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LASTDAYS

20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.

BALI 7 : Pacific rim

Ce n’est plus la pleine lune mais elle est encore bien visible.

Aujourd’hui est un jour spécial pour Papa, il va retourner au cinéma à Bali. La dernière fois, cela devait être lors de son premier ou deuxième voyage, c'est-à-dire avant la fin du siècle. Siècle où l’on mangeait ici de la tortue avant qu’elle ne soit en péril.

Le film qu’il avait vu devait être L’arme fatale 3, en version originale, ce qui lui avait permis d’apprécier le nombre de fois où lemot « fuck » fut employé. Après l’attentat et avec la multiplication du piratage, le cinéma ferma définitivement dans la Legian. Le cinéma se trouvait presque à côté de la discothèque qui a subi l’attentat.

Il doit encore exister des cinémas à Jakarta mais sous dominante de distribution de films américains. Et il faut se dépêcher pour aller les voir car ils restent peu de temps à l’affiche. Un peu comme en France actuellement, mais cette situation date d’il y a vingt ans.

Le cinéma est donc revenu sur Kuta par la présence de la galerie marchande Beach Walk. Trois salles pour deux films par semaine avec une combinaison de prix qui diffère selon le jour et la salle. Il y a trois prix : du lundi au jeudi, le vendredi et le week-end. Enfin, on peut choisir la salle ‘Première’ avec des sièges plus grands, inclinables et se faire livrer à manger et à boire. On peut choisir dans toutes les salles sa place. Il n’y a pas de placement libre. Les prix vont de 50 000 roupies à 175 000, montant largement supérieur qu’en France.

A ce sujet, le taux est toujours en notre faveur : 13 440 roupies pour un euro. Ce qui met la place de cinéma la moins chère à moins de 4 euros pour près de 13 pour la plus chère.

Guillermo Del Toro va donc devenir le deuxième cinéaste dont deux films ont été vu au cinéma à l’étranger. Le premier, c’était M. Mann avec Tom Cruise en premier rôle. Cela avait valu à Papa une citation au Masque et la Plume. Jérôme Garcin aime bien citer les auditeurs du monde entier. Papa me dit qu’il avait aussi cité pour le livre Sur la route, qu’il avait lu il y a deux ans.

Ce fut le dernier auditeur à avoir été cité pour ce livre tellement qu’il y avait eu un engouement pour Cormac Mac Carthy. Il n’y eut donc après Papa qu’une auditrice qui poursuivit les louages de ce livre (elle devait écrire du Mexique).

La séance commença à l’heure après des bandes annonces et de la publicité. La salle fait 400 places réparties en deux dont on accède aux sièges par l’allée centrale, privant de ce fait, les meilleures places. Comme à son habitude, Papa prit la place le plus au fond, presque au centre gauche, rangée délaissée, au moins vers 14 heures, heure à laquelle il paya sa place.

Avant la séance, un panneau indique de ne pas parler pendant la séance. Il faudrait aussi indiquer ne pas utiliser son téléphone portable pour sûrement chater. Au moins un quart d’heure après le début du film, une bande de jeunes arrive pour occuper la dernière rangée et le jeune à côté de Papa, va utiliser son portable. Il va recevoir un geste de Papa pour lui dire que la lumière de l’écran le gêne. Que ce soit ici ou en France, quel intérêt d’aller voir un film pour être collé à son portable ? A ces gens là, il leur faut vraiment des films qui correspondent à leur niveau de compréhension d’une histoire regardée en pointillés.

Pour terminer, juste avant l’entrée, il y avait des affiches pour les films à venir (shoming soon) ; avec surprise, des affiches du dernier film avec Dany Boon, Gérard Lanvin et un film de la société Europacorp (avec Rochdy Zem).

Le film de l’espagnol Guillermo Del Toro est un mélange de Transformers, Godzilla avec une touche de Robocop et Alien. Entre intimisme (le rôle féminin ramenant le plus à l’enfance) et artillerie lourde (on détruit plus de gratte-ciels que dans World War Z), sans oublier la touche d’amitié virile, le film n’est pas à la hauteur de celui qui avait fait le sublime Labyrinthe de Pan.

