Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LASTDAYS

THE DESCENT

23 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films

Au départ une descente (on aurait pu traduire le titre du film !) d'un groupe de filles spéléologues qui va mal se terminer et jouer avec nos nerfs avec quelques effets chocs et des images rappelant que le réalisateur a vu APOCALYPSE NOW, CARRIE, DELIVRANCE et LA NUIT DES MORTS-VIVANTS.

Le film ne tient pas dans sa conclusion et le fait de ne pas avoir gardé le mystère des occupants de la grotte. THE DESCENT est une série B efficace mais classique.
Lire la suite

LES NOCES FUNEBRES

22 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films

Avec LES NOCES FUNEBRES, nous voici donc replonger douze ans plus tôt avec cette animation de marionnettes (stop motion : image par image) dans laquelle reste à l’esprit le visuel de L’ETRANGE NOEL DE MONSIEUR JACK et sa bande originale du toujours complice Danny ELFMAN.
Poursuivant sa thématique (un être sortant de son « univers » sème le désordre dans un monde bien ordonné) et son mode gothique, le film de Tim Burton fait ressortir une tristesse et une poésie : tristesse des jeunes personnages (Victor, Victoria, Emily) et poésie de l’innocence.

 Un futur marié un peu gauche, redonne vie par hasard à une morte et se voit marier avec elle la veille de son mariage ! Tout semble aller au plus mal dans cette histoire mais tout finira bien.  

On reconnaît la touche de Tim Burton dans ces décors de la forêt, l’ambiance du pub de l’au-delà, l’humour autant visuel que parlé. Les clins d’œil sont parsemés dans le film : le valet rappelle le pingouin (sentant ses invités vendeurs de poissons), l’image finale et l’envolée de chauves-souris (BATMAN), la danse des squelettes (hommage à JASON ET LES ARGONAUTES), l’avancée des morts vers le Lord ne peut que faire penser qu’à ROMERO (LA NUIT DES MORTS VIVANTS) et que dire de la scène du balcon emprunt à un certain William. J’arrête ici et je ne compterais pas les similitudes qui pourraient rappeler L’ETRANGE NOEL ; notamment cette sublime scène qu’était la complainte de Jack, transposée ici à la mariée morte.

 Il ne faudrait pourtant pas croire que le film n’a pas d’âme et n’est qu’une compilation de clichés burtoniens, c’est une avancée dans un monde toujours aussi rêvé et émouvant comme peut l’être l’adolescence.

Comme dans CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE et enclenchée avec BIG FISH (film mésestimé et pas assez reconnu comme pierre angulaire et réussite de la carrière burtonienne), l’émotion reste en nous.  

Tim BURTON avec LES NOCES FUNEBRES prouve qu’il est autant amuseur que poète.

Lire la suite

L'ENFANT

21 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films

Pas de rires et encore moins de sourires avec le film des frères Dardenne qui ont reçu leur deuxième Palme d’or à Cannes (la première, c’était pour ROSETTA en 1999) remise par le Président du jury Emir Kusturica (lui-même double palmé : PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES 1985 et UNDERGROUND 1993). Pas de concession, pas de musique, on sent la caméra vive, vivante dans cet environnement morne du couple qui va s’enfoncer inexorablement par les agissements du jeune père (22 ans) qui ne va pas hésiter à vendre son bébé comme s’il revendait le matériel qu’il vole pour subsister. La mère de 18 ans ne s’en remettra pas.

 Dressant un portrait d’un père immature, d’une personne en manque d’affection, de repères sociaux que d’un voyou, le titre du film est pour le personnage de Bruno interprété avec brio par Jérémie Renier sans oublier Déborah François donnant au début de l’histoire de la joie à cette relation. La suite fera disparaître cela. Facilité de vie (« je ne veux pas travailler pour 1000 euros par mois » dira Bruno), le couple vit au jour le jour, ne sachant parfois presque ne pas où dormir. Cette inconséquence de l’avenir rime avec inconsistance des responsabilités chez le père. On perçoit que tout peut basculer dans le sordide, le pire.

