26,5 cm de long, 13 cm de large, et 10 cm d’épaisseur pour un poids total de 2,22 kg, voici les caractéristiques d’une huître découverte mi-décembre à Carantec, dans le Finistère. C’est ce dont nous informe un ami breton après sa lecture du Télégramme

Voici la photo de la géante

Photo : « Le Télégramme »

occasion pour notre ami de rappeler ou nous apprendre cette comptine :

Any noise annoys an oyster

But a noisy noise annoys an oyster most

c’est ce que les Anglais appellent un tongue twister
et les Français un virelangue, que définit ainsi le Larousse en ligne :
« groupe de mots difficiles à articuler, assemblés dans un but ludique ou pour servir d’exercice d’élocution ».
L’ami nous précise que cette charmante comptine a “un rythme et une métrique trochaïques”, un adjectif venant du nom masculin trochée = « terme de prosodie grecque et latine. Pied formé de deux syllabes, une longue et une brève » (le Littré).
Littré toujours

 

 

 

Outre le trochée, notre ami, décidément très en verve, nous apprend également les mots anapeste et spondée

*   Avec la photo de l’huître géante, l’ami nous envoie celle-ci

une huître « pied de cheval »

en nous précisant que « même les plus grandes des huîtres trouvées ou élevées dans les bassins et les estrans de Cancale, de Port-Lazo et Plouézec, jusqu’à Ploubazlanec ou Plougrescant (tous lieux dans les Côtes-d’Armor), sous l’appellation relativement commune de “pieds de cheval”, n’atteignent pas souvent de telles dimensions ».

Merci, ami Jean-Marie, pour cette promenade ostréo-poétique !