Les antihéros meurent aussi. Michel Blanc a dû partir sur un malentendu. C'est la première fois qu'il ne nous amuse pas. Avec son crâne chauve, son air affolé, ce visage rond et pâle que traversait parfois un lumineux sourire, ce second rôle valait bien d'être en haut des génériques. Dans la cour de récréation, il était sûrement la tête de Turc. Au lycée Pasteur de Neuilly, il s'installait sans doute au fond de la classe. Pour le public, il restera éternellement Jean-Claude Dusse, avec sa mèche à la Giscard. Ce rôle de dragueur calamiteux lui collait à la peau.