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LASTDAYS

Rediff BALI 7 : F**ck You !

20 Juillet 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Rediff BALI 7 : F**ck You !

De l’art de se faire des amis à Bali.

 

A midi, en mangeant au Warung Seven, on discute avec des français : un jeune couple en vacances est bloqué pendant une semaine sur Bali car leur vol pour l’Australie a été reporté à cause du volcan qui a failli annuler le nôtre. Ils sont en vacances donc ils n’ont pas de souci. Leur compagnie est australienne et ne veut pas prendre de risques comme la Garuda. Ils me disent que lors de leur départ, le volcan avait perturbé les vols et ils ont vu les personnes qui avaient une assurance annulation car ils quittaient la file d’attente pour annuler leurs vols. Je pense que si j’ai un prochain voyage, je prendrais cette assurance qui rembourse intégralement ou presque le billet d’avion car la carte bleue ne couvre pas les taxes d’aéroport et l’essence, montant qui peut se monter à un tiers du billet.

 

Il y a des chiens à Bali, visibles surtout à la plage. Ce sont presque toujours des gentils chiens. Pas tous ont un collier, ils s’amusent souvent à se courir après et à venir auprès de chiots qui ont leurs maîtres. Un après-midi, alors que j’étais avec mon tout petit, j’entends pleurer tout près de moi, c’est le grand ! Il vient vers moi en pleurant en me disant qu’il a été mordu par un chien. Je regarde vite sa fesse, il n’y a pas de trace ! En fait, il courrait et un chien lui a couru après ; il a eu peur ! Ensuite, les jours suivants, à chaque chien qui venait près de nous, à cinq mètres minimum, il me disait « c’est le chien qui m’a mordu », surtout le chien noir !

Je lui dirai « n’aie crainte, s’il vient, je l’attrape et je le jette à la mer ! », il me répondra en me disant « oui, on fera un piège et on le jettera à la mer ! ». que d’aventures.

 

Sur la plage, il n’y a pas que les chiens, il  y aussi le monsieur avec des lunettes qui parlent quelques phrases de français. Il nous dit être un masseur dans une maison médicale, il est éclectique car il a aussi d’autres activités mais j’ai oublié. Il se promène toujours avec deux paquets de marque en papier, je ne sais ce qu’il y a dedans. Il arrive souvent en fin d’après-midi, toujours dans la même ère, toujours avec le sourire. Il aime bien mes enfants, toujours avec un air réjouit. Il connaît maintenant leurs prénoms. En mimant des massages sur mon tout petit, il nous dit que sa peau est douce … et oui comme un bébé.

 

Une des attractions visible de la plage et de bien d’autres endroits, ce sont les cerfs-volants.

J’en ai compté au moins cinquante. Ils font le plaisir de mon tout petit qui comme son frère il y a deux ans qui est émerveillé. Il lève la tête, tend le bras et lance un cri. Il le fait aussi avec les avions qui sont dans le ciel et qui abordent le virage dans les airs pour atterrir. Cela est un spectacle car souvent, il y a un avion toutes les cinq minutes et des gros. On se demande où passent tous les touristes dans les avions. Lorsqu’ils atterrissent, on ne les voit que trois secondes car la piste est ensuite cachée par des arbres. Il y a deux ans et plus encore quatre ans, je m’étais approché proche de la piste, en longeant le chemin des hôtels de luxe.

Cela me rappelle une  anecdote avec Fred. Fred est un curieux, un peu trop quelquefois, surtout lorsqu’il longea en scooter l’aéroport. Après quelques minutes, la police vient à sa rencontre et lui demande et les papiers du scooter et le passeport en lui posant des questions.

A pied en passant vers les hôtels, on peut être proche de l’aéroport mais ensuite il faut prendre des petites rues. C’est ce qu’avait Victor l’australien de 71 ans qui pour prendre son avion n’avait pas pris de taxi ! il faut préciser qu’il n’avait qu’un petit sac comme affaires.

 

Aujourd’hui, lorsque j’arrive à la plage, entre les deux drapeaux, c’est presque l’apocalypse !

