Malaisie 2oo8 : Batu Ferringhi

21.08.2008

La pleine lune est presque formee, les raveurs se preparent a Koh Pan Gan (Full moom party), les vaguent montent en puissance a Bali et le drapeau rouge doit flotter sur la plage. Peut-etre ce soir, pourrais-je voir du catch a l'hotel ou alors essayer de demander a un bar sur la plage car dans la guest house, il y a la soeur du patron qui normalement regarde les informations, chinoises je pense.

Me voici a Batu Ferrenghi, a 40 minutes de bus de Georgetown. Endroit prise autrefois par les routards, c'est un lieu maitenant touristique qui permet en partie de beneficier de la vue de la mer ainsi que de la baignade, toujours interrompue par les piqures des filaments de meduses.

Pendant deux nuits je vais respirer un air plus marin, moins pollue peut-etre. C'est pourtant l'odeur de l'essence que j'ai senti le long de la plage dont certaines font face a de grands hotels avec piscine. Pour retourner sur la route principale, je passe par l'un d'entre eux.
L'origine de cette odeur desagreable est a trouver dans les scooters des mers : en plus de souiller l'eau, ils polluent nos oreilles et la vue en plus d'etre dangereux. Ne reste plus qu'a faire de l'equitation sur la plage. Il y a d'ailleurs des chevaux a cet effet !

Deux nuits en attendant la derniere avant le depart de ce pays.
Petite presentation des habitues du 7 Love Lane.
Il y a ce 'retraite' suisse allemand rive sur les J.O a la television (il est a 30 centimetres de l'ecran), il me dit que cela n'arrive qu'une fois tous les quatre ans. C'est surement pour cela qu'il regarde l'epreuve feminine du VTT en zappant sur les dix chaines de la tele par cable (Astro) qui retransmet cet evenement. Un autre se tient juste derriere, je ne l'ai pas revu avant de partir.
Et puis, il y a celui qui a un look de baroudeur, il fait la quarantaine mais je pense qu'il est plus jeune. Il aurait bloque, sur quoi, je ne sais pas et a partir de quoi non plus mais, tous ne sont pas dans l'action. Enfin, il y a l'anglais qui fait ses 40 ans et qui ne sait pas encore combien de temps il va rester dans ce pays qu'il connait bien. Dans sa 'boite' en fer, il se prepare son porridge - tres british. C'est lui qui va donner certaines informations.

Le patron n'est pas de bonne humeur car hier soir, la police est venue (d'ou la lumiere allumee vers 2h30 la nuit derniere) et a emmene un de ses employes indiens qui n'avait pas de papier. Le patron a du payer mais le gars n'est pas revenu. Il ne savait que quelques mots d'anglais et me disait - comme Shira a Malacca - que les catcheurs gagnent beaucoup d'argent.
Il me donne l'adresse d'une agence de transport (Swiss Travel) toute proche pour que je puisse comparer avec le prix que m'a annonce le patron indien. Il m'annonce que le train est moins cher mais il ne connait pas le confort d'un bus VIP. Enfin, il me raconte qu'auparavant, Love Lane etait animee la nuit. Depuis, la police a fait le menage, enfin presque. Hier, en plus des controles de motos (presque exclusivement conduites par des malaisiens), j'ai vu une voiture faire sa tournee.

Dans la voie qui mene aux hotels pas chers a Batu Ferrenghi, j'ai croise 4 personnes handicapees dont une devait avoir le cancer de la peau et une autre qui parlait tous les 5 metres .... mais personne n'etait en face de lui !
Je me suis fait une connaissance en la personne du vendeur du stand indonesien ; j'ai goute au Mie Goreng (petites nouilles melangees avec des morceaux de pomme de terre et un oeuf) ainsi que le Pasambur (nom de memoire - melange notamment de tofu et de legumes). Il me salue maintenant a chaque fois qu'il me voit.

Demain c'est la pleine lune, certains y seront par diverses substances, d'autres attendront patiemment les vagues du petit matin. L'annee prochaine, cela sera mon tour.