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Serge le lama, le bijoutier de Nice… Que deviennent les pages Facebook à succès?

25 Février 2014 , Rédigé par Marie Tucan Publié dans #Les Inrocks

Une fois le soufflé retombé, qu’advient-il des pages Facebook crées autour d’une actualité et qui ont recueilli des centaines de milliers de likes en quelques jours ?

Une page Facebook, 1,6 million de likes et un mort. Le 11 septembre 2013, un bijoutier ouvre le feu et tue un des deux hommes qui venaient de le braquer. Deux jours plus tard, un étudiant anonyme qui se décrit comme “un simple citoyen” crée la page “Soutien au bijoutier de Nice” qui reçoit rapidement l’appui de plus d’un million d’internautes. A peine 48 heures plus tard, Alexandre Quilghini a une idée : prendre le contrepied de la page et en lancer une autre, en “soutien au lapin qui a tué un chasseur”. Même phrasé, mêmes couleurs : la page parodique attire en une journée 160 000 détracteurs des fans du bijoutier de Nice. Pour Alexandre, c’est une immense réussite. D’autant plus qu’en faire un succès est son métier : il est community manager indépendant. Son job consiste à créer des communautés pour essayer d’en tirer des profits sur le long terme (pari réussi avec le site Partir loin, un collectif de voyageurs qu’Alexandre a réussi à regrouper en partant d’une page Facebook spécialisée).

>> A lire aussi : Mais comment faisait-on avant Facebook ?

Aujourd’hui, la page du bijoutier n’est plus mentionnée dans les médias, celle du lapin encore moins. Comment faire vivre une page dont le succès s’est essoufflé ? “On ne pouvait pas parler constamment du lapin ou du bijoutier. Il a fallu essayer de créer une communauté autour d’un projet éditorial”, confie Alexandre. L’objectif au long terme ? “Que le lapin devienne une marque.” Sauf que les abonnés de la page forment une communauté éclectique. Entre ceux qui l’ont suivie par opposition au bijoutier de Nice ou ceux qui y cherchent simplement des images de lapins mignons, le décalage est grand. Et que dire des amoureux des bêtes qui envoient des dizaines de messages privés à Alexandre, l’implorant de publier des appels au sauvetage des “milliers de petits lapins qu’on écorche vifs” quelque part dans le monde ?

De 100 à 10 000 euros pour une page

Continuer à faire vivre une page au succès éphémère est une chose, parvenir à la monétiser en est une autre. Simon, qui a créé la page de “Serge, le lama du tram B de Bordeaux”, en a fait l’expérience. Le 31 octobre, cinq jeunes Bordelais décident de voler un lama dans un cirque et l’emmènent faire un tour dans les transports en commun de leur ville. Le lendemain, les photos inondent les réseaux sociaux et en inspirent plus d’un. Avec seulement 145 000 fans (contre 835 000 à la page “Soutien aux 5 Bordelais qui ont promené Serge le lama dans un tramway”), Simon reçoit plusieurs propositions de partenariat. Il accepte de se lancer dans un “petit business de T-shirt à l’effigie de Serge”, agrémenté de quelques jeux-concours. Échec cuisant.

Pour autant, les propositions continuent d’affluer. Parmi elles : quelques offres de rachat de la page, “entre 100 et 400 euros”, confie-t-il. Le jeune homme essaie de faire monter les enchères… Un peu trop tard. Serge le lama ne fait plus autant parler de lui, la page intéresse moins les investisseurs. Un cas classique, selon un spécialiste des réseaux sociaux, resté anonyme :

“Une page qui repose beaucoup sur l’actualité va très vite redescendre, en termes d’engagement… Des pages comme ‘J’aime le chocolat’, qui sont suivies par 500 000 personnes, peuvent rapporter très gros.”

Donc, plus la page est généraliste, mieux c’est. Les internautes, qui les ont souvent créées pour s’amuser, sont loin de se douter que de telles pages pourraient se négocier “jusqu’à 10 000 euros”, selon ce spécialiste qui en pilote une trentaine, pour un total de 6 millions de fans. Une fois ces pages acquises, il n’y a plus qu’à vendre des espaces de publicité à des entreprises en leur promettant un public extrêmement ciblé. Les fables modernes se terminent souvent de la même manière…

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les marmottes sont tristes !

