BALI 9 : PREMIERE
Oui, c’est une première, j’ai ma place de cinéma pour voir Spiderman dans la salle Premiere de Beach Walk le centre commercial. C’est une salle avec des grands sièges qui se baissent presque à l’horizontal et où l’on peut commander à boire et à manger. Ils fournissent une couverture car il paraît qu’avec l’air conditionné, il fait froid.
Pour ce nouveau jour, par contre, il fait chaud plus qu’hier. On ne va pas oublier de s’hydrater avec la pompe que je viens d’acheter pour le gallon et qui m’évitera les transvasements. Celle de l’année avait été laissée dans le sac avec des serviettes mais je ne l’ai pas retrouvé ! Même en cherchant dans le bungalow numéro 10, je n’ai rien trouvé. Le bungalow numéro est celui où es stocké tous les bagages et surfs des voyageurs qui pensent ou qui pensaient revenir et qui ne sont jamais retournés à Bali. Nyoman, l’employé me dit qu’il y a un sac qu’il a toujours vu depuis qu’il travaille.
Ce qui est bien, avec l’Indonésie, c’est que tout ce qui est facile ne l’est pas. Prenez la pompe que j’ai pu trouver dans mon supermarché indonésien (je sais maintenant que l’on dit « pom paille ») et bien, elle ne fonctionne pas ou alors mal ! J’ai essayé différentes combinaisons et peu d’eau sort. Je ferai un nouvel essai demain car je doute que les retours d’articles soient acceptés aussi facilement qu’en France.
La journée est vite passée. Mon aîné me dit qu’il y a vu la masseuse, Yulia, qu’il l’aimait bien et qui jouait à l’attraper chaque fois que l’on passait devant le salon. Il faudra que je demande aux jeunes masseuses ce qu’elle est devenue.
J’ai encore été encouragé par des baigneurs d’un certain âge pour mes interventions contre les surfeurs. Cela sera la nouveauté de ce voyage. Il y a eu de belles vagues mais aussi un fort courant. Une fois encore, et cela sera l’autre nouveauté, c’est qu’il fait frais lorsque le soleil entame sa descente vers la ligne d’horizon. Le coucher du soleil est le signe de la fin du jeu soit de « touche touche », soit de « loup bougie ». Pour ceux qui ne seraient pas au fait du jeu dans une école maternelle, grande section tout de même, celui qui est touché devient droit comme une bougie, colle ses deux mains et s’assoit. Mon fils m’a aussi raconté la variante de « loup glacé ». Le personnage du loup n’en finira pas d’effrayer, de fasciner les enfants. J’ai réussi à leur faire comprendre qu’un « bébé loup », c’est gentil, même une « maman loup ». Après le loup restera le loup. Pour ceux qui n’ont pas vu le film – à controverse – RESTER VERTICAL, et vous devez être nombreux, il est dit qu’un loup n’attaquera jamais un homme si celui-ci reste debout.
On est retourné chez l’un de nos warungs préférés, celui du bakso. Ce ne fut pas la dame mais peut-être son mari qui nous servit. Mes enfants partiront avec chacun un sachet des capsules de Temulawak, Coca et bière. Mais, même avec un sachet chacun contenant le même nombre de capsules, ils peuvent arriver à se disputer.
Pour finir notre tour, nous remontons la Pantaï Kuta et nous passons devant un écran géant qui propose une balade à dos d’éléphant, une tournée en hélicoptère, du rafting. C’est vraiment un écran géant mais pas du style led, plutôt l’ancienne technologie, mais dans la nuit et de loin, cela rend bien.
On va voir Nawill qui nous attend avec des bakpao, sorte de gâteau au pain blanc fourré à la confiture de fraise ou au chocolat. Mon fils lui donne le cadeau que l’on avait trouvé pour lui à Paris, à savoir un t-shirt où est inscrit Paris. Je n’oublie pas le pot de nutella pour son fils qui adore cela, à ce qu’il me disait l’année dernière.
Vers 21h, il est temps que je parte au cinéma pour ma séance à 21h15. Moins de publicité qu’en France, moins de bande annonce. Au passage, je vois la nouvelle bande annonce de Valerian, film à ce que j’ai lu, le plus cher du cinéma français. Espérons qu’il sera rentabilisé pour Luc Besson et sa société. Mais, ils sont confiants.
J’avais lu un commentaire en français négatif sur la salle Premiere, à savoir : il fait froid dans la salle, on est gêné par le personnel qui apporte à manger, sans compter les odeurs. Me revendiquant comme intégriste dans les conditions de visionnage des films, je dois contredire le commentaire d’un de nos compatriotes.
Je n’ai pas eu froid, sauf dans les jambes au bout d’une heure au moins, je n’ai pas eu de chance car à droite et à gauche, les gens ont commandé à boire et à manger mais cela ne m’a pas gêné. Si, la fille à côté m’a demandé de lui ouvrir sa bouteille d’eau. Je n’ai pas pu lui refuser, c’est elle qui m’a dit où se trouvait la couverture (en fait dans un tiroir du siège) et m’a montré où se trouvait le bouton pour actionner l’inclinaison du siège. Pour donner mon avis, je ne recommande pas cette salle, deux fois plus cher qu’une salle ordinaire, et qui n’apporte pas de plus-value dans la séance.
