Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LASTDAYS

BALI 7 : Komala Inda 2

23 Juillet 2013 , Rédigé par Kitano

Après le ciel, la terre.

Nous sommes les premiers à sortir après les premières classes.

Le monsieur handicapé est resté dans son siège en classe économique, il devrait sortir cette fois le dernier. L’avion n’était pas complet. Cela est peut-être un signe.

Les premiers à sortir mais aussi les premiers à attendre la poussette qui tarde à arriver. La voilà. Les taxis seront vite pris car il y a aussi un vol de Sydney qui est arrivé.

On ne passe pas par la longue file d’attente des sans visa et en plus une personne nous fait passer du côté des passeports locaux. J’entends trois fois le bruit du tampon sur nos passeports et nous voici devant le tapis roulant des bagages. Celui de Papa arrive pour une fois le premier, puis plus tard celui de Maman et enfin le mien. Entre temps, il y a des indonésiennes qui me regardent et une qui me caresse la joue. Ils sont rigolos. De loin, je réponds à un signe d’une autre indonésienne.

Nous voici maintenant devant la file d’attente des bagages où il faut bien entendu plier la poussette et la faire passer dans la machine rayon X. Papa donne le papier « rien à déclarer » et nous voilà sortis.

Direction taxi où le gars du bureau annonce 70 000 roupies. Papa essaye de négocier avec d’autres mais c’est pire, le double (15$).

Ils ont bloqué la route qui menait à l’aéroport intérieur et où la dernière fois, Papa avait pris une moto. Fred lui avait dit qu’il fallait faire 500 mètres mais chargés comme nous le sommes et ne sachant pas ce que l’on va trouver dans la nuit, retour devant le bureau où le gars dit « alors, tu n’as pas trouvé moins cher ». Mon père lui répond « actualise tes prix sur le tableau » (45 000 pour Kuta), ce à quoi ce dernier répond « Non ! ». La raison invoquée pour l’augmentation des prix (de 60 à 70 000 roupies) est l’augmentation du prix de l’essence, il y a deux semaines. Un litre coûte désormais 6 500 roupies, il en coûtait deux mille de moins en 2011.

A cette heure, il n’y a pas beaucoup de circulation.

Première constatation, cela construit. D’abord à l’aéroport, un changement devant intervenir dans quelques temps (mois ?), dans les hôtels, centres commerciaux le long de Denpasar. Cela construit en grand, en luxe.

Pour le trafic par contre, tout va bien, en 20 minutes, nous voici à l’hôtel. Le taxi est passé par derrière le centre commercial Mata Hari et a pris la Pantai Kuta. Cela a construit me dit Papa qui voit maintenant le centre commercial fini alors qu’il était en construction été 2011.

Moi, je vois des lumières, je ressens la chaleur. Je m’y adapte après un jour d’air conditionné dans l’avion. Je n’ai pas sommeil, je suis alerte. Papa a aidé le chauffeur à mettre et à enlever nos valises, nous voici à l’hôtel.

Moment de vérité. Fred, grand voyageur, dive master, amoureux de l’Indonésie et ami de Papa a réservé en avril en personne et pour plus de sûreté a appelé le samedi. Papa avait écrit fin juin pour confirmer, car on ne sait jamais.

En plan B, c’était le Komala 1 et en joker l’hôtel en face du nôtre mais à 60 euros la nuit. Seul, Papa aurait laissé ses valises et serait allé chez Arthawan où une année où presque tous les hôtels affichaient complets, il avait trouvé la dernière chambre donnant sur la rue.

Il avait eu droit au concert gratuit d’un gars qui reprenait du Bob Marley. Arthawan était sur les guides mais a disparu du fait qu’il louait ses chambres à des prostituées et se servaient des premières pour louer des chambres pour une nuit à prix fort à leurs clients.

Papa a prévu d’aller voir les prix (pas les filles !).

La personne à l’entrée du Komala Indah2 se rappelle de Papa, il nous dit qu’il a une chambre, que c’était prévu. Enfin presque, car l’on n’est pas dans le jardin mais derrière le bureau à côté d’une citerne d’eau qui va mettre en route son mécanisme de nombreuses fois.

J’entends aussi le cri d’un oiseau. Il est maintenant presque une heure du matin. Les deux lits sont rapprochés pour plus de sécurité pour moi. Maman est déçue de la qualité de la chambre, de la salle de bains. C’est la première fois qu’elle voyage et elle ne sait pas ce que peut donner une chambre glauque !

Les valises sont défaites en partie, on est prêt pour souffler un peu mais il fait chaud ! Je vois Papa partir vers le bureau pour demander de changer de chambre demain, vers le jardin. Je sais qu’il est allé voir la mer, regarder le ciel qui ne change pas tout en étant différent à chaque saison et marcher le long de cette plage qu’il semble avoir quitté il n’y a pas si longtemps. Du temps où j’étais dans le ventre de Maman.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
TOUT BIEN ALORS ? ¿¿¿ parfait on est la aussi saison 9 en Espagne
Répondre