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LASTDAYS

20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.

BALI 7 : Coconut

L"aventure continue.

Que les journées passent vite même sans rien faire. Il faut dire qu’il y a des rendez-vous fixes comme le repas qui se fait entendre de mon ventre vers midi trente. La sieste est décalée par rapport à la France et je m’endors pour l’instant avant 22heures.

Pour le repas, on a mangé au restaurant du Komala pour alterner et essayer de tenir un planning qui convienne à mon appétit. J’ai pris un gado gado. J’ai apprécié. C’est du riz avec de l’œuf, de la viande et des légumes avec un cracker (beignet). Mais pour les carottes, cela n’était pas évident de les croquer. C’est Papa qui a fini mon riz ainsi que celui de Maman.

A la fin du repas, j’ai tourné autour d’une table où il y avait de nombreuses nationalités. J’ai plu à un japonais et aussi à un coréen ainsi qu’une thaïlandaise. Il y avait aussi un suédois qui avait un téléphone tactile, je l’ai vite remarqué.

Maintenant lorsque je vois une télé, je touche l’écran, me croyant encore dans l’avion pour changer de programmes !

Avant de quitter notre bungalow, j’ai vu une dame qui avec un long bâton faisait tomber un régime de bananes.

Dans le jardin, il y a les pies. C’est comme cela que je nomme les oiseaux car à la maison, j’ai souvent entendu dire ce mot par Maman.

Papa avant d’aller faire comme d’habitude la police dans la mer, s’est fait arnaquer dans une échoppe pour un mango juice. Il voulait tester cet endroit, tout petit, en largeur, dans la Benesari pour ne pas aller à Patimura. Il a eu tort.

Tout d’abord, il n’y avait pas de prix affiché, ensuite en demandant son mango juice, la femme lui propose de mélanger avec des fruits de la passion. Elle lui dit qu’elle est une professionnelle ! Il la regarde faire et voit qu’elle met quelques morceaux de mangues et un fruit de la passion mais aussi du lait concentré et du jus sucré. Dans son stand, il y a un livre sur les bienfaits des fruits.

Lorsque Papa le boit, il le trouve trop sucré. Mais, c’est surtout la note qu’il va trouver salée : 35 000 roupies ! Voyant sa tête, la marchande dit alors 30 000. Elle lui explique qu’elle a mis 2 manques et 5 fruits de la passion et un morceau de citron pour réduire le goîut sucré. Elle lui dit qu’elle loue le local un million de roupies par semaine et que c’est difficile, tellement qu’elle ne peut avoir d’employé. Papa est plutôt zen et se dit que certes, il s’est fait arnaquer (car même dans les chics bars de la Pantai Kuta, on paye moins) mais c’est elle qui a perdu à vie un client et surtout maintenant par le biais d’internet, il pourra envoyer un mail aux guides de voyage.

Une telle boutique a peu de chance de tenir. Cela fait 8 mois. Elle pourra continuer à arnaquer mais pas sur le long terme.

Autre arnaque mais évitée celle-ci, le pack de 24 lait de soja en 25 cl. Vendu 2 400 au Supernova, le magasin chinois, sorte de grossiste, à droite de la rue des champignons, l’annonçait à 70 000 roupies au lieu de maximum 60 000. Papa sait pourquoi, il n’allait plus dans ce magasin.

Par contre, il a vu les bombonnes de 19 litres au prix de 11 000 roupies. Il faut savoir qu’un litre et demie coûte 2 500 roupies au minimum. Mais le problème, c’est le transport ! Au début de la Benesari, ils vendent bien une bombonne de 6 litres mais au prix de 19 000 roupies. Cela semblait perdu, lorsque juste en sortant de notre hôtel, il y a la petite boutique qui vend la fameuse bombonne 15 000 roupies. Enfin, la recharge car la première bombonne, il faut la payer 60 000 dont 20 000 seront remboursées.

Aujourd’hui, comme hier, cela a encore été 7 surfeurs qui ont été rappelés à l’ordre par Papa qui leur a dit, son discours classique : « swimming zone between the two flags ». Tous coopèrent.

