20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Bonjour à Tous !
Nous voici à Jinbaran, à 40 minutes au sud de Kuta. Village de pêcheurs mais aussi lieu de calme avec restaurants sur la plage. Lorsque nous arrivons, en cherchant le marché aux fruits que nous ne trouverons pas (il finissait vers les midis), nous rencontrons un couple de français qui cherche le chemin pour aller à Ulu Watu, ils ont rendez-vous avec des amis mais n'ont pas de téléphone. Ils n'ont pu acheter une carte. Ils n'ont donc pu utiliser Grab et ont payé le prix fort pour venir ici en taxi.
Jinbaran est un lieu pour quitter le tumulte de Kuta, pour manger du poisson, pour regarder les fortes vagues, pour marcher le long de la plage, pour se promener dans la rue principale (Jalan Ulu Watu) et c'est presque tout. Il existe des activités touristiques disponibles mais ce n'est plus au niveau du local. Ce qui me marque, c'est que derrière les restaurants, derrière la route, il y a souvent de grandes superficies en fiches voire des hôtels à l'abandon.
On ne peut pas se baigner à Jinbaran. Cela me fait penser à l'an dernier à Nusa Dua. La vague qui va s'écraser sur la plage est ensevelie par la vague de derrière, une forte vague. Fort courant mais surtout la vague qui n'est pas si haute est forte. Personne ne se baigne sur toute la plage. Je ne verrai qu'une personne se mouiller les pieds et mon plus jeune fils courir vers la plage et vite faire demi-tour. Par contre, la couleur de l'eau est belle ; elle n'est pas uniforme et prend un aspect clair, c'est joli à regarder.
Lorsque l'on est face à la plage qui doit s'étendre que quelques kilomètres, on voit sur la droite, une avancée en béton et plus loin, la piste de l'aéroport. Lorsque les avions sont dans le ciel, on les voit de plus près que sur notre plage habituel. En fait, nous ne sommes qu'à moins de 5 km de Kuta mais à pied, cela n'est pas possible de longer la plage à cause de l'aéroport. La durée à pied est d'environ 1h15.
L'avantage de ce village de pêcheurs est son ou plutôt ses marchés de poissons. Je me souviens que c'est là, avec Fred que l'on avait acheté des lobsters que l'on avait préparé par un restaurant qui a depuis fermé car il était avec le grand restaurant chinois qui faisait aussi du poisson mais avec une superficie qui l'apparentait à une cafétéria.
On aurait pu acheter du poisson et le faire préparer par un restaurant mais ne connaissant pas la qualité des poissons, on va aller dans un petit warung ... qui va s'avérer complet. Il y en a un en face mais il est spécialisé dans les crevettes et un groupe de coréens tente de négocier à 8 un prix. Même s'ils ne parlent pas indonésien, il font entendre via le téléphone le prix.
On va donc visiter le marché couvert au nord avec une succession de bacs en polystyrène avec soit de l'eau, soit des glaçons pour garder au frais, les poissons, les mollusques, les coquillages. C'est impressionnant. On dirait que ce marché n'a pas évolué depuis des décennies (hormis peut-être les bacs en polystyrène). Je pense que les personnes qui travaillent, enfin qui vendent, doivent être aimées des chats !
On va donc au restaurant qui fait cuire vos achats de poissons. Il y a une succession de restaurants le long de la plage et une succession de chaises et tables vides. Soit cela n'est pas la saison touristiques, soit c'est trop cher, soit la baisse de l'activité touche ce village.
Mon poisson entier s'avérera bon, même pas la peine d'ajouter une de trois sauces (dont deux sont pimentées). Les enfants commandent un hamburger géant et ont droit à une canette de coca, ils sont vraiment contents ... enfin jusqu'à croquer la viande du hamburger qui est légèrement pimenté. Poisson entier et squid pour le repas le plus cher de notre voyage !
