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Tout n’est pas toujours rose et beaucoup de parents ont du mal à joindre les deux bouts. Qui dit "budget serré" dit "restrictions" et qui dit "restrictions" dit "arbitrage".
Il ressort d’une étude menée par l’Observatoire Cetelem de la consommation que l’arbitrageva porter sur « qui », plutôt que sur « quoi ». Le plus important, c’est les enfants.
En effet, les parents vont veiller à ce que leurs bambins ne soient pas impactés par les difficultés financières et vont donc préférer se sacrifier, afin que que ceux-ci ne manquent de rien. L'avenir des enfants apparait comme une priorité et il leur paraît important que leurs minots soient « à la page », ne soient en retard par rapport à leurs camarades.
Question sacrifices, 70% des européens en ont déjà fait pour ne pas réduire les dépenses consacrées à leurs bouts de chou. 30% des parents déclarent en avoir fait pour leurs études, 29 % pour ce qui est soins de confort (type orthodontie) et 25% pour acheter desvêtements de marque. Parmi ceux qui n'en n'ont pas déjà fait, beaucoup déclarent toutefoisêtre prêts à en faire.
Pour Isabelle Mazarguil,dirigeante de l’agence de conseil en marketing Junior&Co, l’enfant est perçu à l’heure actuelle comme le plus bel investissement et le budget qui leur est consacré est le dernier sur lequel les parents vont rogner.
