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LASTDAYS

Faire l’amour peut nuire à la santé

12 Mai 2010 , Rédigé par Kitano

Une nouvelle étude (britannique) l'affirme: le sexe est une activité à haut risque. Un tiers des amants se fait mal au cours de l'acte. Ou casse tout un tas d’objets, y compris du mobilier, des murs, des fenêtres et le vase préféré de maman.

Fetish-nurse

Toute la presse britannique en parle: selon une étude OnePoll réalisée pour la société Phone Piggy bank (spécialisée dans le recyclage de téléphones portables), un adulte sur trois se blesse chaque année lors des relations sexuelles.  «En un an, 18 millions de britanniques se sont  blessés en pleine culbute», titre le Daily Express,«L’amour, ça fait vraiment mal». «On se nique pas que les fesses» renchérit le Daily Sport, qui énumère : «le cou, les bras, les genoux, le dos et la peau du cul». «Attention, danger, insiste le Daily Mail. Les affres de la passion ont plongé 1/3 d’entre nous dans les douleurs de la contusion». Comme s’il fallait absolument affoler la population, les journaux anglais rivalisent de mises en garde. «Carambolage au lit: 18 millions d’accidentés», affiche le Daily record, qui assimile les sinistres provoqués par l’amour aux ravages de la conduite en état d’ivresse.


Il faut dire que les chiffres sont assez inquiétants : «On ne sort pas toujours indemne d’une partie de jambes en l’air», affirme l’étude qui énumère, dans l’ordre décroissant, les 10 blessures les plus courantes provoquées par une relation sexuelle: «élongation du muscle, tour de rein ou déplacement de vertèbres, brûlures sur le tapis, torticolis sérieux, plaies aux articulations, coude démis, entorse du genoux, doigts retournés.» Ces dommages collatéraux sont relativement bénins. Mais sur le champ de bataille amoureux, certaines victimes restent kaputt. «Dans les cas les plus graves, l’envol au 7ème ciel finit par un atterrissage à l’hôpital, s’amuse Renaud Michiels (dans un article du Matin) : 2% des sondés disent s’être fracturés un os.» Emporté par un élan trop fougueux ou un dérapage mal contrôlé, on ne se contente pas de se casser le cul. On se casse aussi la figure. On s’aplatit le nez. On mange le carrelage. On se rompt les ligaments. On s’explose les lombaires.

 

«Les accidents de sexe sont parfois si violents que 5% de la population adulte doit arrêter le travail» ajoute l’étude, qui précise : «Les éclopés ont d’ailleurs si honte que ce chiffre est certainement très loin de la vérité.» Officiellement, les blessures d’amour sont donc classées parmi les «accidents domestiques». La plupart des hommes et des femmes qui arrivent aux urgences avouent en effet rarement qu’ils sont tombés par la fenêtre en grimpant aux rideaux. Ou qu’ils ont reçu l’armoire sur la tête en tringlant. C’est vraiment trop ridicule. Mais très courant. L’étude énumère d’ailleurs les 10 endroits les plus à risque pour faire l’amour.

 

«Il vaut mieux lire un livre que batifoler sur le canapé. C’est proportionnellement l’endroit le plus dangereux de tous». Pourquoi ? Parce qu’il glisse comme une patinoire. Il suffit d’un coussin de traviole, d’un kamasutra trop acrobatique, et patatras. Rajoutez une bouteille de bière ou un cendrier traîtreusement oublié au pied du sofa, et vous obtenez le crash le moins sexy de l’année. Classé numéro 2 au rang des lieux incompatibles avec l’orgasme: l’escalier, que l’on descend parfois 4 à 4 dans la position très inconfortable de la levrette (c’est à dire qu’un des deux fait la luge sur son partenaire). En troisième position, vient ensuite la voiture, véritable tombeau des désirs. Puis la douche, plus propice aux doubles loopings qu’aux simples galipettes. Puis… contre toute attente, la chambre à coucher.

 

Oui, le danger se cache partout. Même la chambre est un terrain miné, avec ses lits brinquebalants qui ne supportent parfois pas plus de deux personnes (ou pas plus de deux câlins) et ses commodes instables qui s’écroulent au premier préliminaire. Méfiez-vous aussi des chaises, des tables de cuisine, des jardins, des toilettes et des bureaux. On ne peut nulle part se laisser vraiment aller sans avoir vérifié la résistance des soudures ou le degré d’adhérence au sol. Un sondé sur 50 avoue même être tombé de la machine à laver au cours d’un rapport. «Notre conseil : retirer tous les objets dangereux de votre environnement avant de vous lancer dans l’action», suggère l’étude, qui dénombre— par ordre décroissant— les 10 désastres occasionnés par les débordements de la passion.

Les dégâts les plus fréquents touchent d’abord le cadre de lit. Apparemment, il casse. Il casse presque aussi souvent que tous les objets jouxtant le théâtre de vos opérations : verres, cadre de photo, chaise, tasse de thé… Il y a des couples qui font des ravages dans leur vaisselle et dans leur mobilier, par pur emportement. Il y a même des couples qui démolissent les cloisons, en rebondissant dessus malencontreusement, et qui défoncent les portes à coups de boutoir si fougueux qu’ils les font sauter de leurs gonds. Résultat: 154 livres de frais par an, soit 181 euros. Sans compter la valeur affective des objets que l’on a ruiné bêtement pour quelques minutes d’exaltation. Conclusion: est-ce que ça vaut le coup de tirer un coup? En Anglais, il y a une expression pour répondre à ce genre de question: "no pain, no gain".

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