24 Février 2014 , Rédigé par Kitano Publié dans #Marmotteland

les marmottes sont tristes !
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Mort d'Harold Ramis, réalisateur d'un seul film, ou presque : “Un jour sans fin”

24 Février 2014 Publié dans #Télérama

Disparition | Il avait écrit et joué dans le méga succès “SOS Fantômes”, mais c'est son inusable comédie avec Bill Murray qui fait d'Harold Ramis un homme important. Il est mort ce lundi 24 février 2014, à Chicago, des suites d'une longue maladie.

Au début des années 2000, on avait poussé jusqu’à Chicago : Harold Ramis sortait Endiablé, remake moyen d’une comédie de Stanley Donen. Certains collègues s’étaient émus : pourquoi donc faire des kilomètres pour cet obscur réalisateur de comédies ? Parce que c’était l’auteur d’Un jour sans fin, pardi… Quinze ans plus tard, alors qu’Harold Ramis vient de mourir, à 69 ans, on ne regrette décidément pas d’avoir fait le voyage. Parce qu’Un jour sans fin n’a pas quitté nos mémoires – il s’y réinstalle même plaisamment à chaque diffusion. Il annonçait peut-être inconsciemment le mouvement perpétuel des chaînes ciné de la télé d’aujourd’hui : c’est un film sans fin, un film qu’on ne cesse de revoir, plaçant le spectateur quasiment dans la peau de son héros.

Comme Phil, d’ailleurs, on aurait du mal à mettre au jour la première vision. Qui l’avait vu passer à sa sortie, à l’été 1993 ? Bill Murray n’était pas l’acteur-culte de Wes Anderson, Harold Ramis n’était que le scénariste et interprète (du docteur Egon Spengler !) de SOS Fantômes. Groundhog day, le jour de la marmotte, ça ne disait rien à personne. Et puis le film avait fait son office : géniale histoire d’un homme se réveillant chaque matin le même jour – au son progressivement horripilant de I got you babe, interprété par Sonny & Cher ; géniale histoire d’un misanthrope snob, assez goujat, piégé au trou du cul du monde, dans une petite bourgade peuplée de gens sortis d’une comédie de Capra – l’horreur de la gentillesse sans fin. Bill Murray endossait tour à tour l’arrogance, la rouerie, la résignation, puis la sagesse, tous les états que traversait son personnage. Une leçon de vie. Qu’est devenu Danny Rubin, inventeur de cette histoire, et coscénariste avec Harold Ramis ? Mystère.

Au début des années 2000, donc, on avait senti Harold Ramis un peu déprimé. Ce grand type bouclé avait fui Hollywood pour la banlieue de Chicago – une petite ville qui ressemblait à celle d’Un jour sans fin. En 1999, il avait eu un beau gros succès avec Mafia blues – Billy Crystal en psy, De Niro en mafieux névrosé. Mais le film n’était pas gracieux – et déjà, à l’époque, les plus éveillés (dont on n’était pas) disaient qu’une petite série baptisée Les Sopranos, c’était mieux… Sa suite, Mafia blues 2 – La rechute, en 2002, ne vaudrait pas tripette, ni esthétiquement, ni commercialement.

Ramis avait débuté à la fin des années 60 dans la troupe comique de Second city, aux côtés, notamment, de Bill Murray et John Belushi. Ce dernier avait emmené quelques-uns de ses compagnons de rire à New York pour les déclinaisons radio, puis télé, du mensuel parodique le National Lampoon. Ramis aimait écrire et jouer, c’est pourquoi il avait refusé les propositions du Saturday Night Live. « Je voyais comment ils travaillaient : tout le monde sous cocaïne, des tournages au milieu de la nuit. Désolé, j'avais envie de vivre un peu plus vieux. », nous avait-il raconté.

