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BALI 8 en images

21 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane
Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de bananeJuste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane

Juste avant le carrefour du Frog, l'emplacement de l'ancienne pizzéria, en retournant vers notre hôtel, un régime de banane

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BALI 8 : rambut potong

21 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Lorsque je pars en voyage, i n’est pas question que j’oublie ma trousse de médicamants. Au fur et à mesure des voyage, celle-ci s’est étoffé, jusqu’à 13 lignes avec les enfants. L’an dernier, par hasard, on avait un tube (par ordonnance) pour soigner un panaris, il nous a servi.

Cette année, cela va être le Spasfon. Je me suis couché dans un état nauséeux, espérant que pendant mon sommeil mon état de santé s’améliore. Clea n’est pas le cas. AU petit déjeuner, je mange peu. C’est rare et cela sera la seule fois du voyage.

Le seul médicament que j’ai oublié est une pommade contre les brûlures. Et bien entendu … je me suis brûlé. Il faut que je vous raconte. Au Lusa, dans notre bungalow, il y a un grand lit et derrière ce grand lit, une prise de courant qui bien entendu ne tient pas. Il aurait fallu que je débranche la prise à deux mains mais j’ai pris le chemin le plus rapide. Faute. Je sens sur mon index une vive chaleur. Sur un demi-centimètre, j’ai dû soit toucher un fil, soit prendre le courant. Je vois clairement la trace. Mais, comme je le dis à mes enfants : « je vais au-delà de la douleur ». Mais cela fait tout de même mal !

Autre cicatrice que je ramènerai de Bali, un V sur  mon avant-bras. Cela est plus étrange. Je n’ai rien senti jusqu’à mon retour à l’hôtel où je vois ce qui s’apparente à la lettre V. C’est maintenant que cela commence à piquer. Je ne sais d’où cela vient. Je pense à un filament de méduse, un filament de 1 cm sur 1 cm.

Cela me rappelle un de mes anciens voyages où sur une île, j’avais rencontré sur un bateau une fille qui avait sur le bras comme un tatouage tribal qui lui prenait la moitié de l’avant-bras. Je pensais « encore une tatouée », bien que le tatouage semblait en relief. Je me trompais bien sûr. La fille m’expliqua qu’elle nageait et qu’une méduse s’était entourée sur son bras. Elle a eu mal.

Il n’y a pas grand-chose à faire lors d’une piqure de méduse. A ne pas faire : rincer à l’eau douche (choc osmotique), uriner dessus, enlever les tentacules à l a main. A faire : mettre de l’eau de mer, ralcer avec une carte bleue, une carte postale avec du sable puis pour apaiser la douleur paracétamol voir anti-inflammatoire avec crème apaisante. Pour ceux qui n’aiment pas ces bêtes, sachez qu’il existe des méduses de 2 mètres de diamètre avec des filaments pouvant atteindre 40 mètres de long … dans les mers arctiques.

Ce matin, direction le coiffeur avec mes fils. Pour l’aîné, il le fallait, ses cheveux lui tombaient sur les yeux, pour le second, juste un coup de ciseaux que ce celui-ci refusera. Il faut dire qu’il n’a jamais été chez le coiffeur. Je me souviens que son frère avait pleuré la première fois alors que la coiffeuse était venue à la maison.

La maman aussi a été chez le coiffeur mais pour une couleur. Ce qui est drôle, c’est qu’en traduisant le mot ‘blond’ en indonésien j’ai eu un mot et qu’ensuite en le retraduisant, j’ai eu comme mot français ‘auburn’. Pour les filles sachez que la coiffeuse vous abandonne les cheveux mouillés dès qu’elle a fini sa couleur.

Après s’être tout de même reconnu après le passage chez le rambut podong, nous allons essayer de chercher – mais en vain – le masakan conseillé par Tom le rastaman. On ne devait pas être loin mais il a manqué une explication. On finit par retourner au masakan indien conseillé par Icham. Je teste le curry de Madras version poulet et c’est encore bon.

Sieste, plage. Nous rencontrons Fibi (Febi) la copine de Nawill avec sa sœur. Celle-ci  a un regard qui me fait penser à une petite souris craintive. Sa sœur la pousse à engager la conversation pour améliorer son anglais qu’elle étudie mais que dans les livres. Pas facile de lui donner un âge, elle est toute menue et sûrement petite (elle est assise). Plus tard, sa sœur me dira qu’elle a eu une maladie et qu’en fait, elle n’a pas 21 ans comme je le pensais mais 31 ans. Fibi en a 26. C’est un âge élevé pour une indonésienne célibataire. On se dit que l’on se retrouvera demain pour continuer la conversation mais on ne verra personne.

Une plage avec encore les drapeaux rouges, un coucher du soleil encore et toujours nuageux, un bakso chez notre copain après les jus et nous allons manger un dernier maïs. Nawill s’en va après sa soirée vers minuit. Une heure de route en moto, puis 4 heures de bateau pour arriver à Lombok puis une demi-heure pour rentrer chez lui. Il y restera une dizaine de jours pendant lesquels il fêtera la circoncision de son fils.

Comme il me restait un dernier pot de pâte à tartiner (que je voulais offrir à mon marchand de noix de coco), je le donne à Nawill qui me remercie. C’est moi qui le remercie encore pour ses maïs, ses bakpaos aux enfants et sa gentillesse. Peut-être le reverra-t-on l’année prochaine si on revient. Sûrement pas au même endroit car l’hôtel Ibis sera construit et il devra choisir un autre emplacement, ce qu’il a anticipé. La différence avec son frère, c’est que Moktar était le seul à vendre à la sortie de la plage des maïs. Désormais, il y en a trois sur la Pantaï Kuta plus un à côté du Lusa. On verra.

Bali change et l’on n’y peut rien. On ne peut rester sur des impressions, sur des souvenirs d’il y a dix ans. Moi-même j’ai changé. Mais tout de même, j’aimais bien ces rendez-vous où il ne se passait rien, enfin presque rien si ce n’est de profiter du moment présent.

 

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BALI 8 en images

20 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie
le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie
le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmaciele carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie

le carrefour du Frog. A droite, on se dirige vers la Poppies. Le guardian est une supérette de parapharmacie

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BALI 8 : Lusa

20 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

C’est parti, on est partis. On a quitté le Komala pour l’hôtel Lusa.

C’est un autre standing : la chambre est propre, la salle de bain avec du matériel neuf, le matelas de meilleur qualité, des serviettes, du papier toilette. Le luxe !

En plus du grand lit, il nous apporte un matelas pour mon aîné. Le petit déjeuner est plus copieux avec plus de choix : café ou thé classique mais petite salade de fruits avec trois fruits, pancake à la banane ou toast ou nasi goreng. Dès le matin, cela cale.

Mais, comme d’habitude, on doit attendre 13h30 pour aménager. J’arrive tout de même vers 10 heures avec les valises en faisant trois allers-retours. La chambre n’est toujours pas prête. On en profitera pour manger vers midi. Au retour, et comme par hasard, vers 13 heures, la chambre est prête ! Comme par hasard. A côté de nous, la chambre est inoccupé et le restaurant 6 nuits sur 7. Lorsque je ferai un tour autour de la piscine, je ne verrai que peu de touristes. L’hôtel est rempli au un tiers environ. Moins de monde par rapport à l’an dernier.