Pour Spiderman Homecoming, je ne recommande pas non plus le film. C’est un produit mondialisé qui vise les fans de l’homme-araignée mais surtout les jeunes. Toujours trop long (on aurait pu se passer du ferry coupé en deux), sans enjeu et avec le classique combat final qui en rajoute toujours plus côté effets spéciaux.
Les lecteurs de Marvel et de Strange, soit de très vieilles personnes comme l’auteur Stan Lee qui fait un caméo (comme d’habitude – c’est le vieux monsieur avec des lunettes dans l’immeuble) auront reconnu les différents emprunts aux divers épisodes du début du tisseur de toile. Exit le méchant Jameson qui démonte Spiderman dans son journal et bienvenue à Ned un copain portoricain de Peter Parker rajeuni (il a 15 ans). Notre Peter Parker en mord pour Liz, une métisse, dont le père n’est que …. (non je ne vais pas vous l’écrire) mais on avait cela avec Norman Osborn (alias le Bouffon vert) dans la bd.
Je pourrais lister encore et encore les différences mais sachez que Flash, blondinet sportif américain et fan de Spiderman devient typé indien et voire même intelligent. Tante May a rajeuni (on l’avait déjà vu dans le précédent opus) et vous verrez plusieurs interventions de Tony Starck avec son amoureuse, une Gwynelth Palthrow passée par la case chirurgie esthétique. Tout de même à l’origine, le Vautour était une personne âgée qui reviendra une seconde fois combattre Spiderman avant de mourir et de réapparaître avec un nouveau vautour (un prisonnier qui connaissait le secret de l’original). On a aussi le côté social, les américains délaissés ou laissés sur le bord de la route, qui peut faire penser que le méchant n’est pas si méchant que cela.
On aurait pu aussi avoir une fin, voire plusieurs fins dramatiques (comme avec la mort du Bouffon vert ou de Gwen Stacy dans la bande dessinée) mais non ! Les six scénaristes ont calibré leur produit pour toucher la cible voulue internationalement.
Bien entendu, à la fin beaucoup de spectateurs quittent la salle mais énormément moins que d’habitude. D’habitude, je suis seul au bout d’une minute ou presque et ils me coupent même le générique de fin en Thaïlande ! Mais, avec ce film ce n’est pas le cas.
On a donc droit à un épilogue assez court qui devrait sûrement annoncer une suite. La suite du générique se poursuit et nous ne sommes plus que 5 dans la salle. Le record balinais est largement battu. Fin du générique lorsque apparaît …. (je ne vais pas spoiler) mais sachez que le personnage dit que d’avoir eu la patience pour entendre cela, est-ce que cela en valait la peine ? Je réponds que oui. Surtout que le film commence par ce carton « a film by Peter Parker » et enchaîne bien avec des vidéos de ce jeune homme notamment à Berlin.
Vous pensiez que ma soirée se terminerait … et bien vous vous trompiez !
A demain pour d’autres aventures
BALI 9 : Sampai Jumplaggi Besok
Il y a plusieurs sortes de décalage horaire, celui de cette année est un décalage de trois heures dans nos activités quotidiennes. Réveil vers 10h30, repas vers 14 heures pour se stabiliser vers 19h30 au repas du soir et un sommeil vers une heure du matin (oui, c’est le moment d’écrire lorsque l’environnement est calme ».
Il m’est arrivé d’avoir le ‘vrai’ décalage horaire : lever vers 14 heures parce que à 6 heures du matin, je ne dormais pas. Comme en Thaïlande, le soleil se couche à partir de 18 heures, cela ne me laissait que peu de temps de soleil.
Les enfants ne souffrent pas du jetlag, peut-être sur l’appétit lors des repas mais ils aiment toujours autant les glaces et les biscuits. Cela tombe bien, on a fait les courses ces deux derniers jours dans deux des trois supermarchés de Kuta.
Le troisième, c’est le BINTANG sur la Legian mais c’est loin à pied. Le premier est un centre commercial, le MATA HARI où l’on trouve des fruits et peu de légumes mais où la vache qui rit est présente ainsi que le nutella. Les prix sont moins chers que dans les supérettes mais Le second, c’est l’ancien Supernova, mon supermarché lorsque je voyageais seul. Il a fermé, il y a deux ans et a été remplacé par un grand supermarché à trois étages avec des produits moins mode et des prix bas surtout pour ceux qui ont la carte et qui achète en plus grande quantité., où l’on trouve principalement des produits indonésiens.
Mais, mon magasin préféré, se trouve dans la rue de Patimura, c’est une petit supermarché, sans étage, qui vend principalement des produits indonésiens. La différence de prix peut aller jusqu’à 10% en plus que le précédent.
On est arrivés un dimanche et le lundi, il a fallu faire le change. La tendance se confirme : le change où plutôt le meilleur taux de change se trouve dans plusieurs endroits. Auparavant, il n’y en avait qu’un seul. La règle de sécurité, c’est de ne pas faire le change la nuit.
