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LASTDAYS

Ce n'est plus une rumeur, Teache A est à Londres (avril 2012)

13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Teache A

C'est confirmé, teache A a vu BIG BEN, le passage légendaire d'ABBEY ROAD, fait un tour au GROUCHO CLUB et vu l'expo TURNER !

 

Big Ben Londres
Big Ben : Galerie Photo  
Big Ben est le nom de la cloche située dans la Clock Tower (Tour de l'Horloge) à Londres au palais du parlement britannique (Palais de Westminster). C'est le premier coup qui indique l'heure exacte lorsque Big Ben sonne (toute les heures). Le son de la cloche porte à plus de 6 km. Le Jour, un drapeau britannique est hissé en haut de Big Ben pour montrer que le Parlement est en séance. La nuit, Big Ben est surmontée d'une petite lumière qui brille.

Il est maintenant d'usage d'utiliser Big Ben pour nomer la Clock Tower. Big Ben est compossée de cadrans de 7 mètres sur chacune de ses faces. Sa cloche, mise en place en 1858, pèse plus de 13 tonnes. Elle porte le nom "Big Ben" en mémoire de Benjamin Hall, personne de forte corpulence, qui était premier commissaire aux travaux publics.

Big Ben est réglée chaque année à l'aide de pièce de 1 penny. Si Big Ben retarde, on enlève une pièce du pendule. Si Big Ben avance, on ajoute une pièce.

Big Ben sur la carte de Londres :
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13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

dailybunny: Bunny Is Champion of Finding Things to Nom Happy Bunday! Thanks, Meredith!

dailybunny:

Bunny Is Champion of Finding Things to Nom

Happy Bunday! Thanks, Meredith!

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Teache A aime New York (miss New York futur Miss America 2013)

13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

Teache A aime New York

(miss New York futur Miss America 2013)

Teache A aime New York (miss New York futur Miss America 2013)

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Le thriller Zulu du Français Jérôme Salle, avec Forest Whitaker et Orlando

13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

Le thriller Zulu du Français Jérôme Salle, avec Forest Whitaker et Orlando Bloom, sera projeté le 26 mai en clôture du 66e Festival de Cannes, ont annoncé vendredi les organisateurs. L’action de Zulu, adapté du roman éponyme de Caryl Férey, se déroule à Cape Town, dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, où la misère des townships côtoie les quartiers aisés. Deux flics équipiers, Orlando Bloom (Pirates des Caraïbes, Le Seigneur des anneaux) et Forest Whitaker (Le dernier Roi d’Ecosse, Ghost Dog, La Voie du Samouraï) sont entraînés dans une enquête haletante. En 1988, Forest Whitaker avait reçu à Cannes le Prix d’interprétation masculine pour son rôle dans Bird de Clint Eastwood, où il incarnait le jazzman Charlie Parker. En 2007, il a également reçu un Oscar pour son interprétation du dictateur de l’Ouganda, Idi Amin Dada, dans Le dernier Roi d’Ecosse. Jérôme Salle est l’auteur notamment d'Anthony Zimmer et des adaptations cinématographiques de la bande dessinée Largo Winch. Le 66e Festival de Cannes s’ouvrira le 15 mai avec la projection de Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio. Le jury de la compétition sera cette année présidé par Steven Spielberg. L’ensemble des films de la sélection officielle sera annoncé le 18 avril.

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13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

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13 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

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Teache A aime la Californie

12 Avril 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Le Blog

Alyssa Campella miss California (au centre) a été élu miss USA lors de la finale

qui se tenait au planet hollywood à Las Vegas ce dimanche.

Elle représentera les Etats-Unis à l’élection de miss univers

qui se déroulera en septembre au Brésil.

Crédit : Steve Marcus / REUTERS

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12 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

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Teache A aime le yoga

12 Avril 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Le Blog

24 heures en images

New York, le 21 juin 2011,

Des milliers de personnes se sont retrouvées

à Times Square pour participer à une classe de Yoga Bikram

pour le solstice d’été.

Crédit : FRANCES M. ROBERTS / NEWSCOM / SIPA

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5 minutes avec Vous : le billet tgv aller

12 Avril 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour.

 

C'est fait. Mon voyage cet été se prépare.

J'ai reçu un mail pour me prévenir du jour de vente des billets tgv pour cet été. J'y ai répondu favorablement et j'ai bien fait car sinon j'aurais oublié.

 

J'ai donc reçu le 4 avril un mail me disant que les billets - enfin pas tous - jusqu'au 2 septembre étaient en vente.


Tout de suite je me suis connecté et j'ai pris le billet aller pour Roissy.

Il n'y avait que la première classe et c'était les dernières places.

Je n'ai pas hésité une seconde pour prendre le billet en date du 14 juillet.

 

Reste encore le visa et le billet retour en train car pour l'instant, arrivant à 18h en France, je n'ai pas de train retour !