Il faut que je demande comment fonctionne le coffre-fort car j’ai oublié depuis l’an dernier et surtout, il n’y a pas de mode d’emploi. Je vais me faire expliquer par la dame qui a toujours le sourire à l’accueil. C’est simple : il faut appuyer sur le bouton reset, faire le code à trois ou quatre chiffres puis taper sur la touche dièse et c’est fait. Je donne le code à ma compagne au cas où il m’arrive quelque chose, on ne sait jamais. Au Komala, on ne risquait rien sauf qu’il fallait anticiper le fait que le bureau était fermé de 20 heures jusqu’au lendemain matin.

Avant de quitter le Komala, j’ai donné un tube de crème de marron à l’un des employés qui était avec sa femme et ses deux filles. Sa femme vient travailler le week-end pour laver le linge ou faire le ménage dans les maisons proches. Cela leur permet de se voir. Les employés habitent vers Ubud ou dans des villages environnants, ils partent le matin et reviennent le soir.

Les enfants sont moins malades. Certes, ils n’ont rien mangé mais ils vont mieux. On est allés manger vers le Warung Tujuh (celui qui avait des plats à 1$ l’an dernier et qui a quadruplé ses prix). On a délaissé le warung de gauche (celui aà côté d’une petite agence de voyage qui vend des livres) car les plats étaient trop épicés, pour le warung de droite. Une bonne adresse. Ensuite, petit tour vers le supermarché avant de retourner sur nos pas.

Nous sommes donc sur le chemin retour lorsque deux enfants (6 et 8 ans au visuel) s’approchent de nous et l’un d’eux tient la poussette où est notre tout petit. Ils nous accompagnent quelques mètres. Le grand s’en va lorsque son frère s’approche encore plus de la poussette et … commence à prendre la sucette de mon fils.  Je le repousse et comprends mieux en voyant quelques mètres plus loin la mère avec un enfant dans ses bras. Les t-shirts usés des enfants m’avaient mis sur la voie ainsi que leurs manières de faire. Aucun indonésien ne vous touche ici.

Il fait chaud. Après la sieste, on part direction les tortues mais pas d’œufs éclos donc il n’y aura pas de course. On reste tout de même sur la plage du début de la Pantaï Kuta, au poste 1 de sauvetage et on a droit – enfin – aux drapeaux jaunes.

Le soir, les enfants ont vraiment perdu leur appétit, ils ne vont même pas mangés le bakpao offert par Nawill (pain de mie fourré au chocolat ou à la confiture). Avec Nawill, il y a Faibie, une serveuse de restaurant. Elle vient d’une île d’assez loin (mais je n’ai pas compris le nom) et ce soir, c’est son jour de congé. Elle parle un anglais réduit mais compréhensible. Elle a le sourire. Au début, je croyais que Nawill avait pris une aide, amis c’est par amitié qu’elle venait voir Nawill. Ce que je ne savais pas, c’est que je la reverrai le lendemain sur la plage.

Le soir, j’aperçois comme une soucoupe ronde sur le plafond. Je me demande si c’est une alarme de détection de fumée mais je penche vite vers le spot wifi. Je peux avoir Internet sans avoir à me déplacer. Le luxe. Dans mon horizon, je vois la pancarte du PoP sur le bâtiment d’en face.

L’an dernier, on avait visité cet hôtel, neuf au design moderne. Sur les pancartes, ils disent que l’on peut être trois étoiles et que le prix débute pour moins de 20 euros. Le souci, c’est que dans cet hôtel, on ne peut amener, ni sa nourriture, ni son eau. On est donc captif de leurs ventes par distributeur. J’oubliais de mentionner la piscine et le petit déjeuner payant.

Il est temps de m’endormir, dans un état nauséeux. La nuit dernière, tellement que j’avais chaud, j’ai dormi une partie de la nuit sur le carrelage ! Mon tout petit est près de à moi, cela le rassure. Le changement d’hôtel ne l’a pas perturbé pour s’endormir. Dans la nuit, il lui arrive de parler, souvent pour dire « non, non ». Est-ce les vagues, son frère, sa période du non. Je ne sais mais ce que je sais, c’est que collé à moi, il se calme et repart je l’espère dans ses rêves qui se perdront dans la nuit. Comme moi.

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BALI 8 : alerte malade

19 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

7h30 la plage. Pour une fois, nous nous sommes levés tôt et nous allons sur une plage non pas désertée mais allégée de ces touristes. Les marchands divers sur la plage commencent à étaler les transats, à mettre en place les parasols et à ratisser le sable. Cette année, il y a eu un changement d’importance : il y a dorénavant des parasols tout au long de la plage. La plage s’organise de la façon suivante : une bande pour l’entrée, une autre pour les marchands de boissons, puis ce sont les transats, et enfin le sable. L’après-midi, au vu des personnes allongées sur les transats, il y a de la demande.

Il y a aussi de l’offre lorsque l’on arrive sur la plage : transat, bière, surf, leçon de surf. Sur la plage, ce sont des sollicitations pour des fruits, des tatouages, des glaces, des marionnettes ou des arcs.

Cela me fait toujours sourire de voir le monsieur âgé vendre ses marionnettes en nous disant « pupetts » et « thank you » tout de suite lorsque l’on fait un signe de tête. Ce monsieur, je le connais de vue depuis des années. Preuve que son business est lucratif. Surtout, il me fait penser à une scène mémorable, anthologique, entre lui et nous ; le nous incluant Fred et moi. Je vous raconte.

Fred voulait acheter une marionnette. Ce monsieur nous annonce un prix et pendant au moins une demi-heure nous allons marchander. A la fin, Fred aura eu non pas une mais deux marionnettes pour un montant diminué de moitié ! Ce qui était drôle, c’est que nous nous répartissions les rôles comme dans un sketch. Fred marchandait dur et moi j’enchainais en disant (par exemple, j’ai oublié les prix) « mais non, cela n’est pas assez cher 100 000 pour une marionnette, c’est au moins 120 000 … mais pour deux ! ». Le gars était en fin de saison, c’était son dernier jour, il allait repartir dans sa ville natale de Bandung. Au final, tout le monde était satisfait.

Revenons à aujourd’hui. Notre fils aîné est malade. Fièvre, 39°1. Il n’a rien mangé au restaurant japonais où mes enfants se tiennent mieux que l’an dernier où l’on était parti après leur tout petit verre de fruits exotiques et leurs cacahuètes. On doit être VIP car maintenant chacun a droit a son verre et à des cacahuètes, ce qui n’était pas le cas la dernière fois.

J’ai croisé le français Tom qui m’a raconté sa journée d’hier. Il est allé à l’immigration pour avoir un permis pour aller dans une île. Mais ce qui prendrait deux jours en prend cinq ! D’abord le dossier, puis les photos puis l’accord pour reprendre un autre jour son passeport. Il ne voulait pas le faire entrer dans le bureau car il était pieds nus !

