Parmi les huit espèces d’ours vivant à l’heure actuelle, c’est l'ours polaire le plus grand, le plus lourd et le plus puissant. C’est aussi lui qui vit le plus au nord, et qui supporte les
températures les plus basses.
Résistant au froid
L’ours polaire (ou ours blanc) possède une excellente protection contre le froid : son épais pelage ne laisse pas passer l’eau, et l’épaisse couche de graisse qui se trouve sous la peau lui
permet de résister à des froideurs extrêmes. C’est également grâce à cette importante couche de graisse que les ours polaires peuvent passer de longues périodes sans manger. C’est ainsi que
lorsqu’ils se cachent dans leur tanière pour échapper aux froids les plus intenses de l’hiver, ils peuvent rester des mois sans manger.
Son plat préféré
Les phoques sont les proies préférées des ours polaires. Lorsqu’il y a suffisamment de phoques, les ours se contentent de consommer la graisse de ceux qu’ils ont chassés, abandonnant le reste.
Plus c’est gras, plus c’est meilleur, quoi ! L’ours polaire est un chasseur expérimenté, qui se déplace rapidement aussi bien sur la terre ferme que dans l’eau. Son odorat très fin l’aide à
trouver ses proies : il lui permet de repérer un animal à des kilomètres de distance, et même de localiser des phoques cachés dans des tanières sous la glace.
Des mamans qui dorment
Les femelles ont des bébés tous les trois ans. Les petits (un ou deux en général) viennent au monde pendant que la mère s’est retranchée dans sa tanière pour hiverner : ils ne la réveillent pas,
se contentant de se nourrir du riche lait maternel en tétant pendant plusieurs semaines. La mère ne les emmène hors de la tanière que lorsqu’ils sont âgés de trois à quatre mois : c’est à ce
moment seulement qu’ils découvrent à quoi ressemble le monde qui les entoure. Les jeunes restent longtemps auprès de leur mère. C’est elle qui leur apprend tout ce qu’un jeune ours polaire doit
savoir pour se débrouiller dans la vie : la chasse, le choix d’une tanière convenable, etc. Ils ne se séparent définitivement de la mère qu’à l’âge de trois ans.
Menacés
L’ours polaire est en effet menacé par le réchauffement du climat de la Terre. Nous produisons de plus en plus de gaz qui réchauffent l’atmosphère terrestre (gaz provenant notamment de la
combustion du mazout pour le chauffage de nos maisons, ou de l’échappement de nos voitures) : le climat se modifie donc, ce qui a notamment pour effet de faire fondre les glaces des pôles.
La pollution joue également des mauvais tours aux ours polaires. Les matières toxiques que nous répandons dans la mer sont consommées par les petits organismes marins : ceux-ci sont à leur tour
consommés par les poissons, qui sont eux attrapés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C’est ainsi que les ours emmagasinent les poisons qui se sont accumulés dans l’organisme
des différents animaux qui composent ce que l’on appelle la pyramide alimentaire.