On peut lire dans la presse dite people, mais pas seulement, concernant les divorces et séparations : unetelle « séparée de son ex-mari » ou untel « séparé de son ex-femme » (sans présumer de unetelle séparée de son ex-femme, etc.) ; en voici quelques exemples récents :

« Je me suis rarement sentie aussi bien » : séparée de son ex-mari, Ingrid Chauvin fait le point sur sa vie sentimentale.

Magali Berdah s’est séparée de son ex-mari « très religieux ».

Séparée de son ex-mari, elle va pourtant lui offrir un rein.

Pourquoi le chef s’est séparé de son ex-femme.

Pourquoi Daniel Lévi est séparé de son ex-femme Laure.

David Guetta : pourquoi s’est-il séparé de son ex-femme Cathy ?

Eh oui, on se le demande. Cathy était-elle sa femme, avant d’être son ex- ?
Sans compter qu’auparavant elle fut sa promise, sa future.
Avec cette confusion entre le passé et le présent on a comme le tournis. Il faut le dire et le redire, les ex ne l’ont pas toujours été. Cette ancienne note LSP évoquait déjà la question, sous l’angle non pas des divorces mais des dictateurs.
Ajoutons cette bizarrerie : on dira « séparé de sa femme », mais « séparé de son ex-femme », comme si ex- n’appelait que le masculin, même si les lettrés nous rétorqueront que ce masculin est euphonique.