La troupe comique avait été happée par Hollywood, avec des fortunes diverses, sur des projets inégaux. Il y aura bien quelques cinéphiles fous pour réhabiliter par exemple Le Golf en folie !, le premier film de Ramis réalisateur, co-écrit avec le frère de Bill Murray – qui a d’ailleurs un petit rôle dans Un jour sans fin… Suivirent des années d’écriture, quelques rôles, un peu de mise en scène... et le méga-succès de S.O.S Fantômes, en 1984, co-écrit avec Dan Aykroyd et Rick Moranis. Les comiques, qu’ils soient cinéastes ou acteurs, ont souvent une date de péremption. Le dernier film d’Harold Ramis, L’an 1, en 2009, avec Michael Cera et Jack Black en hommes préhistoriques, a déçu. Le cinéaste avait ensuite signé quelques épisodes de The Office. Puis s'est tu. On l’avait vu comme acteur, en 2007, dans En cloque mode d’emploi (il joue le père de Seth Rogen), hommage d’une génération d’auteurs-interprètes de comédie (celle de Judd Apatow) à leur aîné. Juste hommage. Un regret : il devait tourner en 1982 une adaptation de La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole, avec John Belushi. Belushi est mort en mars, le projet a capoté, et Harold Ramis est devenu quasiment le cinéaste d’un seul film. Mais quel film !

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feu Cavanna, contempteur du point-virgule

24 Février 2014 Publié dans #langue sauce piquante

Cavanna écrivain nourrissait une grande haine pour le point-virgule. En tout cas il jugeait ce signe parfaitement inutile. Cette détestation était un peu sa marque de fabrique. Peut-être l'assimilait-il – lui, l'autodidacte, le mec pas formaté par l'université – à la culture bourgeoise, à une fioriture pour phraseurs ? c'est seulement une hypothèse (cf. notre note ponctuation cavannesque).
Le lisant, on a l'impression de l'entendre conter son histoire et il est certain que le langage parlé se passe du point-virgule. Un langage qui semble couler de source, alors qu'il est très travaillé et fait un peu penser à la prose de Céline, mais en plus naturel. Un Céline qui aurait été sympa. Un illustre critique de Céline* avait dit de son Voyage au bout de la nuit qu'aucune institution, aucune valeur bourgeoise ne sortait indemne de ce récit, mais qu'il détruisait aussi toute raison d'espérer et ne menait qu'à la haine et au désespoir. Cavanna, s'il étrille les institutions, le patriotisme, tout ce qui est officiel, comme Céline, ainsi que les préjugés qui pourrissent le quotidien de tous, n'en porte pas moins son lecteur à rire, à aimer la vie et aller vers les autres, malgré tout.

Puisse son trépas servir sa cause et inciter à le lire, en particulier sa trilogie autobiographique : Les Ritals, Les Russkoffs et Maria ! Et s'il fallait n'en citer qu'un, cela serait le second. La guerre vue d'une usine d'armement à Berlin par un jeune homme pris dans les rets du STO* français et sous les bombes alliées. Pourquoi ce titre, nous direz-vous. Car dans cette usine travaillaient beaucoup de Russes, hommes et femmes, des quasi-esclaves. Et Cavanna tombera amoureux de l'une d'entre elles, Maria. Maria, qui disparaîtra dans la confusion de la fin de la guerre sans qu'il apprenne jamais ce qui lui était arrivé.

A titre d'exemple, cette histoire qui se situe à la fin des Russkoffs, à moins que cela ne soit au début de Maria. L'auteur, rentré à Paris, va au cinéma. Avant le film, il y a les actualités filmées : elles sont à la gloire de la police parisienne et de sa non moins glorieuse participation à l'insurrection de Paris à l'été 44. Aussitôt les sifflets fusent de partout dans la salle.
Pendant quatre ans, la police française avait fait la chasse aux juifs, aux résistants, aux communistes (et aux petits gars qui ne voulaient pas partir au STO). En quelques jours d'insurrection et quelques morts elle s'était ainsi rachetée. On passe l'éponge et on acquiert à bon compte un certificat de résistance. C'était la naissance de la légende dorée et elle a toujours cours aujourd'hui. Mais à l'époque, si près des événements, c'était une provocation pour le public de ce cinéma. Rien que pour cette anecdote, merci, Cavanna, on ne mourra pas idiots.

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* Léon Trotsky. Quand le Voyage est sorti, beaucoup de critiques ont cru que son auteur, un parfait inconnu, était un "compagnon de route" des communistes.
* STO : service du travail obligatoire (en Allemagne).

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24 Février 2014 Publié dans #l'actu en patates

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24 Février 2014 Publié dans #Libération

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PVT : en route pour le Canada ?

24 Février 2014 , Rédigé par Elena Fusco Publié dans #Les Inrocks

Le Canada distribue désormais 6 750 PVT par an, distribués en trois tranches. Depuis début février deux campagnes ont déjà eu lieu. En attendant le troisième volet, explication de ce phénomène qui ébranle le net français.