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La technologie est une science humaine

11 Avril 2013 , Rédigé par Sciences Humaines

La technologie est une science humaine
Yves-Claude Lequin   (Profil auteur)

Mis à jour le 15/06/2011

 
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Derrière les choix souvent perçus comme techniques se révèlent toujours des enjeux économiques, culturels et sociaux. Exemple à travers trois objets très connus : le stylo à bille, la pomme et la 2 CV.

Depuis ses origines et sous toutes ses formes, la technique est associée à l’homme et à la société. C’est en ce sens qu’André-Georges Haudricourt proposait de considérer la technologie comme une science humaine. Trois exemples, apparemment éloignés de la sophistication technique contemporaine, peuvent en témoigner : le stylo à bille, la pomme et la 2 CV.

 

De la plume d’oie au stylo-bille : une démocratisation de l’écriture

Le stylo-bille est l’arrière-petit-fils de la plume d’oie, elle-même lointaine descendante de moyens d’écriture employés depuis la préhistoire. Comme tous les objets techniques, il répond à des besoins sociaux, a suscité des tensions et compté ses admirateurs inconditionnels et ses contempteurs.

Très recherchée à la fin du XVIIIe siècle, en raison des progrès de l’écriture et parce qu’elle s’usait vite, nécessitant de fréquentes tailles, la plume d’oie est objet de spéculation ; le principal pays producteur (Pays-Bas) se mettant à protéger son marché national, c’est la guerre économique ! Les prix flambent, la rareté sévit. On invente alors le porte-plume : on coupe une plume en deux ou trois, donc on multiplie son usage. Avec l’industrialisation, on produit des plumes métalliques, qui suscitent l’écriture cursive, littéralement celle qui court et va vite, contrairement à la plume d’oie. À petit changement technique, débat public véhément, durant un demi-siècle, concernant son usage à l’école. Enjeu : la démocratisation de l’écriture et la libre expression personnelle. À l’école, la plume d’oie permettait juste d’écrire des maximes, morales ou religieuses, apprises par cœur, tandis qu’avec la plume métallique, l’écriture cursive favorise la rédaction de textes longs et éventuellement libres.

Au début du XXe siècle, le stylo à plume (réservoir à encre intégré dans le manche, avec un tube qui conduit celle-ci à la plume) constitue une innovation majeure ouvrant la voie au stylo-bille, fiable vers 1950. Son introduction à l’école s’accompagne d’une nouvelle décennie de controverses. Une circulaire ministérielle du 3 septembre 1965 finit par en réglementer l’usage : « Il n’y a donc pas lieu d’interdire les instruments à réservoir d’encre, ni même les crayons à bille qui procurent des avantages de commodité pratique, à condition qu’ils soient bien choisis, et qu’ils permettent, sans effort excessif des doigts, du poignet et de l’avant-bras, d’obtenir progressivement une écriture liée, régulière et assez rapide. » Le débat se renouvellera trente ans plus tard à propos de l’ordinateur…

Aussi bien pour la plume métallique que pour le stylo-bille, le débat porte sur l’usage, non sur la conception. Il n’en va pas de même pour notre pomme quotidienne.

 

Un concentré de technique…la pomme

Loin du bucolique et du pastoral, elle a une très riche histoire. Transformée par la génétique, la biologie et l’agronomie, elle est aujourd’hui un produit industriel, proposé sur catalogue, transporté à longues distances et vendu en grandes surfaces. La pomme vient de loin, objet de soins minutieux à travers les siècles et les continents, avant même que l’Italie du Quattrocento puis les vergers monastiques ou royaux la diffusent en Europe et qu’elle devienne, au XIXe siècle, une culture (en tous les sens du terme) familiale, aux multiples variétés. Cette évolution est rompue par l’invention de la golden, comparable à celle de n’importe quel produit mécanique. En voici un témoignage dans les années 1950 :

– « En Californie, je parcourais des hectares de pommiers.

– Je fabrique de la pomme, disait mon compagnon, comme d’autres font de la gomme à mastiquer. Il faut d’abord que l’objet plaise à l’œil ; après une enquête menée par les services du Dr Gallup (…), je fais de la pomme jaune.

– Et, dis-je, quelle est la saveur de vos pommes ?

– De même, j’ai une saveur standard. Mes techniciens ont capté les saveurs de toutes les pommes du monde (…), avant de réaliser une opération de synthèse.

– Et qu’est ce que cela sentait ?

– Rien. Ce rien, nous l’avons imposé, il nous permet de jeter chaque année sur le marché mondial 750 000 pommes sans saveur allant à tous les goûts, supprimant l’embarras du choix et la fatigue nerveuse qui en résultait. »

Sondages d’opinion, production en série uniformisée, prospection pour atteindre des marchés de masse : on est plus proche de l’industrie contemporaine que du fruit biblique ! On pourrait en dire autant de la tomate, du melon ou de la clémentine et de nombreux légumes « génético-biologiques » de l’agroalimentaire, eux aussi devenus des produits artificiels.