La police, la vraie, a changé d’endroit. Elle était en 2011 installée sous une tente sur la plage ; maintenant c’est sur le trottoir. Il est vrai que Beach Walk , que je visiterai plus tard, est devenu l’endroit touristique par excellence. Si un attentat a lieu, cela sera ici.

On est allés à Patimura, l’endroit qui regroupe deux boutiques de jus de fruits au prix mini soit 7 000 roupies (mais 2 000 de plus qu’en 2011, où en juillet il n’en coûtait que 4 000, 5 000 en août). Papa a pris son habituel mango juice et Maman un sisrak. C’est un gros fruit avec des piquants qui donne une couleur verte. Le lendemain, ils prendront toujours un jus de mangue et un fruit de la passion.

Papa me dit qu’il m’emmènera un soir au restaurant chinois au bout de Patimura qui cuisine du poisson. L’endroit est bruyant mais la cuisine est bonne.

Papa est allé m’acheter un sceau avec des accessoires pour la plage. Il en a profité pour prendre les codes du wifi gratuit mais malheureusement, son micro-ordinateur, s’il fonctionne dans la chambre, ne peut tenir la chaleur de l’air ambiant et se met à l’arrêt automatiquement. Il réessayera un matin.

Côté technologie, il a sa carte SIM et comme son téléphone vient de Thaïlande (cadeau de Fred), il n’est pas bloqué. Un sms coûte 650 roupies, une minute en local 2 000 et 5 000 en international (certains opérateurs français proposent avec l’option monde 15 minutes pour 15 euros soit presque trois fois moins).

Aujourd’hui, cela a été ma présentation à son marchand de noix de coco. Il l’a vu hier en fin de matinée. Il n’a pas changé : toujours aussi nonchalant et peu causant. Il ne parle pas anglais et Papa pas indonésien, cela réduit les dialogues.

Lors de son deuxième et troisième voyage, il prenait ses noix de coco à l’angle du début de la rue (à sens unique pour les voitures) en prenant à gauche au bout de la Legian puis la première à droite. Il avait dû s’apercevoir qu’il y avait deux prix mais pas question pour la petite femme de baisser son prix. Il avait alors changé de place et trouver dans le Gang 2 de la Jalan Theater, ce marchand de noix de coco. Au fil des jours, jours après jours, la simple noix de coco était devenu noix de coco coupée avec du jus, et de la gélatine. Lors de Bali 6, c’était presque un repas qui lui était proposé avec des sortes de nems. Comme en 2009, ils vont quitter Bali début août pour aller à Java, dans leur village. Ils nous invitent, c’est très gentil.

Cette année, à l’angle de la rue, la vendeuse et son mari de noix de coco ont disparu ainsi que le restaurant où Papa avait mangé. A la place, une boutique 24/24. Le changement de fond.

Nous arrivons et Bapak, le nom de notre tenancier de noix de coco, nous offre un mango juice. J’en goûte un peu, c’est bon. Sa femme est contente de me voir et fait remarquer que nous avons les cheveux qui bouclent avec Papa. Elle s’amuse avec moi en faisant couiner mon doudou. C’est rigolo. Depuis, je le fais couiner beaucoup plus souvent. Je me suis vite fait adopter. Les gens qui passent dans cette petite rue, toute petite (le gang) me sourit sauf comme d’habitude le chinois à lunettes qui n’a jamais montré un signe d’expression de salutations à Papa.

Pendant que Bapak préparait son mango juice, Maman me promenait à côté mais je voyais bien que ce dernier nous regardait sur le trottoir. Le stand longe la route qui a un fort trafic. Il était temps de partir, Bapak n’a pas voulu que l’on paye. Souvent Papa l’a vu offrir des fruits à ses amis.

C’est ce que l’on peut appeler l’effet Gabriel.

Une vie simple, presque ordinaire si ce n’est que l’on est à Bali. Très loin de chez nous mais très proche dans le contact même si la langue est une barrière et que la communication est réduite.

Il y a ce partage de l’universel qui peut se passer de mots.

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