Les frères Dardenne laissent à ce personnage une conscience sinon une rédemption.
La scène finale est déchirante de vérité mais pas d’échec avec l'image de la jeune mère relèvant d’une humanité qui dépasse son statut. Proche de la misère mais pas du misérabilisme, dans une ambiance étouffante, le malaise s’empare de nous.
Mais si un rien suffit pour sombrer, rien n’est définitivement écrit pour le futur.
L’ENFANT reste un film salutaire et prenant.
Lire la suite

Films Octobre 2005

19 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films


Pas de rires et encore moins de sourires avec le film des frères Dardenne qui ont reçu leur deuxième Palme d’or à Cannes (la première, c’était pour ROSETTA en en 1999) remise par le Président du jury Emir Kusturica (lui-même double palmé : PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES 1985 et UNDERGROUND 1993). Pas de concession, pas de musique (idem pour le film d’HANEKE), on sent la caméra vive, vivante dans cet environnement morne et ce couple qui va s’enfoncer inexorablement par les agissements de ce jeune père (il a 22 ans) qui ne va pas hésiter à vendre son bébé comme s’il revendait le matériel qu’il vole pour subsister. La mère de 18 ans ne s’en remettra pas.

 Dressant un portrait plus d’un père immature, d’une personne en manque d’affection, de repères sociaux que d’un voyou, le titre du film est pour le personnage de Bruno ; interprété avec brio par Jérémie Renier, mais aussi Déborah François qui donne au début de l’histoire de la joie à ce couple. L’avenir fera vite disparaître cela. Facilité de vie (« je ne veux pas travailler pour 1000 euros par mois » dira Bruno), le couple vit pourtant au jour le jour, ne sachant parfois presque ne pas où dormir. Cette inconséquence de l’avenir rime avec inconsistance des responsabilités chez le père. On perçoit que tout peut basculer dans le sordide, le pire.

 Mais les frères Dardenne laissent à ce personnage une conscience sinon une rédemption. La scène finale est déchirante de vérité mais pas d’échec avec l'image de la jeune mère relèvant d’une humanité qui dépasse son statut. Proche de la misère mais pas misérabiliste, dans une ambiance étouffante, le malaise s’empare de nous mais si un rien suffit pour sombrer, rien n’est définitivement écrit pour le futur.
L’ENFANT reste un film salutaire et prenant.

 

Nous voici donc replonger douze ans plus tôt dans cette animation de marionnettes (stop motion :image par image)dans laquelle reste à l’esprit le visuel de L’ETRANGE NOEL DE MONSIEUR JACK et sa bande originale - du toujours complice Danny ELFMAN.
Poursuivant sa thématique (un être sortant de son « univers » sème le désordre dans un monde bien ordonnée) et son thème du gothique, ces NOCES FUNÈBRES font ressortir une tristesse et une poésie : tristesse des jeunes personnages (Victor, Victoria, Emily) et poésie de l’innocence.

 Un futur marié un peu gauche, redonne vie par hasard à une morte et se voit marier avec elle la veille de son mariage ! Tout semble aller au plus mal dans cette histoire mais tout finira bien.  On reconnaît la touche de Tim Burton dans ces décors de la forêt, l’ambiance du pub de l’au-delà, l’humour autant visuel que parlé. Les clins d’œil sont parsemés dans le film : le valet rappelle le pingouin sentant ses invités vendeurs de poissons, l’image finale et l’envolée de chauves-souris, la danse des squelettes hommage à JASON ET LES ARGONAUTES, l’avancée des morts vers le Lord ne peut que faire penser à ROMERO et que dire de la scène du balcon emprunt à un certain William. J’arrête ici et je ne compterais pas les similitudes qui pourrait rappeler L’ETRANGE NOEL ; notamment cette sublime scène qu’était la complainte de Jack, transposé ici à la mariée morte.