Trop de surfeurs, trop de monde. Je pars avec le grand et je fais faire le ménage. Je lui dis de m’attendre, en moins de deux minutes, trois surfeurs sont avertis. Une jeune femme vient alors dans notre direction sur un surf et je lance mon discours classique : « two flags, swimming zone, no surfeurs », en plus de cela, je joins le geste à la parole avec le fameux signe X que connait mon fils (interdit). La fille se trouve presque au milieu de la zone et proche de la plage. Je lui dis – selon moi - fermement qu’elle est en infraction et elle me répond en français dans le texte « ça va, calme toi ». Elle a tout de même compris le message mais les imbéciles sont de toutes nationalités. Je la verrai plus tard revenir dans la zone lorsque je serai sorti. Elle ne fera pas attention au courant ou tout simplement n’en a rien à faire. Je pense aussi que la fille a pu se sentir agressée en attendant mon ton mais c’est la seule façon de leur faire comprendre (aux imbéciles) qu’ils dépassent les limites.

 

Les vagues sont fortes mais je dois continuer mon travail de police de la zone de baignade. Je m’attaque maintenant à un surfeur indonésien qui lui est au milieu de la zone mais éloigné, en fait éloigné des autres et pas de moi. Même discours mais pas même réponse : « fuck you » en me faisant un doigt d’honneur. Je ne me laisse pas démonter et continuer mon discours pédagogique lorsqu’il me demande d’où je viens ; après m’avoir dit en me montrant la mer, « it’s mine ». j’aurais eu l’envie de lui dire que depuis bien longtemps, ce n’est pas à lui, plus aux indonésiens et que mon respect vaut autant que sa prétention. Mais comme je suis dans la mer, que je n’ai pas beaucoup de temps et qu’il faudrait les mots en anglais, je laisse tomber. Le surfeur vient alors à ma rencontre et s’excuse en me serrant la main en m’expliquant qu’il surfe en biais et qu’il sait qu’il est dans la zone de baignade. Ok man.

 

Le plus désolant dans tout cela, c’est en fait le manque de travail des lifeguards. On ne les voit pas, on ne les voit plus sauf pour enlever les drapeaux, bien avant le coucher du soleil. Ce n’est plus la même équipe. Comme je l’avais écrit précédemment, la zone de baignade, c’est ma place et plus encore maintenant avec des enfants. Dans l’ensemble, mis à part ces deux énergumènes, le message passe.

 

Le soir, on croise Jack, australien lui aussi, notre voisin. Il s’en va demain pour Jogjakarta, vol qui a aussi été reporté à cause du volcan !  Peut-être reviendra-t-il, s’il le fait cela sera au Komala. On se croisera sûrement dans les rues car si Bali est grand, Kuta est petit.

De l’art de se faire des amis à Bali.

 

A midi, en mangeant au Warung Seven, on discute avec des français : un jeune couple en vacances est bloqué pendant une semaine sur Bali car leur vol pour l’Australie a été reporté à cause du volcan qui a failli annuler le nôtre. Ils sont en vacances donc ils n’ont pas de souci. Leur compagnie est australienne et ne veut pas prendre de risques comme la Garuda. Ils me disent que lors de leur départ, le volcan avait perturbé les vols et ils ont vu les personnes qui avaient une assurance annulation car ils quittaient la file d’attente pour annuler leurs vols. Je pense que si j’ai un prochain voyage, je prendrais cette assurance qui rembourse intégralement ou presque le billet d’avion car la carte bleue ne couvre pas les taxes d’aéroport et l’essence, montant qui peut se monter à un tiers du billet.

 

Il y a des chiens à Bali, visibles surtout à la plage. Ce sont presque toujours des gentils chiens. Pas tous ont un collier, ils s’amusent souvent à se courir après et à venir auprès de chiots qui ont leurs maîtres. Un après-midi, alors que j’étais avec mon tout petit, j’entends pleurer tout près de moi, c’est le grand ! Il vient vers moi en pleurant en me disant qu’il a été mordu par un chien. Je regarde vite sa fesse, il n’y a pas de trace ! En fait, il courrait et un chien lui a couru après ; il a eu peur ! Ensuite, les jours suivants, à chaque chien qui venait près de nous, à cinq mètres minimum, il me disait « c’est le chien qui m’a mordu », surtout le chien noir !

Je lui dirai « n’aie crainte, s’il vient, je l’attrape et je le jette à la mer ! », il me répondra en me disant « oui, on fera un piège et on le jettera à la mer ! ». Que d’aventures.

 

Sur la plage, il n’y a pas que les chiens, il  y aussi le monsieur avec des lunettes qui parlent quelques phrases de français. Il nous dit être un masseur dans une maison médicale, il est éclectique car il a aussi d’autres activités mais j’ai oublié. Il se promène toujours avec deux paquets de marque en papier, je ne sais ce qu’il y a dedans. Il arrive souvent en fin d’après-midi, toujours dans la même ère, toujours avec le sourire. Il aime bien mes enfants, toujours avec un air réjouit. Il connaît maintenant leurs prénoms. En mimant des massages sur mon tout petit, il nous dit que sa peau est douce … et oui comme un bébé.

