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LASTDAYS
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BALI 8 en images

9 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Nous voici côté plage à Seminiak, quartier plus chic. Photo 1 en travaux. Photo 3, la rue mythique du 66 avec feu sa discothèque en 2005.
Nous voici côté plage à Seminiak, quartier plus chic. Photo 1 en travaux. Photo 3, la rue mythique du 66 avec feu sa discothèque en 2005.
Nous voici côté plage à Seminiak, quartier plus chic. Photo 1 en travaux. Photo 3, la rue mythique du 66 avec feu sa discothèque en 2005.
Nous voici côté plage à Seminiak, quartier plus chic. Photo 1 en travaux. Photo 3, la rue mythique du 66 avec feu sa discothèque en 2005.

Nous voici côté plage à Seminiak, quartier plus chic. Photo 1 en travaux. Photo 3, la rue mythique du 66 avec feu sa discothèque en 2005.

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BALI 8 : Fred, le retour

8 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Il est là, je l’ai entendu et je l’ai même vu. Par Skype. Bali ne serait pas Bali si je n’avais de contact avec Fred. Quel destin !

J’ai des souvenirs précis, des images récurrentes avec Fred. La première est celle d’un grand et costaud qui est dans le bungalow à –côté du mien chez Arthawan. J’avais eu l’adresse, lors de mon second voyage à Bali en rentrant d’une odyssée en bateau qui m’avait mené à Florès. Le lieu de retour était Denpasar et on avait avec deux hollandais – qui ne faisait que dire ‘bagus ‘ (bien) chartérisé un minibus pour rejoindre Kuta. Je les avais suivi dans cet hôtel à étages dans le centre de Kuta, dans la Poppies. L’avantage de Arthawan, c’est d’abord le prix, un petit déjeuner correct, une cuisine qui permet de discuter, des voyageurs à rencontrer. L’inconvénient – qui lui a fait perdre son nscription dans les guides – c’est qu’il loue de chambres à des javanaises qui lui permet de louer des chambres pour des rencontres d’un soir. Arthawan m’a sauvé lors d’un de mes précédents voyages, lorsque tout ou presque était complet. C’était la fois où j’avais une chambre – la dernière de libre – qui donnait dans la rue et dans laquelle j’avais l’impression d’avoir le concert live de l’autre côté de la rue, du Bob Marley une partie de la nuit. Parfait pour ne pas dormir. Je subissais en plus le décalage horaire.

Je vois donc ce voyageur, que je classe comme français en voyant son guide. Il engage la conversation en anglais et je lui dis que je suis français. Il me dit qu’il va partir quelques jours, voire deux semaines pour faire le tour de Bali en moto. Je lui dis que je suis partant mais que je ne suis pas à l’aise sur ce genre d’engin surtout avec la circulation. Il me comprend et cela sera parti pour non pas deux semaines mais dix jours de découvertes mémorables. Le point culminant de notre périple sera le Kawa Ijen. Fred avait déjà fait la descente mais n’avait pu aller au point zéro et il le voulait ce point zéro dans cette montagne de souffre où il vaut mieux porter un masque et ne pas mettre le pied dans de l’acide. 

Dans le guide Lonely planet, ils mentionnaient deux chemins, un long et un court. Le court était décrit comme « impraticable ». C’est vrai, sauf pour nous. Lorsqu’il raconta notre ascension en scooter à un voyageur, celui ne le croira pas, alors Fred lui dit « va sur Lastdays ! ». Lors de cette montée, nous ne croiserons aucun scooter juste des 4x4 qui descendaient, aucun véhicule ne se hasardant en sens inverse. Finalement, nous l’avons fait, nous sommes arrivés et le lendemain matin, tôt, très tôt, nous sommes partis et avons réussi à atteindre le point zéro. Ce qui fut dangereux, ce fut un changement de vent qui poussa la fumée vers nous. Plus de visibilité. Heureusement Fred avait prévu des masques qui filtraient les particules. Un peu de peur mais sans mal. Depuis, le point zéro est interdit aux touristes. Quelques mots sur les porteurs de souffre. Ils sont payés au poids, tout se fait manuellement. Ils ont un long bambou et à chaque extrémité un panier pour équilibrer le poids. Pour se donner du courage, ils fument, plutôt des cigarettes indonésiennes. Certains, à force de rencontrer des touristes savent parler quelques mots. Ce laborieux et éreintant travail est payé le double que la moyenne nationale (environ) mais l’espérance de vie est réduite, vraiment réduite (la quarantaine).

Pour finir et faire court sur les nombreuses aventures de Fred, je garde le sauvetage d’un couple lors d’une plongée, alors qu’il était client. Le dive master en fait n’en était pas un et il y eut un problème d’air sur une bouteille. Le fau dive master a paniqué mais pas Fred qui est dive master (il a eu plusieurs vies). Il sauve monsieur qui pour le remercier l’invite à son hôtel. Après quelques boissons, Fred va reprendre son scooter qu’il a du mal à retrouver vu l’heure (mais ce n’est pas la seule excuse). Il tombe alors sur un agent de sécurité qui va l’aider et ils vont s’échanger les numéros de téléphone. Il faut préciser à ce stade que l’agent de sécurité est une jolie jeune femme.

Avec cette rencontre, Fred va apprendre l’indonésien et c’est à Bali qu’il rencontrera sa future femme, originaire de Sumatra. Une belle histoire qui passe par un mariage et bientôt un heureux évènement. Fred a choisi l’hémisphère sud à la France, part dans un long voyage, celui de la famille. Il garde encore des attaches en France mais son futur sera sous des températures avoisinant les 28 degrés toute l’année.

J’ai pu avoir Fred au téléphone quelques jours après mon arrivée et on a fait un Skype. La technologie peut avoir de bons côtés. J’imagine bien Fred ouvrir un restaurant français à Sumatra (plus qu’un restaurant indonésien en France) ou alors créer un site Internet de services pour régler les problèmes administratifs de ceux qui veulent venir et s’installer à Sumatra ou alors entrer dans le groupe d’un éditeur de livres sur les pays tellement il connaît adresses et bons plans ou enfin se lancer dans l’exploitation du cacao !

Aujourd’hui, j’ai pu écouter le Masque et la Plume (non, je n’ai pas été cité mais j’ai tout de même vu deux films qui étaient sur la liste) et enfin acheter ma pompe pour le gallon d’eau. Un gallon fait 19 litres, il correspond en prix à environ trois bouteilles de 1.5 l que l’on trouve dans les supérettes. Le souci, c’est que depuis deux ans, je n’arrivais pas à trouver le « pompeur ». Il aurait fallu  que j’aille à Carrefour (car il y a un hypermarché Carrefour à Kuta) mais c’est loin, il faudrait prendre le taxi et surtout, cela me rappellerai trop la France.

J’ai donc trouvé l’instrument au Bintang lors de notre longue marche que je vous conterai demain.

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Critique en avant-première de Jason Bourne

8 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Cinéma

Ce film a été vu en version originale le jeudi 28 juillet à 21h40, dans la salle 1 du cinéma Cineplex à Kuta. Je n’ai pas compris une partie des dialogues à cause de l’accent, de la vitesse du débit de la langue et du fait que je regardais les sous-titres comme en France par habitude ; mais, ici ils sont en indonésiens !

