Image forte employée par le patron d’Abeille Musique (distributeur de disques) à propos de l’intégrale Bach (155 CD !) sortie récemment : “Ces coffrets sont la
dernière érection du marché du disque classique” (Le Monde daté 17 octobre). L’imprécision de l’adjectif dernier, dans le contexte, brouille cependant le message (nous
allions dire l’émission) : s’agit-il de la dernière érection en date (en attendant la suivante, une intégrale Beethoven, par exemple) ou n’y en aura-t-il plus jamais d’autre ?
Dans ce dernier cas, ultime eût été préférable. Qu’elle soit la dernière ou l’ultime, il va de soi que nous souhaitons à cette opération une pénétration commerciale optimale.