Aujourd’hui, pour une des rares fois de cette saison, j’ai vu les drapeaux jaunes. D’habitude, ils sont à deux endroits (au début de la Pantaï Kuta puis au niveau de Semyniak). J’ai pu me baigner en me remémorant les sensatiosn passées des autres années où je me laissais prendre par la vague comme si j’étais dans une machine à laver ! Il y a dix ans, j’étais au niveau des surfeurs, à l’époque, il n’y avait pas d’école de surf venus avec les russes. J’avais aussi plus la forme et la condition physique et je n’avais pas été pris par les courants.

 

Le soir, vu l’état de mon fils, j’achète une galette salée dans la rue de Mataram. On peut voir de ces vendeurs dans les rues. La crêpe est en fait une pâte qu’ils font frire en y mettant des ingrédients qui vont des noix de cajou au poulet en passant par des œufs de canard. Ils font aussi des crêpes salées avec une pâte différente, beaucoup plus épaisse qui s’apparente plus à un gâteau fourré avec des ingrédients que l’on peut choisir. J’ai testé les deux et c’est bon.

Pour finir ce jour, je veux vous parler des mendiants sur la Pantaï Kuta. Il y a peu voire pas de mendiants à Bali, dans notre périmètre. Par contre, depuis des années, la Pantaï Kuta a ses mendiants attitrés. Je les avais déjà évoqués l’an dernier. Ce sont en fait des balinais qui habitent une île à côté de Bali. C’est un couple avec au moins trois enfants. On voit aussi des enfants qui vendent des colliers sur la plage mais je ne sais si c’est de la même famille. Sur la plage, ils sont par paires : deux garçon, deux filles. Ils doivent avoir entre 8 et 10 ans. Bien entendu, ils ne vont pas à l’école. Le pire, c’est Nawill qui me l’a dit, c’est que le Gouvernement, les attrape et les ramène chez eux mais rien n’y fait, ils reviennent. Lorsqu’ils viennent me voir, à mon air, ils savent qu’ils n’ont pas à rester mais avec les touristes cela, le soir (lorsque nous prenons notre maïs) ils font des ventes. Ils vendent des colliers 10 000 roupies (ce qui n’est rien – 1 euro = 14 500 roupies) qu’ils ont dû achetés au maximum 2 000 roupies. La mère se la joue à l’indienne : elle est assise sur contre un mur, avec un enfant en bas âge qui ne fait que dormir. Le père n’est jamais loin. J’avais entendu des histoires en Inde comme quoi des femmes achetées des enfants en bas âge, ne leur donnait pas à manger pour que le bébé pleure et qu’elle est plus d’aumône. Il arrivait que les bébés décèdent.

C’est un commerce lucratif pour cette famille qui vit aisément des revenus des enfants. Enfants qui sombreront dans les métiers de la rue n’ayant aucun bagage si ce n’est, c’est le cas de le dire, le bac de la rue.

Il m’est arrivé de dire à mon fils : « tu vois, le petit, il est obligé de travailler et de ne pas aller à l’école car ses parents n’ont pas d’argent ». Il ne sait pas qu’il a de la chance d’être né au bon endroit, dans une bonne famille même s’il ne s’en rend pas compte.

Une de mes connaissances m’a dit : « mais pourquoi partir si loin avec tes enfants ? Tu pourrais rester en France, cela serait ma même chose pour leurs souvenirs qu’ils n’auront pas ! ».

Ma réponse est que lors de ces voyages, je glisse dans l’ADN de mes enfants une séquence voyage : « si tu es parti avec nous lorsque tu étais petit, tu pourras le faire plus tard et seul ». Il m’a fallu deux décennies pour prendre le train pour Paris. Dorénavant c’est un classique pour moi mais aussi pour mes enfants dont l’aîné a pris le tgv alors qu’il avait 4 mois. L’avion, il m’a fallu trente ans. Mes enfants a 18 mois l’auront pris. Il restera des vidéos pour leur remémorer nos voyages et nos amis : Nawill notre vendeur de maïs, Marcello mon sauveteur et nos connaissances Parmi ceux-ci Yulia la masseuse d’un certain âge qui aiment s’amuser avec mes enfants lorsque l’on passe devant le salon, le patron (mais aussi sa femme) du masakan au bakson à 10 000 roupies, le monsieur du Warung Tujuh (même s’il a quadruplé ses prix – il est venu nous donner des bananes en moto), mon vendeur de noix de coco même si je ne l’ai pas encore revu.

J’espère que mes fils apprendront qu’il y a la carte mais surtout le territoire et que faire des rencontres, nouer des amitiés est aussi le but du voyage. Pour les trois premières personnes citées, il n’y a jamais eu d’échanges monétaires mais toujours un lien respectueux et amical.

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BALI 8 en images

19 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Plage de Kuta
Plage de KutaPlage de Kuta

Plage de Kuta

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BALI 8 en images

18 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Une des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du Frog
Une des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du FrogUne des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du FrogUne des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du Frog
Une des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du FrogUne des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du Frog

Une des postes. Dans un renfoncement, le lieu où avec Fred où il avait négocié la location de scooters (il avait garder la facture de son année précédente :). Photos suivantes en remontant vers le carrefour du Frog

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BALI 8 : feu d'artifice

17 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Une nuit agitée. Surtout pour mon tout petit. Il s’est réveillé deux fois pour vomir. Pas de fièvre. On ira tout à l’heure à laverie car notre stock de serviettes est réduit, il faudra aller à la laverie. Lorsque j’écris laverie, il faut entendre déposer du linge et le récupérer le lendemain lavé, repassé avec  une bonne odeur.

Un peu fatigué de la nuit.. On aurait dû faire des courses et manger au japonais. Un vomissement du tout petit dans la matinée va changer les plans surtout qu’il va repartir pour un somme de quatre-vingt-dix minutes.

Je vais partir faire les courses avec l’aîné en passant par la case laverie et apotek. Je dois trouver des médicaments ou un tube pour soulager les hémorroïdes. On peut en trouver dans les magasins Guardian qui propose des gélules (2 capsules 3 fois par jour) ou en tube. Je vais chez l’apotek pour comparer les prix. Ici, c’est la règle. Je trouve un troisième médicament en forme de suppositoire. Les prix sont moins chers.

Sur le chemin, je croise notre voisin allemand retraité de l’année dernière. On l’avait rencontré au Lusa. Il a encore grossi mais il est toujours aussi calme et sûrement heureux d’être ici. Je lui donne rendez-vous dans quelques jours au Lusa. Je vois Tom qui part dans cinq jours sur Java. Ensuite, il retourne en Australie pour travailler.

Les personnes changent au Komala. J’ai fait la connaissance d’un péruvien car je n’arrivais pas à me connecter sur Internet. Gentiment, il a fait un reset sur la box. Pas sûr que l’australien qui ne parle jamais et qui pianotait sur son portable ait apprécié. Ce péruvien, je l’avais entendu parler avec une fille qui parlait anglais. J’écoutais leur conversation. Il disait qu’il ne voulait pas être une ‘option’ pour une fille et que dans son pays, il avait du succès comme avec les françaises. Je le reverrai parler avec une fille qui ne parle pas et qui n’a pas le sourire. Elle devrait être d’Amérique latine. Je l’ai vu sur la plage avec son surf le matin et le soir vendre des bijoux à l’entrée de Beach Walk, centre commercial.