 

Une des attractions visible de la plage et de bien d’autres endroits, ce sont les cerfs-volants.

J’en ai compté au moins cinquante. Ils font le plaisir de mon tout petit qui comme son frère il y a deux ans qui est émerveillé. Il lève la tête, tend le bras et lance un cri. Il le fait aussi avec les avions qui sont dans le ciel et qui abordent le virage dans les airs pour atterrir. Cela est un spectacle car souvent, il y a un avion toutes les cinq minutes et des gros. On se demande où passent tous les touristes dans les avions. Lorsqu’ils atterrissent, on ne les voit que trois secondes car la piste est ensuite cachée par des arbres. Il y a deux ans et plus encore quatre ans, je m’étais approché proche de la piste, en longeant le chemin des hôtels de luxe.

Cela me rappelle une  anecdote avec Fred. Fred est un curieux, un peu trop quelquefois, surtout lorsqu’il longea en scooter l’aéroport. Après quelques minutes, la police vient à sa rencontre et lui demande et les papiers du scooter et le passeport en lui posant des questions.

A pied en passant vers les hôtels, on peut être proche de l’aéroport mais ensuite il faut prendre des petites rues. C’est ce qu’avait Victor l’australien de 71 ans qui pour prendre son avion n’avait pas pris de taxi ! il faut préciser qu’il n’avait qu’un petit sac comme affaires.

 

Aujourd’hui, lorsque j’arrive à la plage, entre les deux drapeaux, c’est presque l’apocalypse !

Trop de surfeurs, trop de monde. Je pars avec le grand et je fais faire le ménage. Je lui dis de m’attendre, en moins de deux minutes, trois surfeurs sont avertis. Une jeune femme vient alors dans notre direction sur un surf et je lance mon discours classique : « two flags, swimming zone, no surfeurs », en plus de cela, je joins le geste à la parole avec le fameux signe X que connait mon fils (interdit). La fille se trouve presque au milieu de la zone et proche de la plage. Je lui dis – selon moi - fermement qu’elle est en infraction et elle me répond en français dans le texte « ça va, calme toi ». Elle a tout de même compris le message mais les imbéciles sont de toutes nationalités. Je la verrai plus tard revenir dans la zone lorsque je serai sorti. Elle ne fera pas attention au courant ou tout simplement n’en a rien à faire. Je pense aussi que la fille a pu se sentir agressée en attendant mon ton mais c’est la seule façon de leur faire comprendre  qu’ils dépassent les limites.

 

Les vagues sont fortes mais je dois continuer mon travail de surveillance de la zone de baignade. Je m’attaque maintenant à un surfeur indonésien qui lui est au milieu de la zone mais éloigné, en fait éloigné des autres et pas de moi. Même discours mais pas même réponse : « fuck you » en me faisant un doigt d’honneur. Je ne me laisse pas démonter et continuer mon discours pédagogique lorsqu’il me demande d’où je viens ; après m’avoir dit en me montrant la mer, « it’s mine ». j’aurais eu l’envie de lui dire que depuis bien longtemps, ce n’est pas à lui, plus aux indonésiens et que mon respect vaut autant que sa prétention. Mais comme je suis dans la mer, que je n’ai pas beaucoup de temps et qu’il faudrait les mots en anglais, je laisse tomber. Le surfeur vient alors à ma rencontre et s’excuse en me serrant la main en m’expliquant qu’il surfe en biais et qu’il sait qu’il est dans la zone de baignade. Ok man.

 

Le plus désolant dans tout cela, c’est en fait le manque de travail des lifeguards. On ne les voit pas, on ne les voit plus sauf pour enlever les drapeaux, bien avant le coucher du soleil. Ce n’est plus la même équipe. Comme je l’avais écrit précédemment, la zone de baignade, c’est ma place et plus encore maintenant avec des enfants. Dans l’ensemble, mis à part ces deux énergumènes, le message passe.

 

Le soir, on croise Jack, australien lui aussi, notre voisin. Il s’en va demain pour Jogjakarta, vol qui a aussi été reporté à cause du volcan !  Peut-être reviendra-t-il, s’il le fait cela sera au Komala. On se croisera sûrement dans les rues car si Bali est grand, Kuta est petit.

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