Calibrée et lisse, la golden est produite dans de vastes vergers, aux États-Unis et en Europe, de façon peu écologique (abondamment arrosée, traitée chimiquement), cueillie par des escouades de travailleurs saisonniers, avant de parvenir sur l’étal des supermarchés et supérettes de nos quartiers. En 2007, la France a produit 1,7 million de tonnes de pommes, dont 44 % de goldens, loin devant les galas et autres grannies smith… Dépourvue de saveur particulière mais pratique, c’est un fruit facile à emporter et à croquer à tout moment. Extraordinairement diversifiée au XIXe siècle, puis mondialisée et uniformisée en se « goldénisant », la pomme est un objet qui illustre comment la société de consommation nous fait perdre le goût ; un signe fort de la civilisation de l’insipide, que tentent de dissimuler les groupes alimentaires (étiquettes, couleurs, soupçons de goûts différents), tandis qu’à l’opposé, de petits producteurs tentent d’obtenir des prix de vente rémunérateurs et développent une économie solidaire (ventes directes, circuits courts). Des associations telles que Les Croqueurs de pommes agissent pour sauvegarder des espèces en voie de disparition. L’action pour la biodiversité, la pluralité des goûts et une agriculture vivrière passe aussi par la pomme ! On pourrait même imaginer une écoconception de la pomme. Si la plume et le stylo suscitent des débats de société concernant les usages d’objets techniques, celui de la pomme interroge sur la conception et ses choix : qui choisit ? Où et comment ?

Dans le domaine technique, la conception est une étape fondamentale, trop souvent occultée : innover se réduirait à appliquer les découvertes des sciences de la nature et la conception (étape spécifique d’élaboration d’une technique nouvelle) n’aurait pas lieu d’être.

 

La conception de la 2 CV

C’est pourquoi, du bac technique aux grandes écoles, on forme généralement les futurs ouvriers, techniciens et ingénieurs à base de mathématiques, physique et chimie, sans enseignement sur cette étape décisive qu’est la conception. Or dans un processus technique, il y a toujours des moments de choix. Voici par exemple l’acte de naissance de la 2 CV.

« Faites étudier par vos services une voiture pouvant transporter deux cultivateurs en sabots, cinquante kilos de pommes de terre ou un tonnelet à une vitesse maximum de 60 km/h pour une consommation de 3 litres au cent. La voiture pourra passer dans les plus mauvais chemins ; elle devra pouvoir être conduite par une conductrice débutante et avoir un confort irréprochable. Son prix devra être inférieur au tiers de celui de la traction avant 11 CV. Le point de vue esthétique n’a aucune importance. »

Par ce document très bref, le directeur de Citroën définit une nouvelle stratégie pour l’automobile, qui était jusqu’alors urbaine, masculine, chère, réservée aux classes aisées et souvent encore pilotée par des professionnels, les « chauffeurs ». Avec la coccinelle Volkswagen (1938), la 2 CV (élaborée à la fin des années 1930 mais commercialisée à partir de 1948) préfigure l’essor des voitures populaires dans l’Europe d’après-guerre. En revanche, la voiture électrique, conçue en 1941 dans un contexte de rareté (on en voit par exemple un prototype au musée Peugeot de Sochaux), n’a jamais été industrialisée. Pourquoi ?

Le concept de « sciences appliquées » suggère que toutes les possibilités des découvertes scientifiques, ou du moins les meilleures, sont mises en œuvre. Il n’en est rien. Dans un processus de conception, il y a toujours beaucoup plus d’options rejetées que de choix développés. Pour comprendre la nature des choix techniques, l’étude doit s’attacher aussi bien aux solutions retenues qu’à celles qui ont été écartées, également à celles qui échouent sur le terrain pratique ou commercialement (choix de l’usager). La voiture (comme tout autre objet technique) ne découle ni d’un mouvement naturel, ni d’une imitation des organes de l’homme, elle résulte de choix sociaux. Le cahier des charges fonctionnel du directeur de Citroën définit un choix stratégique qu’un cahier des charges technique traduira en cotes, matériaux, plannings, moyens humains et matériels. Or dans l’enseignement technique, on apprend seulement les connaissances nécessaires à l’exécution, sans savoir qui produit, pourquoi et à quel prix. Notre enseignement forme des exécutants (ou des observateurs/modélisateurs des phénomènes physiques, dans le cas des ingénieurs) et non des citoyens aptes à s’approprier les enjeux des choix techniques avant de lancer une production.

Que ce soit pour des objets banals ou des systèmes techniques complexes, les choix techniques ne découlent pas d’une évolution naturelle, évidente et universelle, qui pourrait se comprendre par des « lois » analogues aux « lois de la nature », physiques ou biologiques. Toute technique est aussi un produit social et, comme tel, compréhensible en faisant appel – aussi – aux sciences sociales. La technologie est l’étude de la technique, comme la biologie est la science de la vie ou la sociologie celle de la société. La technique est un savoir-faire, la technologie est une science du faire.

