains composants empoisonnés provenaient de la République populaire risquent en tout cas de renforcer la méfiance à l'égard du "made in China".
Le pourcentage : 61%
Les tricheurs - des garçons plus que des filles - combinent les méthodes : copier sur son voisin (14,5 %), stocker des données sur une calculatrice (11 %) ou se procurer les questions auprès d'étudiants qui viennent de passer l'examen (9 %).
La grande majorité de ceux qui se sont déjà fait "pincer" ont recommencé. Ricky Van Veen, le rédacteur en chef de ce site qui revendique 7 millions de visiteurs par mois, dit avoir été surpris de constater que "les tricheurs réussissent et ceux qui réussissent trichent souvent".
Semaine FUGUE (fin)
L'association fait le lien entre les parents et les institutions - justice, police, réseau diplomatique. Elle vérifie que l'enfant est bien inscrit au fichier des personnes recherchées, apporte une aide juridique, oriente la famille vers un soutien psychologique ou social. "Nous ne traitons pas l'urgence et nous ne sommes pas un service d'investigation privé", explique Arnauld Gruselle, directeur de la Fondation pour l'enfance. "La demande des parents est d'être assurés, par un service neutre, que tout est fait pour retrouver leur enfant." Le dispositif atteint cependant ses limites, selon M. Gruselle. Le nombre de fugueurs progresse d'environ 10 % par an, les fugues liées aux rencontres par Internet devenant significatives. Mais les moyens sont limités : un budget de 175 000 euros pour la Fondation, contre 4 millions pour Child Focus, l'équivalent belge.
"SOS-Enfants disparus fonctionne avec les moyens du bord", regrette Alain Boulay, président de l'Association des parents d'enfants victimes, association partenaire, qui lance, à l'occasion de cette journée, une campagne d'affichage pour la recherche de 12 enfants disparus. Pour M. Boulay, "il est temps que la France se dote d'une structure autonome, comme l'ont fait d'autres pays".
Résilience (test avant septembre)
Carnet d'infirmière
Il est 4 heures du matin. Je fais ma tournée quotidienne des infirmières, chacune dans son service. Je passe devant la chambre ouverte de Madame S. et suis alertée par le sifflement de l’oxygène à haute pression. Je jette un œil machinal et la vois se tortillant dans son lit d’inconfort, les yeux exorbités ne parvenant pas à trouver le sommeil.
Je fais quelques pas de plus jusqu’au poste de l’infirmière qui me confirme que la patiente respire de plus en plus mal et qu’elle a eu toutes les peines du monde à lui faire garder le masque à haute concentration d’oxygène, ayant même dû lui attacher les mains pour y parvenir. Il ne m’a pas semblé avoir remarqué de masque sur son visage. Nous nous rendons dans la chambre pour constater qu’effectivement elle a réussi à l’arracher une nouvelle fois et qu’à force de tirer sur la bande qui retient sa main au côté de son lit, elle l’a distendue jusqu’à atteindre le tuyau.
A 90 ans, Madame S. est en fin de vie et ce sont les métastases de son cancer qui se sont installées dans ses poumons qui provoquent cette lente asphyxie. Le manque d’oxygénation de son cerveau est à l’origine de la désorientation qui la pousse à tenter d’arracher ce masque qui la gêne et qui devrait théoriquement la soulager. L’infirmière me signale qu’elle a appelé l’interne qui ne s’est pas déplacée disant ne rien pouvoir prescrire dans cette situation précaire.
L’infirmière s’étonne de la mention dans le dossier qui indique «réanimation en salle», doux euphémisme signifiant en fait qu’il n’y aura pas de transfert en soins intensifs. Elle mesure consciencieusement la saturation du sang de Madame S. en oxygène qui reste très en dessous de la norme. La famille, informée par le médecin du service du stade avancé de la pathologie, a déclaré ne pas souhaiter d’acharnement.
Devant la détresse respiratoire qui s’accentue, je suggère à l’infirmière de rappeler l’interne et reste aux côtés de la patiente à tenir sa main détachée pour l’empêcher d’arracher ce masque, ce qu’elle tente machinalement malgré mes tentatives d’explication auxquelles elle répond invariablement «d’accord».
A son arrivée, l’interne, que je connais bien, s’inquiète des risques que ferait peser la moindre prescription de calmant sur cette vie tellement fragile. Après avoir compulsé les nombreuses pages du dossier (exercice pas évident entre 3 et 6 heures du matin) et devant la souffrance manifeste de la vieille dame, qui n’a même plus la force de se plaindre, nous convenons d’appliquer, divisée par trois, la dose de calmant envisagée par le médecin du service qui la suit au cours de cette hospitalisation.
Je sens que l’interne est rassurée par notre présence et je décide de prévenir les enfants de cette patiente afin qu’ils aient le temps de venir la voir avant qu’elle ne s’endorme. Nous savons d’expérience que si le calmant, en favorisant l’oxygénation par le masque, peut lui permettre de s’améliorer, il risque aussi de diminuer sa capacité musculaire à respirer. Nous restons ensemble durant trois heures à deviser sur les difficultés de ces situations et à surveiller l’état de Madame S. qui semble moins angoissée mais dont la respiration devient de plus en plus ténue. Madame S. est décédée en fin d’après-midi.
• Anne Perraut Soliveres •
Carnets de justice : Tribunal correctionnel de Créteil
Devant une juge unique, les affaires défilent.
