Kitano is back
cela faisait 7 jours que je n'avais plus de micro :-(
il boguait, scan disk sur scan disk
heureusement que j'avais envoyé la veille mon dernier livre à l'éditeur
en fait, c'était un problème de chauffe.
première fois depuis 2005 que j'ai eu une si longue absence
on s'y fait mais bon, le net manque tout de même
je vais reprendre les programmations dès demain
CHANGER SA VIE
je ne sais pas où je vais,
mais je sais ce que je ne veux plus"
le billet d'avion pour BALI devient cher
Ma lettre au Masque pour UNE SEPARATION
bonjour Monsieur Jérôme Garcin,
je pensais vraiment que mon précédent courrier fût (imparfait du subjonctif, je pense) le dernier de ce semestre. Je me trompais ! Mais, c'est grâce à l'enthousiasme de la tribune dont les deux répliques de Michel Ciment au sujet des films qui suivirent UNE SEPARATION : "allez voir UNE SEPARATION".
Au départ, je ne voulais pas aller voir ce film. La bande annonce ne m'avait pas donné l'envie. Et puis, au bout de deux heures et trois minutes, le sentiment d'avoir vu un film que l'on ne peut que conseiller et qui ne va pas s'oublier de nos mémoires.
J'aime les scénarios (on peut, on doit écrire ce mot au pluriel depuis 1990) mécaniques, bien huilés presque manipulateur. Mais, jamais je n'avais ressenti intelligence et sentiment, raison et réel (comme le sujet du bac du philo), point de vue objectif nous laissant dans le subjectif, fiction avec un aspect documentaire, lutte de classe doublée d'une lutte dans la sphère privée du couple. Le film alterne entre le mensonge et la vérité, entre le drame et le suspens. Difficile d'avoir de l'empathie avec un personnage mais difficile aussi de juger, à l'image de ce juge qui doit tout de même trancher selon les textes en vigueur.
UNE SEPARATION me fait penser à ce jeu de plateau OTHELLO où lorsque deux pions d'une même couleur sont aux extrémités d'une autre couleur alignée, ils la font changer.
Ce fut mon seul film de la semaine dans une salle qui fut (passé simple, je pense) plus remplie que lors de l'avant-première du film de Terrence Malick. Et comme dirait Michel Ciment, les deux premiers films au box office (XMEN et PIRATES) font 3 fois plus d'entrées mais ont 6 fois plus d'écrans.
Avant de quitter la France le 9 juillet, j'irai tout de même voir PATER si la tribune est aussi (et moins un peu moins) enthousiaste.
Bonne semaine, bon enregistrement.
Ce soir, Masque et la Plume cinéma
Cinéma (diffusion le 26 juin), avec les critiques: Danièle Heymann (Marianne), Pierre Murat (Télérama), Michel Ciment (Positif), et Eric Neuhoff (Figaro).
Les films:
« L’amour a ses raisons », Giovanni Veronesi
« La dernière piste », Kelly Reichardt
« Beginners », Mike Mills
« Pourquoi tu pleures ? », Katia Lewkowicz
« Omar m’a tuer », Roschdy Zem
« Pater », Alain Cavalier
+ « L’affaire Rachel Singer », John Madden
La philosophie selon le Mak revient en août :-)
Que penses-tu de dieu?
The Mak : le créateur ?
Tu en connais d’autre ?
The Mak : oui j’en croise tout les jours, ils ne sont pas dans la création mais dans la représentation.
Que veux-tu dire ?
The Mak : ceux qui personnifie le désoeuvre de son œuvre.
Tu crois en lui ?
The Mak : je crois en son oeuvre, La preuve !
Qui te dit que c’est lui ?
The Mak : qui cela pourrait être ?je ne vois pas.
La nature par exemple.
The Mak : oui mais qui à fait la nature ?
Heu ! La vie !
The Mak : qui l’a créé ?
Bon ! C’est moi qui pose la question !
The Mak : oui, c’est comme qui à fait l’œuf.
La poule !
The Mak : et. Qui à fait la poule ?
Bon sa suffit ! C’est… mo….
The Mak : à bon c’est toi dieu ?
Non,… non ! C’est moi qui pose la question.
The Mak : tu à la réponse ?
Et oh…oh. !
The Mak : ah tu vois !
Je vois quoi ?
The Mak : C’est moi qui pose les questions et tu n’a pas la réponse
Si je pose les questions je ne peux y répondre.
The Mak : tu ne les pose pas et tu ne sais y répondre.
Si…
The Mak : si quoi ?
Heu je réponds à la question….
The Mak : ben non, c’est à moi d’y répondre, toi tu dois les poser.
The Mak tu me saoul. !
The Mak : et bien pose en plus si tu n’a pas la réponse.
A quoi ?
The Mak : à la question que tu es sensé me poser.
Et oh je réponds à tes questions !
The Mak : ben tu vois.
Je vois quoi ?
The Mak : tu ne me pose pas les questions mais tu y réponds bien que tu es censé me fournir que la question, puisque à la base c’est moi qui devrais y répondre, sans pouvoir t’en poser.
Heu oui, bon fin de l’interview !
The Mak : déjà ?
Oui !
The Mak : ce n’était pas long !
Quesque n’était pas long ?
The Mak : les questions et les réponses.
Oh oui tu pense bien, définir qui représente la poule dans la vie pour crée l’œuf de la représentation de l’œuvre qui personnifie le désoeuvre de la nature que dieu à crée……..
The Mak : fin de l’interview !