Dans mes voyages précédents, je partais avec la trousse de toilette. J’ai depuis changé d’option : celle de ne partir avec rien, si ce n’est d’avoir des échantillons pour tenir un jour. On trouve de tout ou presque dans les magasins, même des masques pour le visage, d’origine coréenne, je crois. La nouveauté de l’an dernier, ce fut les patchs contre la douleur, il en existe de deux nationalités : indonésienne et japonaise. J’ai testé et on sent l’effet.
J’ai revu Wayane, le gentil employé du Komala – celui qui m’avait emmené à la police et au consulat lorsque j’avais perdu mon passeport – lors du petit déjeuner que l’on doit demander au bureau. Avec l’absence de la cuisine, on voit beaucoup moins les employés qui sont en plus beaucoup moins. Je lui ai dit que si son oncle poursuivez son activité de taxi, on aurait besoin de lui. C’est cet oncle qui devait nous mener à l’aéroport et qui n’est pas venu sans m’en avertir. Typique indonésien. J’en ai profité pour donner des paires de chaussures pour enfants à Wayane. Ce n’est pas le don en lui-même qui doit être pris en compte mais le fait du transport et du volume dans la valise ! Je suis content si cela peut aider.
Aujourd’hui, j’ai appris que l’on disait teu mou la ouak et non pas té mou la ouak (la boisson indonésienne à la racine de curcuma), que notre cantine dans la rue Patimura (où l’on devait descendre quelques marches et qui est recouvert de remblais) a changé d’endroit, que Yulia était dans la rue, à ce que m’a dit mon fils aîné.
Pour finir la soirée, nous remontons la Pantaï Kuta après avoir diner au restaurant Senen (gang Senen). C’est l’une des adresses à avoir pour les petits budgets pour dormir. Je la connais depuis 1993, date à laquelle, j’ai choisi le Komala et où un frère et une sœur avaient choisi Senen (car à l’époque, la chambre devait coûter 35 000 roupies pour un single et 40 000 pour une double chez Senen).
Maintenant, certains bungalows ont la clim et tous ont les toilettes, ce qui n’était pas le cas, il y a quelques années. Le restaurant est à conseiller même si les spaghettis à la bolognaise sont éloignés du goût français. Ce sont les enfants qui ont choisi, pour ma part, je ne mange qu’indonésien.
Nous quittons le restaurant, après avoir vu un marchand de hand spinner dans un coin de rue. Il y en a un qui est comme le bouclier de Captain America et un autre aux couleurs de Iron Man. Le prix dissuade l’achat : 30 euros. Ce qui était drôle, c’est que mon aîné, à la question « lequel te plaît », m’a répondu « je ne sais pas, il y en a trop ».
Nous remontons la Pantaï Kuta et arrivés au niveau de l’hôtel Ibis Style, dont les travaux n’ont pas avancé du tout depuis l’an dernier, je remarque le scooter aménagé rouge de Nawill. Je me dis que peut-être, il a laissé son affaire à un autre. Je m’empresse de lui demander où est Nawill et il me répond qu’il est allé acheter des cigarettes.
Nous faisons demi-tour et là, je vois la silhouette de celui que je connais, qui a dû prendre un peu de poids mais qui a toujours son air gentil et qui nous offre maïs pour fêter nos retrouvailles.
Les questions classiques arrivent : vous êtes arrivés quand ? Combien de temps vous restez ? Combien a duré le vol ? Pour ma part, je lui demande des nouvelles de ses enfants et de son frère Moktar qui est toujours à Lombok dans la location de bateaux. C’est Moktar que j’ai connu il y a fort longtemps avant qu’il ne laisse son business à son frère.
Les enfants aiment jouer autour de Nawill et sur le trottoir on est à côté de la voie de circulation et il est temps de rentrer. Je lui dis en le quittant Sampaï Jumpalagi besok.
A demain.
BALI 9 : PARTITION
C’est reparti !
Pour mon premier jour sur la plage, je dois reprendre ma fonction de lifeguard et faire la police contre les surfeurs. On me dit que je pourrais être plus agréable ou moins agressif envers les surfeurs mais ils sont trop agaçants, surtout lorsqu’ils sont en groupe et qu’ils ressemblent à des shangaïens. Ceux qui mettent du zèle dans leur travail à faire respecter les règles dans les aéroports sont bien les derniers à suivre les règles des autres en baignade.
Il y a un groupe de 4 que j’interpelle. Il semble qu’ils aient moyennement compris ou alors c’est le courant qui les fait décaler vers la zone des nageurs. Il est vrai qu’il y a un fort courant. La nouveauté, cette année, et cela restera une première, presque une révélation, c’est que je ne suis plus seul ! Il n’y a pas que moi qui fait la police ! Mais une, deux, trois personnes ! Du jamais vu dans tous mes voyages, même en les cumulant tous ! Ces personnes comme moi ont la particularité d’être père, mais eux sont beaucoup plus âgé que moi ! Cela me fait vraiment plaisir (non pas qu’ils soient plus âgés que moi). Nous échangeons un signe de ralliement. Le lendemain, je reverrai une de ces personnes typée indienne.
J’interpelle deux surfeurs qui reconnaissent tout de suite mon accent français car ils sont français. Le premier ne connaissait pas la règle des drapeaux et le second me connaissait !