Premier arrivé, premier servi. Des milliers de Français attendent avec impatience la réponse de l’ambassade du Canada sur les demandes de PVT (Permis de Travail-Vacances) pour préparer leurs valises et partir de l’autre côté de l’Atlantique. Les programmes “vacance-travail” se définissent comme des accords entre la France et huit pays dans le monde: le Canada, l’Australie, le Japon, la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud ou l’Argentine… “Chaque année près de 40 000 places sont disponibles pour les Français” explique Julie Meunier, cofondatrice du site spécialisé PVTiste.net. Le demandeur reçoit un visa d’un an lui permettant de travailler dans l’un de ces pays pendant une année entière. Seule condition : avoir entre 18 et 30 ans ou 18 et 35 ans pour le Canada. Pour la plupart des pays, il n’y a pas de quotas, sauf chez les cousins de l’Atlantique. Cette année l’ambassade distribue 6 750 PVT.

“C’est comme jouer au loto”

La ruée vers les PVT s’est avérée un désastre lors de la première session. A l’ouverture, le 1er février dernier, “plus de 41 000 personnes se sont connectées au site” raconte Julie Meunier pour 2 250 places. Malheur. Le serveur de l’Ambassade plante, laissant ainsi plusieurs dizaines de milliers de Français désespérés derrière leur écran. Les réseaux sociaux ont commencé à grouiller de plaintes et critiques contre le système informatique. Une réaction qui s’explique par différents facteurs selon la jeune femme : “normalement les candidatures ouvrent au mois de novembre. Cette fois-ci les personnes ont dû attendre février. Quand il y a eu le problème informatique. Ils étaient furieux.”

Une frustration extrême pour ceux qui se sont préparés depuis plusieurs mois à ce voyage et dont l’échec est dû à un simple un bug informatique. Julie Meunier ajoute : “On a fait un recensement suite au plantage. Sur l’heure et demie où la plateforme était ouverte, uniquement 10 minutes ont marché.” Ainsi les 2 250 places sont parties en 10 minutes. Un empressement comparable à celui des fans qui s’arrachent les tickets de concert de grandes stars. Antonin, 25 ans, attendait l’ouverture des PVT depuis l’automne avec impatience : “J’étais scandalisé et énervé du fonctionnement et de la procédure. Déjà les délais ont été dépassés depuis plusieurs mois.” Il renchérit : “Il n’y a aucune sélection, c’est comme jouer au loto d’avoir un PVT.”

Heureusement la deuxième tranche s’est mieux déroulée. En effet samedi 15 février ils étaient toujours des dizaines de milliers devant leur écran d’ordinateur pour faire leur demande pour le programme. En à peine un quart d’heure, les quelques 2 000 permis avaient trouvé preneur. Florent, 23 ans, a eu plus de chance pour la deuxième. “J’ai réussi à me connecter et à faire ma demande. J’ai même pu payer les frais d’administration.” Mais il attend toujours confirmation pour plier bagages. A la différence d’un visa de travail classique, pour lequel il faut avoir préalablement trouver un employeur avant de partir, le PVT permet d’aller rechercher du travail sur place. Ainsi ces programmes sont particulièrement prisés pour passer des années sabbatiques à l’étranger entre voyage et travail.

La troisième et dernière session d’inscription de cette année, pour les derniers 2 250 PVT, devrait être annoncée “dans une ou deux semaines” espère Julie Meunier. Comme pour les deux premières sessions l’ambassade canadienne prévient les candidats sur son site et sur les réseaux sociaux seulement 48 heures avant l’ouverture des inscriptions.

Un engouement pour le Canada

Certains sont prêts à tout pour le saint Graal. Lors de la première session, “un faux compte Twitter avec un intitulé semblable à celui de l’ambassade du Canada avait été créé pour annoncer que les quotas avaient été atteints, avant que ce ne soit le cas” raconte Sébastien Francoeur, conseiller à l’immigration à l’ambassade canadienne à Paris. Le canular a été démasqué et le compte supprimé indique le responsable du programme.