Sur la plage, on a rencontré Marcello qui était avec une vieille connaissance française. Jack, comme il se fait appeler (car sinon de son vrai prénom, les indonésiens dirait Jakèsse) est à la retraite, il réside à Bali depuis 2002. Il a acehté un terrain et fait construire sa maison. Il a connu Marcello lorsque celui-ci avait 12 ans. Il le cherchait de poste en poste et l’a finalement trouvé. Nous discutons avec lui et il nous dit que les loyers à Kuta ont été multipliés par 2, 3 voire 5. Il confirme les vols à l’arraché, le soir, sur le scooter. Pour lui, le vin balinais est cher et de mauvaise qualité.

Il rentre quelquefois en France et c’est à cette occasion qu’il prend du poids. Il reste connecté à la France et à sa famille par des messageries et autres vidéos gratuites pour les conversations. D’ailleurs, son téléphone sonne, c’est l’un de ses fils qui l’appelle. Il me dit qu’il a vu la dégradation de l’environnement au fil des années. Derrière chez lui, il y avait une rivière où les indonésiens se baignaient, cela n’est plus le cas. Il nous quitte sous un ciel nuageux.

Cette année, nous n’irons qu’une seule fois dans ce centre commercial qui a pourtant une aire de jeux pour les enfants mais l’ambiance est assourdissante avec le son des machines. Sur le chemin, mon tout petit n’arrête pas de lancer des coucous et d’envoyer des bisous. Il n’en faut pas plus pour faire craquer les filles qui distribuent des flyers à l’entrée de Beach Walk. Les indonésiens sont tactiles avec les enfants. Nawill notre donneur de maïs nous a annoncé qu’il allait partir bientôt pour la circoncision de son fils. On ne le reverra plus. Par contre, ses copains qui veillent le soir comme agent de sécurité sur le chantier du futur hôtel Ibis style sont bien présents. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a un monsieur qui est grand mais qui porte des Tongue qui sont au moins une taille plus petite !

Alors que nous avons fini de manger un maïs, nous entendons du bruit qui vient du ciel. Ce sont plus que des pétards, c’est une illumination dans le ciel. Nawill amène mes enfants de l’autre côté de la rue, sur la plage. C’est un feu d’artifice qui va durer. Mes enfants sont ravis de ce spectacle qui vient de la balade des hôtels, vers le début de la Pantaï Kuta qui mène vers l’aéroport.

La nuit est arrivé, le ciel est presque noir avec des touches de couleurs qui éclatent. Un feu d’artifice pour quelle occasion, je ne sais. Ce que je sais, c’est que mes enfants n’ont pas eu peur et qu’ils voyaient pour la deuxième fois, une feu d’artifice qu’ils oublieront sûrement mais pas moi.

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BALI 8 : Icham & Tom

17 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Il y a déjà eu un article sur nos voisins mais aujourd’hui, gros plan sur deux personnalités sympathiques que nous avons souvent croisé au petit déjeuner.

« Hicham est infiniment sympathique car enthousiaste, chaleureux, compréhensif et amical. ». Tel est la première phrase que l’on peut lire sur la personnalité de ce prénom d’origine arabe. Icham comme son prénom ne l’indique pas est belge. Il a des origines arabes, c’est sûr aussi vu son teint mat. Il doit avoir une trentaine d’années car il vit avec sa retraite de militaire depuis quelques années.

Il avait de l’argent de côté pour un jour, acheter un appartement à Bruxelles. Il est vrai que cet appartement était vendu aux enchères et que chaque jour, il passait devant l’hôtel des ventes en enlevant le fameux papier qui informait de cette saisie. Depuis quelques années, Icham voyage seul mais pas solitaire. Il fait des rencontres. Cette annéecela sera au Komala avec une dizaine de français et pour son grand plaisir une française. Il nous racontera plusieurs histoires dont  celles qui vont suivre.

A Bali, il y a le coup de bambou, surtout le soir et sur le périphérique. Vous roulez en scooter lorsque vous recevez et un coup de bambou et la peur de votre vie (et hop un zeugma). Le gang est là pour vous dépouiller de votre argent et de votre moto. Il y a aussi la variante du vol à l’arraché qui fait des morts ou qui laisse la personne dans un état cérébral peu enviable.

Icham  a testé la technique du petit poucet. Il prend de l’argent sur lui, va en soirée et lorsqu’il n’a plus rien, il retourne chercher de l’argent. Un soir, de retour à son hôtel, il voit une russe pleurait : elle ne retrouvait plus son hôtel. Il prend sa carte, la raccompagne. Mais pour lui, le périple n’est pas terminé. Sur le chemin retour vers le Komal, un moto s’arrête à son niveau et lui demande s’il ne veut pas monter. Il refuse. La moto s’éloigne puis s ‘arrête et une personne (à cette heure de la nuit et l’alcool aidant, il ne savait plus vraiment à qui il avait affaire) vient près de lui et son briquet tombe de sa poche. Il doit fermement repoussait la personne.

En Thaïlande, il rentre d’une soirée et toujours sur le chemin retour, il reçoit un coup de poing qui ne le fait pas tomber, seulement vaciller Il est prêt à se battre mais la personne s’enfuit. Il va avoir mal à la mâchoire pendant uen journée. Une autre histoire toujours en Thaïlande. Un couple d’étranger entre dans une boutique le soir, sur uen île et demande de l’alcool. La femme leur dit que vu l’heure, elle ne peut plus vendre de l’alcool. Le ton monte, la femme a peur, elle appelle ses connaissances qui viennent, le ton s’envenime mais tout le monde rentre à la maison. Vraiment tout le monde rentre à la maison des touristes ! Le couple s’en va mais ils sont suivis et arrivés à leur bungalow ils sont agressés. La femme est violée devant son mari et tous les deux sont tués. La police arrêtera deux birmans, innocents bien sûr. Icham a fait des recherches sur Internet pour savoir si cette histoire racontée par un birman était vrai. Il nous le confirmera.

Je passe sur le vol de son appareil photo au Vietnam par deux personnes dont il avait fait connaissances auparavant et qui disparaîtront ensuite pour se concentrer sur une sortie qu’il a faite avec une fille qui n’était qu’une amie. Cette dernière était jalouse lrosqu’Icham rendait des sourires aux filles qu’il croisait. Elle se demandait pourquoi il avait une photo de lui avec un copain sur son portable. Il lui répondit que c’était un ami qui l’avait dépanné lorsqu’il avait un problème d’argent au Cambodge. Cet ami était décédé peu de temps après. J’écris un ami mais c’était en fait une personne qui lui avait fait confiance.

Dernière anecdote. Lorsqu’il arrive à Kuta, il entre dans une boutique pour acheter un produit. La femme en veut 300 000 roupies, il arrive à l’avoir à 160 000. Il est très content, la femme bénit l’argent avec ses enfants autour d’elle. Il quitte la boutique et quelques pas plus loin, il voit le même produit à … 40 000 !

Le futur pour Icham, cela sera peut-être d’aménager son appartement pour sa sœur et ainsi pouvoir faire des travaux dans l’immeuble de son père pour le louer. Pour l’instant, il ne loue pas son appartement car lorsqu’il l’a fait, on lui a volé son téléviseur. Par contre, il le prête à des personnes rencontrées en voyages.