Il m’avait croisé, il y a deux ans je pense. C’est un ami de Kadder et de Mysti dont je reparlerai sûrement bientôt si je les recroise. Il y a de fortes probabilités que cela se passe car Kadder revient demain et Mysti dans une semaine.
Je me souviens aussi du deuxième français, car si ma mémoire de ne me fait pas défaut, il avait dû venir avec ses enfants et était allé à l’hôtel Pop où il avait bénéficié d’une forte réduction. Le souci avec cet hôtel, c’est que l’on peut rien amener dans les chambres que cela soit de la nourriture ou des boissons. C’est beau, c’est moderne mais l’on ne peut être 4 dans une chambre comme au Komala.
Aujourd’hui, cela va être le retour et les rencontres de beaucoup de personnages croisés lors des voyages précédents.
En sortant du Komala, on tombe avec un ancien employé du Komala qui a trouvé refuge en face dans une maison mi-temps qu’il partage dans une autre maison à Seminiak tenu par des français qui ont trois enfants. Il nous dit qu’avec la partition du Komala et son mur de Berlin, il y avait moins de travail. Sa femme travaille le week-end comme l’année dernière ici, ce qui lui permet de la voir un peu plus.
En marchant dans la rue, pour faire le change, je vois la pancarte du Salon Hana avec une femme à l’extérieur, je la reconnais malgré le fait que je ne sois pas physionomiste. Le contact n’était pas passé de par son allure, on aurait dit une masseuse de salon spécial reconverti et de plus, son massage d’une heure avait été écourté, ce qu’elle niât. Je retournais dans ce salon mais seulement avec la boss, Hana. Il y a trois ans, c’était une jeune qui répondait aux sms et l’an dernier cette femme qui après un massage d’une heure théorique me demandât si je voulais un massage du dos !
Notre restaurant d’il y a deux ans, le Warung Tujuh est toujours présent. Son propriétaire bien entendu nous reconnaît et se rappelle même du nom de mes enfants. Il nous offre des chips qu’il est en train de manger. On lui dit que nous reviendrons manger dans son restaurant. Restaurant qui avait vu quadrupler ses prix, suite aux bons commentaires sur un site Internet. Je me souviens que l’an dernier, malgré nos recommandations de ne pas avoir des plats épicés, les enfants n’avaient pas pu finir leurs plats !
On voit, en vélo, le monsieur d’un certain âge avec des lunettes croisé depuis deux voyages consécutifs sur la plage et qui avait remarqué nos enfants. Il parle le français, dit qu’il est professeur de golf et/ou de méditation.
Il était employé au restaurant du Komala puis il a changé pour la rue d’en face qui vendait des beignets. La boutique a fermé mais il a pu trouver un autre emploi comme le montre son t-shirt. On se fait un signe et on échange une phrase car il semble pressé sur son scooter. Il me semble que son frère travaille au restaurant du Komala.
Passons maintenant aux abonnés absents.
Yulia, la masseuse que j’ai dû croiser depuis des décennies n’est plus là. Il faudra que je demande pourquoi à ses collègues. Il est vrai qu’elle avait un certain âge. Chaque fois que l’on passait et qu’elle voyait mes enfants, elle jouait à les attraper. Elle était chrétienne. Le dimanche, il y a une messe en anglais à 10h30, dans l’église de la rue Patimura. C’est une expérience à vivre.
Notre cantine, toujours dans la rue Patimura mais avant les jus de fruits, cantine où il fallait descendre des marches est définitivement fermé. Le sous-sol a été mis au niveau du sol avec du remblai. Un peu plus loin, à droite, il y avait notre autre cantine, où j’étais connu pour demander du Temulawak. Elle existe encore mais plus notre propriétaire (voir article précédent).
Et Marcello dans tout cela ?
Nous allons voir un des lifeguards et nous lui demandons où est Marcello. Il me répond que Marcello n’est pas là, il a travaillé le mois dernier mais en ce moment, il est en vacances pour un mois, il fait une tournée avec son groupe. Déception de ne pas pouvoir revoir mon sauveteur de 2011. L’an dernier, je lui avais laissé un petit cadeau avec mon adresse mail. J’avais eu une réponse mais malheureusement, j’ai supprimé le mail par inadvertance !
Le soir, au lieu de traverser la Pantaï Kuta, nous tournons à droite pour aller voir notre vendeur de maïs qui se trouvait devant l’hôtel Ibis Style en construction et là, personne. Pas d’hôtel mais pas de Nawill. Je vais tout de même demander à un gars qui fait de l’information touristique, juste à côté, s’il a des nouvelles, il me dit que Nawill est rentré chez lui !
La partition balinaise continue !
BALI 9 : KOMALA INDAH 2
L’avion a atterri, les shanghaïens s’empressent de sortir même si l’avion n’a pas encore stabilisé son arrêt. Comme on est situé presque en bout de l’avion et que l’on a nos sacs à prendre, on va sortir presque en dernier. Je demande pour la poussette canne, on me dit que je l’aurais avec les valises. Un peu d’attente pour le visa dans notre file, celle d’à-côté comme d’habitude a avancé plus vite. Je me dirige avec mon fils aîné pour le passeport et j’en profite pour demander quel jour sera mentionné sur le passeport, on me répond le 16.