 Il ne faudrait pourtant pas croire que le film n’a pas d’âme et n’est qu’une compilation de clichés burtoniens, c’est une avancée dans un monde toujours aussi rêvé et émouvant comme peut l’être l’adolescence. Comme dans CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE et enclenchée avec BIG FISH (film mésestimé et pas assez reconnu comme pierre angulaire et réussite de la carrière burtonienne), l’émotion reste en nous.  Tim BURTON avec LES NOCES FUNEBRES prouve qu’il est autant amuseur que poète.

 

 Changement de décor avec ce film d’horreur. Au départ une descente (on aurait pu traduire le titre du film !) d'un groupe de filles spéléologues qui va mal se terminer et jouer avec nos nerfs avec quelques effets chocs et des images rappelant que le réalisateur a vu APOCALYPSE NOW, CARRIE, DELIVRANCE et LA NUIT DES MORTS-VIVANTS.
THE DESCENT est une série B efficace mais classique.

 

 Bonheur ou plaisir, c'est ce que l'on ressent au choix, devant le retour des connaissances que sont WALLACE (célibataire, inventeur, amateur de fromages) et son fidèle chien GROMIT, qui le sort souvent de situations périlleuses. Une dizaine d'années après leurs premières courtes aventures, c'est à un film d'animation (pâte à modeler) pour les petits mais surtout pour les grands qui met en scène cette fois (à la place des moutons) des lapins et plus précisément un lapin garou. Alors que certains films de synthèse utilisent la parodie comme unique ressort comique (SCHREK 2), le scénario nous conte une histoire aussi minutieuse que le modelage laisse apparaître le mouvement.

Véritable hommage aux films de la HAMMER (studio anglais des années 50 spécialisée dans l'horreur : ambiance du début dans un village anglais comme le Londres embuée), aux figures de l'épouvante (le loup garou, Dracula, Frankenstein) et à des "monstres" tel KING KONG dans la grande scène finale.
Humour typiquement anglais, on peut pointer des clins d'oeil au MUPPET'S SHOW,  surtout à Benny Hill (façon dont WALLACE tapote la tête de son chien mais surtout allusion visuelle sexuelle), il ne faut pas s'attendre à éclater de rire mais plutôt à savourer une histoire avec des personnages vrais d'où ressort un aspect écologiste (par la Lady, encore un personnage classique) et où l'on peut délicieusement suivre ces gentils lapins auxquels aucun mal n'a été fait durant le tournage nous assure-t-on, enfin presque, car si vous restez jusqu'à la dernière seconde, vous verrez l'ultime gag.
WALLACE ET GROMIT LE MYSTERE DU LAPIN GAROU de Nick Park (créateur des personnages et fondateur des studios AARDAM) et Steve Box est un film qui donne plaisir et  bonheur.
 
 
Mickael HANEKE est revenu du dernier festival de Cannes avec 3 prix (dont un pour la mise en scène – mérité) pour cette histoire où un couple (dans les médias)  voit par cassette vidéo interposé, le rappel d’une histoire ancienne de l’un d’eux, qui va semer plus que le trouble. Et trouble, il y a avec ce film qui laisse monter la découverte d’un secret enfoui. Le scénario n’arrive pas aux deux tiers du film à tenir ce qu’il avance. On voit bien (et on l’entend aussi), le parallèle entre l’histoire individuelle et l’Histoire qui se déroule par écran interposé, image de la violence du monde, de l’humanité. Entre la rébellion de l’adolescent, les doutes de la femme, la bienveillance des amis, le mystère du silence du mari, tout concours à la visible architecture du scénario, manipulateur, limite LARS VON TRIER.
CACHÉ reste un exercice de style  intellectualisé mais vain.

 

COLLISION est une traduction adéquate du titre original CRASH qui rappelle le très perturbant film de david CRONENBERG . Une mécanique huilée croise différents personnes par le destin, prenant l'idée du superbe film de Robert Altman SHORT CUTS. Paul HAGGIS - qui fut le scénariste du réussi et lacrymale MILLION DOLLAR BABY - amène ses personnages dans des situations à l'opposé de ce qu'ils sont ou ce qu'ils croient être comme le fait remarquer Matt Dillon (toujours parfait) à son équipier.