Tom est plus jeune qu’Icham. Il est surnommé ‘rastaman’ par le personnel du Komala avec ses dreads. Au départ, il était réservé : au petit déjeuner, il arrivait avec sa retenue et ses cigarettes ! Comme l’allemand de l’an dernier, il marche seul et pieds nus. Avec le temps, il ne se fait plus mal et il lui arrive d’enlever des bouts de verre de ses pieds. Même à Paris, il marche pieds nus, regards assurés.

En 2001, avec ses parents, il a alors 11 ans, il part aux Etats-Unis. A l’aéroport, le bip retentit. Un employé va pendant dix minutes (et c’est long dix minutes) l’inspecter jusqu’à découvrir dans sa chaussette un morceau d’emballage de bonbon. Maintenant, il voyage comme un grand, a passé 5 mois en Inde en restant 5 jours dans chaque endroit. Pour se reposer de ce périple, il est resté 5 semaines au Népal.

Anecdote. Il arrive à Katmandou après un long voyage et est embringué dans une soirée. Le souci, c’est que vers minuit il doit rentrer à son hôtel dont il ne connaît ni le nom et ni l’adresse. Etant passablement sous l’emprise de l’alccol, il va chercher pendant deux heures avant de prendre la décision de prendre un taxi. Son salut viendra grâce au chauffeur au bout de 40 minutes. Le chauffeur lui demande s’il a une carte, bien sûr que non mais en cherchant dans ses poches, il trouve la clé de l’hôtel avec le nom !

Il nous apprend, à notre grand étonnement que les français ne sont pas appréciés en Australie. En effet, certains y arrivent pensant trouver l’Eldorado sans avoir le compte en banque pour suivre et vite trouver du travail. Ils se mettent donc à voler dans les magasins dans lesquels il y a  une pancarte, uniquement écrite en français, qui énonce que tout voleur sera amené au commissariat et ramené dans son pays. Il nous dit que pour payer le train, c’est pareils. Dans les dortoirs, les gens cachent leur argent lorsqu’ils savent qu’il y a français !

Tom est végétarien, il n’a pas été malade en Inde. Il nous raconte que certains se perdent dans le voyage, comme ces personnes qui sont au Cambodge depuis des années. Elles vivent en travaillant dans des guest house mais ne peuvent retourner en Europe car ils n’ont plus assez d’argent. Et puis, retourner en Europe pour faire quoi, pour qui.

Tom lorsqu’il rentre en France a du travail grâce à son ancien patron. Il va revenir en septembre pour travailler et repartir. Il espère faire une croisière de 21 plongées en Indonésie. Le voyage d’une quinzaine de jours est assez cher (1 200 euros) mais on voit du sublime. Au petit déjeuner, Tom arrivait avec un livre anglais et savait sympathiser avec des personnes différentes de celles du clan d’Icham. Son niveau de vie était le plus près possible des locaux.

Voici donc deux portraits de deux personnes que nous reverrons peut-être l’année prochaine. Sinon, pour nous, le fait marquant c’est que mon fils aîné à aider le lifeguard à ranger les drapeaux lors du coucher de soleil.

Cela sera l’une des plus belles images et souvenirs de ce voyage.

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BALI 8 en images

17 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)
Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)
Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)
Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)

Le test du deuxième restaurant japonais : service trop long ! le plateau vide fait partie du menu Obento (riz, poulet frit, sushi, miso soupe, légumes)

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BALI 8 en images

16 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Biscuit classique qui tient au ventre et mes bouteilles d'énergie ! Toujours deux par jour !
Biscuit classique qui tient au ventre et mes bouteilles d'énergie ! Toujours deux par jour !
Biscuit classique qui tient au ventre et mes bouteilles d'énergie ! Toujours deux par jour !

Biscuit classique qui tient au ventre et mes bouteilles d'énergie ! Toujours deux par jour !

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BALI 8 : Tirta Empul

15 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Le réveil a sonné pour la seconde fois de ce voyage. Ultime fois devrais-je écrire. Mon premier réflexe lorsque ej em lève est de boire une boisson énergisante. Quand je pense que Fred en a bu une , un jour, et qu'il n'a pas dormi pendant 24 heures ! Il m'est arrivé d'en boire trois sans aucune incidence sur mon sommeil. Je peux commencer à émettre des doutes sur les vertus de ces bouteilles de 150 cl. Comme je ne peux ramener ces petites bouteilles qui seraient trop lourdes dans ma valise, je prends des sachets qui m'aident au moins psychologiquement en France d'affronter les longues journées d'hiver.

 

Aujourd'hui, nous allons au temple de Tirta Empul. C'est une source d'eau sacrée pour les balinais, il y a trois bassins dont le premier comporte 13 fontaines dont les deux derniers sont réservés à ceux qui ont perdus un membre de leur famille. Ce temple purifie les péchés et il est classique de voir des personnes ramener de l'eau dans des petits jerricane.

 

Le temps que la cuisine ouvre, que l'on ait nos boissons chaudes et que je me brosse les dents, je vois arriver notre chauffeur d'une ponctualité déconcertante et d'un sourire toujours présent (oui, un zeugma). Il me dit que le voyage durera une heure trente. En fait, cela dépassera les deux heures car nous avons emprunté la même route que pour aller à Ubud.

 

L'architecture défile et on passe de Denpasar (ville pas très belle) à la campagne mais avec toujours autant de circulation. Par ci, par là, on peut regarder des statutes géantes sur les dieux hindouistes.

 

 

Vers 11h30, la première pause s’impose. Ce sont des terrasses de riz où sévissent quelques vendeuses qui connaissent quelques mots de français. Pendant tout ce jour, je ne sais pas pourquoi, ils veulent nous vendre des bananes ! Il n’y a même pas de singes ! On assiste dans sous un chapiteau à la sculpture sur bois par deux hommes. C’est toujours intéressant de voir au début un bloc de bois arrivé à se transformer en divinité ailée. Les fournisseurs de ces produits se trouvent ici pour ceux qui veulent des affaires dans l’import/export. Directement du producteur à votre magasin de vente. La tendance pourtant de ceux qui vendent ce genre de produits est à les abandonner car la grande majorité des consommateurs se tourne vers des produits chinois, moins bien faits mais plus légers et surtout bien moins chers.

Le panorama est beau et offre des rizières en plateau mais sans égalait celui de Tegalalang. Je demande à Made de nous trouver un warung local, il nous dit que nous sommes proches du temple. Ce qui est vrai car à peine une minute plus tard nous voici devant l’entrée du temple avec ses commerces et ses warungs.

Mon regard va directement sur celui qui a des noix de coco. En plus, pour les enfant, ils ont des glaces. Une glace tortue ninja avec le dessin de la tête de l’une des tortues mais je ne connais pas le personnage) et surtout une glace au soja. C’est la première fois que je vois cela et pour la première fois de mes voyages, je vais manger une glace dont finalement je décèlerait la noix de coco. Nous sommes les seuls dans ce warung tenu par deux femmes. Pour la première et seule fois du voyage, je commande un gado-gado mélange de légumes avec une sauce aux cacahuètes. Cela se mange mais on ne se lève pas la nuit pour en manger.

