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10 Avril 2010
Les risques de sécheresse pour l'été prochain restent importants dans certaines régions françaises, mais la situation est moins catastrophique que prévu, grâce aux pluies abondantes du mois de mars. A l'issue du comité de suivi de la sécheresse, prévu mercredi 19 avril, la ministre de l'écologie, Nelly Olin, devrait tenir des propos moins alarmistes que lors des précédents comités. En janvier, elle avait en effet appelé les Français à se préparer à une année "très difficile, voire historique" en matière de sécheresse.
Les pluies de mars ont constitué une heureuse surprise. Elles ont été partout supérieures à la normale, à l'exception de l'extrême nord et des régions méditerranéennes, précise Météo France. Les sols sont saturés d'eau sur la majorité du pays et l'on constate une hausse générale des débits des cours d'eau, sauf dans le nord de la Picardie, en Haute-Normandie et dans le Sud-Est. Autre indicateur rassurant : les réserves des barrages sont bien remplies, entre 80 % et 100 % de leur capacité, ce qui permettra de soutenir le débit des cours d'eau cet été. Quant aux retenues hydroélectriques, elles ont un taux de remplissage supérieur à la normale.
Sur la totalité du territoire, la situation reste très fragile et dépendante des conditions météorologiques des mois à venir. Les pouvoirs publics, qui ont lancé une campagne de sensibilisation aux économies d'eau, insistent sur la nécessité de "réduire structurellement notre vulnérabilité aux phénomènes de sécheresse. Quelle que soit la situation en 2006, nous savons que, dans certains secteurs, il n'y a pas adéquation entre l'offre et la demande en eau", prévient le ministère de l'écologie.