 

Les retards de l’enseignement technique français

Contrairement à ce que l’on imagine, elle est depuis longtemps enseignée à l’université… à l’étranger. Introduite par Johann Beckmann à l’université de Göttingen (Allemagne) en 1770, elle connut rapidement un succès considérable en Europe, de Saint-Pétersbourg à Strasbourg… mais resta longtemps inconnue en France. Créée à l’orée de la révolution industrielle, elle est considérée comme un élément de science politique et vise à instruire les hommes d’État sur les politiques à mener pour développer leur pays.

La France s’est structurée différemment, en séparant radicalement science et technique et – apparemment – politique et technique. En témoignent deux institutions phares créées par la Révolution française, à son apogée de 1794 : l’École polytechnique et le Centre national des arts et métiers (Cnam). Destinée initialement à former des ingénieurs et des cadres pour l’État, selon un modèle largement diffusé ensuite par les lycées napoléoniens, Polytechnique instaure un enseignement déductif, fondé sur des mathématiques de haut niveau dont découleraient ensuite des applications, à l’opposé de la pensée contemporaine de la complexité. À l’inverse, le Cnam adopte une démarche inductive. Lieu d’exposition de machines, comme on peut le voir aujourd’hui dans son musée parisien, il se consacre ensuite à un enseignement technique pour adultes. À l’intention des entrepreneurs, son premier directeur, Gérard-Joseph Christian, tente de fonder une science industrielle qu’il nomme « technonomie » (1819). Toutefois, malgré diverses initiatives, à Mulhouse et ailleurs, l’enseignement technique français se développe peu durant l’essor industriel du XIXe siècle. Le Cnam ne reçoit jamais les moyens qui devaient en faire un pivot d’un enseignement technique généralisé et démocratisé tel que prévu par une loi républicaine de mars 1848. En France, la primauté des mathématiques et des sciences de la nature continuera à prévaloir tandis que les formations techniques se verront durablement subordonnées. L’école républicaine de Jules Ferry consacrera cette dichotomie et cette hiérarchie en n’enseignant que « la science » (physique, chimie, sciences de la vie), sans technique, refusant le principe même d’universités techniques dont il remet le sort aux entreprises, alors que dans le reste de l’Europe se développent de telles universités.

Il faudra attendre la loi Astier de 1919 pour voir naître un enseignement technique digne de ce nom ; de son côté, l’université, renaissante depuis 1896, se consacre à l’enseignement et à la recherche dans les « arts libéraux » : lettres, droit, médecine, mathématiques et sciences de la nature. Elle accueille bientôt les sciences humaines qui se constituent alors.

 

Par la petite porte de l’université

Et curieusement, c’est par la petite porte que la technologie fera son entrée dans l’université française ! En 1926, Marcel Mauss l’introduit en Sorbonne à travers son cours d’ethnologie ; une entrée timide mais féconde puisqu’elle nourrira tout un courant avec André Leroi-Gourhan, A.‑G. Haudricourt, etc. Malgré leur intention initiale, les Annales, fondées en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre, auront également beaucoup de peine : seulement deux numéros spéciaux d’histoire des techniques en quatre-vingts ans : 1935 et 1998. Vers 1950, la France se trouve schématiquement dans la situation suivante : des universités sans technique, des écoles d’ingénieurs sans recherche ni sciences sociales et de grands centres de recherche technique qui n’enseignent pas (CNRS, CEA, Inra, Inserm, Cnes, etc.). La France est décidément rétive à l’étude scientifique de la technique et à son approche « humaniste », malgré la création de nouveaux types d’établissements depuis cinquante ans, qui font place aux sciences sociales (cinq Insa, trois universités de technologie, etc.), malgré l’institution en 2000 d’une Académie des technologies (trois siècles et demi après l’Académie des sciences). L’interpellation de Jacques Lafitte sur le devenir des machines reste actuelle : « Les machines sont nous-mêmes. Elles seront ce que nous saurons devenir nous-mêmes et rien n’indique encore que nous saurons un jour vouloir notre devenir. » Une technologie moderne, capable de réintégrer l’homme et les sciences sociales dans la technique, reste donc à inventer et populariser si l’on souhaite dorénavant associer producteurs et usagers aux choix qui jalonnent les processus techniques. Ce sera l’un des plus grands défis du XXIe siècle.

 

A LIRE :

De l’éducation technologique à la culture technique
Yves Deforge , ESF, 1993.
• (Re)penser la technique. Vers une technologie démocratique
Andrew Feenberg, La Découverte, 2004.
• « La technique »
Yves Schwartz, in Denis Kambouchner, Notions de philosophie, t. II, Gallimard, 1995.
• Pôle éditorial multimédia UTBM
www.utbm.fr/index.php?pge=975
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11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

danceabletragedy: Geisha by ChiryoJT

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11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

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Selon les analyses effectués sur le sol de Mars par le robot mobile Curiosity

11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

Selon les analyses effectués sur le sol de Mars par le robot mobile Curiosity de la NASA, la planète rouge a autrefois présenté des conditions propices à la vie microbienne (eau liquide, température plus clémente qu'aujourd'hui, principaux éléments et minéraux nécessaires à la chimie du vivant). 