Les Français se tournent de plus en plus vers le Canada pour fuir l’Hexagone. En 2010, pour trouver les fameux 7 000 candidats au PVT, l’ambassade canadienne à Paris avait mis 36 jours. L’année suivante 12 jours. En 2013 les permis sont partis en près de 48 heures après l’ouverture des candidatures. En 2014, il n’a suffit que de quelques minutes. Avant la session de 2014, tous les dossiers étaient gérés manuellement, envoyés par la poste. Les premiers dossiers reçus étaient les premiers traités et donc potentiellement les premiers acceptés. Mais l’ambassade a décidé de faire un saut technologique et de moderniser son système. L’administration canadienne a donc appliqué au PVT un logiciel qui avait fait ses preuves pour d’autres procédures. “Certes il y a eu des petits soucis informatiques. Mais malheureusement il y a aussi trop de demandes pour trop peu de places. C’est donc normal qu’il y ait des déçus” souligne Sébastien Francoeur.

“Le Canada est une destination qui fascine” Sirop d’érable, caribou et grand air, certes, mais aussi et surtout “le bilinguisme, le marché du travail moins bouché et surtout la facilité de pouvoir rester une fois que le PVT se termine comparé à d’autres pays” sont autant d’arguments selon Julie Meunier, qui attirent les Français. Mais à l’inverse moins de Canadiens viennent en France. Les PVT sont un programme basé sur la réciprocité. Les quotas sont recalculés chaque année. Si plus de Canadiens venaient en France, cela pourrait peser dans les négociations annuelles entre les deux Etats à propos du programme.

Avec déjà une expérience de PVT en Australie dans la poche en 2010, Antonin décide de lâcher ses études en journalisme pour partir au Canada. A ses yeux, “la France est une impasse. Je ne vois pour l’instant aucun avenir ici. Je veux rester dans le journalisme. Mais la France ne réponds plus pas à mes attentes. Tant sur la qualité de l’enseignement que sur le climat qui règne dans ce pays.” Au Canada il estime que “l’ouverture des gens et le climat économique est aussi intéressante. La France est trop oppressante et j’aurais peur de gâcher ma vie a obtenir ce que je désire.”

Aujourd’hui il attends la troisième session avec un peu d’amertume. “Au vu de la procédure, je suis persuadé de ne pas l’avoir. Et probablement jamais. Même pour les prochaines années. C’est du pur hasard.”

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Stromae, “la mégastar dont vous n’avez jamais entendu parler”

24 Février 2014 Publié dans #Les Inrocks

A lire sur theguardian.com

Après le New York Times en octobre dernier, c’est au tour du Guardian, journal anglais basé à Londres, de s’intéresser (enfin) au cas Stromae. Avec un titre un peu joueur, un peu drôle, et un peu agaçant aussi (Stromae – the Europop megastar you’ve never heard of = Stromae, la mégastar de l’europop dont vous n’avez jamais entendu parler), ce long papier revient sur l’émergence et le succès de l’artiste Belge et francophone, à travers son deuxième album que tout un chacun connait bien de ce côté-ci de la Manche, Racine Carrée.

Avec humour, et dans un anglais “mélodieusement accentué”, Stromae parle de ses influences et des “compromis à la Belge”. En vrai, le Guardian avait déjà parlé de Stromae il y a quelques mois. C’était dans cet article citant notamment les Inrocks comme une “bible culturelle”, eh ouais, et qui fabulait un peu autour d’une certaine “génération perdue” (rapport aux textes mi-tristes mi-contents).

Des idées peut-être bien résumées dans ce commentaire d’une lectrice du Guardian :

“Finally an article about Stromae! He is wonderful, mixing tough subjects and poetic lyrics with strong, empowering rhythms. The author really makes a point when he says that this is the anti-Adele school of pop. It depicts life as you know it — often full of sadness, misunderstandings and failures, how refreshing! — and yet it feels okay: the human experience is presented as inherently flawed (meaning we all go through pain, you don’t have it worse than others) and energetic, aesthetic lyrics allow you to turn the ugly into something really quite beautiful.”

Stromae, “la mégastar dont vous n’avez jamais entendu parler”
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Nadine M., le siège et les macarons

23 Février 2014 Publié dans #langue sauce piquante

Accordant un entretien au Monde, Nadine Morano s'engage dur comme fer :

“Après avoir assumé plusieurs responsabilités durant mon parcours politique,
j'ai choisi le Parlement européen et je me suis engagée à y siéger sur la durée.”

