Il est 1h du matin.
Les voyages se suivent et le decalage horaire demeure. Hier soir, j'ai du sombrer vers 3h30. Lever difficile vers 10h30. C'est comme devoir se lever a 4h30 ... pour aller travailler !
Je retrouve la banana pancake et la fruit salad de l'hotel. Je ne m'en lasse pas. Je demande a changer de chambre au cas ou. Peu d'espoir. Je resterai donc dans cette chambre qui a comme seul
defaut d'etre trop proche de la rue.
Premiere action : le change. 1 euro = 14 100 roupies. Le cours aug;ente presque toujours apres un week-end (il baisse a partir du vendredi soir). La monnaie europeenne s'est appreciee de 12 pour
cent mais les prix de l'hotellerie beaucoup plus. Ensuite, les courses : eau, nrj drink, lait de soja, jus de fruit. Je vais au Supernova, superette que je connais a 10 minutes du centre. Sur ma
liste, de l'apres schampooing que j'ai oublie, ainsi que le pansement liquide et les baskets !
Sur le chemin retour, AO MIN - que j'avais connu il y a deux ans, il est gardien de parking, parle peu anglais mais aime la Marmotte ! - me reconnait sur le stand de noix de coco. Je retrouve aussi
PAD IN mon marchand de noix de coco (relire Bali IV). Il m'offre une tranche de pasteque (il ne parle pas du tout anglais). J'essaye de demander a AO MIN s'il a recu ma photo de lui et de la
Marmotte mais il ne semble pas comprendre.
Deux irakiens arrivent ('Sadam Hussein'). Ils commandent une noix de coco. Pour ma part, ce n'est p[as l'heure. Un des deux me propose une cigarette, ainsi que despparts de jack fruit que Pad In
nous a offert.
Le jackfruit est un gros fruit, de 5 a 7 kg, a l'enveloppe epineuse mais avec des fruits doux avec un noyay de couleur jaune fonce.
Par Ao Min, Pad In me fait savoir qu'il va a un mariage a Java, dans son village, il m'invite. C'est gentil mais je en suis pas en etat d'accepter et physique;ent et mentale;ent. En France, cela
est deja difficile, une obligation. Et meme si je fais l'attraction, la barriere de la langue est un obstacle a ce voyage. La date tombe en plus au meme moment qu'arrive mon pote FRED.
Je ne sais si la fille de Pad In ira. Je pense que oui. C'est une adolescente, enfin je pense, elle me parle un peu avec le peu de mots d'anglais qu'elle connait. Cela me rappelle N|Bangkok,
un salon de coiffure ou j'achetais du soja milk, la conversation etait trop limitee a cause de leur anglais et du manque de connaissance de ma part de la langue locale.
Sur le chemin de la plage, une moto s'arrete. On m'a encore reconnu ! C'est Francoise, une francaise abonnee a Bali avec sa fille qui rentre maintenant en Seconde. Je les ai croisees en 2004 au
Komala Inda 2.Elle me dit qu'elle a mal dormi au KI2 a cause d'une bnade de slovaques qui ont fait la fete toute la nuit. En cause selon elle, la prise de chqmpignons magiques qu'elle deplore. Elle
aurait prefere de l'alcool ! Je n'en suis pas si sur. Je la recrioserai dans les jours a venir.
Il est 15h et l'appel des vagues est fort. Pendant 40 minutes, je retrouve les sensationsde nageavec quelques fortes vagues. Je devie un peu mais du cote oppose des drapeaux rouges interdisant de
se baigner. A BAli, il ne faut pas trop compter sur les gardes cotes.
Je suis le seul a me baigner et a etre au niveau des surfeurs. Pour cette premiere, je decide de rentrer car si j'ai bu bien les deux nrj drinks, je n'ai pas mange. Le courant est present. Ne pas
paniquer. Ce qui est problematique c'est de rester dans la zone de remous. Une fois de plus, je m'en sors ! Mais, j'ai beaucoup derive ... a approcher une autre zone a drapeaux rouges ! Un peu de
lecture mais je sens vite une grande fatigue. Pas la force de commencer le livre de Jerome Garcin.
Une douche, la noix de coco (kelapa en indonesien) et en passant un nasi campur (du riz avec des legumes, du thon, un oeuf entre autres) et j'assiste vers 18h au coucher de soleil qui est rapide
avec une bande de nuages qui l'abrege encore plus. Le temps d'etre dans le penombre, de rentrer, il est 19h30. Je m'ecroule sur le lit.
Comme il y a deux ans, vers 12h du matin, je me leve mais au lieu de lire pendant deux heures, j'ecris.
Me retrouver ici, me ramene deux ans en arriere, comme si rien n'avait change - meme pas moi - comme un retour a la maison.