 

4e opus des aventures de cet agent secret qui a déjà éliminé une trentaine de méchants mais qui a décidé de reprendre sa liberté. Il est toujours recherché plutôt mort que vif par la CIA dirigé par le directeur Dewey (Tommy Lee Jones avec un air toujours plus cadavérique).

 

Cette histoire va être l’occasion pour Jason Bourne d’un retour sur son passé où est impliqué son père. Pour cela, il va devoir voyager de la Grèce à l’Allemagne puis Londres pour revenir à son point de départ aidé par cela par un agent de la CIA qui semble comprendre ses motivations.

 

C’est un classique que de retourner au point d’origine pour relancer une franchise comme ce fut le cas avec les XMEN (Days of the future past). Paul Greengrass pour la 4e fois aux manettes des aventures de cet agent presque indestructible respecte le cahier des charges, il faut noter l’action, les poursuites, le scénario qui se tient. On se croirait dans un mélange de James Bond pour les pays visités déjà cités (on peut aussi y inclure l’Islande) et Mission Impossible pour la confrontation finale.

 

Ce qui est plutôt malin côté scénario c’est d’avoir pris la Grèce et les manifestations comme décors en faisant un parallèle avec la fin qui se passe à Las Vegas : les mêmes scènes de panique mais pour des raisons différentes. L’autre bonne idée c’est d’avoir inclus la problématique de l’Internet avec le personnage de Kaloor (je crois) informaticien à la tête de Deep Dream qui milite pour un Internet gratuit sans traçage. Il rencontrera le directeur de la CIA qui a une autre vue sur les données personnelles. Cela permet de faire le lien avec Heather Lee, informaticienne et seconde du directeur qui a fait ses études dans la même université que Kaloor. Le personnage féminin n’est pas sans rappeler celui dans le dernier Mission Impossible qui surpassait Tom Cruise. C’est presque le cas ici, car Heather est le personnage central le plus intéressant dans le film. Plus encore que le tueur interprété par un Vincent Cassel sorte de machine à tuer même les agents de son camp pour arriver à sa mission qui est d’éliminer Bourne.

 

Intéressant aussi l’utilisation des caméras de surveillance en Grèce. C’est impressionnant comme l’on peut être suivi ; même si la terrible actualité française du 14 juillet a été utile mais a posteriori pour suivre le terroriste. Enfin, la course finale avec un camion bélier est autant jouissive que régressive dans la succession de voitures défoncées.

 

Si les presque deux heures passent pour une fois sans ennui ou temps mort, il faut noter les réticences. Il semble obligé dans ce genre de films de voyager dans différents pays et l’on peut se demander comment une personne peut quitter l’Islande sans se faire remarquer ! On notera que l’agent Heather est vraiment forte pour arriver à déceler une blonde dans une image fortement pixellisée qui défile à allure rapide ; on peut se demander pourquoi la CIA n’applique pas le même procédé à Londres qui a le record de caméras par habitant. Par deux fois, Jason est laissé pour presque mort mais par deux fois, il va réussir à disparaître. Très fort et très résistant. Pour l’histoire, on a vite compris dans quel pays et avec qui se déroulerait la scène presque finale lorsque Jason regarde ses passeports. Le combat final est ce qui a valu au film l’interdiction  aux moins de 17 ans en Indonésie. A noter, le nom du père de Bourne qui est, heureux hasard, Webb. Jamais on ne verra l’acteur principal tuer quelqu’un excepté un « méchant ».

 

Matt Damon, acteur et producteur, continue la franchise en respectant le cahier des charges qui commence à en faire un personnage récurrent dans le cinéma. Pour les amateurs de films d’action, ils trouveront un film classique sans temps mort ; les afficionados de Jason Bourne verront une page qui se tourne mais une histoire mais qui devrait se poursuivre. Pour les autres, on peut leur conseiller de passer leur chemin dans un été encore plus morne côté qualité que ce film.

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BALI 8 en images

8 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.

Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.

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BALI 8 : Saïd, le retour

7 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Etat amélioré mais sous surveillance. Tel est mon état de santé où e passe de deux à une gélule et je m’abonne au riz matin et soir, évitant le café et les fruits.

Nous marchons ce matin dans la rue et un scooter s’arrête à notre niveau. La personne a des lunettes et un large sourire (ceci est un zeugma), je le reconnais tout de suite, c’est Saïd. ‘ai rencontré Saïd en 2011 au Komala, il était avec ses amis dont l’un Mysti qui sortait d’un divorce. Saïd travaille dans l’industrie du cinéma, il écrit pour Eric et Ramsy. Il profite de ses revenus pour vivre une bonne partie de l’année au Komala dans un bunlgalow qu’il loue pour des mois, réduisant ainsi le coût.  J’ai revu Saïd en 2013 puis en 2015. Mais, l’an dernier, c’était encore par hasard (mais existe-t-il un hasard à Bali ?) que nous l’avons croisé car il avait quitté le Komala car il avait rencontré une australienne et avait pris une chambre pour deux personnes.

Saïd est encore avec l’australienne, travaille encore dans l’industrie du cinéma bien qu’il me dise qu’il ait abandonné le projet du dernier film d’Eric et Ramsy car il partait sur des bases commerciales qui ne le satisfaisaient pas. Je vais dans son sens en lui disant que j’ai vu ce film (j’aurais aimé en discuter avec feu mon neveu) qui n’est pas drôle, suite de sketchs sans intérêt. En plus, je lui dis que le film n’a pas eu les entrées escomptées.

Saïd rentre de la plage avec son scooter et son surf (ceci n’est pas un zeugma) à son hôtel. Il regrette le temps du Komala où un aller-retour à pied prenait 10 minutes avec un surf. C’est cela l’avantage du Komala malgré toutes les remarques que je peux faire. Lorsque j’étais chez Arthawan, il me fallait au moins 15 minutes pour rentrer. Etant au Komala, je peux me permettre d’aller – comme je l’ai toujours fait – pieds-nus, torse nu avec un sarong. Je me souviens rentrer après 4 heures de plage avec des cheveux longs tombant sur mon front et des yeux rouges qui apparaissaient lorsque je me voyais dans un miroir.

Je me souviens aussi que lorsque je quittais la plage, Moktar (le frère de Nawill) était en train de vendre ses maïs et mon jeu favori était de lui dire lorsque je voyais une femme enrobée « look, big mama for you » ou alors en lui faisant un clin d’œil « have you a big corn ? ». Faire cela tous les jours pendant plus de 35 jours, cela crée des liens. Je me souviens encore de mon dernier jour, de ma dernière sortie, c’était le soir, je suis à moins de 100 mètres de l’hôtel Komala et je vois une moto qui arrive à mon niveau et s’arrête. Il y a une petite fille mais la personne qui conduit c’est Moktar qui me prend dans ses bras. Je vous passe ensuite mon retour à l’hôtel Komala où mon bungalow était convoité par deux personnes dont Mysti.

