20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
Ils étaient environ 6 millions dans les foyers français en 2006. Pour eux, 110 millions d’euros ont été déboursés.
Et pourtant, il y a de grandes chances qu’ils finissent sur le trottoir dans les prochains jours.
Ils ? Ce sont les sapins naturels qui ont participé, au milieu du salon familial, aux fêtes de fin d’année, déguisés avec leurs traditionnelles guirlandes et leurs boules multicolores.
Ils finiront vraisemblablement leur vie dans une benne à déchets végétaux puis en compost (avec leurs sacs à sapins, si ceux-ci sont bien biodégradables),
Car les principales villes de France ont désormais mis en place un système de collecte spécifique pour l’arbre à aiguilles. Des magasins, comme Ikéa, ont fait de la récupération post-Noël des
sapins un argument de vente. La chaîne suédoise propose, depuis plusieurs années, de reprendre les sapins achetés chez elle contre un bon d’achat, avec la promesse que le résineux sera
transformé en engrais et que de l’argent sera reversé à l’Office national des forêts.
Reste à savoir si cette bonne affaire pour le client en est une pour l’environnement. Entre les trajets de camions remplis de sapins en provenance d’Europe du Nord, les allers-retours en voiture des clients pour acheter puis ramener l’arbre et, enfin, les circuits vers les centres de compostage, les émissions de CO2 battent leur plein. Mais alors ne valait-il pas mieux choisir le sapin artificiel, réutilisable presqu’à l’infini ? Pas si simple. Car le sapin naturel participe à la préservation de l’environnement. Biodégradable après usage, il absorbe du dioxyde de carbone au cours de sa croissance, stabilise les sols, abrite des animaux sauvages. Mieux : ce produit, saisonnier par essence, est cultivé spécialement pour les fêtes et donc ne participe pas à la déforestation.
Son homologue artificiel (qui représente 10 % des ventes en moyenne), en majorité importé d’Asie, n’affiche pas les mêmes vertus. D’abord, il est fabriqué en matière plastique, donc à partir de dérivés de pétrole : son impact écologique est donc beaucoup plus négatif. Et puis sa couleur passe, ses branches s’affaissent, il accroche la poussière… Aussi, les Français qui en possèdent en changent-ils en moyenne tous les trois ans. Côté prix, l’écart se resserre.
Un vrai casse-tête donc. Porte-monnaie, état de la planète etc. Certains, semble-t-il, ont trouvé une parade. Comment ? En inventant le premier sapin en plastique diffuseur de parfum. Avec odeur de sous-bois, comme si vous y étiez.
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