20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
Le groupe new-wave iconique et générationnel sort un ravissant double album live enregistré en septembre sur l'île de Wight.
C'est un petit événement pour l'homo new-wavus mais quasi un big-bang pour l'homo curus. Depuis sa création en 1976, jamais The Cure, qui compte déjà quatre disques live à sa discographie, n'avait sorti de témoignage intégral d'un de ses concerts. C'est chose faite avec ce Bestival Live 2011 enregistré le 10 septembre lors de la prestation du groupe anglais formé à Crawley (Sussex) au festival qui s'est déroulé sur l'île de Wight.
Soit quelque deux heures trente live durant lesquels le groupe iconique de la vague corbeau qui a déferlé sur le monde au début des années 80 a joué trente-deux morceaux de son riche répertoire (dix-neuf albums studios), dont nombre de ses plus illustres titres: Just Like Heaven, Friday I'm In Love, In Between Days, A Forest, Lullaby, Lovecats, Close To Me et, imparablement, Boys Don't Cry.
Ce concert marque aussi le retour au sein de The Cure du claviériste Roger O'Donnell aux côtés de Robert Smith (chant et guitare), Simon Gallup (basse) et Jason Cooper (batterie), et officialise le départ de Porl Thompson.
Si la somme jouée (et enregistrée) lors de ce Bestival Live permet de mesurer le grand œuvre de The Cure en trente-cinq ans – il offre des interprétations inédites qui raviront les plus fervents curistes – elle met aussi en évidence la dimension pop trop souvent minorée voire ignorée du groupe, grâce à des versions de titres moins froides qu'en studio.
Bref, un double album ravissant et indémodable. Tous les bénéfices tirés de la vente seront reversés à l'Isle of Wight Youth Trust, organisation caritative d'aide aux habitants de moins de 25 ans de l'île de Wight.
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