Pour pouvoir entrer dans le temple, il faut avoir un sarong, ce que nous avions prévu, sinon, ils vous en prête moyennant une donation. Les femmes en période de menstruation ne peuvent entrer, les cheveux doivent être attachés et l’on ne peut se changer dans les fontaines de purification. Il y a donc trois bassins, le premier est le principale avec 13 fontaines, le second en contient deux, le dernier une demi-douzaine dont la première fontaine se nomme Tirta Empul.

Les fontaines ont une hauteur d’un mètre dix, il y a des poissons dans le premier et dernier bassin. Des personnes jettent des peièces dans les bassins. C’est dans la fontaine du premier bassin qu’il y a une file d’attente. Les indonésiens ou autres nationalités (j’ai vu des indiens) ont différentes techniques pour se purifier : soit ils mettent la tête sous la fontaine, soit ils prennent l’eau dans leurs mains, soit ils s’avancent pour que l’au touchent leurs épaules, soit c’est un mélange de ces techniques. Ils font des offrandes au-dessus de la fontaine (petit panier fait de branches avec encens et bonbons) et prie avant de se mettre soit la tête, le visage ou les épaules. Chacun a sa technique.

Dans un autre bassin mais sans eau sacrée, il y a de gros poissons vraiment gros, il y en a au moins une vingtaine qui attendent eux aussi une offrande des visiteurs !

Dans cet après-midi ensoleillé, il nous reste le temps d'aller à Kunung Kawi qui est un temple avec 10 sanctuaires creusés dans la roche. A défaut d'une belle architecture, ce qui marque l'est le gigantisme de ces scuptures dont certaines font 7 mètres de haut.

Ce fut un beau moment de calme en pensant qu'il n'y a pas si longtemps de cela, des hommes habitaient ces troglodytes. Ce qui me marquera, c'est les marchands du temples avec leurs prix qui fondent dès que vous partez. Les prix des souvenirs sont moins élevés qu'à Kuta (mais il n'y a pas de mal). Je repars avec une demi-douzaine de magnet. Ce qui est drôle c'est qu'après les avoir payés, je vais entendre un prix encore plus bas ! Auparavant, cela m'aurait énervé, aujourd'hui, j'en rigole. Il est temps de rentrer car avec les emboutillages, on arrive toujours tard vu la circulation.

 

J'ai dû être aujourd'hui purifié de mes péchés et pour en être certain, j'ai amené mes fils avec moi ! Je peux donc maintenant succomber encore à la tentation. Mais la tentation d'un île n'est pas un péchè et surtout pas à Bali.

 

 

 

 

 

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Nouvelle taille pour les articles !

15 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Suite à la demande de nombreux lecteurs et comme souvent demandé, la taille des caractère des articles va passer de 14 à 18 et ce ans augmentation de prix !

Lorsque j'écris les articles, il me semblait que la police 14 suffisait mais je veux que Teache A puisse prendre encore plus de plaisir sans prendre ses lunettes !

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BALI 8 en images

15 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.
Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.

Dragon fruit (fruit du dragon), le fruit à la peau de serpent (salak), mangoustan (origine Thaïlande), du belingbing (star fruit), ananas.

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BALI 8 : Uchill

14 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Ce qui est appréciable au Komala, c’est le parc. Bon, c’est encore le parc depuis qu’ils ont construit la hutte géante pour l’école de surf russe Endless Summer. Il y a peu d’activité et je ne peux que souhaiter que cette école disparaisse.  Avoir sacrifié une partie du parc pour implanter cette hutte sans avoir négocié qu’elle pourrait servir de lieu de rencontre le soir avec des coussins n’était pas une bonne idée. Autre changement presque invisible le mécanisme d’ouverture du tuyau dans le parc : c’est un vrai mécanisme qui semble être de qualité. Car pour les autres, c’est simplement le tuyau qui est enfoncé dans la sortie du robinet avec une ficelle.

Au Komala, on peut voir mais surtout entendre des poules et un coq que Ramond l’australien, pourchassait le matin. Il y a des écureuils dont un a dû se faire attraper et qui est dans  une cage. C’est d’une tristesse comme pour les singes enchaînés que pourtant je ne porte pas dans mon estime.

Il y a des chiens mais aussi Uchill, le chat de Wayane, l’employé du Komala … depuis toujours. Je me demande si le chat n’est pas en fait celui du couple qui nous avait fait déménager suite à leur dispute le soir. Dispute qui avait duré une partie de la nuit. L’australien (encore un !) avait une copine indonésienne, un fils blanc, un chien et un chat. Il arrivait tant bien que mal à tout gérer. Sympathique le jour, à éviter la nuit. Etrange, on a rencontré la femme indonésienne dans la rue. Ou plutôt, c’est elle qui nous a reconnus. On a échangé trois phrases, elle est dans le coin. On ne la recroisera plus tard.

Uchill avait eu des trois bébés mais crack un chien les a tués ! Je l’ai raconté à mon aîné qui naturellement me répétait l’histoire comme celle de dire ‘Kevin, il est mort ». A 4 ans et demi, c’est l’âge où la mort n’est pas intégrée. Uchill miaulait hier. Je pensais que c’était parce qu’elle avait faim ; mais pas du tout. Dans la nuit, elle a fait 4 bébés qui sort gardés en cuisine  sur une feuille de papier journal. Je n’ai pas demandé ce qu’ils allaient devenir. Tous ces animaux, cela donne de la vie à cet hôtel, même si l’on peut voir un écureuil dans notre prochain hôtel.

Mes enfants aiment bien Uchill, ils sont toujours derrière elle le matin. Le tout petit est même allé jusqu'à la caresser malgré notre interdiction. En effet, sur le crâne du chat, on ne sait si c'est une blessure ou une maladie.

A midi, retour au restaurant Totemo que je dois connaître depuis presque toujours. La cuisine est bonne même si les prix ont subi une forte inflation. Il faut ajouter au plat que vous prenez l’assiette de riz et un service de 5%. Je prends le classique ‘seafood basket’ qui est un assortiment de poissons mais frit. Chaque année, je l’oublie. Pendant mon tout petit fait tomber une petite assiette qui se casse. Le personnel viendra vite ramasser les morceaux. La surprise, la mauvaise surprise va être lors du paiement. La jeune fille me dit très gentiment ‘désolé mais il va falloir payer l’assiette ! ». On n’est pas en France. J’avais envie de lui dire ‘avec le prix que l’on paye, vous pouvez vous payer une assiette ! ». Mais, elle n’y est pour rien. La prochaine fois que l’on passera dans la rue et que l’on entendra les serveurs nous proposer de venir manger, on leur expliquera pourquoi on boycottera à jamais ce restaurant. Je quitte donc ce restaurant le ventre plein et la tête pleine de sentiments négatifs (zeugma).

De retour à l’hôtel, mon fils aîné se fait réprimander à l’indonésienne (gentiment) car il détruite la végétation lorsqu’il joue. Cela le vexe mais lui apprend qu’il faut respecter l’environnement ; conseils que nous lui  prodiguons maintes fois.