Sans âme (les relations de couple) et quelquefois à la limite du ridicule (la scène finale de sandra Bullock), on perçoit l'attitude pour amener les scènes fortes (la petite fille, l'accident, le frère ...) l'ensemble baignant dans un racisme ordinaires inter-communautaires avec des caractères proches de la dépression tellement ils sont à cran (Sandra Bullock). On n'évite donc pas la rédemption du côté de celui dont on ne pensait vraiment pas et inversement. Le côté social est évacué, on est proche de milieu aisé mais pour contre-balancer - comme le caractère de chaque personnage - on trouve un contre-point. L'intimité de chacun qui ne peut se fondre sans concession dans le groupe,  avec la famille en filigrane derrière.

Personne n'est totalement bon ou mauvais, certes.
Il faudra un deuxième film qui puisse montrer que le talent scénaristique ne se dilue pas dans la technique et qu'il a besoin de moins d'effets.

Intimité (titre de son avant-dernier film), tel pourrait être le sous-titre du film de Patrice CHEREAU qui livre dans son dernier film la décomposition de l'illusion d'amour d'un couple après 10 ans de vie commune. Décors proustiens, époque du début de siècle passée, classe bourgeoise : cet environnement sert à une mise scène cinématographique pour le contrepoint d'un dialogue théâtral d'une ambiance fièvreuse glaciace. Chereau, joue avec les corps et les sentiments - qui n'existent plus - le corps est un objet de propriété, d'une habitude prise dans une routine ou peu savent s'épanouir.

Chaque personnage est dans sa tour, son isolement, son illusion et son manque de recéptivité engoncé dans sa structure sociale ; comme le montre les rapports avec un personnel inféodé. Les deux comédiens sont dans une retenue et une exhulatation - Isabelle Huppert a obtenu le Lion d'or à Venise pour son interprétation - selon les moments.

Filmé en noir et blanc avec des passages à la couleur (différenciation temporelle puis confusion, comme celle des personnages), des phrases qui s'inscrustent (comme les cartons dans le cinéma muet) remplaçant alors le son, rarement un travail sur la technique est présente dans le cinéma français (voire IRREVERSIBLE et surtout SOMBRE).

GABRIELLE restera comme une avancée dans la filmographie de Patrice Chereau et un exercice réussie sur un sujet indémodable.

Lire la suite

Edito 1 : First day

6 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano

Bonjour à Tous

Première lettre, premiers mots, premières notes, première organisation dans ce monde virtuel.

Et Déjà, un message de déconnexion automatique apparaît. Le temps nous est compté.

Le temps, nous l'avons entre nos mains mais il file sous nos doigts, impuissant s que nous sommes à ne pouvoir le maîtriser.

Plusieurs catégories apparaîtront : cinéma bien sûr, musique - évidemment, voyages - obligatoires, actualités mais aussi les marmottes, le catch et bien d'autres .....  Les images suivront peut-être ......

Que nous souhaiter ?

Comme le répond Bill Murray dans BROKEN FLOWERS, à question

" c'est quoi pour toi la philosphie de la vie ?"

"Le passé n'existe plus, l'avenir on ne sait ce qu'il sera, reste donc l'instant présent à vivre".

ENJOY

La semaine prochaine, la catégorie cinéma arrive.

Lire la suite

Un été 2005

2 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films

7 films totalement américains, puisque le voyage en Thaïlande ne laisse pas d’autres opportunités.

 

Oublions THE WAR OF THE WORLD (la guerre des mondes), où l’on retrouve des thèmes et des images à la SPIELBERG mais cela ressemble à une série B sans intérêt avec un Tom Cruise pleurnichard ; après avoir été pendant l’été 2005 (là j’étais en Indonésie) un tueur à l'allure d'un George Clooney sous anti-dépresseur (COLLATERAL).
L’image finale est d’une lourdeur comme le scénario.

