Rédigé par Kitano et publié depuis
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Cela s'est passe a u coeur de la fete, a l'heure ou le nombre de verres d'alccol ne se comte plus sur le s doigts d'une
main. Les autraliens devaient entrechoquer leurs bouteilles de Bintang (biere), les francais discuter des vagues, les italiens draguer des danoises, des portugais croiser
des taiwannais et des indonesiennes se dehancher sur la piste de danse.
Et puis, il y eut l'explosion dans cette boite situee en plein centre de Kuta. Il y en aura une seconde a cote, dans une voiture.
Cela a du etre terrile, les vitres ont vole en eclats aux alentours, sur que cela a du reveiller les voyageurs au losmen Arthawan et meme au Khomala.
Je ne veux meme pas imaginer les secours. On n'etait pas un 11 septembre mais le 12 octobre 2002.
Plus de 300 morts de 22 nationalites differentes. Le plus lourd fardeau fut porte par l'Australie (83 morts). Avec le decalage horaire, l'horreur de la nouvelle a peu etre relaye chez nous au
journal de 20h. Que de coups de telephone, de messages internet ont du etre lances ; sauf pour 4 francais qui furent au mauvais endroit au mauvais moment.
Pour le toursime ce fut une catastrophe : la moitie de touristes en moins l'ete suivant. En 2004, a Djakarta et a Jogjakarta, nous n'etions vraiment pas nombreux. Il fallut attendre
l'ete 2005 pour un retour a la normale. Sauf que le 1er octobre 2005, deux bombes explosent : une au centre commercial Mata Hari, l'autre a JIMBARAN (quartier huppe) pres de la plage.
20 morts dont 15 indonesiens. Et le tourisme chuta encore.
Les consequences sont visibles. Car meme si les investissements haut de gamme on t repris et si les spa s fleurissent, il y a aussi de nombreuses boutiques, complexes definitivement
fermes et le nombre d'affiches 'Di kontractan' sont legions.
Un des membres presume de l'organisation fanatique musulmane fut arrete et ecopa de 30 mois de prison. Cela choqua et tendit encore plus les relations avec l'Australie ou des
ressortissants eurent la peine de mort prononce pour traffic de drogues. Dans un magazine, j'ai pu lire qu'une autralienne d'une trentaine d 'annees fetait son anniverssaire
- sans ses enfants - a Kerobokan, mais dans la prison. Elle clame elle aussi son innocence.
Les indonesiens et plus particulierment les balinais ont paye un lourd tribu pour ses attentats. On n'est d'ailleurs pas sur du chiffre exact
(comme pour le 11 septembre). Il devait y avoir du tapin mais surtout des employes tues dans l'exercicie de leurs fonctions.
Un fait est certain, la mort n'est pas moins cruelle au soleil au salaire de la peur.