A la plage, nous voyons Marcello qui a le gros orteil du pied droit avec un préservatif ! Il s’est fait mal hier soir chez lui. Il me dit que la série continue avec son mal de tête et son état grippal causé par le vent (« windy »). Nous allons nous baigner, ma compagne tient le tout petit dans les bras lorsque je dis à l’aîné que la vague qui arrive est forte. Le temps de me retourner, je ne vois que le dessus d’un crâne. Ma compagne a bien agrippé le petit qui s’est instinctivement accroché à elle. Une vague les a submergés. Le petit, après cet incident, se met à pleurer. Mais, il reviendra se baigner après avec tout de même une certaine appréhension.

Le soir, on va abandonner le warung si sympathique tenu par un couple (mais c’est la femme qui fait la cuisine) qui fait de bon bakso avec une boulette géante de viande (de … je ne sais pas trop) car à chaque fois que l’on vient, même avant 20 heures, le volet de fer est clos. Ce qui est drôle, c’est lorsque j’ai demandé à la dame à quelle heure elle fermait, elle m’a répondu 21 heures ! Sûrement heure indonésienne.

On se rabat direction Patimura qui est bien vide, activité réduite par rapport aux années précédentes où cela grouillait de monde avec beaucoup de russes La place a perdu presque tous ces restaurants On devait attendre pour avoir un jus de fruits, cela n’est plus le cas Les deux stands ont été rénovés et offre un aspect plus moderne, plus propre bien que j’ai vu une souris !

Je crois que cette place est à l’image du changement de l’affluence touristique de Kuta. Les modes ont changé, les touristes aussi, les prix aussi mais en sens inverse. Cela peut reprendre mais il faudra du temps et cela n’est pas certain tellement il y a de l’offre. L’endroit le plus local restant à quelques dizaine de mètres du marché de Patimura : des rues où l’on trouve aussi bien des cd de musique indonésienne, à manger, à réparer, des téléphones et des laveries entre autres.

Demain, deuxième tour en taxi vers le temple qui purifie les péchés !

 

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BALI 8 en images

14 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Cherchez les singes dans les arbres !Cherchez les singes dans les arbres !
Cherchez les singes dans les arbres !Cherchez les singes dans les arbres !

Cherchez les singes dans les arbres !

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BALI 8 : Jeremy

13 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Je suis millionnaire … mais en roupies ! Un euro équivaut environ à 14 500 roupies. Dans les meilleures années, le taux est monté à 16 000, l’an dernier, on échangeait à 12 500.

En parlant argent, mon aîné vient de perdre pour la deuxième fois en deux ans, ici son porte-monnaie avec inscrit Bali. Soit il l’a perdu, soit on lui a volé sur la table de notre bungalow à l’extérieur, mais je doute. C’est dommage, je n’aurais pas dû lui laisser les billets de 100 000. Sa consommation de glaces se réduira !

Notre deuxième tour est prévu dans deux jours. Nous allons allés au Temple Empuhl avec l’eau sacré qui purifie les péchés. Deuxième fois du voyage où il faudra mettre un réveil pour être prêt à 9 heures.

Il n’y a pas si longtemps de cela, la plage de Bali était un défilé de mode avec trois catégories de jolies filles : les russes, les indonésiennes et les autres. Cette année, la catégorie russe n’est que peu représentée et ne pourra concourir. Le restaurant russe de la rue Benesari est déserté et cela date d’au moins le mois de décembre selon mes informations provenant de Fred. La baisse du prix du baril de pétrole et la crise économique ont eu en partie raison de cette clientèle remplacée par les chinois.

Notre voisine (on n’en a qu’une car seulement deux bungalows sont côte à côte) a déménagé mais dans un autre bungalow. Avec qui, c’est le mystère. Elle a vite remplacé son australien. J’ai vu Jeremy frappé deux fois à sa porte et le lendemain, elle parlera sûrement avs biec un autre australien qui semble organiser des compétitions de surfs.

Les vagues ont été cet après-midi majestueuses. Avec l’aide d’Internet, je peux écrire qu’elle mesure au plus haut 2.5 mètres. C’est impressionnant lorsqu’elles s’écrasent. A tel point que les drapeaux sont encore rouges ! Drapeaux que rentrera mon aîné avec Marcello. Il ne demande même plus, il y a lorsqu’il voit Marcello les retirer vers 18 heures 10.

Marcello n’est pas bien. Comme l’année dernière, le vent lui amène mal de tête et fièvre. Il est sur la plage avec une serviette sur la tête. Il me dit qu’il a fait une « rescue » avec une femme qui était lourde. Cela l’a fatigué. Je lui demande s’il est allé à Las Vegas comme il avait le projet de le faire l’an dernier et il me répond que oui. Le voyage a eu lieu en avril avec son groupe de musique, il me dit que c’est un mois qu’il aurait fallu qu’il reste et non pas un week-end. Il compte les jours de retour de sa femme et de sa fille parties en Pologne.

De retour de la plage avec du sable plein la tête et des souvenirs plein la mémoire (ceci est un zeugma), nous tombons sur Wayane qui annonce que notre tour est repoussé d’un jour car son oncle a un tour de programmé ce jour-là. Ce n’est vraiment pas un problème.

C’était la fin de la soirée et j’allais me coucher lorsque je vois Jeremy demandait du feu à une personne dans le parc. Réponse négative. Il me voit et me pose la question. J’ai toujours un briquet sur la table pour les mosquito coal.Il est vétû d’un drap et titube. Pour ceux qui auraient manqué les épisodes précédents, j’ai croisé Jeremy à la cuisine en début de séjour. C’est lui qui a répondu à la question « où est-ce que tu as fait la fête ? », « partout ». Jeremy doit être australien, il doit avoir une quarantaine d’années dont sûrement la moitié à faire la fête.

Je lui allume sa cigarette et il commence à me parler. Il a été surfeur et a fait des compétitions en France et en Espagne. Aujourd’hui, il surfe encore mais sa préoccupation est de boire des bières et de trouver des filles (traduction libre du verbe anglais plus cru, plus réaliste). Il me dit qu’il était là pour deux semaines mais il va rester un mois de plus vu le temps qu’il fait en Australie (il neige !).

Il essaye ensuite de se relever mais n’y arrive pas ! La deuxième tentative sera la bonne. Il s’en va tel un romain avec sa toge. Un romain bien fatigué. Je le reverrai le lendemain à la cuisine pour le petit déjeuner. Vers 10 heures, il viendra s’y étendre pour une sieste. Il y a u côté pathétique de voir comment finisse ces surfeurs qui ont dû avoir leur période faste et qui tombe en décrépitude, tenu par des plaisirs éphémères ne menant à rien.

Bali est comme un livre où il n’y aura que des surfeurs jeunes et beaux à chaque page. Pas d’ajout ou d’articles pour ceux qui vieillissent et plus encore qui vieillissent mal.  Heureusement, je ne suis pas surfeur.