Simon a 35 ans, il porte la kippa, un costume sombre et une chemise à rayures colorées. Il est conseiller d'éducation dans un lycée public. Son épouse l'accuse de violences volontaires : il l'aurait projetée contre le mur de leur cuisine, la blessant à la nuque et à l'épaule. «Votre femme rapporte également des insultes : "grosse vache", "sale pute"...», lit la présidente. Simon se racle la gorge. «Je l'ai traitée de "grosse vache", effectivement. C'est parce qu'elle me traitait de "gros porc", de "vermine", d'"homosexuel", et de tout ce qu'on entend par là. Je n'ai fait que répondre.»
La présidente se tourne vers la femme de Simon. Grande, fine, élégante, elle semble absente, le regard flottant. «Vous dites que les violences durent depuis votre mariage en 1999 ?» Elle soupire. «Je n'ai pas porté plainte avant, parce qu'il m'a parlé de son enfance. Il m'a dit qu'il avait lui-même subi des violences. J'espérais l'aider.»
Elle décide d'ajourner le prononcé de la peine de six mois, avec injonction pour le couple de se rendre d'ici là dans une association d'aide familiale. «Parce qu'il y a des enfants, et qu'avec ce climat entre vous, on court à la catastrophe pour eux. Dans six mois le tribunal évaluera si monsieur a fait les efforts nécessaires.»
La fin de la carte scolaire
Même les médecins contestent le projet de franchise de soins
61% de Français qui se disent opposés à ces franchises, selon un sondage CSA publié par le Parisien lundi.
Semaine FUGUE
"La majorité des appels émanent de familles qui sont en situation de panique", explique Géraldine Bouhedja, responsable de la plateforme d'accueil téléphonique à l'Inavem. Onze personnes sont à disposition pour cette première écoute. "Avant toute chose, nous leur demandons si elles ont signalé la disparition à la police ou à la gendarmerie. La plupart du temps, c'est déjà fait. Mais certains parents minimisent les choses pour se rassurer. Nous les orientons vers la police, avant de les aider à entamer leurs propres recherches", précise Mme Bouhedja. Il s'agit ainsi de commencer à éclaircir le contexte de la disparition : l'enfant a-t-il préparé son départ ? Laissé un indice ? Une dispute s'est-elle produite dans la famille ? Ou un incident à l'école ? L'enfant s'est-il confié à des amis ? "Les premières 24 heures sont déterminantes", souligne Mme Bouhedja : "Plus tôt on a signalé une disparition, plus on a de chances de retrouver l'enfant."
Ce premier contact établi, l'Inavem passe le relais à la Fondation pour l'enfance, qui va accompagner les familles jusqu'au retour de l'enfant. En 2006, ce
service de la Fondation a ouvert 750 nouveaux dossiers. Près de 40 % concernent des fugues et un tiers, des enlèvements parentaux.
Une minorité de dossiers (8 %) relève de disparitions à caractère criminel.
Droit des pères (fin)
Sur les 30 000 tests de paternité effectués, chaque année, en Allemagne, 15 000 sont ordonnés par les tribunaux, 1 500 ont lieu en secret, les autres avec l'accord de la mère. Si le fait d'être marié avec la mère à la naissance de l'enfant ou la reconnaissance de l'enfant après la naissance fait d'un homme un père aux yeux de la loi, un simple doute ne permet pas à un homme de vérifier sa paternité en cas de refus de la mère. Si son doute s'appuie sur des preuves concrètes, il peut éventuellement engager une procédure d'annulation en paternité pour obtenir une analyse ADN en toute légalité. Mais ce dispositif va souvent trop loin pour les hommes concernés, entraînant, en cas de résultat négatif au test ADN, la suppression de leur responsabilité juridique à l'égard de l'enfant.
Pour combler ce trou juridique, le ministère fédéral de la justice travaille à l'élaboration d'un projet de loi depuis plusieurs mois. Le nouveau texte devrait faciliter la recherche de paternité en créant une procédure indépendante du recours en annulation de la paternité. Dans le même temps, le législateur devrait veiller à ce qu'une preuve biologique n'entraîne pas automatiquement la suppression de la paternité juridique.
En parallèle, la ministre fédérale de la justice, Brigitte Zypries (SPD), évoque des poursuites en justice pour les pères qui recourent aux tests clandestins. Sur ce point, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) proteste, en soulignant que les hommes trompés sur l'origine de leur enfant vont se trouver ainsi sanctionnés par deux fois.
La réalité
Dès nos premiers pas, des cris de bienvenue se faisaient entendre. Certains pourraient dire que c'étaient les marmottes qui nous signalées mais pour moi, c'était un message de bienvenue. Après avoir une première marmotte craintive de loin, une petite marche près d'une maison nous amena vers la famille des marmottes heureuses ! Il y en avait au moins une demi-douzaine qui mangeaient et qui en plus n'étaient pas peureuses !
Si à chaque fois, voir du catch est magique - comme si j'étais dans un aquarium - voir des marmottes est encore mieux. Mieux qu'un rêve, la réalité. J'espèrais bien sûr voir des marmottes de loin mais si près ! Que du bonheur en direct. J'ai pu voir leurs pattes avant avec les 4 griffes et leurs pattes arrières (au nombre de 5 griffes).
Bien sûr , les marmottes ont rencontré ma Marmotte ! Elles ont discuté un petit moment entre elles ! J'ai même pu touché certaines d'entre elles : mais leurs poils étaient rèches. Certaines avec comme une pelade sur le dos mais en fait, c'est de l'eczéma qui provient de la nourriture que leur donne les touristes. Nourriture trop riche en sucre. Les marmottes mangent des végétaux sauvages. Il y en a même une qui m'a en mangé dans mes mains !
Ensuite, le soir, j'ai pu dormir d'un sommeil de plomd mais cela après avoir regardé une dernière fois les photos prises. Car je voulais être sûr de ne pas avoir rêvé.