pop
artic monkeys
Conseillé par ce blog avec une pochette pas marketing (un de leurs copains qui pose) et une musique toujours énervée. Rock pas mort et pour une fois c'est le bouche à oreille, une hype qui n'a rien de prévisible puisque ils ont été connus par le site MYSPACE.COM (un demi million de groupes à écouter) et la timbale au bout du chemin.
The artic monkeys sont le groupe qui a vendu le plus d'album en une semaine en Angleterre, devant les Beatles : 360 000 exemplaires ! Tant mieux !
Déjà 5000 inscriptions pour leur Black session de prévue (seulement 250 places). Vous serez tenus au courant de la date.
News musicales février
Les jours se suivent et vont se ressembler : nouvel album des SPARKS (le 20e) avec un titre Dick around (Gut records) très Queenesque ! A 55 et 58 ans, ce duo (de frères) continue leur chemin pop (lp "Hello Young Lovers", sortie aux Etats-Unis et en Angleterre mais rien pour la France).
DOMINIQUE A, nouvel album chez une nouvelle maison de disque. Plus dépouillé et toujours un plaisir à écouter (Olympic disk).
La chanson du mois dernier (avec le Killing Joke – on y reviendra), CAT POWER
ARCTIC MONKEYS, la hype du moment. Meilleure vente pour un premier album, Rock pas mort ! lp "Whatever people say I am, that's what I am not". La pochette est par contre moyenne, ce qui n’est pas le cas de WE ARE SCIENTIST !
Vous avez aimé comme Isa, CLAP YOUR HANDS SAY YEAH, vous aimerez THE SPINTO BAND
Oscar 2006 pour info pour certains ...
LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN part favori avec 8 nominations.
Côté films français JOYEUX NOEL tentera de ramener l'oscar du meilleur film étranger, LA MARCHE DE L'EMPEREUR et LE CAUCHEMAR DE DARWIN sont nommés dans la catégorie du meilleur documentaire.
La cérémonie se déroulera le 05 Mars
Say yeah clap your hands
Say yeah clap your hands ce sont les préférés de ce blog depuis des mois !
Cela a commencé par un blog, des emails, un site, le bouche à oreilles, un disque import (souvenez-vous c 'était en octobre), et maintenant le disque sort enfin en pressage français pour ce groupe new-yorkais avec comme chanteur ALec Ounsworth.
Pour fêter cela un lien a été mis pour écouter une de leur chanson.
SI vous aimez la basse de Pete Hook (New Order, ,voire Cure), des sons à la Echo & the bunnymen, une voix à la David Byrne et surtout ressentir une énergie positive et dansante, aucun doute
SAY YEAH CLAP YOUR HANDS est aussi pour Vous !
Music Janvier 2006
Pour ceux qui ne connaîtrait pas bien voire pas du tout, un album acoustique de JACKSON BROWNE, song writer américain moins connu que Springsteen mais avec plus de talent selon Hugo Cassaveti (Télérama, invité chez Lenoir tous les mois pour parler de groupes du XXe siècle).
LES NITS avec un U en plus pour le titre de l’alubm LES NUITS. J’en ai déjà parlé mais l’écoute de l’album dans sa totalité donne une autre impression, celle de vouloir encore et encore l’entendre. Lenoir programme souvent de leurs titres, leur meilleur album pour ce groupe créé en 1974 !
KILL THE YOUNG, groupe tout nouveau bien mieux que les BABY SHAMBLES, groupe de Pete Doherty – ex de Kate Moss. Vous pouvez à ce sujet, écouter le titre 1,
AND ALSO THE TREES sort une compil de leur vingt dernières années pour ceux qui apprécient le style post DEAD CAN DANCE version synthé. Enfin, le titre culte de Nirvana repris par Paul Anka version jazz ainsi qu’une dizaine d’autres titres (Cure, Pet Shp boys) : une véritable torture !
Finissons par une bonne nouvelle : le concert de SAY YEAH CLAP YOUR HANDS est complet à Paris ! Mais, on pourra les entendre prochainement en Black Session (émission C’est Lenoir) !
