20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
17 juillet, pas encore 1 heure du matin.
Vous pensiez qu’enfin après avoir atterri à Denpasar, pris le taxi et arrivés à notre hôtel, notre long trajet serait terminé … et bien non !
Personne au bureau du Lusa, l’hôtel que j’ai réservé depuis des mois, après des mails de demande et un mail de confirmation quelques jours auparavant. Le faux taxi dépose nos valises et notre fatigue en face du bureau (ceci est un zeugma). Une personne se lève sur le canapé çà côté du bureau de réception. Je lui dis que j’ai réservé, il regarde son planning et mon nom apparaît … mais à la date du 17, donc ils ne m’ont pas réservé de chambre pour cette nuit ! J’avais pourtant bien précisé mon heure d’arrivée en précisant le 16 dans la nuit.
Bon. Essayons un plan B, celui des chambres restantes. Il y en a.
J’ai lu dans le nouveau guide pour cette année (j’en achète toujours un pour souvenir, cette année c’est Bali en quelques jours), qu’il fallait réserver des mois à l’avance durant la période d’été. Pour cette année, pour le mois de juillet, il y a de nombreuses places mais on n’est pas à l’abri d’une vague de touristes et se retrouver comme une année, à visiter presque une (on ne fait pas l’élision derrière presque et quelques) vingtaine d’hôtels pour trouver une chambre. Cette année-là, j’avais été sauvé par Arthawan, même si la chambre donnée sur la rue Poppies avec l’avantage (ou pas) d’avoir eu un concert de reprise de chanson de Bob Marley sans sortir de ma chambre. Le lendemain matin, j’avais eu une chambre au Komala. Fermons la parenthèse.
On a une chambre mais pas dans un bungalow, dans la sorte d’immeuble sur deux étages avec deux escaliers à monter. On ne restera pas dans là, trop dangereux pour les enfants que l’on ne peut pas surveiller et la vue n’est pas terrible, elle donne sur la rue d’un côté. Le deuxième de l’hôtel (il y a du personnel au Lusa) monte les deux lourdes valises. Il est plus d’heure du matin et l’on peut enfin se coucher. Les enfants vont mettre jusqu’à (on peut faire l’élision dans ce cas) jusqu’à 30 minutes pour s’endormir.
Un bus, 3 décollages, un taxi, deux jours calendaires de trajet, 40 heures de trajet. Ils tiennent non pas le choc mais le décalage horaire qui s’est fait en douceur. Plus tard, je pourrais leur dire que « si tu as fait cela lorsque tu avais 6, tu peux le faire seul à 20 ». Ils ne savent pas l’opportunité qu’ils ont de voyages. Qui dans la génération des années 60, 70, issues d’une classe ouvrière aurait pu, aurait pu penser à faire cela lorsque même les Tgv n’existaient pas et que monter à Paris était la grande aventure. C’est ce qu’ils auront je l’espère dans leur culture et leur Adn pour leurs futurs voyages nationaux, ici ou ailleurs.
Je me lève vers 10 heures, l’heure du petit déjeuner. Mon aîné me suit. On apportera sur un plateau, c’est le cas de l’écrire le petit déjeuner à ma compagne qui va dormir jusqu’à midi. Cela va me laisser le temps, d’aller voir les chambres pour le changement, acheter de l’eau et faire le change, sans oublier de boire une boisson énergisante (la crise cardiaque me guettera un jour !).
Première impression, les températures. Clémentes. On avait ressenti cela dès l’arrivée à l’aéroport. Entre 24 le soir et 28 l’après-midi, finies les 28/32. Le ciel est nuageux, comme l’an dernier le matin. Puis, le change. En faisant le tour, une évidence : ils sont presque tous alignés à 16 725. Plus la peine de marcher longtemps. Par contre, j’ai vu un taux dans une petite rue à 19 999. A fuir car il y a arnaque et tour de magie à la clé.
Au retour, je fais un tour des bungalows de notre hôtel et je m’aperçois que trois des bungalows que nous aurions pu avoir en arrivant étaient libres ! Propres, personne. C’est étrange que les occupants de ces trois bungalows soient partis dans la matinée. C’est toujours comme cela avec cet hôtel, c’est pour cela aussi que j’ai traîné à faire le changement d’avec le Komala. Lorsque nous prenions notre chambre, ce n’était jamais avant 13h30 mais il est évident que la chambre était faite depuis des heures. Il y a un an, on a même pu l’avoir vers midi !
Le transvasement des valises va être rapide mais l’aménagement moins. C’est une étape importante lorsque l’on reste aussi longtemps dans un endroit. Ce qui va prendre du temps, c’est l’étagère de médicaments. Tous ne reviendront pas en France, notamment de l’amoxicilline. On ne sait jamais. J‘ai même des cachets pour des douleurs dentaires.
Notre premier repas se fait à Patimura dans une cantine locale, cela n’est pas épicé et puis ils ont du Temulawak, la boisson indonésienne à la racine de curcuma. Cela peut étonner les indonésiens que l’on boive cette boisson. Les indonésiens lancent des regards bienveillants à mes enfants. Un monsieur à l’aéroport a même dit qu’ils étaient beaux !
Pas beaucoup de monde sur la plage, il faut dire que les drapeaux sont rouges. On partira demain à la recherche de Marcello. Le coucher du soleil sera nuageux. Rien ou presque n’a changé Sur la petite rue qui mène à Patimura, le petit marché de restaurants et de jus de fruits, la route n’existe plus ou presque, ils vont la refaire ainsi que les trottoirs Beaucoup de boutiques ont fermé Au tout début, le restaurant a été remplacé par une boutique de téléphone, c’est ce restaurant où nous avions mangé une fois car la note avait été plus que salée, voire épicée. La boutique qui vendait des robes plutôt modernes pour les indonésiennes a aussi disparu, laissant place à trois futures magasins. Disparu aussi le warung musulman au début de la rue à gauche, remplacé par un autre warung, encore et encore des restaurants qui ont fermé sur le chemin. Par contre, le Nine dollar hostel est toujours là et propose sur une pancarte une nuit gratuite et la nuit suivante à 70 000 roupies (soit environ 4 €). Je n’ai pas vu les chambres.
Le soir, je dois utiliser, l’une de mes 4 trousses de médicaments, le tout petit s’est fait mal à son gros orteil qu’il s’était tordu en France, avant de partir, dans un jeu pour enfants en parcourant pieds nus un petit pont en bois. Hexomedine. Puis ce sont ses gouttes à l’œil, il n’a pas pu se baigner aujourd’hui, il a un traitement pendant encore dix jours : lavage de l’œil, goutte lubrifiante et pendant encore un jour, une pommade.
On a retrouvé les lieux, pas encore les habitudes, pas encore les amis mais ce premier jour ressemble au dernier de celui de l’an dernier, comme s’ils ont été pas partis.
A bientôt car sans Toi, c'est pas pareil ! - Hébergé par Overblog