Le tout petit ne reste pas en place, il va bientôt être une heure du matin. Je n’entends même pas le bruit du tampon sur les passeports mais je vois qu’il l’a fait sur la même page que sur les voyages précédents à Bali.
Je regarde sur les panneaux mentionnant le numéro des tapis roulants et je ne vois pas le vol de la China. Je vais me renseigner, j’obtiens le numéro 2. Il y a une personne de la sécurité qui surveille (ou pas) enfin qui est présent.
Mes enfants m’appellent, ma valise arrive, ma compagne me dit qu’elle a vu la poussette, sa valise arrive après celles des enfants et on n’a même pas le collier jaune.
Remise de la déclaration « rien à déclarer » et nous voici dans le hall des arrivées avec devant nous de nombreuses personnes avec un petit écriteau avec des prénoms dessus. Je n’ai pas pu me connecter avec le wifi de l’aéroport sur UBER, connexion impossible. On me propose des taxis, je dis non et puis je vois au loin les chauffeurs des taxis bleus, ceux qui avaient demandé 350 000 roupies à une française. Je ne sais pas pourquoi, je demande le prix au gars qui est devant moi, il me montre un tableau 350 000 pour Kuta mais en van, je lui demande en taxi, il me dit 200 000. Je prends. En fait, c’est le bureau officiel, ceux qui ont le monopole pour quitter l’aéroport. L’an dernier, j’avais payé 150 000.
Le trajet vers l’hôtel va être court, pas de circulation, le chauffeur me dit que d’habitude, il faut une heure trente et que la Legian circule mal jusqu’à 5 heures du matin avec les taxis qui attendent sur la double voie, les derniers fêtards.
On sort de la voiture, on est devant le Komala, je vois une femme assise et à-côté et quelqu’un d’allongé. Je vais à leur rencontre, la femme me connaît, elle était au Komala l’an dernier, le bungalow a côté du nôtre avec son copain australien qui donnait souvent des biscuits à mes enfants. Je lui avais fait découvrir pour son départ la crème de marrons. Lui, a eu un grand départ me dit-elle, il est mort en février. Elle a rapatrié le corps et va peut-être retourner en Australie voir des amis français. Elle en profite pour proposer des chips à mes enfants.
L’homme à côté d’elle s’avance vers moi et je découvre le visage de Wayan qui a le sourire et qui me prend dans ses bras. Il me montre ma carte postale (j’ai envoyé une lettre, une carte et une autre lettre pour être sûr d’avoir un bungalow réservé !). Je lui dis que Wyla a appelé, il y a deux jours pour dire que l’on arrivait non pas à 1 pm mais à 1 am (je me suis trompé lorsque j’ai écrit). Visiblement, le message n’est pas passé ou alors n’est pas passé par Wayan car il me dit que c’est complet. Il va voir et finalement me trouve un bungalow plus grand que celui que l’on avait mais pas dans le parc. On changera demain.
Les enfants sont un peu excités, il ne fait pas si chaud que cela, il est vrai qu’il est deux heures trente du matin.
Je vais me réveiller le premier dans ce lit où l’on dort à quatre, non pas dans le sens de la longueur mais dans celui de la largeur. Je vais vers la cuisine du Komala et là … surprise !
Il n’y a plus de cuisine. Celle-ci est rempli de matériaux et l’on construit à-côté une maison à étage. Je vois des ouvriers qui construisent un lit à étage. Ma surprise ne va pas s’arrêter là, trois mètres après la cuisine, celle où l’on prenait le petit déjeuner, il y a …. Un mur !
Je fais le tour pour accéder aux bungalows du parc. Il y a toujours la hutte pour les surfeurs russes et tous les bungalows de la ligne sont équipés de l’air conditionné. Ajoutez-y au fond, un bungalow loué à l’année par un père et son fils plus mon ancien bungalow (lorsque j’étais seul) loué aussi, cela limite les places.
Le Komala avait trois particularités : celui d’être bon marché, celui d’avoir une cuisine où l’on pouvait se parler, faire des rencontres et enfin le parc. A l’époque, le personnel était si nombreux que l’on pouvait se demander à quoi ils servaient et quel était leur productivité. Les patrons ont répondu à la question en limitant drastiquement les effectifs. Wayane est l’un des rares rescapés de l’équipe. Il y a aussi Nyoman qui a deux enfants dont une petite fille d’un an, en le voyant plus tard, je lui donnerai une paire de lunette pour enfants et une peluche.
Après cette déconvenue visuelle, je vais vers le bureau et je m’aperçois que s’il y a toujours des bungalows avant le bureau, ils ont construit une petite piscine avec à l’entrée, une télévision avec une écran plat et fin, un boitier wifi, un réfrigérateur, une plaque de cuisson neuve et un bocal de thé et de café. C’est le boss, celui que j’ai toujours vu depuis un quart de siècle qui me reçoit et qui me fait les thés et les tranches de pain de mie fourrées à la confiture indonésienne.
