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20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan

Réforme du lycée : moins d'heures et moins de matières

Dur, dur de réformer le lycée

VÉRONIQUE SOULÉ

(Reuters)

Xavier Darcos, le ministre de l'Education qui aime réformer au pas de charge, doit ralentir le train face aux protestations. Il avait promis des annonces sur le lycée pour le 15 octobre. Finalement ce sera plutôt vers la fin du mois, probablement avant les vacances de la Toussaint qui débutent le 25 octobre.

Officiellement il n'y a là rien d'anormal, explique-t-on au ministère, car réformer le lycée n'est pas une petite affaire. En réalité, la réforme que le ministre voulait consensuelle – à la différence de celle, très contestée, du primaire – provoque de plus en plus en plus de grincements de dents.

Les enseignants de Sciences économiques et sociales (SES) mais aussi ceux des différentes disciplines scientifiques s'inquiètent des risques de diminution de leurs horaires d'enseignement, voire de leur transformation en simple option.

Vendredi dernier, la paisible Académie des sciences s'est ainsi fendue d'un communiqué. Elle y dénonce le projet d'un enseignement des sciences en seconde réduit «aux seules mathématiques», alors que la physique, la chimie, les sciences de la vie et de la terre (SVT) et les sciences de l'univers seraient «reléguées au rang de matières optionnelles».

«Les lobbies des matières sont à l'offfensive  et à l'approche des arbitrages chacune joue sa propre carte», indique-t-on dans l'entourage du ministre. On reconnaît en même temps que l'un des objectifs de la réforme est bien de réduire les horaires globaux d'enseignement «afin de permettre de dégager des heures pour l'aide aux plus faibles et de supprimer les redoublements».

Ils passeraient ainsi de 1100 heures à 975 heures par an, c'est-à-dire au niveau moyen de l'OCDE. C'est bien là où le bât blesse. Où trouver les horaires à prendre? Pour l'éducation civique (appelée ECJS), ça n'est pas trop compliqué: l'histoire pourrait reprendre la matière. Pour les sciences ou l'économie, ça s'annonce plus douloureux.

 

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