Cinéma LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN
C’était il y a plus de dix ans, GARÇON D’HONNEUR et déjà un thème sulfureux traité dans le ton de la comédie : un fils faisait croire à ses parents qu’il vivait avec une femme alors qu’il était homosexuel. Le film suivant SALÉ SUCRÉ (eat man, drink momen en VO), continuait dans cette veine. Ensuite, il y eut le succès RAISONS ET SENTIMENTS, une réussite avant le succès international de TIGRES ET DRAGONS pour en venir au décevant ICE STORM et HULK.
Le thème du double, du double choix est une constante chez Ang Lee et son dernier film ne fait que conforter cette idée. Pourtant, lors des premières images et de l’histoire, on croit être dans l’univers de GUS VAN ZANT (ELEPHANT, JERRY) mais le traitement des personnages féminins et la touche personnelle du réalisateur nous fait vite oublier cela.
Deux personnes se rencontrent un été pour travailler ensemble, une relation va naître. Toutes deux partiront de leur côté, faisant leur vie de couple mais ne pouvant oublier leur amour. Elles se reverront, le problème c’est que nous sommes au Wyoming (Etats-Unis) dans les années 60 et que les personnes sont des cow-boys.
Paradoxalement, le plus réussi dans le film est la relation des femmes avec le personnage de Ennis. Que ce soit sa femme, sa fille, la serveuse, la femme de son ami, la mère de ce dernier, elles sont traitées avec une finesse qui laisse apparaître la douleur, la souffrance, la retenue, la compréhension que l’interprétation de chacune arrive à nous bouleverser. Chacune de ses scènes et plus particulièrement avec l’épouse, nous amène à ce constat d’une réalité, d’une vérité qui, si elle est acceptée menace de détruire le couple, ce qui arrive.
L’aspect social, apparaît en filigrane lorsque qu’à la fin du film Ennis lance à Jack, « je vis comme un fauché » alors que ce dernier a réussi socialement même sans être accepté et plutôt dénigré par ses beaux-parents. La filiation aussi, on est de la classe défavorisée de père en fille. Les acteurs qui pour l’un donne un air à Robert Redford (mais avec un fort accent de mots mâchés) et pour l’autre à Nicolas Cage arrive à tisser et à nous faire partager dans le dernier quart du film, cet amour difficile voire impossible dans cet Amérique de ces temps-là, pas si éloigné de nous.
A coup de scènes qui vont voir le passage de la télévision noir et blanc à la couleur, la tenue vestimentaire et les coiffures des personnages, c’est plus de vingt ans qui défile sous nos yeux après avoir été pendant le premier quart du film dans la nature : montagne, moutons, conditions climatiques. Mais ce n’est pas cela qui intéresse Ang Lee : comment peut-on vivre une relation qui vous dévore lorsque l’autre n’est pas prêt à vos suivre ?
Et c’est là, une des faiblesses du film, la psychologie des personnages nous est expliquée entre autre par l’enfance mais leur relation reste proche de ce que l’on pourrait entendre dans des feuilletons américaines. Une histoire quelconque entre adultes consentants qui trompent leur monde.
Renoncement à ce que l’on est, ce que l’on aurait pu être, Ang Lee ne l'applique pas à son cinéma et on pourra poursuivre avec lui le regard sur une carrière qui on l’espère ne sera pas restreinte à la vue par une fenêtre d’un mobile home, comme l’image finale du film.
Cinéma LA MORT DE DANTE LAZARESCU
Lorsque j’ai voulu me souvenir du titre, tout naturellement est apparu un nom en trop : lente.
Le film ne l’est pas dans sa description d’un vieil homme de 62 ans qui, un samedi soir se plaint de maux de tête et d’estomac. Sûrement son ulcère, lui qui ne l’arrange pas avec son alcoolisme.
Le décor roumain nous sera seulement présenté par cet appartement, rempli de chats, abandonné au laisser aller d’un homme seul, veuf, dont la fille est au Canada et qui n’a de contacts qu’avec une sœur au téléphone.