C’est beau, c’est moderne mais cela est devenu aseptisé. Seulement deux chaises hautes pour remplacer la cuisine. En fait, il faut prendre son thé ou café et le boire dans le bungalow.
Je demande pour le wifi mai le boss ne connaît pas le mot de passe. Une femme viendra me le donner mais bien entendu, cela ne fonctionnera pas quelques instants plus tard.
Du temps que tout le monde se réveille, il est temps de changer de bungalow, on a celui du fond avec en plus un matelas pour un enfant car le tout petit a toujours du mal dans la nuit. C’est comme s’il se sentait perdu et lorsqu’il dort, il lui faut un contact physique.
On décide d’aller manger vers notre cantine vers Patimura mais là aussi, mauvaise surprise, l’endroit est détruit. On décide de poursuivre pour aller chez notre copain qui vendait du Temulawak. Il n’est pas là, plus là, vu le nouveau réfrigérateur et la télévision avec un écran plat et fin et des enceintes d’un mètre cinquante. On boit chacun notre Temulawak. Au début, il ne comprenait pas ce que je voulais car la prononciation n’était sûrement pas la bonne. On prend du classique sauf que lorsque je demande ‘no spicy for kids’, cela va emporter la bouche à mes enfants qui vont demander à boire. C’était mangeable mais pimenté même pour moi, même si le prix ne le fut pas du tout. Sympathique et à recommander mais pas pour les enfants et ceux qui ne supportent pas lorsque c’est pimenté.
Il est temps vers 16 heures d’aller enfin sur la plage et de partir à la recherche de Marcello mais de tout cela on en parle demain.
BALI 9 : SHANGHAI
Nous voici embarqués dans ce vol qui va durer plus de dix heures. Les enfants vont être contents de regarder des vidéos, La Maison de Mickey pour le plus petit et LEGO BATMAN pour le plus grand qui va adorer. Ils ne vont rien manger ou presque. D’un côté, le plateau repas dans un avion n’est jamais appétissant. Ils ont été déçus de n’avoir eu les cacahuètes annoncées. Je pense que ce sont les autres classes qui ont ce privilège ! La classe économique doit être économique aussi pour la compagnie aérienne. Finies les cacahuètes d’antan.
Les enfants pourront dormir et je trouve que les sièges sont suffisants pour ne pas être stressé par le manque de place mais pas question de pouvoir se recoquiller comme je le faisais, lorsque je voyageais seul et que j’avais le hublot. Dorénavant, ce sont les sièges centraux que je choisis pour être ensemble, sinon ils sont capables de nous séparer comme ce fut le cas pour les billets initiaux du deuxième vol.
On atterrit à Shanghaï avec le retard initial, ce qui nous laisse tout de même une bonne heure avant l’embarquement. Sauf qu’il y a les fameux contrôles de sécurité qui se sont accrus. En France, en plus de montrer nos cartes d’embarquement au guichet avant d’accéder au « tunnel » vers l’avion, on a été une nouvelle fois contrôlé cette fois avec les cartes et les passeports.
Que dire de cet aéroport ? Que c’est un aéroport international, je n’ai pas senti la climatisation. Avec la durée du vol et le décalage horaire, il est environ 16h.
Par contre, ce qui m’a marqué, ce sont le sourire et la sympathie des chinois ou shanghaïens.
Je rigole ! Ils n’ont pas comme en France établi de charte type « je suis souriant, je respecte les différences, …. ». Une femme s’occupe de la file des transferts automatiques autrement écrit, celle où vous mettez votre passeport, votre carte d’embarquement et où l’on vous prend en photo mais tout seul, face à une webcam. Elle, pendant une guerre, elle aurait vite montré son zèle. Je suis peut être mauvaise langue, peut-être avait-elle manqué de sommeil ou a-t-elle des problèmes de couple ou tout simplement des problèmes ?
Nous, on n’a pas affaire à elle C’est une personne humaine mais pas souriante, tendance shangaÏenne. 16H42 s’affiche sur une sorte de réveil taille XXL. Devant nous, un couple de français avec une petite fille de 5/6 ans et un petit qui doit avoir entre 14 et 18 mois. Ils vont eux aussi à Bali, un mois dont 10 jours à Séminiak pour se poser, ensuite du classique avec Ubud, les Gilli et peut-être AMED. Bouger avec des enfants est possible mais lorsqu’ils sont petits, le trajet, la logistique avec les valises et l’adaptation ne sont pas l’environnement le plus confortable pour les enfants, qui savent s’adapter mais qui ne doivent pas tant apprécier que cela. Je me souviens encore de mon tout petit, il y a deux ans, qui à 16 mois n’avait pas supporté le trajet jusqu’à AMED. On avait pu sauver de justesse la voiture du vomi de Komang, taxi que l’on avait eu par l’entremise de Fred et de sa femme.
On dit au couple « à tout à l’heure » et l’on passe après eux, on prend un escalator et nous voici vers les longues files d’attente vides qui nous mènent vers le point de contrôle. J’ai dans ma banane, un petit dentifrice, un produit pour les mains et de la listerine (bain de bouche, le goût original tue les bactéries mais enflamme aussi la bouche, c’est pour cela qu’ils l’ont décliné en plusieurs parfums dont un au thé – le mien est à l’orange, il vient de … Bali). Cela se passe bien jusqu’au moment où ils détectent de l’eau. Ils enfin plutôt elle. Deux gourdes pour les enfants. L’eau, ils n’aiment pas dans presque tous les points de contrôle. En Thaïlande, c’était une bouteille par personne, on en avait 5, on a dû en jeter une.