Revoilà la préposition “sur” favorite de nos modernes, déjà épinglée dans ce blog pour son emploi à tout bout de champ. Demandons-nous donc s'il est confortable de seoir sur la durée. A moins qu'il ne s'agisse d'une discrète allusion à un célèbre marchand de macarons dont les genoux serviraient de doux coussins à la gourmande (de pouvoir) Nadine.

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Mise à jour sur la situation entre CM Punk et Vince McMahon

23 Février 2014 , Rédigé par fnnation Publié dans #Catch

On rapporte que plusieurs personnes étant proches de CM Punk ont le sentiment que Vince McMahon finira par réussir à convaincre Punk de revenir à la WWE.

Nous devrions en savoir plus sur le futur de CM Punk à la WWE dès le 3 mars prochain lorsque RAW sera diffusé en direct de Chicago, ville dont est originaire l'ancien champion de la WWE.

Mise à jour sur la situation entre CM Punk et Vince McMahon
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Wwe Hogan Hulk Hogan commente son retour à la WWE + un possible nouveau rôle pour lui

23 Février 2014 , Rédigé par fnnation Publié dans #Catch

C'est désormais officiel, Hulk Hogan effectuera son retour à la WWE prochainement et fera office de chef de cérémonie lors de Wrestlemania XXX.

The Hulkster s'est exprimé sur son compte Twitter quant à cet événement. Pour rappel Hogan n'est plus apparu à la WWE depuis le show célébrant le 15ème anniversaire de RAW en 2007 :

 

Citation:
Et bien je suppose que l'heure est à nouveau venue. J'espère que vous êtes tous prêts, ça sera le meilleur run de l'histoire. C'est génial d'être enfin de retour à la maison. WWE4LIFE
Citation:
Je suis tellement reconnaissant pour l'amour inconditionnel que je reçois de la part de tout le monde, merci cela doit être le plus beau jour de toute ma vie de savoir que je reviens à la maison, à la WWE là où tout a commencé, je suis tellement reconnaissant, je vous aime.


En plus du rôle de guest host lors de WM XXX, F4WOnline.com rapporte que la WWE considérerait à faire de Hogan un personnage régulier à RAW puisque la compagnie aurait en tête de lui confier le rôle de manager général du show, rôle similaire à celui que The Hulkster exerçait à la TNA.

Pour rappel, la WWE a d'abord considéré à ce que Sting endosse ce rôle mais avec le statut de Sting à la WWE étant toujours dans le floue et avec les négociations entre les deux parties traînant en longueur, le résultat est que Sting n'a toujours pas signé de contrat à la WWE et que la fédération semblerait se rabattre sur Hogan pour devenir GM de RAW.

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Pierre Salviac perd son procès contre RTL

23 Février 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Non, on n'a pas le droit de tout dire, sur Twitter. Surtout si son employeur s'estime sali par des propos tenus sans laisse par son salarié : mercredi 19 février en effet, la 17ème chambre du TGI de Paris n'a rien trouvé à redire au licenciement de Pierre Salviac de l'antenne de RTL en mai 2012. François Hollande à peine élu, le chroniqueur de la station, spécialiste de rugby, avait cru bon d'écrire sur le réseau : « A toutes mes consoeurs, je dis : baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France ». Outrée par ce trait d'esprit d'un« sexisme vulgaire inqualifiable », sa direction l'avait débarqué manu militari ; or quelques mois plus tard, le journaliste avait décidé d'assigner son employeur pour « atteinte à la liberté d'expression des journalistes sur leur compte personnel Twitter». Le tribunal, lui, a semble-t-il a jugé qu'il avait porté atteinte aux valeurs de la station.

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WWE HOF Un autre nom pressenti pour le Hall of Fame ? / Mise à jour sur Brock Lesnar à Elimination Chamber

23 Février 2014 , Rédigé par fnnation Publié dans #Catch

On rapporte que Kevin Nash pourrait finalement être intronisé au Hall of Fame dès cette année.

Avec les rumeurs de plus en plus persistantes annonçant l'intronisation prochaine de Scott Hall, beaucoup de personnes au sein de la WWE verrait cela comme un signe que l'induction de Nash est également confirmée.

 




*****

Concernant l'annonce de Kane indiquant que Brock Lesnar sera présent ce dimanche lors du PPV "Elimination Chamber" il semblerait que cela fut une simple erreur de la part de Kane et que The Beast ne sera pas présent à Minneapolis.

