20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
Ici, quelquefois c'est vraiment du n'importe quoi en ce qui concerne la circulation !
J'ai encore lu que la circulation, mais cette fois à Jakarta, posait un véritable problème et que le coût induit des embouteillages (on appelle cela externalité négative) coûte des millions de roupies si ce n'est des milliards.
Il est fréquent de voir des motos dans la Poppies prendre le sens interdit pour éviter d'avoir à faire le grand tour de la Pantai Kuta, toujours bloqué en heure de pointe (vers 18H), j’ai vu des scooters avançaient sur les trottoirs et même des voitures prendre des sens interdit !
Le changement que j'avais remarqué en 2009, c'était l'arrivée de grosses voitures, style Truck. Ajouté à cela, l'augmentation du nombre de motos et vous avez un aperçu de la cote négative du centre de Kuta !
C'est vraiment un autre monde lorsque je quitte la plage pour traverser la Pantai pour arriver à mon hôtel. Tout de suite, je quitte la tranquillité de la mer, le bruit des vagues dont je ne me lasse pas. Passé la "porte" de la plage, on est dans la ville, dans le mouvement, la vitesse. Bon, ce n'est pas non plus la grande avenue dans Bangkok en quittant Kao San Road avec ses 6 voies à traverser deux fois !
Aujourd'hui, j'ai décidé de me promener un peu et de retourner voir la LEGIAN, c'est à dire de remonter vers Semyniak et Kerebokan. Ce dernier quartier est connu car il abrite la prison ou croupit le français Blanc dont parlait le Bali post la semaine dernière. Son transfert en France en 2005 a été refusé bien qu'il plaide non coupable pour un trafic de drogues. Une française de l'ambassade de Bangkok s'est faite attrapée à l'aéroport avec des substances illicites> Comme elle n'est pas diplomate, elle va aller en prison. Peine maximale : la peine de mort. Comme pour ce trafiquant indonésien dont le 5e appel a été rejeté par la Cour. Côté drogues, cela s'est calmé côté proposition lorsque je suis sur la Poppies. Peut-être mon attitude. Lorsque je marche, c'est le classique déclencheur de mouvement et de paroles : on vous voit et automatique les propositions. Je poursuis toujours, sans les regarder, sans accélérer le pas.
Dans la Legian, il y a de nombreux magasins avec de beaux produits. C'est un esprit diffèrent des gens qui fréquentent Kuta, le niveau de vie n'est pas le même. Après tant de voyages, l'envie de rapporter ou d'acheter m'est passée. Le prix ici flambe. Pour le transport par exemple, cela passe de 15 000 à 70 000 pour aller à Sanur. A ce niveau, je ne m'attarde même pas sur la carte des restaurants.
Je finis par atteindre l'autre supermarché au milieu de la Legian qui a pour nom BINTANG. Le trajet m'a semblé plus court que les années précédentes. Ce supermarché me semble plus grand avec des produits plus accès pour les touristes mais les prix se tiennent par rapport au Supernova. Je trouve un type de brioche à la noix de coco !
Au retour, je fais un tour par l'Ajurna, appelée rue du 66 (la fameuse discothèque). Je retourne voir le 66 dont aucune affiche ne donne signe de reprise. Je préfère rentrer par la plage. Il faudrait que je reprenne le footing mais j'ai encore une autre ampoule à un de mes orteils et si cela ne m'empêche pas de marcher, cela est déconseillé pour une pratique de course d'une heure.
Retour à l'hôtel ou je croise les voisins : le grand sec aux cheveux grisonnants que je n'ai vu marcher qu'une seule fois côte à côte avec sa copine indonésienne, le père de famille qui s'occupe à faire marcher son petit potelé, c'est drôle car autant sa copine indonésienne est petite, gracile autant l'enfant ne l'est pas. Enfin, Victor me dit que les vagues sont fortes mai qu'il ne peut surfer sous peine de casser sa planche. Il est gentil Victor, il fait gentil. Je le croise souvent au restaurant Warung Komala ou en train de boire une boisson au bar juste avant de traverser la rue pour aller à la plage. Mais sa vie semble derrière lui.
Un grand lézard a élu domicile derrière le miroir de la salle de bain. Tant mieux, cela explique peut-être le fait que je n'ai plus de moustiques pendant la nuit. Il est vrai que j'utilise aussi tous les soirs le mosquito coil.
Je suis retourné au masakan a cote du Supernova et ce fut bon ! Pour 9 000 roupies, du tempe, tofu, vegetable et sûrement acra de morue. Je connais cette adresse depuis assez longtemps pour ne pas avoir été déçu. Par contre, je n'irai pas me faire masser à cote. En 2009, séance de massage pour les pieds, cela a été horrible car j'étais trop chatouilleux. Par contre, ce qui fut bien, ce fut la fin avec les pierres chaudes sur les épaules et la nuque. J'ai ramené ce concept en France en achetant des galets et en les faisant chauffer au cuiso-vapeur !
Je retourne me faire masser à l'adresse la moins de cher de mon quartier à savoir 44 000 roupies pour une heure. Les autres vont de 45 000 a bien plus. Le mot massage est souvent entouré, pour ceux qui ne connaissent pas et n'ont pas testé cela a l'étranger, d'un cote sulfureux.
Pour ma part, je me souviens de mon dernier massage en Thaïlande avant de quitter le pays. J'y suis allé le matin car les prix étaient moins chers, sorte d'Happy hour. Une grande pièce avec une dizaine de personnes. Alors qu'il y avait un personnel presque exclusivement féminin, moi je tombe sur Maurice. Oui, j'ai décidé de l'appeler Maurice.
Maurice a eu le 2e prix de massage, je l'ai lu sur son diplôme. Maurice croit que je fais partie de l'équipe de France olympique de gymnastique. Il fallait être souple, le gars devait le savoir. A l'époque, j'étais plus svelte mais tout de même, limite séance de torture !
Le massage à Bali est un massage classique. J'espère que cela pourra soulager mon mal en bas du dos, vertèbre de déplacée. Cela est plaisant mais en sortant, je sens une douleur, un point en dessous de mon omoplate droite. Il faudra que j'y retourne !
A bientôt car sans Toi, c'est pas pareil ! - Hébergé par Overblog