Mysti venait de divorcer et trouvait dans la vie nocturne de Kuta matière à rencontres. Deux ans après, on le reverra dans les mêmes conditions se plaignant de ne pas rencontrer les bonnes personnes ou alors les bons prix au Sky garden, la discothèque des rencontres. Il devrait revenir ce mois-ci. Lorsqu’il nous voyait, il nous racontait des histoires que l’on ne peut pas inventer ! Par exemple, un de leurs copains dit oui à deux ou filles pour une soirée qui fut inoubliable je l’espère pour lui. Car ce qui le sera, c’est le prix. Il n’avait pas bien compris et c’était trompé d’un zéro. Il devait 10 fois plus que ce qu’il avait et dans ce cas, comme il ne pouvait payer, la mafia s’en même. Il en éait à manger des bananes et à vouloir  qu’en France, on lui fasse une avance sur son RMI. Cela ne s’invente pas !

Je recroiserai Saïd deux fois dans les jours suivants, uen fois en allant au cinéma, il n’y a pas de hasard à Bali et une autre fois dans la rue en allant au restaurant japonais. Le restaurant japonais s’est bien passé avec les enfants, pas comme l’an dernier où ce n’était pas, plus un plaisir car il fallait surveiller les garnements qui allaient et venaient. Ce qu’ils aiment, c’est le adadame, sorte de haricot dont on ne mange que les fèves. Quant à moi, je reste fidèle à mon sushi set que je ne laisse qu’une seule fois dans le séjour pour un obento (plateau avec riz, sushi, sashimi, poulet fris, miso soupe). Il y a deux restaurants japonais à Kuta, un à Seminiak. Nous avons testé le second (à droite au carrefour du Frog) qui a pour nom Okinawa. La nourriture est la même mais on ne peut manger à l’intérieur et surtout le service est lent. Les plats arrivent au fur et à mesure. Il faut noter que lorsque nous sommes arrivés, un couple finissait son repas et qu’il n’y avait qu’un autre couple à l’intérieur. On n’y retournera pas.

 

La bonne nouvelle de la journée, c’est que je peux envoyer des sms en Indonésie avec ma carte Sim indonésienne ! D’un côté, j’ai assez peu de contacts ici, si ce n’est Fred à Sumatra et les taxis. Mais cela est suffisant. Par contre, mes sms en direction de la France ne passent pas. Cela n’est pas gênant, un mois de silence médiatique et presque d’Internet ne peut me faire que du bien. Je ne suis pas, mais pas du tout un accro au téléphone puisque jusqu’aux dernières soldes, j’avais un Nokia qui ne faisait pas de photos et donc avec lequel je ne pouvais lire les mms que l’on m’envoyait.

Je ne vais pas vous rassurer mais la maladie des ‘zomphones’ (appellation que j’ai inventé car il existe un autre terme qui vient de Corée du Sud et qui désigne les personnes qui marchent dans la rue avec le regard fixé sur leur smartphone) existe aussi : j’ai vu des indonésiens envoyer des sms en conduisant leur scooter ou d’autres avoir le téléphone coincé dans le casque pour parler. Lorsque nous sommes allés voir Nawill (notre vendeur de maïs), nous l’avons vu en train de jouer au jeu du serpent sur un téléphone ancienne génération. Certes, il était aux alentours de 20 heures mais cela ne faisait que 4 heures qu’il travaillait.

Sinon, que du classique, les drapeaux sont rouges, les températures toujours au-dessous des normales saisonnières, le soir on s’endort tous dans le sens de la largeur et mes enfants prennent confiance dans l’eau, dans les vagues, pas encore sous l’eau et sous les vagues mais cela viendra.

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BALI 8 en images

7 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Après le Lusa, à droite, il y a le Komala Indah 1 (pas de parc et pas de safety box - adresse de secours). Si l'on continue tout droit (sans tourner à droite vers le Komala 1) voici le deuxième tronçons qui nous mène vers le restaurant le TOTEMO.
Après le Lusa, à droite, il y a le Komala Indah 1 (pas de parc et pas de safety box - adresse de secours). Si l'on continue tout droit (sans tourner à droite vers le Komala 1) voici le deuxième tronçons qui nous mène vers le restaurant le TOTEMO.

Après le Lusa, à droite, il y a le Komala Indah 1 (pas de parc et pas de safety box - adresse de secours). Si l'on continue tout droit (sans tourner à droite vers le Komala 1) voici le deuxième tronçons qui nous mène vers le restaurant le TOTEMO.

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Bali

7 Août 2016 , Rédigé par Kitano

Un pepes udang (je crois) mais je suis sûr que c'est un plat entouré d'une feuille de banane. A côté un curry de poisson. Plats du Totemo.
Un pepes udang (je crois) mais je suis sûr que c'est un plat entouré d'une feuille de banane. A côté un curry de poisson. Plats du Totemo.

Un pepes udang (je crois) mais je suis sûr que c'est un plat entouré d'une feuille de banane. A côté un curry de poisson. Plats du Totemo.

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BALI 8 : Immodium

6 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

On est sur la plage, il est proche de 17 heures, je viens de sortir de l’eau. Les drapeaux sont rouges, une fois de plus comme ma vitalité qui ressemble à une batterie déchargée sur l’icône rouge. Je sens que mon ventre gargouille. Trois possibilités : la nourriture, un des fruits que j’ai mangé hier sans le peler (c’était du belimbing, ce fruit qui coupé donne une forme en étoile) ou alors c’est le fait que je me rince les dents avec l’eau du robinet. Fred le fait depuis des années. Il me dit que cela ne risque rien sauf si l’on a une plaie à la bouche.

Quoi qu’il en soit, je dois sortir ma boîte d’Imodium. Rapide calcul mathématique, j’ai 20 gélules avec une prise de 6 par jour maximum, je peux donc tenir entre 4 et 20 jours selon le cas. Il va falloir que je passe au thé le matin, que je mange du riz et que j’évite les fruits et laitage.

Cela me ramène en mémoire les trois fois où j’ai dû utiliser ce médicament. La première c’était .. ici, à Candi dasa où j’avais commandé un jour à l’avance un canard laqué. Le canard est passé pas le laquais. Une mauvaise nuit. Je se souviens surtout que le lendemain après-midi, je vais dans un restaurant commandé ce qu’il y a de plus simple, à savoir du thé et du riz et que j’ai dû attendre au moins 20 minutes avant l’arrivée des plats. Avec le recul, je pense que le personnel avait fini le service et qu’ils ont dû recuisiner pour moi. Enfin, je n’étais pas bien du tout.

Autre pays, autre année avant le XXIe siècle, le Laos. L’après-midi, je visite les temples mais le soir, je suis ko. Je vais rester aliter un jour. Je me souviens que l’employé m’emmenait du riz. Pour le remercier, je lui ai donnée des échantillons de parfum de France, produit très prisé.

Enfin, c’était il n’y a pas si longtemps, New Delhi. Je vais dans un restaurant, pour une fois moi qui mange souvent dans la rue, et j’hésite avant de choisir du mouton. Faute, simple faute mais lourdes conséquences. Je vais perdre 7 kilos, me traîner une diarrhée pendant 4 semaines et craquer à Bombay. J’étais à l’Armée du salut, endroit intéressant pour rencontrer des voyageurs, des vrais, moins tatoués qu’ici. En Inde, il est encore plus aisé de rentrer en contact avec des voyageurs car les conditions et l’environnement sont tellement difficiles que cela pousse à partager ses émotions. Je suis donc dans ce bâtiment, certes ancien mais qui a du cachet. Le souci, c’est que je dois manger du riz et allez faire comprendre à un indien que  vous ne voulez manger que du riz, sans sauce, certainement pas avec du piment. Car même la nourriture qui n’est pas « spicy » est pour nous très pimentée.