C’est à la série Urgences, version slave, version ralentie donc plus réaliste que nous assistons. Centré au départ sur le personnage de Dante, on va au fur et à mesure que la santé physique et mentale se dégrade, se focaliser vers l’infirmière et les relations tumultueuses qui se produiront avec les médecins, internes, surchargés suite à un accident de car mais aussi imbus de leur personne.
Des silhouettes à l’entrée de hôpitaux pour une histoire qui se rapproche des films de Jim Jarmush (Dead Man – le titre dans les deux cas nous annonce la fin et NIGHT ON EARTH dans l’action se déroulant entièrement la nuit) tout en abordant un côté social et familial qui fait écho à toute fin de vie solitaire.
Le film a un côté documentaire, scènes en direct, sentiment que la caméra accentue avec un cadrage à l’épaule pour le crépuscule d’une personne – pas si âgé que cela et avec le sens de l’humour – qui renvoie une image de la vieillesse peu réjouissante lorsque la solitude et l’alcoolisme sont présents. Pas réjouissant, pas glamour mais une fin de vie ne l'est pas, sauf dans le cinéma américain. Faites votre choix.
Box office (2/3) 2005
La suite et la fin demain !
Cinéma A HISTORY OF VIOLENCE
Les mystères de l’Ouest
David Cronenberg doit apprécier Cannes lui qui avait créé la polémique avec un des films les plus perturbants de l’histoire du cinéma : CRASH. Après EXISTENZ, série B d’anticipation, on pourrait dire qu’il récidive avec son nouveau film A HISTORY OF VIOLENCE.
Là encore, le film est revenu bredouille de Cannes, à juste titre. Le scénario, tiré d’une bande dessinée montre ses limites dans la profondeur des caractères du personnage principal et c’est le point faible du film.
A la différence d’un KEANE à l’interprétation fiévreuse, la double personnalité de ce père projeté héros local suite à la mise hors état définitive de deux voyous sans états d’âme, est difficile à accepter.
La thématique Cronenbergienne de la transformation est présente avec l’aspect psychique, psychologique, mais aussi génétique, familial que la scène final va alourdir. On se souvient dans les deux scènes d’amour du couple de la référence à Crash mais de manière édulcorée avec comme idée que plus le corps s’exprime sauvagement, meilleur en est le plaisir.
La violence portée par les individus serait présente donc présente quoi que l’on veuille cacher à l’image d’un pays qui s’est fondée sur celle-ci, sorte d’anti-Mickael Moore, dont on peut remarquer les réactions du père face aux médias. Dans les deux cas, la conclusion n’est pas probante.
News musical
Le lundi qui enchaîne le jour de l’an est toujours source de joie vers 21h03 pour écouter l’émission : C’est Lenoir sur France Inter (du lundi au jeudi). La question est de savoir par quoi il va commencer l’émission ? Nouveauté ou valeur confirmée ?
Cette année ce fut le second choix avec le titre REBELLION de THE ARCADE FIRE, album de l’année 2005 pour les Inrockuptibles.
Que des bonnes nouvelles : avant l’été le nouveau RADIOHEAD, avant MORRISSEY, DOMINIQUE A., …. Et THE STROKES première sortie de 2006 : une voix à
Box office (1/3) 2005
La suite demain
Cinéma GOOD NIGHT AND GOOD LUCK
J’ai une théorie selon laquelle les acteurs américains ont plus d’envergure politique et cinématographique que les nôtres. Le deuxième film de Georges CLOONEY traite du combat contre le Maccarthisme par une équipe de CBS au début des années 50 (la période du film débute en 53 pour se terminer par un discours en 58).
Inutile de cacher que le cadre a un écho actuel avec les lois prises après les évènements du onze septembre et sur la politique au proche orient mené par l’actuel président des Etats-Unis.
Film moderne même si son traitement passe par des images noir et blanc et à des films d’archives qui jamais ne poussent au documentaire mais montre le caractère injuste et surtout inconstitutionnel des pratiques de ce sénateur luttant contre le communisme.