Attendez-vous cependant à ce que Lesnar soit présent lors de RAW le lendemain du PPV en compagnie de son manager Paul Heyman.
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Le maire en nain Grincheux

23 Février 2014 Publié dans #langue sauce piquante

Pourquoi ? Pourquoi faire pâle ? Pourquoi, dans ce titre du Monde, un titre censé attirer l'œil des lecteurs, faire des maires de simples grincheux  alors qu'ils sont plus près de l'exaspération, de la colère, du ras-le-bol, que d'un vague grogni-grogna ?

Pas de doute : la presse adore la “grogne”, nous le disions déjà ici. Est-ce l'arôme de rhum du terme, la promesse d'un bon “grog” bien tassé, qui crée l'ivresse dans les médias ?

grogne par-ci
grogne par-là
et hop la revoilà....

M'enfin, un maire exaspéré n'est pas un nain qui boude au coin de la chaumière de Blanche-Neige.

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Isabelle Huppert affolée par l'amour

22 Février 2014 Publié dans #Jérôme Garcin

Décidément, cette petite chose pâle est une très grande actrice. On n'en doutait pas vraiment, mais enfin, c'est la vie, on s'habitue, on est de moins en moins surpris, on se lasse un peu de tout, même du meilleur.

Il faut dire aussi qu'elle occupe la scène et le grand écran depuis plus de quarante ans (son apparition à la Comédie-Française dans «les Précieuses ridicules» et, en ciré jaune, sur la plage noirmoutrine de «César et Rosalie», c'était en 1972).

Il convient encore d'ajouter que, très attachée à son statut particulier d'antistar, connue pour fréquenter plus Michael Haneke que Dany Boon, elle ne travaille guère à être aimable, souriante, chaleureuse.

Elle affiche même un goût croissant pour les personnages graves, douloureux, caractériels et sacrificiels - ses derniers emplois au cinéma la résument: mère abbesse saphique dans «la Religieuse», fliquesse pète-sec de la police des polices dans «Tip Top» et, cette semaine, cumularde dans «Abus de faiblesse» puisqu'elle est à la fois victime d'une hémorragie cérébrale, qui la rend hémiplégique, et d'un escroc, qui la rend folle.

Or, voici que, dans «les Fausses Confidences» et sous la direction de Luc Bondy (Odéon, jusqu'au 23 mars)Isabelle Huppert étonne comme au premier jour, émeut, amuse, séduit, force l'admiration autant que l'affection. Dans le rôle d'Araminte, cette riche veuve affolée par l'amour que lui inspire son intendant et cadet, le joli Dorante (Louis Garrel, à son meilleur), l'ex-Emma Bovary fait des merveilles de virtuosité.

Elle cache son trouble avec des gestes de tai-chi, des lampées de champagne et une collection d'escarpins Louboutin, s'excite de son propre désir telle une adolescente des beaux quartiers, et parle le Marivaux d'autrefois comme si c'était du Yasmina Reza d'aujourd'hui. En robe blanche, virginale, elle rajeunit la pièce, se rajeunit, nous rajeunit. C'est une conjugaison de talents. Huppert gagne. On l'applaudit.

Isabelle Huppert affolée par l'amour
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Lesnar à "Elimination Chamber"?

22 Février 2014 , Rédigé par fnnation Publié dans #Catch

Selon PWInsider.com, Kane pourrait avoir involontairement "spoilé" la présence de Brock Lesnar à "Elimination Chamber" dimanche.

Lors d'une entrevue télévisée pour une station de NBC, Kane a mentionné que Brock Lesnar est toujours bien présent à la WWE, comme on le verra à "Elimination Chamber".

On verra bien dimanche...
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22 Février 2014 Publié dans #Libération

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22 Février 2014 Publié dans #l'actu en patates

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Vince McMahon commente (très brièvement) le départ de CM Punk

21 Février 2014 , Rédigé par fnnation Publié dans #Catch

Pour la première fois, la WWE - par le biais de Vince McMahon lui-même - commente publiquement le statut de CM Punk au sein de la compagnie.

Lors de l'appel-conférence avec les investisseurs, une question lui a été posée à ce sujet.

Il a simplement répondu que Punk était en quelque sorte en congé sabbatique. Ce ne serait donc pas un départ définitif.
Citation:
"He's taking a sabbatical, let's just put it that way."
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