breaking news
me revoici pour donner des nouvelles de l'arrêt des articles.
J'ai en fait une hernie discale sévère qui m'empêche de faire d'autres activités que celle de marcher.
Je prends des cachets qui me soulage mais qui me fatigue.
Il m'arrive de me réveiller à 3h du matin pour prendre des cachets tellement la douleur est forte.
Je me remets doucement.
Très bientôt la suite de mes aventures balinaises ....
BALI 9 : NO REGRET
La fin approche Non pas la mienne mais celle du Komala Je viens de faire un deposit (une avance) pour les cinq dernières nuits Il va être temps de changer de qualité d’hôtel et surtout de sommeil.
Parlons marchandage. On part pour se renseigner sur le prix des batiks, de meilleure qualité que les sarongs. On va sur le marché après le virage après la longue ligne droite de la Pantaï Kuta (Fred connaît). On commence fort car le prix est annoncé à 120 000 roupies. En demandant si on en prend plusieurs, il chute de 20 000. Puis, dans une boutique, à prix fixes, on arrive à 80 000 roupies. En allant vers le fond du marché, on arrive à 65 000 roupies. La décision est prise, on va voir la dame que l’on connaît et qui nous connaît, dans la jalan Benesari. Elle nous dit 80 000, on lui annonce le prix du marché et lorsque nous partons, on entend 60 000. Quelques jours plus tard, on ira dans la rue Ajurna, où se trouvent les grossistes et la femme nous annoncera … 100 000 roupies !
C’est pour le comme le « credit pulsa » (recharge téléphonique qui se fait par simple sms). D’habitude je vais chez le marchand que je connais et qui nous connaît mais il était fermé aujourd’hui. Je me rabats vers la boutique d’en face. Normalement, lorsque vous achetez un crédit de 50 000 ou 100 000 roupies, on vous prend 2 000 roupies en plus pour le service. Le gars me fait la manipulation, je donne un billet de 50 000 et il m’annonce 5 000 en plus. Je le regarde et lui non, 2 000.
C’est aussi comme notre cantine de bakso. Il est bien servi, jusqu’à 8 boulettes, boulettes de poulet … normalement. Je n’ai pas osé leur demandé s’ils étaient sûr que ce soit du poulet et non du chien, vu la disparition de 177 000 chiens comme me l’a dit Fred. Après vérification, le chiffre est de 70 000 (https://www.consoglobe.com/bali-chiens-tues-servis-touristes-cg). Ces chiens sont kidnappés le jour et tués la nuit, mais pour certains, c’est une autre mort qui les attend par cyanure, qui se retrouve dans la composition des boulettes et qui peut être dangereuse pour l’humain. Donc pour en revenir à notre charmant couple (lui fait doux et sa femme enceinte est toujours souriante et douce), comme nous y allons souvent, j’ai pu remarquer ce que prenait et payait les clients indonésiens. Eh bien, bien que l’on soit des clients fidèles, voire des habitués, le prix est plus élevé que pour les locaux.
Ce matin, tentative d’Uber. Tentative infructueuse pour moi ! On voulait aller dans la rue Ajurna. J’ai téléchargé l’application, je suis géolocalisé, j’ai du wifi à l’hôtel et je rentre les coordonnées. Cela fonctionne puisque je vois les voitures sur le plan, le prix, la durée et le nom du premier chauffeur avec la durée d’attnte … qui affiche 10 minutes. Puis, une ou deux minutes plus tard, le chauffeur change ainsi que la durée d’attente. Puis, une ou deux minutes plus tard, le chauffeur change ainsi que la durée d’attente mais jamais à la baisse. Pour finir, on revient au premier chauffeur avec une durée de 12 minutes. Entre temps, il s’est écoulé une vingtaine de minutes. J’annule la commande. Je sais que je n’irai pas à l’aéroport avec Uber. Il existe une autre application qui se nomme GRAB et qui est le concurrent en Asie d’Uber. Je verrai l’année prochaine.
J’ai peu parlé des restaurants durant ce voyage, voici une courte liste de nos expériences. Pour les adresses, désolé mais c’est à l’ancienne que je situe ces établissements. Tout d’abord, la valeur sûre qui est le Kunti 2, restaurant japonais. Je me rappelle encore quelques repas avec Fred, nous mangions toujours assis, sur une des tables basses. Cela n’a pas changé, comme les prix depuis dix ans. Il y a une concurrence sur la Legian, une sorte de cafétéria pour touristes chinois arrivant par car. Il y a du choix mais pas l’ambiance d’un restaurant calme japonais où ceux qui peuvent perturber ce moment sont mes enfants ! Durant toutes les fois où l’on a mangé, il n’y a pas eu un seul touriste dans la deuxième et troisième table basse.
Je conseillerai le Warung 44, restaurant indien avec de bon curry, de la viande tendre de poulet. C’est sûr que ce n’est pas du chien car pour les hindouistes, le chien est sacré. C’est une petite cantine de 4 tables qui a un inconvénient majeur, celui de la chaleur, même avec le ventilateur. Malgré la qualité du goût, je décide de ne plus y aller.
Sur la jalan Benesari, il y a un restaurant, d’une qualité de mobilier supérieure au précédent (il n’y a pas trop de mal), qui se nomme ORI. On n’y a pas mangé car les prix et la carte était « western ». Croyez le o pas (mais je sais que vous me croirez), durant tout notre séjour, soit un mois, en passant au moins deux fois par jour devant, il n’y a eu que deux fois des clients. On ne devrait pas le revoir l’an prochain si l’on revient.
Sur la Jalan Mataram (après les jus de fruits), les deux premiers warungs proposent des plats indonésiens classiques à des prix très doux (comme ils disent dans les guides). C’est dans ces endroits que j’ai su que la boisson Temulawak coûtait 3 000 et non 4 000 comme dans la boutique de notre hôtel ou 4 500 chez le gentil couple qui vend des bakso.
Dans les warungs, ce dont il faut se méfier, outre les boulettes de chiens, c’est le piment. Si vous leur demandait si c’est pimenté, ils vont vous répondre que non et ils ont raison du point de vue de leurs papilles … pas des nôtres. J’ai vu au bakso du gentil couple, un touriste tatoué avec le crâne rasé qui a mis une cuillère de piment (celle qu’ils concoctent) dans son bol. Je l’ai vu ensuite changé de couleur et transpiré ! C’est ce qui est gênant, pour mes enfants et même pour ma compagne qui n’a pu manger des accompagnements tellement c’était fort. Pour l’instant, j’ai toujours pu manger, même pimenté et sans conséquences fâcheuses pour mon transit intestinal.
Dernière nuit au Komala avec les coqs que l’on entend vers 2 heures, 3 h et 4 heures du matin. Je ne les regretterai jamais.