Il est bien difficile d'avoir manqué l'information au cours de la semaine écoulée tant les médias se sont fait l'écho de la nouvelle. Il faut dire que la NASA avait préparé un plan de communication impeccable – ou implacable –, comme elle seule sait les concocter. Dès le 7 mars, les journalistes scientifiques de la Terre entière avaient reçu un courrier électronique les prévenant qu'une conférence de presse sur les derniers résultats de Curiosity se tiendrait cinq jours après au quartier général de la NASA à Washington. Mes collègues et moi-même étions invités à poser des questions par téléphone aux principaux responsables scientifiques de la mission réunis pour l'occasion. 

Bref, nous pouvions supposer qu'il y aurait du "lourd". Si les non-initiés jugent de l'importance d'une information à la couverture internationale qu'elle suscite – et faute de fumée blanche ce jour-là place Saint-Pierre –, les téléspectateurs et les internautes ont dû se dire que, décidément, la science martienne avait fait un grand pas ce 12 mars. Sauf que... 

Sauf que si l'on s'intéresse au fond de cette conférence de presse, on n'a en réalité rien appris que l'on n'ait déjà su. Depuis des années, les planétologues ont déterminé que des conditions "propices à l'apparition de la vie" ont autrefois régné sur Mars.
J'ai effectué une remontée temporelle dans les archives en ligne du Monde et la chronique scientifique est régulièrement émaillée de ces sujets.

Ainsi, dans un point de vue publié le 15 novembre 2012, la chercheuse française Jessica Flahaut rappelait que "depuis la découverte par l'instrument Omega (à bord de la sonde Mars Express), dès 2004, de minéraux hydratés au sein de dépôts d'origine sédimentaire, c'est-à-dire façonnés par l'eau, on suppose que Mars a pu connaître des conditions favorables au développement de la vie". 

Au fil des ans et des missions, et le compte-rendu que j'en fais ici n'est pas exhaustif, tous ceux qui ont eu soif d'eau martienne comme condition sine qua non à une éventuelle présence de vie sur la planète rouge ont été servis. 
En août 2008, grâce à l'atterrisseur Phoenix, on analysait "pour la première fois" de l'eau en provenance de Mars. Sans doute pour s'apercevoir qu'elle était composée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène... 
Trois ans auparavant, en 2005, on apprenait, par l'entremise de la sonde européenne Mars Express, que l'on avait "pour la première fois", détecté de la glace d'eau dans les profondeurs de la planète. En mars 2004, le rover américain Opportunity confirme que de l'eau a bien coulé sur Mars avant de s'en aller explorer "le rivage d'une mer disparue". 

Plus tôt encore dans l'histoire de l'exploration spatiale, en 1997, le robot américain Sojourner se promenait dans le lit d'une ancienne rivière : pour les chercheurs, l'aspect du paysage suggérait le passage de "flots torrentiels". 

Que d'eau ! Que d'eau ! pourrait-on dire en paraphrasant feu le président Mac Mahon. J'ai moi-même apporté ma pierre à l'édifice en révélant en 2001 qu'une météorite en provenance de Mars contenait des minéraux hydratés. 

Les archives en ligne du Monde ne remontent pas plus loin que 1987 mais il est probable qu'en 1976, grâce aux sondes américaines Viking, des chercheurs avaient déjà lancé un Eurêka !, car l'analyse des données et des images impliquait un passé humide de la planète rouge. Cela fait donc des années, voire des décennies, que les chercheurs se disent que Mars a jadis présenté les conditions d'"un environnement habitable", pour reprendre les termes employés lors de la conférence de presse du 12 mars dernier. 

Rien de plus normal à ce que, travaillant dans le lit d'une ancienne rivière, Curiosity ait découvert, dans la roche sédimentaire qu'il a analysée, "du soufre, de l'azote, de l'hydrogène, de l'oxygène, du phosphore et du carbone - certains des ingrédients chimiques clés pour la vie". Pour le coup, on pourrait ironiser en disant que c'est le contraire qui eût été une véritable information...

Rien de bien nouveau sous le ciel martien, donc. On est par conséquent en droit de se poser deux questions : primo, pourquoi la NASA sort les tambours et les trompettes et, secundo, pourquoi les médias reprennent en chœur une non-information. Sur le fond, la réponse est un peu la même : rien ne vaut le rapprochement des mots "vie" et "Mars" (et ce même si on n'a toujours pas trouvé la moindre trace de vie martienne...) pour faire parler de soi, vendre des journaux, cliquer sur un article. Comme je l'ai écrit dans un article de 2010, pour la NASA, il faut "montrer que les chercheurs sont aussi des trouveurs, que les budgets alloués ne l'ont pas été en pure perte et qu'il faut renouveler les crédits pour obtenir de nouveaux résultats, de préférence encore plus spectaculaires..." 