  

Blade runner, revu mais pas corrigé par Michael Bay avec THE ISLAND ( à qui l’on doit Armageddon, là aussi une pleurnicherie !!!).
Cela commence plutôt bien mais on a droit à une séquence de poursuite en voitures, avec cascades (qui rappelle le Terminator 3) qui n’avait pas lieu d’être dans cette histoire d’anticipation mettant en jeu des personnes clonées. Reste le plaisir de revoir Scarlett Johanson (Lost in translation) que l’on verra bientôt dans le nouveau Woody allen.
Au fait, le film a été un échec cuisant aussi bien aux Etats-Unis qu’en France.

 

 George Roméro, poursuit sa saga sur les morts-vivants avec LAND OF THE DEAD qui fait suite à LA NUIT DES MORTS-VIVANTS, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS pour les connaisseurs.
Sa thématique se prolonge et s’amplifie, les gens infectés (comme la maladie –sida- ou idées  politiquement correctes) vivent tranquillement, mais on vient les « embêter » alors ils ne sont pas contents et comme ils ont un chef qui communique par télépathie et par cris, les voici à l’assaut de la ville qui voit deux classes de personnes : les aisés et les relégués.

Y voir une critique ou une vision d’une des sociétés les plus inégalitaires du monde comme l’est les Etats-unis est clair : 45 millions de personnes n’ont pas de couverture sociale, pendant cette décennie les riches sont plus riches et les pauvres plus pauvres (working poor) – le smic américain n’ayant pas augmenté depuis 1997 à 4,20 €.

Sur l’écran, on en reste à la série B, avec des personnages typés : le héros blond, le chef zombie noir, le trafiquant latino, des bons sentiments entre autres.

Rassurez-vous, les méchants meurent et les gentils seront sauvés pour une coexistence qui s’avèrent sinon harmonieuse du moins apaisée. Comme George Romero !

 

  LES 4  FANTASTIQUES sont une bonne adaptation grâce aux effets spéciaux. Sans aller jusque dans la profondeur des personnages de SPIDERMAN, je retrouve l’esprit de la bande dessinée de mon enfance. Le méchant, le docteur FATALIS, Victor Von Doom en anglais  a bien des ressemblances avec le Dark Vador de Georges Lucas, rappelons que la série a été crée au début des années 60. On peut espérer une suite sympathique, histoire de voir se chamailler la Chose et la Torche  !

 

Il arrive une fois par an un film, non pas étrange, mais différent et SIN CITY l’est dans son esthétique. Tiré de l’univers comics MARVEL, c’est une image en noir et blanc avec des incrustations de couleur, des plans se rapprochant des planches d’une bande dessinée. Mais, là aussi, le caractère des personnages reste sommaire et le scénario une compilation de trois histoires qui donne un côté pas structuré pour une image surprenante et un Mickey Rourke méconnaissable, en n’oubliant un Bruce Willis prenant.

 

 On termine avec la joie qu’est de retrouver Tim Burton que l’on avait perdu bel et bien dans LA PLANETE DES SINGES mais qui est revenu à la maison avec ce superbe, sublime BIG FISH – meilleur film de l’année 2004 pour moi.

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE est un film de commande qui s’intègre dans l’univers de Burton. Le film fidèle au livre (sauf pour la fin) montre un côté social (voir Roméro ci-dessus) et un personnage que Johnny Deep incarne parfaitement.

Cinq enfants sont invités à visiter une journée la chocolaterie de Willy Wonka (un nom et un prénom qui commencent par la même lettre, c’est souvent le cas dans les personnages de Stan Lee créateur des Fantastiques, Spiderman, Daredevil, …..) après avoir trouvé le billet « en or ».
Cinq enfants d’origine sociale différente vont, au fur et à mesure, dévoiler leur caractère ou plutôt leurs défauts tandis que Charlie, d’origine ouvrière avec son grand-père, garde cette innocence et ce plaisir que n’ont pas les autres.

