BALI IV : Fred

Connaitre deja une ville dispense d'une perte de temps en recherche inutile. Il est aussi des voyages ou tout se deroule comme sur du papier a musique avec une bonne orchestration.

Lovina plus jamais. Encore une nuit avec les moustiques. Reveil avec le reveil pour un depart a 8h. Vers 8h40, je ne trouvais pas l'agence malgre le reperage de la veille. 
Je pensais avoir depasse l'agence. Je demande a un vieux monsieur qui me dit que c'est encore tout droit ; comme j'ai un doute, je redemande et j'avais raison. 
Perdu dans mes pensees, je n'avais pas vu le panneau. 
Le bus arrive vers 9h10, un trajet de 4h30 commence. Avant d'arriver a Kuta, le bus depose des personnes a l'aeroport et nous voici dans les embouteillages classiques de la Legian (rue d'une seule voie - celle qui longe en parallele la mer). Cela m'a permis de voir d'un autre point de vue que celui la marche, un trajet que je connais tres bien.

14h30. Direction le Losmen ARTHAWAN (30 000rp). Je retournerai plus tard au Komala. Je depose mes 3 petits sacs sur un des deux grands lits. La chambre est spacieuse avec douche (eau froide). Je suis dans une des rues les plus passantes : Popiies lane 2. Je m'apercevrai le soir que l'on entend meme les basses d'une boite environnante.

J'ai la chambre 29, a la 28 il y a une personne qui lit le guide de l'Indonesie en francais. C'est plus facile pour lier contact. Il vient d'arriver avec 5 decollages (Bale, Frankfurt, Colombo, Singapour, Djakarta). Son billet d'avion lui a coute 800 euros mais sans compter le premier et le dernier vol, son retour est pour fin septembre.
On sympathise, c'est un voyageur petit budget (terme que je prefere a 'routard' que je n'utilise presque jamais), trop rare dans cet environnement de familles, couples, surfeurs et cadres.

Direction la plage. Les vagues sont fortes, tres fortes. J'en ai connu lors de mes precedents voyages mais j'avais oublie leur puissance. D'ailleurs je me fais projete sur le fond, mon genou touche. Egratigne (accent sur le e) mais pas coule (accent sur le e). C'est a ce niveau que c'est dangereux : se faire projeter sans rien maitriser. Il m'arrive meme de faire un tour complet sur moi-meme sans l'avoir demande !

Apres cette seance, retour chez mon masakan padeng prefere et ensuite internet. Je delaisse les prix bas pour monter en gamme et trouver une vitesse adapte pour ne pas trop m'enerver. J'en profite aussi pour m'acheter du sirop car j'ai un debut de toux seche. Avec Fred, car tel est son prenom, on decide de louer une moto (proposee a 40 000 rp par jour, negocie a 30 000) pour visiter les alentours et surtout voir le spot, le tube : Ulu Watu.
Mieux qu'avec internet cette rencontre !