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LASTDAYS

20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.

HELLBOY 2 THE GOLDEN ARMY

Film vu au cinéma en Thaïlande, en version originale non sous-titrée.

Cette année sera pour moi l'année Guillermo Del Toro qui découvre ce cinéaste. Séance de rattrapage pour ce réalisateur mexicain qui semblait être abonné aux films d'adaptation de personnages de comics (Blade 2, Hellboy), avant de réaliser le fantastique - dans tous les sens du terme - LE LABYRINTHE DE PAN avec une esthétique personnelle mélangeant Histoire et féerie dans ce que l'on pouvait sous-titrer comme Alice au pays des franquistes.
Fort de cette vision il y a quelques mois lors d'un festival du cinéma espagnol (avec LA ZONA comme punition tout de même), c'est avec plaisir que j'allais découvrir son nouveau film et donc la seconde aventure de cet être a la peau roue et a la main de pierre, venu des enfers mais luttant pour le bien avec ses compagnons.

Le film débute par ce qu'affectionne le réalisateur : raconter une histoire. C'est celle que lit le professeur au petit Hellboy pendant que celui-ci se brosse les dents (de larges dents) : il était une fois un Roi, son peuple, des humains, une guerre, une armée et une couronne. On retrouvera bien sur, cette armee indestructible (THE GOLDEN ARMY) en fin de film mais ce n'est pas ce qui intéresse le réalisateur. Le point central reste celui de la filiation : Liz est enceinte et Hellboy ne le sait pas. Filiation aussi dans les rapports entre le roi et son fils (le prince Nuada), ce dernier glissant cette phrase a un moment tragique : "je t'ai toujours aimé". On poursuit cela avec le Prince et sa sœur.

On retrouve par moments l'environnement neigeux et les formes de personnages du film précédent. Ce qui le différencie des films américains classiques, c'est bien entendu la conclusion et une scène de presque karaoké entre Hellboy et son copain « poisson » Abe bien éméchés.


La forme et les relations entre les personnages se rapprochent de ceux des X-MEN (avec leur perception par les humaines) et la scène dans la ville souterraine peut rappeler celle classique de la trilogie La Guerre des étoiles, le tout se terminant dans une ambiance proche du Seigneur des anneaux (Del Toro devrait réaliser pour 2011 un film sur le HOBBIT).

Esthétique personnelle et spectacle de qualité sont la marque du réalisateur qui reste dans le film de genre mais en plus intéressant que les produits calibrés. Le personnage Hellboy semble fidèle à lui-même, aimant la castagne en étant trop impulsif et sûr de lui.

Dans la dernière scène, il rend les armes, façon de Del Toro de passer à d'autres projets. D'ailleurs symboliquement le dernier mot entendu n'est pas celui de "baby" mais de "babies".


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