Rappelons que le projet Curiosity a coûté 2,5 milliards de dollars et que la NASA risque de laisser des plumes dans le bras de fer budgétaire qui oppose Barack Obama aux Républicains : un article du site "International Business Times" évoque le risque d'une coupe de 900 millions de dollars dans son budget. Dans ces conditions financières tendues, il est utile de faire parler de soi de manière spectaculaire en ranimant le rêve d'une possible vie martienne, passée ou présente. Reste à savoir pourquoi les médias tombent dans le panneau de ce qui n'est qu'une grossière opération de communication. 

Cela s'explique d'une part par le manque de repères et de mémoire scientifiques de nombreuses rédactions qui se contentent de recopier les dépêches. On trouve également une envie émerveillée de traiter ce sujet fascinant. 
Mais il faut aussi évoquer la tentation de ce que certains Anglo-Saxons appellent un "me-too article", ce papier que l'on publie non pas parce qu'on le juge utile ou pertinent mais uniquement parce que les autres en ont publié un aussi et qu'il faut, surtout sur Internet, ne négliger aucune source d'audience. 

Pour ma part, j'ai un peu soupé de l'eau martienne. Plutôt qu'on me répète que Mars a été habitable, j'aimerais qu'on y cherche des habitants, passés ou présents. J'attends donc avec impatience le départ de la mission européano-russe ExoMars qui, en 2018, fera se poser un autre robot sur la planète rouge. Sa mission, forer le sol jusqu'à 2 mètres de profondeur pour y détecter d'éventuelles traces de vie. Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)

Selon les analyses effectués sur le sol de Mars par le robot mobile Curiosity de la NASA, la planète rouge a autrefois présenté des conditions propices à la vie microbienne (eau liquide, température plus clémente qu'aujourd'hui, principaux éléments et minéraux nécessaires à la chimie du vivant). Il est bien difficile d'avoir manqué l'information au cours de la semaine écoulée tant les médias se sont fait l'écho de la nouvelle. Il faut dire que la NASA avait préparé un plan de communication impeccable – ou implacable –, comme elle seule sait les concocter. Dès le 7 mars, les journalistes scientifiques de la Terre entière avaient reçu un courrier électronique les prévenant qu'une conférence de presse sur les derniers résultats de Curiosity se tiendrait cinq jours après au quartier général de la NASA à Washington. Mes collègues et moi-même étions invités à poser des questions par téléphone aux principaux responsables scientifiques de la mission réunis pour l'occasion. Bref, nous pouvions supposer qu'il y aurait du "lourd". Si les non-initiés jugent de l'importance d'une information à la couverture internationale qu'elle suscite – et faute de fumée blanche ce jour-là place Saint-Pierre –, les téléspectateurs et les internautes ont dû se dire que, décidément, la science martienne avait fait un grand pas ce 12 mars. Sauf que... Sauf que si l'on s'intéresse au fond de cette conférence de presse, on n'a en réalité rien appris que l'on n'ait déjà su. Depuis des années, les planétologues ont déterminé que des conditions "propices à l'apparition de la vie" ont autrefois régné sur Mars. J'ai effectué une remontée temporelle dans les archives en ligne du Monde et la chronique scientifique est régulièrement émaillée de ces sujets. Ainsi, dans un point de vue publié le 15 novembre 2012, la chercheuse française Jessica Flahaut rappelait que "depuis la découverte par l'instrument Omega (à bord de la sonde Mars Express), dès 2004, de minéraux hydratés au sein de dépôts d'origine sédimentaire, c'est-à-dire façonnés par l'eau, on suppose que Mars a pu connaître des conditions favorables au développement de la vie". Au fil des ans et des missions, et le compte-rendu que j'en fais ici n'est pas exhaustif, tous ceux qui ont eu soif d'eau martienne comme condition sine qua non à une éventuelle présence de vie sur la planète rouge ont été servis. En août 2008, grâce à l'atterrisseur Phoenix, on analysait "pour la première fois" de l'eau en provenance de Mars. Sans doute pour s'apercevoir qu'elle était composée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène... Trois ans auparavant, en 2005, on apprenait, par l'entremise de la sonde européenne Mars Express, que l'on avait "pour la première fois", détecté de la glace d'eau dans les profondeurs de la planète. En mars 2004, le rover américain Opportunity confirme que de l'eau a bien coulé sur Mars avant de s'en aller explorer "le rivage d'une mer disparue". Plus tôt encore dans l'histoire de l'exploration spatiale, en 1997, le robot américain Sojourner se promenait dans le lit d'une ancienne rivière : pour les chercheurs, l'aspect du paysage suggérait le passage de "flots torrentiels". Que d'eau ! Que d'eau ! pourrait-on dire en paraphrasant feu le président Mac Mahon. J'ai moi-même apporté ma pierre à l'édifice en révélant en 2001 qu'une météorite en provenance de Mars contenait des minéraux hydratés. Les archives en ligne du Monde ne remontent pas plus loin que 1987 mais il est probable qu'en 1976, grâce aux sondes américaines Viking, des chercheurs avaient déjà lancé un Eurêka !, car l'analyse des données et des images impliquait un passé humide de la planète rouge. Cela fait donc des années, voire des décennies, que les chercheurs se disent que Mars a jadis présenté les conditions d'"un environnement habitable", pour reprendre les termes employés lors de la conférence de presse du 12 mars dernier. Rien de plus normal à ce que, travaillant dans le lit d'une ancienne rivière, Curiosity ait découvert, dans la roche sédimentaire qu'il a analysée, "du soufre, de l'azote, de l'hydrogène, de l'oxygène, du phosphore et du carbone - certains des ingrédients chimiques clés pour la vie". Pour le coup, on pourrait ironiser en disant que c'est le contraire qui eût été une véritable information... Rien de bien nouveau sous le ciel martien, donc. On est par conséquent en droit de se poser deux questions : primo, pourquoi la NASA sort les tambours et les trompettes et, secundo, pourquoi les médias reprennent en chœur une non-information. Sur le fond, la réponse est un peu la même : rien ne vaut le rapprochement des mots "vie" et "Mars" (et ce même si on n'a toujours pas trouvé la moindre trace de vie martienne...) pour faire parler de soi, vendre des journaux, cliquer sur un article. Comme je l'ai écrit dans un article de 2010, pour la NASA, il faut "montrer que les chercheurs sont aussi des trouveurs, que les budgets alloués ne l'ont pas été en pure perte et qu'il faut renouveler les crédits pour obtenir de nouveaux résultats, de préférence encore plus spectaculaires..." Rappelons que le projet Curiosity a coûté 2,5 milliards de dollars et que la NASA risque de laisser des plumes dans le bras de fer budgétaire qui oppose Barack Obama aux Républicains : un article du site "International Business Times" évoque le risque d'une coupe de 900 millions de dollars dans son budget. Dans ces conditions financières tendues, il est utile de faire parler de soi de manière spectaculaire en ranimant le rêve d'une possible vie martienne, passée ou présente. Reste à savoir pourquoi les médias tombent dans le panneau de ce qui n'est qu'une grossière opération de communication. Cela s'explique d'une part par le manque de repères et de mémoire scientifiques de nombreuses rédactions qui se contentent de recopier les dépêches. On trouve également une envie émerveillée de traiter ce sujet fascinant. Mais il faut aussi évoquer la tentation de ce que certains Anglo-Saxons appellent un "me-too article", ce papier que l'on publie non pas parce qu'on le juge utile ou pertinent mais uniquement parce que les autres en ont publié un aussi et qu'il faut, surtout sur Internet, ne négliger aucune source d'audience. Pour ma part, j'ai un peu soupé de l'eau martienne. Plutôt qu'on me répète que Mars a été habitable, j'aimerais qu'on y cherche des habitants, passés ou présents. J'attends donc avec impatience le départ de la mission européano-russe ExoMars qui, en 2018, fera se poser un autre robot sur la planète rouge. Sa mission, forer le sol jusqu'à 2 mètres de profondeur pour y détecter d'éventuelles traces de vie. Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)