Georges Clooney, s’il est présent à l’écran ne s’attribue pas le rôle principal du journaliste qui va se lancer dans une lutte – dont un de ses collègues en perdra la vie (« il m’assassine » en parlant d’un chroniqueur à la plume haineuse) - qui lui laisse une marge de manœuvre réduite face à un adversaire qui joue sur le sentiment patriotique mais aussi de délation qui peut mener à l’hystérie collective.
Ce qui intéresse aussi les scénaristes, puisque l’on retrouve aussi crédité CLOONEY dans ce rôle, ce sont les relations entre les journalistes, le monde politique, militaire mais aussi et surtout le monde de la télévision naissante qui va prendre le pouvoir avec les divertissements et gagner des galons de crédibilité dans le rôle qu’elle peut jouer ; même si dans le monde long sera le chemin qui me fera avoir une télévision chez moi !
Hommage aux journalistes et clin d’œil au film de Clint Eastwood avec ses publicités, ses réunions agrémentées de jazz, au son entre autres de la musique de Cole Porter, le film se conclut presque comme il a commencé par un discours ouvert, rempli d’espoir et qui montre que le courage et la ténacité d’individus font toujours avancer le sort sinon d’un pays, voire de l’humanité.
Georges Clooney réussit avec ce second film à entrer dans la catégorie des auteurs que l’on veut suivre, loin de ses films commerciaux et proche sûrement d’une humanité qui ne le rend que plus attachant. Ce qui confirme ma théorie.
La liste 2005 (fin)
Les films français sont représentés par CHEREAU et les frères DARDENNE, le premier montre la désintégration d’un couple bourgeois au début du siècle, le second un jeune couple socialement démuni de nos jours. Dans les deux cas, c’est un aspect psychologique fort et déstabilisant qui nous est montré.
Enfin, le retour de Woody Allen fut jubilatoire avec ce film amoral, où le réalisateur ne joue pas l’acteur face à la sensuelle Scarlett Johanson. Aurait-il pu être film de l’année malgré sa date de vision récente ?
Non, car celui qui a nous a fait pleurer et le cow-boy solitaire celui qui dans son dernier mouvement de caméra, nous rappelle qu’il a été le cavalier sans nom qui repart d’où il vient, c’est-à-dire de nulle part.
Après des films moyens (CREANCES DE SANG, MYSTIC RIVER) le nouveau Clint Eastwood se place dans la lignée de SUR
1 MILLION DOLLAR BABY
2 MATCH POINT
3 L'ENFANT
4 GABRIELLE
5 BROKEN FLOWERS
La liste 2005 (1ere partie)
10 LES NOCES FUNEBRES et TROIS ENTERREMENTS
9 TOKYO GODFATHER
8 LE PETIT LIEUTENANT
7 ADRESSE INCONNUE
6 CHARLIE ET
Presque 40 films cette année vus dans salles obscures. Cela faisait bien longtemps.
Cette année pas de souci pour établir tellement la liste contrairement à l’an dernier où l’on retrouvait Tim Burton (BIG FISH) et Arnaud Despleshin pour ROIS ET REINES, deux chef-d’œuvre qui marqueront la carrière de ces cinéastes et la nôtre pour ceux qui ont de la sensibilité, puisqu’il semble que le Big fish soit plutôt un film de garçon !
Les oubliés se comptent au nombre de 3 : QUAND
Bien sûr que j’aime Tim Burton, c’est comme KITANO ! Cette année fut un plaisir de retrouver Tim avec la suite de L’ETRANGE NOEL DE MONSIEUR JACK ou plutôt sa variation. Avec CHARLIE … Tim adapte fidèlement le livre et nous donne une vision sociale avec son acteur fétiche Johnny Deep.
Côté animation, un réel plaisir et un enchantement avec TOKYO GODFATHER que je ne peux que vous conseiller de voir en dvd. Pas dans la liste de justesse mais toujours dans l’animation WALLACE ET GROMIT est un plaisir !
