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24 Juillet 2008
Mondialisation aidant et produit formaté, Hancock est arrivé en tête du box office français et américain lors de sa sortie presque simultanée.
A partir d'un personnage super-héros (on pense à Superman) qui aurait une tendance à prendre de la bouteille et surtout à la boire, devenant ainsi gaffeur dans ses actions contre le
crime ou pour faire le bien, se cache Hancock et ses maladresses. Un homme d'ailleurs bien seul.
C'est le dénominateur commun des personnages cinématographiques de cet été (Batman, HELLBOY et bientôt HULK). Commun et classique pour donner du relief à leurs combats qui se révèlent
surtout intérieur.
Hancock est mal rasé, une bouteille a la main, dort sur les bancs publics, passe la main aux fesses des femmes qui passent mais au fond, c'est un bon garçon. D'un côté, c'est normal puisque le
rôle est tenu par Will Smith aussi producteur du film. Il y aura donc des poursuites, des effets spéciaux (des le début du film) et la révélation - pas convaincante - de la partie manquante de sa
mémoire.
Le film reste plus intéressant dans sa première partie : présentation du personnage décalé, borderline et la rencontre avec le conseiller en communication. Á partir de ce moment, on reprend les
cadres classiques et politiquement corrects du film qui se doit de respecter le cahier des charges : bons sentiments, révélation, happy end. Cela nous rappelle que nous
regardons un produit formaté. Au regard des chiffres d'entrées, l'objectif est atteint. Pour ce qui est d'un film qui rappelle un auteur, il faudra attendre le nouveau Guillermo Del Toro et
son Hellboy 2.