 

 

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BALI 8 en images

13 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Dans la Monkey forestDans la Monkey forest
Dans la Monkey forest
Dans la Monkey forestDans la Monkey forest

Dans la Monkey forest

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BALI 8 : mi-temps

12 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Un mois de voyage dont 29 jours à Bali, cela passe vite. Nous voici à mi-parcours de ce troisième voyage statique avec mes enfants. Lorsque l’on me demande ce que j’ai fait à Bali, je réponds la vérité ‘rien !’. Il faut tenir compte de rythme des enfants pour manger, dormir, marcher, décompresser. On peut bien sûr le faire en visitant l’île mais cela, à  mon sens, répond plus à l’envie des parents que de l’intérêt des enfants.

Mes enfants se sont habitués au Komala comme ils s’habitueront vite au Lusa avec sa piscine. Les contraintes de la sieste du petit dernier immobilise le créneau 14h/16h. Dès que l’on va chez un masakan qui a la télévision – même avec une mauvaise réception – le grand  a le regard happé par les images. La fatigue arrive vite, plus encore avec la chaleur.

Il est temps de faire le point en cette mi-temps. Grand étonnement quant aux prix qui n’en finissent pas d’augmenter. Auparavant, entre un masakan et un restaurant, le rapport sur l’addition était de 1 à 5, aujourd’hui, il est de deux. Le paquet de cigarettes qui était à 12 000 est passé à 19 000 roupies. En cause l’augmentation des loyers (multipliés jusque par 5, de l’électricité, de l’essence dont le prix au litre est de 6 500 roupies soit 45 centimes le litre, pour la simple raison que ce produit ne supporte pas de taxes et qu’il est subventionné par le gouvernement. Je me demande, avec l’ensoleillement, pourquoi l’Indonésie ne se lance pas dans un programme d’énergie solaire. Pour en terminer avec le côté monétaire (un article sur les prix viendra prochainement), j’observe une homogénéisation des prix dans la nourriture chez les masakans autant que dans les agences de voyages.

Deuxième déception, les vagues et la pluie. Pas possible de combattre les vagues avec les drapeaux rouges, je n’ai jamais vu cela à Bali comme je n’ai jamais vu de pluie l’après-midi. Le dérèglement climatique prend des formes concrètes. Nous sommes en saison sèche !

Pour autant, c’est un infini plaisir que de retrouver les amis indonésiens, le douceur de vitre, la question du jour qui est de savoir où va-ton manger. On part souvent à la recherche de nouveaux masakans. Pour cette année, il y en a trois : à droite au carrefour du Frog (lorsque l’on quitte l’hôtel Komala), un couple qui fait une cuisine indonésienne et indienne le meilleur rapport qualité prix, cette adresse nous a été donnée par des français.

Pour manger à midi (car le soir, c’est soit un bakso, soit un nasi goreng) après les marchés de jus de fruits, juste en face de notre laverie (tenue par une petit bout de femme travailleuse) le masakan où je bois mon fameux Temulawak. Facile à trouver car la cuisine est à l’extérieur et c’est souvent le père qui fait la cuisine, quelquefois sa jeune enfant. Vous trouverez du riz avec de la friture, des œufs, poulets et dans un bac beignets de crevette et même ‘chikong’ (petites boules de dessert colorés avec des copeaux de noix de coco). Cette adresse est celle du meilleur prix. Quelques inconvénients : il faut aimer manger épicé, les odeurs de la cuisine refluent vers la salle, la nourriture est basique.

Enfin, toujours lorsque vous allez vers le petit marché (qui a bien réduit son activité), vers les jus de fruits, vous allez voir (sur la gauche) une pancarte qui dépasse sur le trottoir. Un enfant de 2 ans passe dessous, pas au-dessus. La pancarte est celle de l’ancienne adresse d’une agence pour russe (je pense) qui s’occupe des papiers administratifs pour rester ou partir d’Indonésie. Et bien, juste avant, sur la gauche, il y a un masakan en contrebas. C’est le meilleur rapport quantité-prix.

Les tarifs de ces trois masakans : 25 000 pour un nasi goreng (36 000 pour un curry avec riz, mango juice à 10 000), 10 000 le bakso ou le nasi goreng avec un Temulawak à 5 000 pour le deuxième et enfin compter 80 000 pour deux plats pour le dernier en précisant que je n’ai pas pu finir mon assiette (très rare, voire exceptionnel). Je dois confesser que j’avais deux fois plus de riz que la normale, trois morceaux de poulets, idem pour du maïs en galette avec deux pommes de terre plus des ‘vegetables’.

Enfin, pour quitter l’aspect monétaire, l’an dernier, étant tombé en pleine fête, le change était de 12 500 roupies pour un euro. Cette année, c’est 14 500. Sachant que le tarif de notre chambre au Komala est demeuré inchangé, on est – pour une fois – gagnant. Cette année, je n’ai pu avoir que 5% de réduction au lieu de 10 car on a moins de jour sans le visa et nous restons plus longtemps au Lusa. On s’embourgeoise.

Anecdote. Je vais pour payer l’hôtel quelques jours avant de partir sans évoquer le fait que j’avais une fois de plus réservé par Fred et que cela n’a pas eu lieu, et le responsable (un jeune) m’annonce que je suis venu le 16. Ici, à Bali, je perds non la notion du temps mais celle des jours. Il m’importe peu que nous soyons un dimanche ou un mercredi sauf pour le jeudi où j’essaye d’aller au cinéma. Maintenant, grâce au téléphone et à l’ordinateur, je sais quel numéro du jour du mois nous sommes. Auparavant, en voyage dans le guide de voyage français, il y avait un calendrier qui peut être fort utile.

Donc, je doute et je retourne au bungalow prendre les photocopies de nos billets d’avion électronique et lui prouve bien que je suis arrivé le 17. Cela fera  une note pour 20 jours. Moi, qui une heure avant avec le change était cinq  fois millionnaire, je suis allégé de billets de 50 000 (au change, ils m’en ont donné 80, comptés avec la machine, toujours magique !).

J’allais oublier de vous parler du rituel du retour !

Après le coucher du soleil, nous restons jusqu’au moment au la plage tombe dans la pénombre ou alors que je m’aperçoive qu’il y a une dizaine de moustiques qui tournent autour de ma tête. Puis, nous retournons à notre bungalow en passant par la case des masseuses et des vendeurs de surfs. Mes enfants sont attendus surtout le dernier qui lance – suivant son humeur – des coucous et envoie des bisous. Cela les fait craquer. Devant la boutique de location de surfs, il aime faire un give me 5 (‘tape m’en 5’) avec les jeunes. En plus de taper dans la paume de la main, il rajoute son poing contre le poing de son interlocuteur. Arrivés au bungalow, nous nous essuyons les pieds avec le tuyau qui originellement servait pour nettoyer les surfs. La douche est dans un ordre précis : le grand, moi, le petit et enfin ma compagne qui hérite de l’eau la plus froide. Après cela, c’est la décompression avec des vidéos qui se résument soit à Superwings soit à Cars 2. Pour ne pas faire de jaloux, on termine par deux épisodes de Trotro et deux autres de Petit ours brun. Ensuite nous sommes prêts vers 20 heures pour aller soit manger soit aller voir Nawill pour un maïs.

C’est presque toujours le même rythme avec toujours le même ordonnancement et pourtant je ne m’en lasse pas, pas encore !

 

 

 

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BALI 8 en images

12 Août 2016 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.
Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.
Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.

Un coucher de soleil à Kuta. Le soleil se couche vers 18h16.

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