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Le 10 avril, une neuvième personne est décédée de la grippe aviaire en

11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

Le 10 avril, une neuvième personne est décédée de la grippe aviaire en Chine. Depuis, fin mars une nouvelle souche de grippe aviaire touche la partie orientale du pays. Bien que les autorités sanitaires n’aient pas encore trouvée la source de l’infection, les trente-trois personnes contaminées viennent toutes de cette partie du pays (Commission nationale de la Santé et du Planning familial). Les scientifiques s’inquiètent de cette forme du virus. Ils pensent qu’elle pourrait s’étendre plus facilement à l’ensemble des volatiles que le virus H5N1, et que cette dernière pourrait avoir évolué et se transmettre aux mammifères.

Le 10 avril, une neuvième personne est décédée de la grippe aviaire en Chine. Depuis, fin mars une nouvelle souche de grippe aviaire touche la partie orientale du pays. Bien que les autorités sanitaires n’aient pas encore trouvée la source de l’infection, les trente-trois personnes contaminées viennent toutes de cette partie du pays (Commission nationale de la Santé et du Planning familial). Les scientifiques s’inquiètent de cette forme du virus. Ils pensent qu’elle pourrait s’étendre plus facilement à l’ensemble des volatiles que le virus H5N1, et que cette dernière pourrait avoir évolué et se transmettre aux mammifères.

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Le "heel turn" de Ryback confirmé? Nouvelle publiée par Smart Al

11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

Le "heel turn" de Ryback confirmé? Nouvelle publiée par Smart Al --------------------------------------------------------------- Dans une manchette précédente, on vous rapporte que Ryback a mentionné sur Twitter qu'il n'était ni "mauvais", ni "bon". On peut toutefois déduire que c'est bel et bien un heel turn qui est en préparation, avec un match annoncé pour lundi prochain, à "RAW", - probablement non télévisé - opposant John Cena et Alberto Del Rio à Dolph Ziggler et... Ryback. Tirez-en vos propres conclusions.