Espérons y voir le regard de Tim Burton dans cet univers en couleurs, aux personnages magiques et délirants. Mon attrait va vers les écureuils trieurs de noix !

Après avoir ajouté les sentiments filiaux à son arc avec son avant-dernier film, il y met  maintenant un regard social.

 

 Jim Jarmush a reçu pour BROKEN FLOWERS le grand prix au festival de Cannes. Bill Murray une fois de plus, poursuit une carrière éblouissante depuis quelques années, avec des personnages qui collent à sa personnalité à la Droopy. Vous pourrez voir avec plaisir LA VIE AQUATIQUE et LOST IN TRANSLATION (avec Scarlett Johanson – voir plus haut).

En allant à la rencontre de quatre de ses anciennes conquêtes pour savoir si l’une d’elles peut-être la mère d’un fils dont il ne connaissait pas l’existence, Bill Murray va parcourir une  Amérique du nord travaillé plus par un quotidien sans ouverture que par un retour à des jours meilleurs ou passés.

Film à sketchs comme l’aime Jim Jarmusch, le film est attachant dans cette recherche qui n’aboutira pas comme on l’entend mais qui donnera des éléments de réponse sur la vie du personnage.

Les personnages féminins sont parfaites, le copain noir attachant, la rencontre finale et son dialogue réussi, la bouille de Bill Murray, les nuits dans les chambres d’hôtel, les extraits de films, tout font de ce film une mise à abîme d’une vie qui peut repartir. Ne serait-ce que pour cela, on ne peut qu’adhérer avec le film Jim Jarmush.

Lire la suite

Edito 2 : Ceretis paribus

1 Octobre 2005 , Rédigé par Kitano

Bonjour à tous, à ceux en France et à celui à l’étranger.
 
600 français à Bali goûtent actuellement aux joies du soleil, de la plage mais aussi des attentats.
Je testerai pour vous dans 3 semaines.
Merci aux amis (8 visites) qui ont lu le premier édito et un salut amical à Jo pour son commentaire.
C’est d’ailleurs avec lui que je vais me lancer dans le projet Marmotteland :
l’histoire de la vie d’une marmotte en bande dessinée.
Si cela pouvait avoir – même avec beaucoup moins – le succès du dernier Harry Potter ….
D’ailleurs par démarche mercatique, je vais peut-être appeler la marmotte Harry !!
 
Nouveauté promise, nouveauté créée, voici la catégorie cinéma qui fait la revue des films de l’été d’où surnagent aisément le film de Tim Burton et la prestation du génial Bill Murray dans Broken flowers.
 
Honte à ceux qui ne sont pas allés à la foire de Romans, malgré mes incitations :
du catch dans la Drôme, c’est rare voire exceptionnel !
Plus « peuple » que malheureusement populaire, c’était l’occasion de voir des voltigeurs du ring, des mastodontes de l’arène, des gladiateurs des temps modernes !
Mon préféré reste SCOTT RIDER l’étrangleur franco écossais.
Je n’en écrirai pas plus car une catégorie catch viendra dans quelques mois, sinon quelques semaines étoffer ce blog.
Un peu normal, c’est le site de Bret Hart (www.brethart.com) qui a été l’élément déclencheur de la création de mon blog. Je ne voudrai pas que les éditos soient une succession d’annonce de décès.
 
Le temps, toujours lui : succession du passé, du présent et de l’avenir. Le passé n’est pas, puisqu’il n’est plus. Ni l’avenir, puisqu’il n’est pas encore. Quant au présent, il semble n’être du temps qu’en tant qu’il ne cesse, d’instant en instant disait Saint Augustin (et aussi Bill Murray - voir premier édito).
 
L’automne pose donc ses marques, reste le plaisir que l’on peut encore éprouver par une pratique simple que peut-être la plantation d’un cerisier (Burlat). La nature m’étonnera toujours ….
 
Toutes choses égales par ailleurs.
 
 
La semaine prochaine, nouvelle catégorie : musique.
Lire la suite