La femme me dit d’ouvrir le sac, je lui montre la gourde et elle me dit « taste ». Enfin, c’est ce que je crois comprendre mais comme elle voit que je ne comprends pas, elle me répète d’un ton énervé « taste », je m’exécute, je ne veux pas la contrarier car je pense qu’elle aussi doit être fatiguée de sa journée ou alors elle a des problèmes de couple ou tout simplement des problèmes puisqu’elle doit être shangaïenne !
Je bois, mon fils boit, on va vers la porte 20 que l’on a découverte sur le tableau et pas sur nos billets et là, déjà la file d’attente. Je connais dorénavant la file Sky priority et je m’y engouffre. Même pas le temps de tester leurs toilettes et le distributeur d’eau chaude.
On est dans l’avion qui partira presque à l’heure car je vois derrière nous, sur la piste, de nombreux avions qui nous suivent. Cela est parti pour plus de 6 heures de vol. On part à 18h et on arrivera à minuit trente à Denapsar.
Toujours pas de cacahuètes, de collation mais cette fois, il n’y a même pas d’écran individuel dans cet A330. Le vol précédent se passait sur un Boeing 777. On aura droit à un repas que j’ai trouvé presque meilleur que le précédent, à savoir des fruits pas mûr, du poisson trop gras mais une entrée avec du calamar. Ce que vont apprécier mes enfants, c’est surtout la boule de pain brioché. J’ai mangé dans presque tous les plateaux mais sans excès ! Il faut écrire que les parts sont aussi économiques.
Dans le vol précédent, j’ai pu voir le film DENIAL sorti il y a quelques mois ; une professeur qui va attaquer une personne qui réfute le génocide. Cela ressemble à un téléfilm et cela finit bien, heureusement car c’est tiré d’une histoire vraie, thème à la mode au cinéma
Devant moi, je verrais défiler un ou des épisodes de TWILIGHT, film pour adolescent qui révélera Kristen Steward (qui jouera plus tard dans les films d’Assayas) et l’acteur qui l’on verra entre autre chez Cronenberg (mais j’ai oublié le titre de ce film avec des limousines et le nom de l’acteur doit être Pattinson).
Pour ma part, je vais voir et revoir, le prologue de LA LA LAND, film sûrement de cette année par son côté euphorisant mais triste aussi. C’est ce que n’a pas réussi Terrence Malick (voir article d’hier) avec son dernier film SONG TO SONG (mais là, cela finit bien).
Je vous passe les pastilles vidéo avec des chats, des chiens, comment faire son savon, … Il faut être shanghaïen pour apprécier.
L’ainé va s’endormir en cours de vol, le petit l’aura précédé mais se réveillera en pleine forme pour vouloir aller et venir. Pourquoi tant d’énergie. J’ai bu un café au vol précédent, je m’abstiens pour celui-ci.
Il fait nuit, on arrive à l’heure, les roues se posent sur l’aéroport international, on est à Bali.
Que se passera-t-il avec les bagages ? Vais-je arriver à faire Uber ? Ma chambre d’hôtel sera-t-elle réservée ? réponse demain !
PS : dans les futurs articles, je vais écrire Shangaï ou shangaïen au lieu de shanghaïens, je ferai les corrections .... plus tard !
BALI : HANA BI
7h00 Réveil avant le réveil. La journée va être longue, très longue et surtout on ne va pas dormir dans un lit avant le 16 juillet. Nous sommes le 14.
Bon, je triche un peu car, notre arrivée à Bali est prévue pour le 16 juillet à 00h30. Cela nous fait donc gagner un jour sur le visa, si par exemple on était arrivés le 15 à 23h00 avec un tampon datait du 15 ; car pour être dispensé de visa, il ne faut pas que le voyage dure plus de 30 jours.
Dernière inspection de la maison, j’éteins les appareils en veille, je regarde les tomates que je ne mangerai pas mais qui avec plaisir seront mangées par d’autres. Cette année, je ne sais pourquoi, j’ai réussi avec les tomates, plus d’une centaine sur une dizaine de plants.
9h30 Notre ami chauffeur est présent comme l’année précédente pour nous accompagner. Dans une C2, on peut mettre 2 grandes valises, 5 personnes, 6 sacs et une poussette. Serré surtout à l’arrière.
13h Terminal 2, Roissy. On a le temps, notre avion ne décolle qu’à 21h20. Les billets de train mis en vente longtemps à l’avance ne me laissait que l’alternative d’arriver soit très tôt, soit trop tard en cas de retard du train. Sinon, il y avait l’option Gare de Lyon mais avec toutes nos valises, on aurait dû aller à Chatelet pour prendre le Rer. Avec des enfants et chargé de la sorte, il faut faire direct.
