20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.
29 Août 2008
Sparrow en anglais signifie moineau, c'est par cet oiseau que débute ce film qui se veut léger. Après l’histoire de
triade et une certaine complexité psychologique (ELECTION 1 et surtout 2), c'est à un genre hybride sorte de comédie matinée de soupçons dramatiques que s'attèle Johnnie To cinéaste estimé en
France (Breaking News).
Une bande de pickpockets est contactée par une femme mystérieuse qui veut quitter Hong Kong et le mafieux qui la
protège. L'engrenage peut commencer.
La Team Milky Way (nom de la société de production de Hong Kong) a choisi dans le scénario et les dialogues la fonction minimale dont le personnage féminin en serait l’emblème. C'est la mise en
scène fluide qui va être le référent, hommage à la nouvelle vague (Pickpocket, Les parapluies de Cherbourg) dans ce qui se terminera par une chorégraphie - sous et avec la pluie - comme
l'est la technique du vol. On notera une tentative de touche Wong Kar Waienne (scène de cigarette dans la voiture).
La technique des voleurs est montrée avec notamment ce morceau de lame de rasoir sur la langue, fil rouge sous fond de musique inspiré des années 60, signée par un français mais trop souvent
présente. C'est le jeu du chat et de l'oiseau mais le film dure une heure trente et surtout donne l'impression d'en faire plus. Il n'y a pas grand intérêt à suivre ce qui nous est montré sauf
cette présentation de cette ville de buildings mais aussi de petites rues (Hong Kong est l'un des territoires les plus peuplés du monde).
Producteur du film, Johnnie To a eu la volonté d'aborder un autre genre qui me laisse une fois de plus dubitatif sur la qualité de ce cinéaste.