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20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan

BALI X : retour sur BALI 9 !

Bonjour à Tous !

En regardant mon ancien fichier word de l'an dernier, j'ai trouvé une ébauche d'article que je n'ai pu publié puisque le dernier article écrit était daté du 17 août 2017. Je reprends pour souvenir en le mixant avec cette année.

Comme cette année, les enfants aiment balayer. Au Lusa, on a un balai, un petit balai à longs poils. Cela n'était pas le cas au Komala où il fallait vraiment le chercher, le trouver et le garder. même cela, ils n'étaient pas capables d'en avoir. En relisant les articles de l'an dernier, le déclic pour quitter le Komala a été ce matin où le manager nous a servi le thé dans un petit verre avec un pancake avec moins d'une cuiellère de confiture. La confiture indonésienne contient plus de sucre que de fruits et la couleur flashy  indique qu'il y a des colorants. Il y a de meilleures confitures mais elles sont importées. Il font aussi une sorte de crème aux fruits. On a testé mais il faut la garder au réfrigérateur.

 

C'est donc la fin du Komala en ce mois d'août 2017. Fini d'entendre les coqs ! La fin d'une ère. On va faire tranquillement le transfert des valises, des sacs, de la poussette, du galon d'eau (19 litres) et des enfants. Pour une fois, on peut emménager vers midi !

 

Je vais m'occuper du passeport de Paul (le surfeur décédé). Je l'envoie à l'ambassade d'Indonésie à Jakarta, à la personne concernée. Il est en courrier suivi. Il va arriver (ou pas) lorsque nous partirons. Je souffre tellement du dos avec un départ presque imminent que je ne vais pas suivre son avancement. Aux dernières nouvelles en septembre 2017, le passeport n'était pas arrivé. Paul a un autre passeport que je pourrais récupérer l'an prochain si je reviens. Paul va se faire incinérer à Bali, c'est plus simple pour la famille. Ses cendres seront rapatriées en France pour une cérémonie.

 

Pour soulager mon dos, en plus des deux massages du father (j'en ai parlé en juillet), je vais me faire faire deux massages. Le premier a presque réussi à faire disparaître la douleur. Le deuxième avec une autre massage va poursuivre le travail mais en moins efficace. Pour vous dire comme elles sont gentilles, la première massage, lorsque je lui dis ce que j'ai, va aller m'acheter une huile (GPU - on l'a trouver dans les supérettes). Je pense qu'avec le Father, les deux masseuses, la douleur a reculé et disparaîtra en France avec deux séances d'ostéo. Pendant deux jours, je vais me sentir bizarre ("weird"). Ce n'est qu'après que je vais comprendre : cela vient du fait que j'ai arrêté le Tramadol. Il y avait accoutumance !

 

Ma hantise, c'était l'avion, des heures d'avion alors qu'une semaine avant je ne pouvait rester plus d'une minute assis. Heureusement, il y avait l'ami Fred. Il me conseilla de prendre un doliprane toutes les 4 heures. Ce que je fis. Le trajet se passa bien.

 

Ma douleur au fil des jours va descendre et je ne peux écrire pour le blog. Le changement d'hôtel a eu du bon. Le matelas du Lusa est meilleur, la chambre plus récente, on a un vrai petit déjeuner et la piscine pour les enfants. Mais cela sera fini ou presque de rencontrer des voyageurs. En augmentant de catégorie d'hôtel, on perd le sens de la rencontre. Je ne veux pas imaginer ce que cela doit être dans un hôtel huppé.

Je ne peux finir ce billet par les personnes rencontrées, encore et encore.

Commençons par Mysti qui me raconte les mêmes histoires qu'il y a deux ans puisque l'an dernier. J'ai vu en fin d'après-midi, celui que je surnomme Christophe car il a le même look et sûrement le même âge. De jour, il fait plus musclé que la nuit dans le bar au croisement du restaurant du Frog, toujours seul.

Comme ce quarantenaire qui se promène toujours avec son chien à qui il lance une balle, que ce dernier rattrape presque toujours. Son jeu (au maître pas au chien), c'est de prêter la balle à des gens pour qu'ils essayent. Cela fait des années qu'on le croise. Dans une ruelle, on a croisé notre ancien du Komala qui est devenu vendeur de beignets juste dans la boutique lorsque l'on sort de notre hôtel et qui est maintenant dans un bar de la jalan benesari, toujours aussi sympathique.

Bien entendu, sur la plage on croise celui que j'ai surnommé Le Dude : c'est notre voisin du Komala, toujours souriant, bon esprit, sûr qu'il a la Balitude. Le presque cinquantenaire, qui était aussi notre voisin il y a un an, ne l'avait pas. Il a un fils d'une vingtaine d'années qui doit lui aussi sortir au Skygarden. La différence avec Mysti, c'est que l'australien cherche et trouve des relations tumultueuses mais de durées moyennes tandis que celles du français ne durent que quelques heures.

 

Voilà, de tous ces personnages, je n'en reverrai pas beaucoup et je n'en rencontrerai sûrement plus.  Sur mes notes, j'avais inscrit un repas au Warung 44, le restaurant indien ; on avait négocié pour acheter des sarongs toujours dans la même boutique et j'avais donné à mon fils des cadeaux pour les masseuses qui faisaient toujours des coucous à mes enfants, elles furent fortes étonnées de ce geste.

La dernière image, après un dernier repas que je n'ai pas tellement apprécié, fut celle dans un taxi : on part de l'hôtel Lusa mais vers la Pantai Kuta, ce qui nous donne l'occasion de revoir une dernière fois les masseuses et surtout Nawill notre donneur de maïs.

C'était BALI 9 qui ne se terminera que lors de notre arrivée en France avec quelques péripéties dont je vous parlerai à la fin de ce voyage car maintenant retour à la réalité de BALI 10 !

Aujourd'hui, on a revu le monsieur avec la baballe et son chien, j'ai vu en moto Mysti et Saïd, les masseuses adressent toujours des coucous à mes fils, on a retrouvé notre marchand de bakpao, ainsi que le restaurant des musulmanes. Kuta change, évolue mais ce qui ne changera jamais, cela sera ces couchers de soleil, dont je ne me suis jamais lassé, pas une seule fois en dix voyages.

 

 

 

 

 

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