Le cinéma asiatique est présent cette année avec Kim ki-Duk avec ADRESSE INCONNUE, cinéaste coréen qui a brillé avec LOCATAIRES (malheureusement pas vu) et beaucoup moins avec L’ARC cette année.
Une réussite pour le premier film de Tommy lee jones et cette histoire de rédemption sur fond social. Jim Jarmush lui a préféré mettre à l’épreuve Bill Murray (immense vous dis-je) avec sa recherche sur une paternité qu’il ignorait. Plus une recherche de soi-même et d’un bilan sur les années passées qui se retrouvent dans la structure de courtes histoires qui est le style (et aussi la limite) de Jarmush.
La suite demain ...
Le choix de Michele Soulier pour 2005 (émission C'est Lenoir)
MIchèle est la réalisatrice de Bernard Lenoir pour l'émission
C'est Lenoir du lundi au jeudi sur France Inter de 21h à 22H
THE ARCADE FIRE – Funeral – Rough Trade/PIAS
ANTONY & THE JOHNSONS – I’m a bird now – Rough Trade/PIAS
KATERINE – Robots après tout – Barclay
CAMILLE – Le fil – Virgin
dEUS – Pocket Revolution – V2 music
THE NATIONAL – Alligator – Beggars Banquet
RUFUS WAINWRIGHT – Want Two – Geffen
TOM McRAE – All maps welcome – Sony/BMG
MARTHA WAINWRIGHT – Martha Wainwright – V2 music
WEEZER – Make believe – Geffen
EELS – Blinking lights and other revelations – Polydor
BRIGHT EYES - I’m wide awake, it’s morning – Saddle Creek/PIAS
REGINA SPEKTOR – Soviet Kitsch – Warner
YANN TIERSEN – Les retrouvailles – Labels
ELYSIAN FIELDS – Bum Raps & Love Taps – Naïve
Cinéma MARY : pénombre et lumières
Trois vies, presque trois destins face à la foi.
Le retour du cinéaste après le dernier film vu de lui NEW ROSE HOTEL où irradiait Asia Argento, c’était en 1999. Il fera un autre film CHRISTMAS. Depuis, les difficultés de produire le film s’accumuleront. Une fois de plus, ce film a une production européenne.
La recherche de la foi, de Dieu et de l’amour sont les thèmes de cette histoire dont on ne voit pas la durée passée. Ce ne sont pas les une heure vingt cinq minutes qui en sont la raison car le contenu nous attrape et nous rattrape en nous interrogeant sur le sentiment de croyance.
On reconnaîtra dans les différents personnages le cinéaste, l’un d’entre eux étant un réalisateur.
Le film qui mêle une histoire à 3 niveaux dont les liens s’enchevêtrent (un peu comme cette critique) va en crescendo dans la dramaturgie. Une actrice qui joue le rôle de Marie-Madeleine s’investit tellement du personnage qu’elle décide de rester à Jérusalem et d’abandonner sa carrière. Un an après, le réalisateur monte et montre le film qui suscite des réactions hostiles comme pour l’affaire
Chacun sera amené a faire face de son point de vue à la foi et chacun y répondra à sa manière : la grâce pour l’actrice, la rédemption pour l’animateur et le questionnement pour l’artiste. Le personnage le plus émouvant reste Forest Withaker de par la situation qu’il a à surmonter et l’interprétation de cet acteur qui sublime ses rôles.
On sent que Ferrara est traversé par des idées contradictoires, sa mise en scène nous le montre : la majorité des scènes se passent la nuit ou dans la pénombre mais la lumière qu’il installe est intérieure.
Traversé par des images d’actualité sur le conflit israélo-palestinien le film ne prend pas parti. Idem, en ce qui concerne l’animateur de télé qui reçoit nombre de personnes qui représentent les différents courants de la religion. Une des phrases importantes du film est celle où Forest Withaker en communication avec l’actrice lui répond – sur sa question de parler avec Dieu – « je ne sais pas lui parler ».
Le réalisateur à partir du rôle de Marie soulève le débat sur l’existence de Dieu, sur la rédemption, sur la position de l’artiste. Pour la première fois, Ferrara arrive à me toucher dans des scènes intimistes mettant en jeu un questionnement sur la croyance.