Ce qui va me faire craquer c’est que je m’aperçois que le voyage ne doit pas être source de douleur ou d’épreuves que l’on ne mérite pas. Je suis dans un dortoir où les matelas ont plus que vécu, la couleur blanche a disparu. Je me demande pourquoi, ils n’en changent pas vu que le dortoir est toujours plein. La douche et les toilettes n’ont pas d’eau courante, il faut prendre l’eau avec un ustensile dans un tonneau qui est souvent vide ! Je me dis, je perçois que je me fais du mal, trop de mal. C’est à ce moment précis que je décide et de changer d’hôtel et d’arrêter de voyager petit budget et d’accepter que le voyage est d’abord un plaisir et pas une épreuve. J’ai donné.

Je vais dans un hôtel où la chambre est petite, toute petite voire minuscule mais c’est propre, j’ai la télévision et surtout les toilettes sont propres. Cela ne résout pas mon problème d’intestin. Je vais dans une pharmacie pour demander des cachets, des cachets indiens. J’aurais dû y penser plus tôt. Ils sont quatre fois plus gros que les gélules françaises, de couleur jaune (je m’en souviens encore), le gars me dit : « tu manges et tu en prends un ». Je pense tout de suite « encore un mensonge indien, ici ils sont tous pareils ». Le soir, je mets en œuvre le plan. Réussite totale. Tellement totale que je ne vais plus aller aux toilettes pendant tout le reste de mon voyage, j’en aurais presque du mal à marcher ! Ce qui est drôle, c’est que lors de mon arrivée en France, à l’aéroport, ma première envie a été d’aller aux toilettes. J’étais guéri. Guéri de ces longs voyages seul, à vouloir toujours aller plus loin dans « la frontière ».

Tous les voyages qui suivront se feront ici, à Bali, statique. Il y a beaucoup moins à raconter de sensationnel (cet accident de car vécu en Inde avec le chauffeur qui s’enfuit avec les clés et mon sac à dos dans le coffre avec un motocycliste mort, mon arrivée à l’hôtel sans prendre la carte et un retour sous tension car je m’étais perdu !) mais cela est vraiment plus reposant. En plus, depuis ces années, j’arrive à tisser certaines relations amicales avec les indonésiens et maintenant avec mes enfants, je suis passé dans la meilleure catégorie, celle de la famille. En plus, mes enfants plaisent. Ils sont plus blancs que les indonésiens, ont les traits plus fins que les enfants de couples mixtes et savent (au moins pour le tout petit) les faire craquer en faisant un ‘give me 5’, en faisant un coucou, envoyant un bisou. Le record fut celui de l’an dernier avec 17 personnes autour d’eux. Cela en était gênant pur eux.

Symboliquement, j’ai jeté mon sac à dos (en disant aux autorités compétentes qu’il y avait mon passeport – celui qui avait tant de tampons) et écoute l’air un peu amusé ces jeunes qui veulent découvrir que personne n’a vu avant eux, découvrir le vrai (sans parler indonésien et sans que l’indonésien ne parle anglais) ou alors fasse des expériences comme manger des fleurs dans une tribu (un français en était mort, empoisonné avec préméditation par un indonésien qui en voulait à son argent – 150 € !).

Mes aventures maintenant sont celles avec mes enfants, leur transmettre le flambeau du voyage, une histoire familiale, un Adn de la découverte, qu’ils sachent s’adapter, communiquer et déceler autant que possible l’amitié et le partage.

 

 

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BALI 8 en images

6 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

1ere photo, lorsque nous tournons à droite àla sortie de la petite rue de notre hôtel. 2e photo un peu plus loin (à gauche, l'aménagement de deux futures boutiques. Devant le Lusa, vente de café Nespresso (3e photo). Photo de couverture (normalement c'est la grande photo) l'entrée du Lusa notre hôtel lors de la dernière semaine.1ere photo, lorsque nous tournons à droite àla sortie de la petite rue de notre hôtel. 2e photo un peu plus loin (à gauche, l'aménagement de deux futures boutiques. Devant le Lusa, vente de café Nespresso (3e photo). Photo de couverture (normalement c'est la grande photo) l'entrée du Lusa notre hôtel lors de la dernière semaine.1ere photo, lorsque nous tournons à droite àla sortie de la petite rue de notre hôtel. 2e photo un peu plus loin (à gauche, l'aménagement de deux futures boutiques. Devant le Lusa, vente de café Nespresso (3e photo). Photo de couverture (normalement c'est la grande photo) l'entrée du Lusa notre hôtel lors de la dernière semaine.
1ere photo, lorsque nous tournons à droite àla sortie de la petite rue de notre hôtel. 2e photo un peu plus loin (à gauche, l'aménagement de deux futures boutiques. Devant le Lusa, vente de café Nespresso (3e photo). Photo de couverture (normalement c'est la grande photo) l'entrée du Lusa notre hôtel lors de la dernière semaine.

1ere photo, lorsque nous tournons à droite àla sortie de la petite rue de notre hôtel. 2e photo un peu plus loin (à gauche, l'aménagement de deux futures boutiques. Devant le Lusa, vente de café Nespresso (3e photo). Photo de couverture (normalement c'est la grande photo) l'entrée du Lusa notre hôtel lors de la dernière semaine.

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BALI 8 : shopping

5 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Un nouveau jour avec encore et encore la recherche et la découverte de cette partie de Kuta que je connais tellement bien que je pourrais écrire un guide illustré sur « le petit guide du Kuta à pied ».

Vous voulez vous faire couper les cheveux, c’est tout au bout de la rue qui donne sur la droite à la sortie de notre hôtel, après avoir traversé la Legian. Ce qui est, en apparence étrange, c’est qu’il y a deux ans j’avais payé 15 000, 35 000 l’an dernier sans demandé le prix et que cette année, il y a eu une baisse (ce qui serait une première sur cette île) des tarifs car on m’annonce 25 000. Je penche plutôt pour la version du prix que j’aurais dû demandé en 2015 avant de me faire couper les cheveux !

SI l’on poursuit la rue vers la gauche, on tombe à quelques pas de là, sur le marchand de colliers, bracelets, coquillages et autres idées pour faire des cadeaux. Inconvénient majeur, leur stock ne se renouvelle pas. En poursuivant, toujours à quelques pas de là, on trouve le marchand de fruits qui, cette année, vend de l’essence à la pompe. A chaque fois, c’est la même situation, les prix sont sensiblement ceux du Mata Hari (centre commercial aux prix plutôt élevé) mais le monsieur est toujours gentil en faisant toujours goûter des fruits aux enfants et en leur en donnant lors du départ. Côté fruits, on trouve trois variétés de pommes différentes, du joli raisin noir, des melons jaunes, le dragon fruit (traduit par le fruit du dragon car l’intérieur est violet avec des graines noires pour une variété). Il y a aussi le fruit du serpent surnommé comme cela parce que son écorce ressemble à une peau de serpent bien que le fruit à l’intérieur soit blanc. C’est un croisement entre la pomme et la poire (pour le goût). Il y a différentes variétés de mangue mais cela n’est pas évident pour la manger au bon moment. Trop tôt, elle manque de goût, trop tard, elle pourrit. Ce que mes enfants préfèrent c’est le klingking : un fruit rond, indonésien dont le goût l’apparente à du lychee.

