BALI X : je t'attends

Oh lala

Voilà ce que c’est que de se couche tard dans la nuit pour écrire pour ce blog ! m

Lever vers 10 heures, nous nous dirigeons vers la cuisine qui ferme ses portes à 10h30.

Pour pouvoir déjeuner, il faut d’abord passer au bureau qui nous donne 3 cartes que l’on va ensuite donner à la dame qui sert.

Après le riz, les pâtes, je retrouve le banana jaffle sorte de crêpes épaisse sur laquelle on verse un sirop de sucre agrémentée de jus de citron. Cela n’est pas léger mais cela se laisse manger. Je n’ai pas encore testé le café vu que je commence la matinée avec une boisson énergétique, celle qui contient 1000 mg de Taurine. Risque de crise cardiaque multiplié par deux. Un jour, Fred en a bu une et n’a pu dormir pendant 24 heures ! Cela a beaucoup moins d’effet sur ma constitution.

J’abandonne mes enfants à la piscine (sous la surveillance de leur mère) pour aller faire mon premier massage. L’an dernier, on avait traîné et l’on n’avait pas fait tant de massage que cela. La caractéristique des massages à Kuta, c’est qu’il y a beaucoup de salons, peut-être plus que de salons de tatouages.

Cela va du simple au double voire plus, beaucoup plus dans les resorts en allant vers l’aéroport et je n’aborde même pas les hôtels 4 étoiles. Deuxième différence, la qualité car je ne pense pas qu’il y ait un diplôme de masseuse. Le massage de ce matin était à classer dans le medium, cela ressemblait plus à des caresses qu’à une remise en forme.

Troisième caractéristique, l’âge des masseuses : elles sont jeunes pour la plupart. Il doit donc y avoir un turn-over.

Enfin, pour finir, la façon ou pas d’être abordé par les masseuses. Normalement un salon classique n’aborde pas les personnes qui passent, les salons moins classiques, les abordent façon déclencheur de paroles lorsque votre présence est détectée. Chaque fois que je prends la rue qui mène à la Poppies (à droite du restaurant Frog), il y a un salon de coiffeur avec une masseuse (à moins que cela soit un travesti vu la corpulence) à l’extérieur qui m’interpelle à chaque fois. Pour vraiment conclure sur ce sujet, il vaut mieux se détourner, ne pas s’arrêter lorsque l’une d’elle vous touche. Mais, pour ceux qui le voudrait, il y aurait certains massages qui ne sont pas mentionnés sur la carte.

Le temps d’aller manger au Warung 44, le restaurant indien et d’aller acheter une glace et une brioche pour fêter un moisiversaire dont je parlerai demain, il est déjà presque 16 heures. Je conseille le Warung 44 mais il a l’inconvénient d’être petit et il fait vite chaud malgré leur seul ventilateur. J’ai choisi un poisson avec une sauce à la noix e coco, comme toujours c’est bon.

Pour la glace, c’est mon aîné qui se la paye avec l’argent donné par la famille. Cela lui apprendra peut-être la valeur de l’argent mais cela n’est pas gagné car il pense que lorsqu’il donne un billet de 50 000 roupies et qu’on lui rend 4 billets totalisant 37 500 roupie il est plus riche. La mésaventure de la glace Spiderman du jour a été qu’elle est tombée du bâton après une minute de délectation (sûrement un coup du fils du bouffon vert) ! Je ne sais si leur congélateur est à -18 ! On va lui acheter une nouvelle glace, il reprend Spiderman … et elle tombe … non, une fois cela suffit.

Je crois que la petite souris indonésienne va bientôt venir dans notre bungalow. Mon aîné a ses deux nouvelles canines qui poussent alors qu’il a encore ses deux canines de lait plus haut. Si elle ne tombe pas, il faudra aller chez le dentiste en France. Un ballon de foot reçu sur la dent a accéléré le processus et une de ses deux dents est prête à tomber. Le souci, c’est qu’en Indonésie, les pièces ne valent rien ou presque ( 1 euro = 16 600 aujourd’hui, donc une pièce de 500 roupies équivaut à 3 centimes). On verra ce qu’apporte la petite souris indonésienne plus tard …

Drapeaux rouges encore. Fortes vagues, « swell » a dit le Lifeguard. Une dizaine de surfeurs, peu de monde se trempe les pieds, ceux qui s’avancent vont entendre le sifflet. Il y en a qui va discuter avec eux après avoir vraiment avancé : il est grand et costaud mais la mer en a rejeté plus d’un grand et costaud. Pendant plus d’une heure, on va voir un surfeur loin être rapproché par deux autres surfeurs. Ils reviendront sains et saufs mais de là où ils étaient, on ne les voyait plus avec la hauteur des vagues. A la question « les surfeurs professionnels surfent-ils sur ces vagues ». Le lifeguard a répondu « oui, s’il est fou ! ». Ma compagne va même être réprimandé par un indonésien alors que les enfants se trempent juste les pieds.  Je pense que c’était d’abord un acte de bienveillance.

Mes enfants vont jouer au foot avec leur petit ballon, des indonésiens joueront par intermittence avec eux. Lorsque le tout petit n’arrivait pas à attraper la balle avec ses pieds, il la prenait directement dans ses mains ! Cheating me dira un des adultes !

Coucher du soleil pas classique car caché par les nuages.

Je propose à la compagnie d’aller chercher une crêpe indienne : une fine pate frit avec des légumes mélangés avec des œufs et autres ingrédients selon la convenance. Il faut aller direction Patimura, rue Mataram, c’est à gauche, un marchand ambulant qui propose du salé comme du sucré. L’an dernier, mes enfants n’aimaient pas, cette année, il n’en est pas resté ! Je leur propose d’aller à la rencontre du vendeur de Bakpao. Ils sont d’accord. Le souci avec le vendeur, c’est qu’il fait un tour et comme nous aussi on fait un tour, on risque de ne pas se rencontrer ! Mais sur la deux voies au bout de la Pantai Kuta, que voyons-nous ? Le vendeur de l’an dernier qui me reconnaît, qui nous reconnaît. Allez, empat (4)  Bakpao coklat (le c se prononce ch). Etrangement, j’ai préféré celui de l’autre vendeur !

En finissant notre tour, nous allons voir si Nawill, notre marchand de maïs est là … mais non, ce n’est pas lui, c’est son frère ! Je demande à la personne qui vend du maïs à l’emplacement habituel de Nawill, s’il a des nouvelles, et il me dit qu’il est à Lombok, qu’il reviendra la semaine prochaine et que c’est … son frère. Je consacrerai lors du retour de Nawill un article à cette fratrie.

Les enfants m’accompagnent à Beach Walk, LE centre commercial, je leur montre un faux arbre avec de fausses sucettes géantes et autres sucreries. La raison c’est l’ouverture d’un magasin de bonbons et de glaces (Bruno, Italie, 1980) à la place du restaurant au rez-de-chaussée. Mes enfants ne sont pas capricieux, ils ne demandent rien. Par contre l’aîné a remarqué que dans ces faux-arbres, il y avait une serrure comme pour installer un petit coffre aux trésors.

Je consacrerai plus tard un article sur le cinéma à Bali. Il commence à être tard, très tard lorsque j’écris ses mots. La nuit va bien débuter puisque ma compagne vient de recevoir une réponse positive pour un emploi mais on lui demande le plus rapidement une dizaine de documents. Elle répond ou essaye de répondre par mail sur le site de La Poste … qui est en maintenance !

J’entends à l’instant mon tout petit qui rêve et qui dit « attendez-moi ». Mais bien sûr que l’on t’attend, même lorsque tu rêves !