Le choix de Bernard Lenoir pour 2005
THE ARCADE FIRE – Funeral- Rough Trade/PIAS
CAMILLE – Le fil – Virgin
ANTONY & THE JOHNSONS – I’m a bird now – Rough Trade/PIAS
CLAP YOUR HANDS SAY YEAH – The debut album –
KATERINE – Robots après tout – Barclay
KATE BUSH – Aerial – EMI
MY MORNING JACKET – Z – RCA import
THE NATIONAL – Alligator – Beggars Banquet
RICHARD HAWLEY – Cole’s corner – Mute
dEUS – Pocket revolution – V2 music
ELYSIAN FIELDS – Bum Raps & Love Taps – Naïve
THE KILLS – No Wow – Domino/PIAS
ART BRUT – Bang Bang Rock’n Roll – Fierce Panda
MARTHA WAINWRIGHT – Martha Wainwright – V2 music
BRIGHT EYES – I’m wide awake, it’s morning – Saddle Creek/PIAS
La semaine prochaine le choix de Michèle SOULIER
PS : si vous écoutez sur le net, aujourd'hui, l'émission d'hier (FRANCE INTER.FR, émission C'EST LENOIR, PLAYLIST) vous entendrez à la 51e minute, Bernard Lenoir lire un email et y répondre. L'auteur de cet email n'est autre que .......
Mes films 2005
En attendant de voir l'ultime film de l'année 2005 (Mary de Ferrara) voici la liste de mes fillms préférés en attendant le classement à venir :
- Les noces funèbres de Tim Burton : on reprend le fond et la forme du précédent opus L'étrange Noël de Monsieur Jack (voir critique dans rubrique cinéma). Tim Burton est prolifique et sa carrière est au sommet.
- Match point : le retour gagnant de Woody Allen après quelques films décevants (voir critique dans cinéma)
- Trois enterrements : Tommy Lee Jones en cow boy justicier pour la bonne cause (voir critique ...)
- L'enfant des frères Dardenne : palme d'or mérité à Cannes.Du cinéma trop rare (Voir critique ...)
- Wallace et Gromit : del'animation version anglaise. Un retour indispensable (voir critique ...)
- Gabrielle : Patrice Chereau et sa vision d'un couple qui se désagrège (vir critique)
- Broken flowers : Jim Jarmush et Bill Murray pour un film de la part d'un grand réalisateur et d'un grand acteur.
- Charlie et la chocolaterie : du Tim Burton encore et on en redemande version sociale.
- Adresse inconnue : un film asiatique dont j'ai un peu oublié l'histoire ....
- Million $ baby : Eastwood, figure de légende. Des pointes d'humour et un humanisme face aux larmes.
Une place encore dans classement pour tant de films :, Mar adentro, La vie aquatique, Quand la mer monte, Last days, Le chateau ambulant.
Clip de New Order : Jet stream
Deux visions et pas plus.
Il est vrai que le deuxième extrait de l’album de New Order ne pouvait qu’être à la hauteur d’un disque décevant. Jet Stream fait suite à l’édulcoré Krafty. La pochette du single est plus réussie que la chanson et que le clip !
Ce dernier, aux couleurs psychédéliques et aux éclairages modernes (on pense au décor du dernier album de MONACO – groupe de Pete HOOK, le bassiste) ne nous permet que de voir en quelques images Barney, chantant avec deux scènes ou l’on reconnaît son « jeu de jambes ». La cinquantaine, bouffi, on aurait préféré voir HOOK qui n’a droit qu’à une image et encore le cadrage est lointain.
Comme les chœurs de la chanson, qui rappelle les mauvais souvenirs du groupe de Barney (ELECTRONIC), le clip illustre une chanson série B.
Pour les fans, le titre existe en 12 version variant de 3’47 (radio edit) à 7’45 (Richar X remix) que l’on peut trouver sous 4 supports (12 », cd, cdr, cd digital) qui aboutissent à 8 disques.