Je suis allé faire le change dans une autre agence que celle habituelle car j’ai remarqué que le taux était plus intéressant. Pour ceux qui aurait manqué BALI 7, j’allais habituellement faire le change dans le bureau au début de la Legian jusqu’au jour où, le lendemain de mon arrivée, j’ai mal remis mon passeport dans ma banane et je l’ai perdu. Heureusement qu’il y avait Poutou un indonésien qui l’a ramené au Consulat. Il va falloir que je lui écrive un mail pour que je le rencontre une nouvelle fois. J’ai souvent pensé à lui écrire mais la vie moderne et ma tendance à la procrastination à fait le reste. Mais je ne désespère pas. J’ai décidé de ne plus aller dans des agences où l’on me demande mon passeport, même si le taux est plus intéressant. Juste en traversant la Legian, vous avez une pancarte sur la droite que vous ne pouvez manquer si vous levez la tête. Un bon taux. Peut-être pas le meilleur de la rue mais c’est la plus courte à pied (l’autre se situant au niveau du Bintang).

J’entre avec mon aîné dans cette agence qui possède un compteur de billets (c’est toujours impressionnant de voir défiler les billets avec le nombre en couleur rouge qui défile). Le monsieur lui donne un bonbon qu’il s’empresse de prendre après lui avoir dit merci pour le montrer à son frère de l’autre côté de la porte. Je vois alors le monsieur cherchait dans son tiroir je ne sais quoi lorsqu’il sort de sa main, une demi-douzaine de bonbons au ravissement de mon fils ! Je le remercie et lui dit que je reviendrai.

Si l’on prend direction Patimura, le petit marché avec les jus de fruits, on tombe sur une rue commerçante mais pas comme vous pouvez l’imaginer en France. Se succèdent masakan, boutiques de téléphone, laundry, réparateur de moto, coiffeur, grossiste. Cette rue n’a pas encore perdu son âme. C’est là que j’achète depuis quelques années ma carte SIM. A ce sujet, si vous voulez payer quatre fois moins cher vos communications téléphoniques, il faut compenser le 0101733 suivi du numéro de téléphone sans le zéro (ou alors le 0101833) et ne pas hésiter à recommencer si le service est « busy » comme vous l’annonce l’opératrice. Je vais dans cette boutique, je leur donne le téléphone, le billet qui correspond à l’achat d’unités et ils font le reste avec le sourire. J’ai confiance. Le seul souci, c’est que je m’aperçois que je n’arrive pas à envoyer des sms en France. Pas grave, je peux appeler. Sauf qu’au début, cela ne fonctionnait pas car je faisais le préfixe 010170033 pour joindre la France !

J’allais oublier de mentionner, juste avant les jus de fruits au petit marché de Patimura, il y a une boutique qui vend des jouets. On y fait une halte pour trouver un seau et ses divers ustensiles que casseront assez vite les enfants ou en perdront quelques-uns. Cet achat restera sur l’île car comme l’an dernier, nous donnera ce qu’il restera à Wayane, employé de l’hôtel.

Enfin, on fait une halte, presque juste après les jus de fruits, à la laverie tenue par une dame qui ne connaît que quelques mots d’anglais mais vraiment peu. On l’a découvert par hasard l’an dernier et on lui reste fidèle car c’est mieux de faire travailler les personnes locales à leur compte. Pour un euro, vous pouvez faire laver 20 « pièces » de vêtements. Lavées et repassées avec une odeur de frais. La tendance lourde est l’accélération de ce service. La dame met au moins un jour, l’an dernier j’avais vu dans d’autres laveries 4 heures. Cette année, c’est deux heures. Le prix, bien entendu n’est pas le même mais cela peut rendre service lors d'un départ.

Ce soir, on est allés manger un bakso (bol avec des petites boulettes de viande de …. Enfin ce sont des petites boulettes de viande) chez le monsieur de l’an dernier. Vraiment local et sympathique même si notre conversation est limitée car il ne parle pas anglais. Ce qui est dommage, c’est qu’il y a toujours un détail qui gâche le décor. Ici, ce sont les odeurs de la cuisine (qui est pourtant en extérieur) qui reviennent dans la pièce et nous font tousser. Le grand est content car il y a une télévision et a pu regarder un peu Mission Impossible. Moi, je suis content car j’ai boire un Temulawak (dites Témoulawak), cette boisson à la racine de ….. (enfin je pense que ce sont des racines). Après quelques réticences, mes enfants aiment. Ce n’est pas facile de trouver cette boisson indonésienne. J’en trouve dans un autre petit restaurant local (la dame fait aussi du bakso) plus près de notre hôtel mais il ferme tôt à la tombée de la nuit qui avoisine les 18h40. Dans ces deux cantines, on commence à être connu depuis l’an dernier. Ce dernier petit restaurant local se trouve presque juste en face du Warung Tujuh, celui qui faisait des plats à un dollar l’an dernier et qui a quadruplé ses prix. Ce qui est révélateur, c’est que nous sommes toujours les seuls touristes.

Notre voisin, Raymond, l’australien retraité qui surfe après nous avoir des coquillages pour les enfants, vient pour nous donner des gâteaux. Il est vraiment gentil. Il y a aussi des copains (ou plus je ne sais) qui partagent à deux un bungalow. Ils sont australiens, retraités et surfeurs. Ils sont sans leurs femmes ou compagnes. La vraie vie !

Une journée différente mais qui ressemblent aux autres c’est aussi cela le voyage ici.

 

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BALI 8 en images

5 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

un extrait du panneau de la carte du TOTEMO

un extrait du panneau de la carte du TOTEMO

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BALI 8 en images

5 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

La vue à l'étage du restaurant TOTEMO. Il y a deux ans, il y avait encore une pizzeria !
La vue à l'étage du restaurant TOTEMO. Il y a deux ans, il y avait encore une pizzeria !La vue à l'étage du restaurant TOTEMO. Il y a deux ans, il y avait encore une pizzeria !

La vue à l'étage du restaurant TOTEMO. Il y a deux ans, il y avait encore une pizzeria !

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BALI 8 en images

5 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Tegalaland, les terrasses de riz
Tegalaland, les terrasses de rizTegalaland, les terrasses de riz
Tegalaland, les terrasses de rizTegalaland, les terrasses de rizTegalaland, les terrasses de riz

Tegalaland, les terrasses de riz

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BALI 8 : Maître nageur

4 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Le retour à notre bungalow de l’année dernière est aussi l’occasion de retrouver d’anciens voyageurs et de discuter avec de nouveaux.

Du côté des anciens, j’ai revu le monsieur moustachu d’au moins 70 ans mais qui en fait moins. Il est toujours aussi classe mais je ne sais s’il est encore avec son copain. On a revu aussi l’australien qui aime surfer, qui est peu bavard mais qui nous sourit à chaque fois que l’on se croise.

