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19 Février 2010
Un passage crucial du brouillon du Résumé indique : "Le réchauffement moyen attendu si les concentrations de dioxyde de carbone [dans l'atmosphère] devaient se situer à 550 ppm [parties par million] est probablement dans la fourchette de 2 à 4,50 °C au-dessus des valeurs préindustrielles, avec une estimation centrale de 30 °C. Ce réchauffement sera très peu probablement inférieur à 1,50 °C. Des valeurs significativement supérieures à 4,50 °C ne peuvent être exclues."
Le Résumé observe que le niveau des mers s'élève plus rapidement depuis 1993. Dans le même temps, l'extension annuelle des glaces de l'Arctique, la surface des glaciers de montagne et la couverture neigeuse dans les deux hémisphères se réduisent. Le GIEC présente par ailleurs différents scénarios d'évolution, selon plusieurs hypothèses de croissance des émissions de gaz à effet de serre. Les fourchettes d'élévation possibles de la température pour 2100 sont affinées par rapport à 2001 : entre 1,70 °C et 40 °C pour les estimations centrales des différents scénarios (au lieu de 1,4 à 5,80 °C dans le rapport de 2001). De même, l'élévation du niveau de la mer est estimée se situer entre 0,28 et 0,43 m en 2100 (au lieu de 0,09 à 0,88 m dans le rapport de 2001).
On peut s'attendre que cette apparente restriction provoque des débats. Plusieurs scientifiques critiquent le fait que le GIEC ne prenne pas suffisamment en compte une série d'observations récentes : les glaciers du Groenland fondent plus vite que prévu, phénomène que n'intègrent pas les modèles du climat sur lesquels s'appuient les travaux du GIEC. L'accroissement du nombre des tsunamis et des cyclones est qualifié de seulement "probable".