20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.
25 Avril 2010
SOUL KITCHEN est le premier film par lequel je découvre ce cinéaste allemand d’origine turque malgré de bonnes critiques pour DE L’AUTRE CÔTÉ (2007). Etrangement, comme dans BAD LIEUTENANT, on retrouve un mal de dos dans cette comédie un peu trop légère.
Zinos, a un restaurant populaire situé en banlieue de Hambourg. Il a ses clients fidèles mais aussi quelques soucis : sa copine part en Chine, son frère sort de prison et veut être embauché pour les papiers, le fisc lui réclame de l’argent, un groupe de musique prend le restaurant comme lieu de répétition, le vieux monsieur à côté du restaurant ne lui paye pas son loyer et un ami veut lui racheter son restaurant pensant en faire un projet immobilier.
On dirait des aventures de bande dessinée avec un personnage central positif dont rien ne semble le détourner pour avancer, comme un chat qui retomberait sur ses pattes. Et pourtant, il va devoir passer obstacles et déconvenues : saisie de biens, mal de dos, perte du restaurant, tromperie. Tout cela fait beaucoup mais il tient.
Cela va donc donner lieu a quelques scènes cocasses et à des portraits plus croqués que craquants : le frère joueur, la serveuse squattant un loft sans eau, le masseur, le vieux monsieur, la grand-mère lors du repas (l’actrice de QUATRE MINUTES) et surtout le cuisinier caractériel hissant sa cuisine à de l’art.
L’ensemble se regarde, on sourit à cette comédie douce aux caractères qui se cherchent. Le scénario trop facile de Fatih Akin lui permet de terminer par un repas d’amoureux : SOUL KITCHEN n’est pas de la grande cuisine mais a une gentille ambiance.