20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
Les vacances sont terminées ou presque. Dernier jour a Pokhara. Le calme m'aura aidé à oublier le vacarme de la capitale. Il a plu une partie de la nuit. Mon sommeil n'est toujours pas stabilise. Hier soir, j'ai eu deux flashs, le premier d'informer mon départ à 6h du matin de l'hôtel (car il y a des grilles) et le second, d'acheter un sac pour le colis à envoyer en Inde.
Pour midi, j'ai changé de cantine, allant toujours plus loin sur la route retour. En passant le pont de la rivière SETI, j'ai vu un fort courant d'eau grise. Presque au hasard, j'ai trouvé cet endroit de momos. Le garçon a compris que je voulais des momos, la fille a su me donner le prix en anglais (35 rp). En buvant dans le verre et en le reposant, je me suis aperçu qu'il y avait une forme qui bougeait : c'était un petit vers !
J'ai pris un risque mais si je n'ai rien c'est que soit je suis résistant, soit j'ai de la chance. Sur le chemin retour en observant le stand de fruits, j'arrive à acheter un kg de mangue pour 50 roupies (proposés a 70 la veille).
Si vous êtes moins fainéants ou plus en forme, on peut pratiquer beaucoup d'activités a Pokhara : du bateau, de la pêche, des treks courts - j’en ai fait un lors de mon premier voyage mais en saison des pluies, il y a ces sangsues - aller au Camp de l'Everest pour les plus aguerris (le mal de l’altitude, je l'ai aussi testé au Tibet à 5 000 mètres d'altitude), aller au Parc Chitwan classé par l'Unesco (en saison des pluies ce n'est pas intéressant, herbes trop hautes et pas question de voir des tigres du Bengale en n'importe quelles saisons). De Pokhara, on peut aussi rejoindre Sunauli (6h de bus).
D'Inde, il en a été question au restaurant ou il y avait deux français la vingtaine passée. L'un venait de 4 mois en Inde, l'autre le rejoignait après avoir travaillé 3 mois au Maroc. Pendant que l'on discutait, l'un des deux roulait une cigarette avec une boulette sur la table. Ils allaient en Australie trouver du travail, ils avaient un visa d'un an. Il fait chaud en Inde, des travaux à New Delhi sont réalisés pour accueillir les jeux du Commonwealth, peu de touristes aussi.
Celui qui n'a pas les yeux brillants me conseille la bouteille d'eau Himalaya avec des minéraux, plus chers mais apportant moins de fatigue que l'eau purifiée. Il me met en garde sur une autre arnaque à la bouteille d'eau (la première étant de refaire le plastique de sécurité), qui consiste à vider la bouteille par le fond et à la remplir ensuite en la bouchant avec un briquet sur le fond.
Lui, a été malade en mangeant un hamburger sûrement trop frit avec une huile trop usagée ... il l'a vu mais il avait trop faim !
Celui qui a les yeux qui deviennent de plus en plus petits me dit qu'il perçoit une barrière entre les népalais et lui. Ce n'est pas comme au Maroc me dit-il. Je lui fais remarquer qu'il y a d'abord la barrière de la langue et que 60% des népalais sont analphabètes (chiffre de 2000).
Le poisson au grill était bon au HUNGER RESTAURANT, presque au bout de Lakeside. La nuit tombe, un dernier tour retour avec un aperçu de Pokhara la nuit avec un peu plus de monde dans les restaurants où aucun n'affiche complet.
Pour demain, j'ai un planning à tenir surtout pour publier mes articles qui prennent du retard. Je vais retrouver Katmandou peut-être pour une dernière fois.
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