Je vais avoir le loisir d’acheter mes billets de Rer (on doit écrire STIF dorénavant) pour le retour qui sera de … Gare de Lyon ! Car on va arriver trop tard pour le dernier tTgv direct de l’aéroport. Là aussi, j’ai du prendre une décision : j’avais le choix entre un Tgv qu’il est possible d’avoir mais en flux tendu ou un Tgv deux heures plus tard. J’ai pris le risque, celui que l’avion soit en retard et que le passage de la douane et l’arrivée de nos bagages se fasse en plus d’une heure. On a 90 minutes maximum pour passer la douane et avoir nos bagages. L’an dernier, sur un vol A380, il nous a fallu une heure.
17h L’enregistrement commence … celui de la Korean Air mais de la China Eastern. Vu nos vols, cela devrait être dans 20 minutes. J’ai lu des commentaires sur cette compagnie aérienne : c’était la moyenne avec bien entendu des commentaires négatifs. Je vous donnerai mon avis dans deux jours … enfin un peu moins en heures.
17h20 Le comptoir ouvre. Ce qui m’a marqué c’est l’arrivée d’une batterie de bornes où l’on peut avoir sa carte d’embarquement et son étiquette pour les bagages. Je pense que s’enregistrer va prendre de moins en moins de temps … sauf pour les familles ! J’ai eu mes cartes d’embarquement mais la machine ne veut pas me donner les étiquettes. Je pense que la raison est la correspondance.
La jeune femme au comptoir qui nous accueille est accueillante. Je commence par peser les valises (Spiderman et une marque dont j’ai oublié le nom mais que l’on voyait dans le dernier film de Jia Zang Ke, une valise en forme de tigre où l’on peut s’asseoir dessus et la faire avancer grâce à ses quatre roues), moins de 5 kg chaque, puis celle de ma compagne que j’avais pesé à 22.7 kg et qui affichera après ce chiffre, 23 kg. La mienne, je l’annonce à 23.4 kg et elle affiche 23.4 kg. Pourquoi parler de cela ? A cause de mon ami Fred qui lors d’un voyage, alors qu’il quittait la France, a dû jeter l’excédent de nourriture ( !). Je discute de cela avec l’agent et elle me dit que cela dépend d’elle. Je me souviens que lors de mon dernier voyage seul, la femme Bali, m’avait demandé de mettre ma valise en cabine sur celle de ma valise en soute. C’est un classique, lorsque l’on vous permet 8 kg, on en met 11. Mais avec les chinois, ce n’est plus que 5 kg soit un ordinateur et des livres.
Lors du passage en douanes, la femme me dit « mais, c’est le petit que j’ai vu courir dans le hall ». Je lui réponds « oui, je lui courrais après », elle me réplique « oui, j’ai bien remarqué ! ».
En attendant l’avion, dans le hall d’embarquement, une femme asiatique d’un certain âge en voyant mon petit dit « handsome, wonderful ! ». Du classique pour une dernière année de voyage. Cela s’est calmé pour l’aîné, le record restera à 17 personnes autour d’eux lors du premier voyage à quatre !
21h Alors que nous étions dans la file d’attente pour un embarquement annoncé à 20h35, une femme arrive en nous disant que cela n’est pas la peine, qu’il faudra attendre. Précédemment, j’avais demandé si avec des enfants, je pouvais me mettre dans la file « Sky priority » car j’ai des enfants et elle m’avait répondu : « Non ». Là, je vois une femme qui remet sa poussette à une agent, j’y vais, je fais de même et me met dans la file Sky Priority. Oui, c’est une file qui a – dans un ordre défini – toutes les classes sauf celle économique. Il existe trois classes économiques : économique premium, économique flex et la mienne, celle des moins riches ou des moins dépensiers.
On entre enfin dans l’avion, j’en profite pour prendre de la lecture non pendant le voyage mais pour Bali : Le monde, Courrier international, Les échos et Libération. Le Figaro, j’ai pas pu !
23h On va enfin décoller. Un homme est arrivé avec un bagage. En fait, ils avaient son bagage en soute et pas lui. 1h40 de retard. On avait 3h de marge à l’origine. Dans ce cas, ils mettent en place des solutions comme par exemple venir nous chercher en voiturette pour aller plus vite à l’autre Terminal ; on a déjà vécu cela. Pas de stress.
La voix qui résonne dit qu’elle nous remercie de notre patience. L’avion décolle enfin et je découvre la ville de lumière de très haut, en voyant en deux points des feux d’artifice.
Hana bi en japonais. Vous aurez l’opportunité de revoir ou de découvrir ce film en version restaurée au mois d’août. Le XXe siècle a fini par le japonais Takeshi Kitano, le XXIe a commencé par LE NOUVEAU MONDE de l’américain Terrence Malick qui fera encore mieux avec THE TREE OF LIFE. Deux chocs esthétiques qui méritent le classement dans la liste des chefs d’œuvre. On peut écrire qu’ils n’ont jamais fait mieux.
Mais je m’égare et vous donne rendez-vous demain à … Shangaï.
BALI 9, c'est pour bientôt
Bonjour à Tous !
nouvelle connexion mais cette fois avec de la batterie !
Les photos viendront plus tard , le 9 août.
En attendant, je vais rattraper le retard !