Après cette longue parenthèse sur le cinéma, revenons à Moi.

J’ai pu voir une souris courir à la sortie du Komala. C’est normal, les déchets sont mis dans un lieu de stockage pas dans des poubelles comme chez nous.

Ensuite Maman a cru marcher le soir sur un rat mort. Cela elle déteste. De toutes les façons, elles détestent toutes les petites bêtes comme les blattes par exemple. Mais, elle n’apprécie pas non plus les lézards, bien que Papa lui dise que c’est utile dans une chambre. Dans la notre, enfin dans la salle de bain, Papa en a vu un gros. Enfin, plus gros que le petit qui est presque collé à l’ampoule à l’extérieur.

En parlant de petit, j’ai vu une camionnette qui faisait la promotion de boxe thaïlandaise par des nains ! Certains doivent trouver cela amusant !

J’ai aussi pu croiser des couples mixtes. Ici, beaucoup sont visibles. Ce que l’on peut remarquer, ce sont ces couples où la femme est blanche et l’homme indonésien. Souvent, elles sont corpulentes et d’un certain âge. Pour l’instant pas vu de Kuta boys. Ce sont des jeunes hommes aux cheveux longs, plutôt musclé qui sont là pour rendre les vacances encore plus exotiques à certaines femmes qui ont le pouvoir d’achat pour vivre une illusion.

Lorsque l’on va à la plage, on passe par un salon de massage. Si à 18h30 lors de notre retour, toutes les masseuses travaillent, il n’en n’est pas de même vers 16 heures. Elles sont presque toutes là à me regarder et à m’envoyer des signes. Lors du retour, on passe de l’autre côté de la rue où il y a aussi un salon. Et bien, dans ce cas, c’est la masseuse qui sort pour venir me voir !

Lors de la baignade, qui était calme - trop pour Papa - il a rencontré George, l’enfant de Surabaya qui sait parler anglais. La première phrase qu’il lui a dite a été : « où est Gabriel ! ».

Le marchand de maïs refuse de nous faire payer le maïs. Il est attentionné en nous disant de manger le féculent à l’hôtel où il sera moins chaud. La femme du marchand de noix de coco a demandé à Papa de faire une photo demain avec Moi !

Mes parents m’ont acheté du lait en poudre. Dulé, dulé, dulé. Moi, j’aime trop. J’en ai besoin. On le testera demain. Mes parents ont de l’appréhension car déjà que je n’ai pas voulu du nouveau biberon (la forme de la tétine dit Maman), que je ne veux pas de ma nouvelle sucette pour remplacer l’ancienne. Cela s’annonce mal.

Maman a intégré la notion de prix relatifs. On est allés au restaurant japonais pour la seconde fois. Mais Papa avait oublié la trousse de secours, mise en place depuis ma chute lors de notre première venue.

Un Bento (plateau de sashimi avec riz, légumes, brochettes servi avec un bol de riz) et un menu set (le numéro 2) pour un montant de 200 000 roupies. Ce sont presque les plats les plus chers (le plus cher est à 100 000 mais hors taxes soit 15% à rajouter).

Nos visites au masakan voient la note s’aloudir : 42 000 à celui de Patimura 15 mètres après le stand des jus de fruits, 50 000 lorque l’on prend à droite après ce masakan et 62 000 dans celui de la Benesari en allant sur la plage.

Pas toujours facile de comparer mais depuis notre premier masakan, j’ai mon assiette. Cela n’est toujours simple de me faire manger carje ne suis pas sur mon siège comme à la maison. C’est Maman qui me fait manger avant que Papa prenne le relais à la fin et jusqu’à que je fasse le signe de descendre. J’ai tout de même bon appétit. Ce que j’aime aussi c’est le pain de mie après la plage et la brioche le matin.

Une vie presque ordinaire faite de simplicité, dans un endroit pas si ordinaire que cela.

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