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« Allo quoi » peut-il vraiment être déposé à l’INPI ? Peut-on vraiment

11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

« Allo quoi » peut-il vraiment être déposé à l’INPI ? Peut-on vraiment déposer n'importe quoi à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) ? La question est permise, puisque les termes "Allo quoi", "Allo non mais allo quoi", ainsi que la phrase "Allo! T'es une fille t'as pas de shampoing, c'est comme si je dis t'es une fille t'as pas de cheveux", ont fait l'objet d'une demande de protection juridique. La starlette Nabilla Benattia, héroïne de l'émission "les Anges de la téléréalité", diffusée sur la chaîne de télévision NRJ 12, et sa société de production, "La grosse équipe", sont à l'origine de ces demandes. Ils souhaitent que les noms soit protégés pour toute une série de produits et services, numérotés par classes: la classe 9 désigne les appareils et instruments scientifiques, la classe 16 les produits de l'imprimerie, la 18 le cuir et les imitations, la 24 les tissus, la 25 les vêtements et chaussures, la 26 les dentelles et broderies, la 35 la publicité... Si la SARL la grosse équipe lance une marque de sacs à main, elle pourra l'appeler "Allo quoi". Elle a même enregistré un nom de livre: "Allo Nabilla la vraie vie de la famille Benattia". Elle a pensé à tout... L'Inpi indique que si personne ne fait opposition dans un délai de trois mois, les marques seront "enregistrées". Me Antoine Chéron, avocat et docteur en droit de la propriété intellectuelle, pense que cela ne devrait pas poser de problème. Il rappelle que, selon le code de la propriété intellectuelle (article L.711-2), une marque doit être composée d'un "signe distinctif". Elle ne doit être ni "descriptive", ni "déceptive" (trompeuse). Le signe distinctif ne ne doit pas non plus être "générique". Exemple: une marque de voiture ne peut pas s'appeler "voiture". Mais une marque de parfum en a le droit. En outre, Me Chéron précise que « le signe verbal d’une marque peut prendre la forme d’un ensemble de mots, existants ou non": "Il est ainsi admis qu’un slogan peut constituer un marque, sous réserve qu’il ne se borne pas à promouvoir des produits ou services en termes courants." La marque, enfin, ne ne doit pas non plus porter atteinte aux bonnes moeurs - elle ne peut s'appeler "Cannabis", par exemple. La jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne autorise l'utilisation d'un slogan pour une marque « à condition que le signe permette au public pertinent de mémoriser facilement et immédiatement le syntagme en tant que marque distinctive pour les produits ou services désignés ». "Les termes de la phrase "Allo! T'es une fille t'as pas de shampoing, c'est comme si je dis t'es une fille t'as pas de cheveux", pris séparément, sont tous les mots usuels du langage courant ce dont il résulte que la marque est protégeable mais présente toutefois un caractère distinctif relativement faible", observe Me Chéron. "Pour certaines catégories telles que la téléphonie, ils peuvent être considérés comme descriptifs." Autrement dit, il pourrait être difficile d'appeler "Allo" une marque de téléphonie. "En revanche, dans la mesure où d'autres mots possédant un caractère arbitraire au regard des produits ou services enregistrés sont ajoutés au signe, cette marque pourra être considéré comme protégeable", indique Me Chéron Nabilla Benattia et la Grosse Equipe ne pourront pas interdire à leurs concurrents "d’utiliser les termes usuels choisis de façon séparée et indépendante. Ils pourront seulement s'opposer à leur utilisation sous la forme de la combinaison spécifique telle qu’enregistrée auprès de l’INPI". Ils pourraient donc s'opposer à l’utilisation d’une marque "Allo! t'es pas une fille et t'as du shampoing?" sans pouvoir empêcher un concurrent d’utiliser notamment la marque « ALLO » ou la marque « FILLE »… D'autres articles de SosConso: Plainte contre une juge aux affaires familiales pour non-assistance à personne en danger ou Trop de normes? Supprimons les feux piétons sonorisés des aveugles !

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5 minutes avec Vous : mp3

11 Avril 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Le Blog

Bonjour.

 

J'ai acheté mon premier mp3.

En achetant un disque sur Amazon, j'ai eu droit à un obn de réduction pour acheter un mp3.


J'ai cherché sans trouver le titre ou l'envie d'avoir un titre que je pouvais voir en vidéo sur un autre site.

Mon choix, le dernier jour de validation s'est fait sur l'album entier de Baschung, Bleu Pétrole, l'ultime disque, vendue pour moins de 5 euros.


Nouveau pour moi, la transaction et le transfert se sont faits immédiatement.Etrange aussi, le fait de se connecter sur un site pour écouter sur un "player" l'album que je ne peux copier pour une autre personne.


Je préfère tout de même l'écoute d'un vrai disque, même si le dématérialisation a des avantes. Je vous dirais que pour l'instant, je n'ai pas écouter l'album en entier !

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http://vidberg.blog.lemonde.fr/files/2013/04/129_thatcher.gif

10 Avril 2013 , Rédigé par Kitano

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