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LASTDAYS

20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.

Mike Tyson : peut-on protéger un tatouage comme on protège une marque ?

C’est la question qui fait débat en ce moment aux Etats-Unis au sujet de la sortie d’un film : The Hangover II. A l’affiche, le personnage Stu Prix, joué par l’acteur Ed Helms, arbore un tatouage fortement inspiré de celui du célèbre boxeur Mike Tyson.

Warner Bros qui distribue le film, est accusé par Victor Whitmill, le tatoueur de Tyson, d’avoir réalisé « la reproduction presque exacte de l’œuvre d’art graphique » que représente son tatouage. L’affaire, portée devant les tribunaux du Missouri, est rythmée par le témoignage d’un homme : David Nimmer. Ce professeur de droit de UCLA, spécialiste du droit d’auteur, a été interviewé cette semaine par le site américain du magazine Wired. Dans un récent courrier au juge, Nimmer croit savoir « que même augmenté, le corps n’est pas soumis à la protection du droit d’auteur ».

L'acteur Ed Helms, dans le film Very Bad Trip 2

Or, il semblerait que sa position ait quelque peu évoluée depuis ses dernières prises de positions vers les années 2000. Période où il affirmait « que le tatouage pouvait probablement être considéré comme une œuvre d’art ». Il semblerait que son récent « témoignage d’expert » pour le studio Warner Bros soit à l’origine de ce changement de cap.

En tout cas, Victor Whitmill, le tatoueur, par la voix de son avocat Michael Kahn, a déclaré qu’il avait protégé le tatouage de Tyson en 2003. Si l’affaire n’a pas empêché la sortie du film, l’avocat du tatoueur a reconnu être en discussions sérieuses avec la Warner. « Dans ce genres d’affaires civiles, 95% des contentieux se règlent à l’amiable. Allons-nous être dans les 5% restant ou dans les 95%, je ne sais pas… » Dans tous les cas, l’affaire risque bien de se régler en milliers de dollars.

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