Côté absents, on n’a pas revu l’allemand qui marchait pieds nus, ni Saïd (qui doit peut-être encore avec sa copine dans un autre hôtel) et encore moins son copain qui vivait surtout la nuit pour trouver une compagnie pour la nuit, chaque nuit ou presque.

Côté nouveaux voyageurs, nous parlons surtout et presque exclusivement avec des français qui ont eu l’adresse par des connaissances. Le Komala a toujours eu une clientèle française en force. Il y a d’abord ce jeune couple tatoué qui a tout lâché à Rouen pour devenir gouvernant à Courchevel dans un chalet de 5 millions d’euros appartenant à un anglais. Ils ont appris pendant six mois le métier, avaient 4 heures par jour pour aller skier. Ils auraient voulu faire la saison d’été à Biarritz mais il fallait se loger et même en camping, le prix touristique était trop élevé. Ils ont décidé de voyager six mois en Asie. Trois jours à Singapour, trois semaines en Malaisie et trois mois en Indonésie. Ils vont partir à Sulawesi bientôt après avoir escaladé le Rinjani (deux nuits, trois jours), sous condition que la personne à qui ils ont versé un acompte soit honnête car ils n’arrivent pas à le joindre au téléphone. Ils ont fait 300 km en deux jours sur le scooter, direction Changu et les terres. Le vrai Bali et les vraies arnaques car pour 2 litres d’essence, ils ont payé 20 000 (14 000 à la pompe) en s’apercevant que la jauge d’essence avait peu monté (1.5 l versée). Côté hospitalité balinaise, on leur a donné des oranges alors qu’ils s’abritaient de la pluie, ils ont dormi chez l’habitant.

Nous rencontrons, toujours lors du petit déjeuner, un jeune de 28 ans originaire de Grenoble  qui a migré à Paris et qui depuis 12 ans tourne avec sa compagnie de théâtre. Pour l’instant, ils arrivent à en vivre mais il envisage le plan B qui est de retrouver une activité moins instable. On discute du festival d’Avignon, il me confirme que certains jeunes (25 ans) se « crashent » selon l’expression d’Armelle Héliot en repartant avec des dettes. Dans le festival off, il y a plus de 1 400 spectacles !

Nous étions le week-end précédent notre départ à Avignon pour l’enregistrement du Masque et la Plume qui prit 3 heures de retard car dans la cour du Musée Calvet, une grosse branche était cassée et menaçait de tomber. Ils ont dû contacter une personne spécialisée et ensuite les pompiers. Cela a été l’occasion pour moi de revoir Jérôme Garcin, que mon fils aîné ("l'enfant du Maque") se refasse prendre en photo par Vincent Josse (qui retourne à France Inter après une année sur France Culture). Jérôme était pressé car il avait un train à prendre vu le retard pris ; les vacances commencent après l’émission jusqu’au 18 août (date de l’enregistrement de l’émission de reprise). Le Masque et la Plume est l’une des rares émissions, sinon la seule, qui ne s’arrête jamais pendant l’année, sans aucune rediffusion car les enregistrements s'accélèrent en juin pour une diffusion en différé. J’attends la prochaine émission que j’écouterais en replay pour savoir si l’un des films est présent dans le cinéma à Beach Walk mais je ne crois pas car je n’ai pas d’affiche du dernier Spielberg. Chaque semaine, il n’y a que deux films à l’affiche. Le jour de notre arrivée, c’était Tarzan et Le monde de Dory remplacé par Star Trek.

Le jeune grenoblois nous dit que pour réussir dans ce métier, il faut être remarqué soit jeune, soit vers 30 ans pour les rôles ; ou alors, être comique ou tourner dans une série télévisée. Un autre de ses copains arrive. Il s’est fait faire un tatouage dans la partie caché de l’avant-bras gauche, une sorte d’aigle. On le recroisera à la sortie de la plage avec un grand sourire aux lèvres et une indonésienne dans les bras (ceci est un zeugma). Leur couple respire le bonheur. Cela n’est pas le cas de tous ces couples mixtes. Certains se remarquent facilement : lui a le double de l’âge d’elle et le double de gabarit. Autre variante celui de l’informaticien dont j’ai mis en rediffusion l’article, il y a peu, « Y aura-t-il de la niege à Noël ?). Enfin, il y a les rencontres heureuses qui finiront peut-être en relations heureuses. Cela se perçoit facilement.

Quant  moi, je suis devenu maître-nageur avec mes enfants. Dans le passé, je pouvais passer deux heures en fin de matinée et de journée dans l’eau Maintenant le créneau se résume à une vingtaine de minutes seul ! Cela cadre avec les drapeaux rouges et le manque d’entraînement. Auparavant, je m’entrainais à nager 90 minutes à la piscine avant de partir en voyage. Avec mes enfants, mon emploi du temps et la routine de la vie moderne, j’ai délaissé cette activité que je compte bien reprendre à la rentrée avec d’autres bonnes résolutions.

J’apprends au grand de quatre ans à tout d’abord à ne pas avoir de l’eau au-dessus de la poitrine en lui expliquant qu’au-dessus de cette ligne, il peut être emporter. Deuxième règle, regarder les vagues. Il a tendance à leur tourner le dos. Enfin, je lui conseille de se laisser entraîner vers la plage avec le courant. Pour l’instant, pour lui, mettre la tête sous l’eau, c’est tremper son visage une seconde dans l’eau. Mais quel progrès par rapport à l’an dernier où il ne se mouillait que les pieds.

Mes enfants au bébé nageur se remarquent vite, ce sont les seuls qui passent plus de temps autour de la piscine que dans la piscine. Le tout petit voulait même vider la piscine avec un petit arrosoir ! Ce dernier a eu un premier contact avec la mer et les vagues plutôt éprouvant : une vague l’a poussé et a recouvert sa tête. C’était le premierjour, la première heure, les premières minutes. Depuis, il dit « non, eau ». Heureusement, il a pris confiance avec sa maman et depuis, je dois le sortir de l'eau en lui montrant que le soleil s’est couché et que l’on doit rentrer car on est dans la pénombre. Il aime bien, à répétition, sortir de l’eau puis y retourner en ayant de l’eau jusqu’aux genoux. C’est comme s’il testait, essayait de comprendre ce mouvement de va et vient. Dans les vagues, je le prends, je le soutiens ou alors je lui prends la main car il a besoin de se sentir rassuré. Contrairement à son frère, lorsqu’une vague lui submerge la tête, il se remet vite. Ce qui est craquant, c’est de voir sa démarche lorsqu’il va vers les vagues et qu’il revient vers la plage avec sa démarche de petit garçon de deux ans.

A la rentrée, avec l’aîné cela sera la saison quatre du bébé nageur et la saison 2 pour son frère. Nous repartirons pour des jeux, à la recherche de balles, sûrement des sauts et je serai là pour les rattraper. Un air de Bali mais sans les vagues.