Après avoir marché sur la digue, avoir vu des handspinner classique à 10 000 roupies (à KUTA c'est beaucoup plus cher), il est temps de rentrer. Je lance l'application Grab, qui e trouve un taxi ... qui cancell le trajet car il dit que cela n'est pas sûr. En fait, on est dans une zone où ls Grab ne sont pas les bienvenues. Je mène les troupes vers l'artère principale grâce à Google mpas. 15 minutes de marche, Grab, dans les 3 minutes notre taxi est là.
Pause pour vous parler du voyageur 2.0.
Auparavant, au XXe siècle, on n'avait rien que les guides avec les cartes. Les informations sur les îles (je pense à la Thaïlande) se résumaient au titre de la couverture avec en plus un décalage. Aujourd'hui, c'est beaucoup, beaucoup plus simple. On télécharge l'application et comme en France avec Uber, la course arrive. Simplicité, sécurité et prix divisés par au moins 3. Le couple de français avait payé trois fois plus que nous, si l'aller était à 51 000 roupies, le retour est à 30 000. Auparavant, sans scooter, on était à la merci des taxis (hors Blue bird qui mettent le compteur). Avec Google maps, on peut se repérer facilement et avec l'application dictionnaire, on peut se faire comprendre. La technologie a pour ces aspects, un rôel essentiel. Je ne voyagerait plus sans l'outil Internet.
Nous rentrons vers 16 heures, le chauffeur connaît la route par comme celui du matin qui est passé par la Panta Kutai pour faire un détour et reprendre la Legian. Piscine avec les enfants et je pars seul assister au coucher du soleil. Un coucher avec plus de soleil que les jours précédents.
Je croise au retour, le français de Nantes avec son fils. Ils reviennent de Lombock où ils ont ressenti le tremblement de terre (j'avais vu le titre de l'article à midi : 10 morts). Ils sont allés à Ulu Watu voir des vagues de 10 mètres. Une vingtaine de pros faisaient du surf et un gars du paddle. Il me dit avoir passé quelques à Canggu, où cela bouge avec une discothèque ouverte tout e la journée et toute la nuit. Il a bu de l'arak qu'on lui offert et c'est son fils qui a dû le sortir de la piste de danse sur le son des années 80 ! Il a voulu trouver de l'arak ici mais à la tête des indonésiens, c'est mal vu. Je sais que Fred avait une adresse à Denpasar, boisson vendue par les indonésiens aux indonésiens.
Je vois Mysti, qui est le passager de Saïd, interpellé une asiatique. Il ne changera pas. Direction Beach Walk, pour un concert par un groupe de 3 jeunes indonésiens. Dans ce centre comercial, il est écrit que "Bli start here". J'écrirais plutôt que Bali se termine dans ce centre commercial, réservé aux touristes et aux indonésiens avec pouvoir d'achat. Les prix sont plus ou moins les mêmes qu'en France. J'ai même vu un cabinet dentaire pour blanchir les dents au laser.
Nous rentrons avec la musique live d'un groupe qui me fait penser dans les premières secondes à Cure mais c'est vite New Order, Run que je reconnais ("Answer me, ....). La chanteuse n'est pas dans le ton de Barney mais je me dis comment connaît-elle cette chanson de 1989 ?
Enfin, on achète aux enfants un maïs au vendeur du coin du début de notre rue. Il me connaît et me serre la main. Nawill ou son frère ne sont toujours pas présents ! Avant d'aller me coucher, j'entends la voix d'un français qui téléphone qui dit qu'une de ses valises était bien arrivée malgré le fait d'un retard dans une correspondance qui a dû entraîné un autre vol. La marraine de mon tout petit est arrivée aux États-Unis, à San Francisco ... mais sans une valise qui contenait les trousses de toilettes et les chaussures de marche
Comme d'habitude, tout le monde s'est endormi rapidement, ils doivent être dans leurs rêvse, balinais ou français. Car le tout petit nous a demandé "c'est quand qu'on rentre à la maison ?". Pas tout de suite et demain, il faut que je prépare le voyage en octobre à paris, en réservant très tôt les billets de train.