Objectif Malaisie 2oo8 : KAO SAN ROAD

20/07/2008 16:31

Visiblement, la ponctualite a l'embarquement et au decollage n'est pas l'apanage de la ROYAL JORDANIE. Nous avons decolle avec du retard. J'espere que le deuxieme avion du retour ne subira pas cela sous peine que je rate mon train !

C'est la partie la moins plaisante du vol : un trajet plus long avec un sommeil qui arrive mais qi sera court entre le repas et le petit dejeuner> Mais le plus embetant, c'est le decalage horaire de 4 heures qui va s'ajouter a celui du fuseau pris en allant a Amman.

Mes yeux se ferment tout seuls, j'essaye de trouver une position mais j'y reussis moins bien que la personne a cote de moi. Il est vrai qu'etre frele a des avantages.
Je regarde sur l'ecran central une nouvelle fois la fin du film de Michel Gondry (Be kind Rewind), je ne m'en lasse pas, l'emotion est toujours presente.

Nous voici arrives au nouvel aeroport de Bangkok au nom a allonge : Suvamabhumi.
Le retard a ete comble, me voici avec un nouveau tampon qui fait suite a celui du transit en Jordanie. Les bagages arrivent plus rapidement que lors du retour a Paris (20 minutes au lieu d'une heure - il est vrai que le nombre de passagers n'est pas le meme).
Le mien arrive souvent en dernier, peut-etre est-ce le fait que j'enregistre dans les premiers ? J'en profite pour discuter avec la fille du groupe de copines francaises rencontree hier> Elles ont 3 semaines de vacances mais vont passer 3 jours dans les aeroports pour arriver a Djakarta : depart vendredi de France, arrivee dimanche en Indonesie.

Je trouve facilement la sortie et le bus qui va me conduire a kao San road> Pemiere constatation : le prix du billet a augmente de 50% en deux ans (150 baths).
Pour la suite, sachez que 1 euro equivaut a 52 baths (environ)>
A cote de moi, il y a un japonais, j"engage la conversation sur Takeshi Kitano (un classique), il connait et est impressionne par ma connaissance de sa filmographie>

15h20 aeroport, 16h40 le bus, 17h20 Kao San Road.
Je la connais par coeur, pas les yeux fermes car il y a toujours du changement, le dernier en date est la construction d'un immeuble de 5 etages sur une longueur de 5 anciennes boutiques> Apres la venue de boutiques de cosmetiques, il semble que les banques aient investi la rue avec des logements toujours de gamme superieure.

Seisi, c'est le prenom de l'etudian japonais me suit jusqu'a mon premier hotel (en remontant vers le debut de la rue, vous traversez, vous prenez la premiere a droite, ensuite a gauche et vous tomberez sur le ), dernier ilot pour voyageurs du XXe siecle.
Mis a part Sweety guest house (c'etait le cas il y a deux ans), vous ne pouvez trouver moins cher : 100 baths (augmentation de 25% en deux ans)> C'est rudimentaire : un grand lit, pas de draps, un ventilateur et des toilettes rudimentaires, idem pour la douche (pas de jet, rien qu'un petit bac pour prendre l'eau se trouvant dans une grande poubelle en plastique)>

Cela en est trop ou pas assez pour le japonais qui veut voir d'autres hotels>
Je prends la chambre, laisse mon sac et accompagne Seizi sur une autre adresse qui lui correspondra mieux : 160 baths avec douche avec eau chaude>
Le chemin : au bout de KSR prendre a droite (police) puis continuez jusqu"au carrefour, traversez, passez le pont, changez de cote puis prendre a gauche lorsque vous verrez un restaurant faire l'angle, c'est ensuite a gauche (une nouvelle guest house ouverte depuis 5 mois). Au bout de la rue, il y a de nombreuses autres adresses que vous trouverez dans les guides.

On se quitte en se donnant rendez-vous le lendemain soir> Il n'a que 10 jours a rester dans le pays>
Je vais maintenan attendre 16 heures avant de manger pour esperer tromper mon horloge biologique sur le decalage horaire>
Je commence a prendre des informations pour aller en Malaisie> Il me faut entrer dans une 3e agence pour m'entendre dire que le trajet entre Bangkok et Kuala lumpur existe ! Je poursuivrai demain mes investigations en n'oubliant pas de reparer mes deux sacs dont le nouveau sac a dos qui a ete dechire en soute>

Cela tombe bien car demain, rien d'important sur le planning>