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22 Avril 2011
Tout a commencé avec l'arrivée des pansements sprays en 2003. Quelques "pschitts" plus tard, ces produits qui forment un film transparent sur la plaie ont envahi le marché. Hansaplast, Compeed, Urgo, Tricostéril : tout le monde en fait. A l'été 2005, l'offensive s'est accrue, avec l'arrivée du premier pansement liquide, encapsulé dans une microdose ("Liquid Protect" d'Hansaplast).
A peine lancé sur le marché, et le voilà pourvu de clones présentés, cette fois, dans de petits flacons, à la manière d'un vernis à ongles (de 8 à 9,50 euros). Ils sont moins chers que la version encapsulée (7,99 euros les six doses), mais aussi moins hygiéniques (puisque le pinceau spatule trempe dans le produit, même après usage).
Les sprays, flacons et autres dosettes occupent déjà 27 % du marché du pansement en France, en valeur, pour seulement 13 % en volume. "Certes, ils sont plus chers, mais ils tiennent jusqu'à trois jours, même avec une douche quotidienne", assure Sébastien Blaise, chez Hansaplast, l'inventeur du spray comme du pansement liquide, et leader du secteur en France. "Ils nous permettent de séduire une nouvelle clientèle : les 70 % de Français qui ne traitent jamais leurs petites coupures, de peur de sortir avec un adhésif derrière l'oreille ou sur la joue", précise-t-il.