 

 

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BALI 8 en images

4 Août 2016 , Rédigé par Kitano

Lorsque nous sortons de notre petite rue, à gauche direction la mer (1ere photo) ; 2e photo lorsque nous prenons à droite, 3e photo le mur avec des graff' puis dernière photo les boutiques (toujours en prenant à droite)
Lorsque nous sortons de notre petite rue, à gauche direction la mer (1ere photo) ; 2e photo lorsque nous prenons à droite, 3e photo le mur avec des graff' puis dernière photo les boutiques (toujours en prenant à droite)
Lorsque nous sortons de notre petite rue, à gauche direction la mer (1ere photo) ; 2e photo lorsque nous prenons à droite, 3e photo le mur avec des graff' puis dernière photo les boutiques (toujours en prenant à droite)
Lorsque nous sortons de notre petite rue, à gauche direction la mer (1ere photo) ; 2e photo lorsque nous prenons à droite, 3e photo le mur avec des graff' puis dernière photo les boutiques (toujours en prenant à droite)

Lorsque nous sortons de notre petite rue, à gauche direction la mer (1ere photo) ; 2e photo lorsque nous prenons à droite, 3e photo le mur avec des graff' puis dernière photo les boutiques (toujours en prenant à droite)

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BALI 8 : Une vie ordinaire

3 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Commençons par la fin de ce jour. Je suis allé au cinéma voir le dernier Star Trek qui ressemble à un jeu vidéo avec un scénario classique de trois duos disséminés dans un environnement hostile mais qui vont réussir à se retrouver et à faire échouer la destruction de la ville de la Fédération. Les fans vont-ils aimer ? On ajoute l’ancienne touche de JJ Abrahams pour le côté nostalgie et existentiel et on rajoute des couches de combats. A éviter. La séance s’est bien déroulée. La salle était occupée au tiers, donc un tiers de moins de téléphones portables allumés (j’ai dû en remarquer quatre).

A midi, ce fut plus attristant malgré l’entrain que j’avais de retrouvé le Warung Tujuh dans lequel nous avons mangé si souvent l’année dernière La méchante surprise fut sur la carte qui s’était étoffée (un simple recto avec des rajouts au crayon en  2015). Etoffée en prix. Multipliés par quatre. Le patron, gêné , m’explique que les parts sont plus importantes (cela ne sera pas le cas) et qu’il m’appliquera une remise de 20%. Ce qu’il oubliera de me dire c’est qu’il vend une bouteille d’eau trois fois plus cher que celle que je peux trouver dans le commerce ! Il me proposera même des french fries ! Consolation, son poulet curry noix de coco est délicieux mais le charme n’est plus présent. Il a appliqué un bon plan mercatique en ayant recueilli au début de bons commentaires sur Tripadvisor, puis en ayant changé son mobilier, sa carte, ses horaires d’ouverture (petit déjeuner possible) et en ayant embauché 3 personnes. Pour le prix payé, autant allé dans un restaurant. Mes enfants auront tout de même profité de la télévision (chaîne pour enfants) et repartiront avec une banane. Il est fort le boss mais on ne reviendra pas.

Surtout que juste en face, il y a la marchande de bakso qui elle n’a pas changé ses prix notamment celle de la boisson Temulawak (boisson pétillante issue d’une sorte de harico/racine – je n’arrive pas à déchiffrer sur la bouteille). Chez elle, nous avons toujours été les seuls touristes comme dans beaucoup d’endroit.

Autre retour, mais gagnant celui-là, Yulia. Yulia est une masseuse que j’ai dû croiser des centaines de fois lorsque je venais seul et que j’étais invisible. Je suis devenu visible le jour où je suis venu avec mon fils. Elle l’aimait bien, elle aimait bien lui ‘voler’ son nez, le chatouiller. Deux ans après – et c’est toujours le cas – c’est avec le tout petit qu’elle joue le temps que nous passions et nous arrêtions un court instant. Yulia doit avoit au moins une cinquantaine d’années, si ce n’est plus, elle doit être la chef de la troupe des masseuses. Le nom de son centre est Monica spa. Je n’y suis jamais allé. Il arrivait souvent qu’il n’y ait plus aucune masseuse de libre (souvent elles restent à l’extérieur, attendant la clientèle).

Sur le trottoir juste avant la plage, j’ai croisé celui que je connais depuis très très longtemps (au moins Bali 2) mais sans connaître son prénom. Le feeling n’est jamais passé avec lui. Il applique les tarifs forts que cela soit pour les tatouages éphémères, le taxi ou autres prestations. Je lui parle habituellement le premier jour où je le croise et ensuite il me demande ce que je vais faire chaque fois que je le croiserai.

Le soir, on voulait manger un maïs mais pas possible car il a plu pendant au moins deux heures après notre retour de plage. Je me demandais ce que ferait Nawill. En fait, il est resté jusqu’à 23 heures nous attendant en partie, étant protégé par un petit parapluie.  La pluie nous a obligé à nous rabattre sur nos sachets de pâtes. Je n’ai jamais connu cela durant les 7 voyages précédents ! Le dérèglement climatique prend des formes concrètes avec des conséquences négatives sur l’activité touristique.

Marcello cadeau pour kenya

Ce matin, je me suis réveillé plus tôt soit 9h45. Je suis sur la pente de la fin du décalage horaire. Ce n’est pas encore gagné mais je suis sur la bonne pente. Au petit déjeûner, je croise Jeremy et Eva. Le premier a la tête d’une personne qui se réveille mais avec encore des grammes d’alcool dans le sang. A ma question « où as-tu fait la fête ? », il a répondu « everywhere ! ». Il demande à l’un des employés du Komala « boss, un 2e jafel » (pain de mie à la banane ou à la confiture), ce à quoi l’employé lui répond qu’il n’y en a qu’un par personne.

Eva est radicalement différente. Plus jeune, beaucoup plus jeune, blonde plutôt athlétique, des yeux bleus, bref, la qualité allemande. Elle va travailler en Belgique pour un contrat de quatre ans. C’est la première fois qu’elle restera tant dans un pays. Quid de sa famille et de ses amis. C’est elle qui a hérité de notre premier bungalow. Le deuxième le sera par un français dont je vous conterai les aventures demain.

Car, il faut que je vous le dise, on a encore changé de bungalow ! Mais cette fois, c’est la dernière car on ne pourra récupérer le bungalow de Bali 5 et 6 vu qu’il y a un réfrigérateur et qu’il doit être loué pour l’année ou alors une très longue période. Ce bungalow a la particularité d’avoir une pièce pour mettre les surfs, cela fait comme une terrasse en plus. Ce qui est énervant, c’est qu’aucun bungalow au Komala n’est correct ! Il y a toujours un point à reprendre. Le premier, c’était le bruit d’écoulement de la chasse d’eau et le bruit d’un compresseur (toutes les 20 secondes), le second, c’était le ventilateur que l’on devait mettre sur la vitesse 1 pour ne pas l’entendre. Sur la touche 5, en plus du bruit, on pouvait penser qu’il pouvait nous tomber dessus. Dans ce bungalow, le mécanisme de la chasse d’eau (encore !) est en fait …. Un lacet qu’il faut tirer mais ne pas oublier de remettre sous peine d’écoulement d’eau. Quel gâchis au point de vue de l’écologie. Dans la pièce principale, ils en sont encore à une ampoule au filament.

Cette fois, nous n’avons plus  deux lits de 90 mais un seul de 140, ce qui fait que nous allons être serrés … comme l’an dernier. Mais, ma compagne a une idée : on va dormir dans le sens de la largeur ! Bonne idée ! Notre tout petit est cette année encore, la cible des moustiques, surtout sur le visage. Comme il transpire beaucoup, c’est peut-être l’explication. Etrangement, je suis épargné. Je pense qu’il faut remettre souvent l’anti-moustique indonésien. Cette année, suite aux plaintes de ma compagne, j’ai abandonné les mosquito coal (pas bon pour la santé) pour une bombe anti-moustiques qui peut faire barrage pendant deux mois sur les boiseries. Ce qu’il ne mentionnait pas sur le bombe, c’est qu’il m’en faudrait bien plus qu’une pour ce voyage.

Sous un ciel chargé donc sa beau coucher du soleil, nous avons passé une heure sur la plage où les drapeaux étaient rouges et où officialisé Marcello. La fin de la journée avançait, Marcello m’avait dit qu’il avait secouru le matin un équatorien. Cela ne le gêne pas de faire des rescue mais lorsqu’il passe sa journée à siffler pour despersonnes qui n’écoutent, n’entendent rien, il le fait mais sans plaisir. Je m’amusais avec les enfants lorsque je vois courir avec le grand surf pour secourir les personnes. Il met le surf à l’eau et pagaye avec les mains pour arriver au niveau de l’inconscient qui est ramené sur le bord par les vagues. Marcello lui nagera pour atteindre la plage.

A son retour, nous sommes là pour lui taper dans la main. Le soleil s’est couché, la nuit va tomber, il a le sourire. Cela me rappelle bien entendu des souvenirs, une silhouette qui court se mettre à l’eau dans ma direction alors que j’étais pris dans les forts courants arrivés en l’espace d’une minute. Je me souviens encore de mon état de fatigue en pensant ‘mais comment va-t-il faire lui pour s’en sortir’, je me souviens encore retrouver le bord de plage en ayant dérivé au moins cinquante mètres. Plus rien ne sera plus comme avant avec ce jour.  C’est pour cela que mon deuxième fils porte le prénom de Marcello, espérant qu’il puisse œuvrer dans sa vie pour le bien des autres en (s’)accomplissant aussi sa vie.

Dans la vie, il y du danger, des déceptions mais aussi de la lumière, des sourires et des anges gardiens. En tous cas, à Bali, cela existe.

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BALI 8 en images

3 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

en quittant notre petite rue, nous tombons sur le panneua du Kuta view hotel

en quittant notre petite rue, nous tombons sur le panneua du Kuta view hotel

à la sortie de la petite rue : à gauche 50 mètre pour aller à la mer, à droite direction le fameux croisement du BRAZIL

à la sortie de la petite rue : à gauche 50 mètre pour aller à la mer, à droite direction le fameux croisement du BRAZIL

BALI 8 en images
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Une vue de notre bungalow

2 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

En attendant les photos de notre environnement ...

En attendant les photos de notre environnement ...

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BALI 8 : Kevin

2 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour, je m’appelle Kevin et je suis sur la route retour après une soirée.

Je suis né il y a 29 ans, d’une rencontre peut-être improbable mais qui aboutira à un divorce prévisible dix ans après. Je ne serai jamais accepté par ma belle-mère et je vivrai la plupart du temps chez mes grands-parents.

Je n’ai pas réussi mes courtes études même si j’ai eu ce que l’on appelait auparavant un BEP avant de rater un bac. J’ai fait des petits boulots pour arriver à signer un contrat dans l’armée. J’ai renouvelé mon contrat. Pour l’instant tout va bien.

Côté relation, je n’ai pas encore réussi à me stabiliser. Il y a bien une jeune femme qui m’appelle ‘chérie » mais je ne l’ai jamais rencontré dans la vraie vie. Je crois que je suis passé à côté de la vie. Mais cela va mieux depuis que je me fais aider et que j’ai décidé de ne plus parler à mon père.

Je suis parti une fois en Espagne avec des copains et j’en ai vraiment profité, surtout le soir, surtout avec des filles dans les discothèques. C’était si facile. Je ne pars pas, pas de vacances. Je vais partir à Paris dans un mois pour prêter arme forte au plan vigipirate.

Je roule sur cette route que j’ai déjà empruntée, il est tard dans la nuit. Je n’ai pas bu, pas fumé, pas pris de drogues. Et puis, c’est le noir. Voiture contre arbre. L’arbre n’a pas cédé.

Je m’appelais Kevin et on m’a enterré avec la présence de nombreux camarades militaires. J’avais choisi de me faire incinérer.

Le spot de la Sécurité routière qui met en avant qu’une disparition par un accident de la route ne s’oublie pas est vrai. Ma grand-mère, effondrée ; ma tante ébranlée pour des mois, mon oncle symboliquement m’a mis sur la page 4 du livre de son second enfant et je suis toujours en photo sur sa miniature d’accueil depuis le drame. Je venais les voir car j’étais invité au moindre de mes appels.

Il était à Bali et a appris la nouvelle par un mail. Ma tante accompagnait son compagnon en Italie dans son village natal pour être célébré. Seul mon autre oncle est venue avec mes deux nièces que je connaissais et avec qui j’aimais joué. C’est lui qui restera en dernier pour voir visser les derniers chevrons dans mon cercueil.

Bali, j’ai souvent entendu ce nom, j’ai même reçu des cartes. Mais je n’ai jamais pu passer le pas. Cette année, mon oncle vient juste de revoir Nawill son vendeur de maïs. Son aîné voulait manger un maïs mais il s’est endormi avant, dans la poussette pour se réveiller dans le bungalow deux heures plus tard. Nawill n’était pas à son endroit habituel, il était passé en face pour avoir plus de clients vu qu’il n’en avait pas du tout. Il est retourné un mois à Lombok et repartira dans dix jours pour la circoncision de son fils. Il n’a pas changé. Il croit que même si l’on ne trouve pas de vendeurs de maïs grillé dans la rue en France, on peut en acheter dans les supérettes ! Il reçoit en présent un pot de pâte à tartiner pour lui et surtout son fils qui l’avait tant aimé. Mon oncle s’en va non s’en avoir mangé son premier maïs du voyage.

Vous auriez pu croire que je n’aurais plus rien à raconter et bien si. Ce qui me manque c’est de courir le samedi après-midi avec les chiens de la SPA (je les remercie de la plus belle gerbe de fleurs). Ma mère qui était depuis 20 ans dans un institut spécialisé (maladie de Corée) est venue me voir au cimetière car je venais juste d’emménager dans le caveau familial de mon père. Le lendemain, elle est morte ou plutôt s’est laissée mourir. Elle a été incinérée mais mon père refuse qu’elle soit avec moi dans son caveau, bien qu’elle ait  gardée le même nom que moi.

Je sais que dès son retour, mon oncle déposera sur ma tombe un bouddha pour me signifier que rien ne dure et que toute mauvaise action a une conséquence un jour ou l’autre Le temps c’est ce que je possède  de manière infinie.

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BALI 8 en images : la vente d'essence

1 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

BALI 8 en images : la vente d'essence
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